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PÉLEGRIN (Jean), en latin Pelegrinus on Viator, chan. de Saint-Diez, m. en 1523, a laissé un ouvr. de perspective, intit. De artificiali, Viator, Toul, 1505, 150g et 1521.

PELETIER (Claudele), né à Paris vers 1630, prévôt des marchands en 1668, signala sa gestion en faisant construire le quai de Paris, qu'on appelle encore aujourd'hui le quai Peletier; contrôleur gén. des finances en 1683, il se démit de cette place en 1697, m. en 1711. On a de lui un grand nombre d'Extraiis et de Recueils de l'Ecriture, des Pères et des écrivains ecclésiastiques et profanes, et les éditions de plusieurs Ouvrages sur le droit canon. Sa Vie a été écrite en latin, par Boivin le cadet, in-4°.

PELETIER DE SOUSI(Michelle), frère du préc., né à Paris en 1640, fut successivenient avoc. du roi au châtelet, conseiller au parl. en 1665, intendant de Lilie, et conseiller d'état en 1683, m. en 1725. Il a laissé dans les Mémoires de l'acad. des inscript., dont il était membre honoraire, de savantes recherches sur les Curiosolites, ancien peuple de l'Armorique.

PELETIER (Pierre le, ou plutôt du), Parisien, fils d'un épicier. Sa principale occupation était de composer des sonnets à la louange de tout le monde. Dès qu'il savait qu'on imprimait un livre, il allait aussitôt porter un sonnet à l'auteur pour en avoir un exemplaine: il m. à Paris en 1689.

PELHESTRE (Pierre), né à Rouen, m. à Paris, à 65 ans, au couvent des grands cordeliers, où il avait soin de la bibliothèque, a donné une seconde édit. de la lecture des Pères de l'Eglise, et des Notes sur le texte de cet ouvrage, Paris, 1697, in-12.

PELIAS (mythol.), fils de Neptune et de Tyro, et frère d'Eson, roi de Thessalie, usurpa le royaume an préjudice de Jason, son neveu. Il fut égorgé par ses propres filles.

tante en 1670, il obtint l'abbaye de Gimont et le prieuré de Saint-Orens. En 1671, il fut reçu maître des requêtes. La guerre s'étant rallumée en 1572, il suivit Louis XIV dans ses campagnes, et fut chargé d'écrire son Histoire : il m. en 1693. Il a donné: Histoire de l'académie française, 1653, Paris, 1730, 2 volumes in 12; Histoire de Louis XIV, depuis la mort du cardinal Mazarin en 1661 jusqu'à la paix de Nimègue en 1678, impr. en 1749, en 3 vol. in-12; Abrégé de la vie d'Anne d'Autriche, in-fol.; Histoire de la conquête de la Franche-Comté, en 1668, dans le tome VII des Mémoires du P. Desmolets; Lettres historiques et OEuvres diverses, Paris, 1729, 3 vol. in-12; Recueil de pièces galantes, en prose et de madame la comtesse de la Suze et de Pélisson, 1695, 5 vol. in-12; Poésies chrétiennes et morales; Reflexions sur les différens de la religion, 4 vol. in-12; OEuvres choisies de Pelisson, publiées à Paris, 1805.

en vers,

PELL (Jean), mathém. anglais, ne en 1610, prof. de mathém. à Amst. et à Breda, résida auprès des cantons protestans au nom de Cromwel, revint à Londres, et m. en 1685. Ou a de lui : De verá circuli mensurd; Table de dix mille nombres carrés, in-fol.

PELLEGRIN-TIBALDI, ou PELLEGRIN DE BOLOGNE, m. en 1592, à 70 ans, excella dans la peinture et l'architecture. Il fut appelé à Milan pour l'église de Saint-Ambroise; et ensuite à Madrid par le roi d'Espagne, qui l'employa au bâtiment de l'Escurial, comme peintre et comme architecte.

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PELLEGRIN (Simon-Joseph), né à Marseille en 1663, d'abord frère servite, ensuite aumônier d'un vaisseau' vint à Paris, où il ouvrit un bureau d'épigrammes, de madrigaux, d'épithalames, de complimens, etc. Il travailla pour les differens théâtres de Paris, et sur-tout pour celui de l'opéra-comique. On a encore de lui: Cantiques spirituels, Paris, 1735, in-80; Autres Cantiques, Paris, 1725, in-12, Histoire de l'ancien et du nouveau Testament, mise en cantiques, Paris, 1705, 2 vol. in-8°; Les Psaumes de David, en vers franc., Paris, 705, in-8°; L'Imitation de Jésus-Christ, Paris, 1727, in-8°, Les OEuvres d'Horace, trad. en vers franc., Paris, 1715, 2 vol. in-12. Il n'y a que les 5 livr. d'odes. qui soient trad.; Plus. Tragédies, Co

PÉLISSON-FONTANIER (Paul), né à Béziers en 1624, fut élevé dans la religion protestante. Etabli à Paris en 1652, il écrivit l'histoire de l'acad. fr., qui lui ouvrit ses portes. Le surintendant Fouquet l'ayant choisi pour son premier commis, il partagea la disgrace de ce ministre, et fut enfermé à la Bastille pendant 4 ans, dans l'intervalle desquels il composa trois Mémoires pour ce célèbre infortuné. Le roi le dédommagea de sa captivité par des pensions et des places. Ayant abjuré la religion protes-médies et Operas.,

un particulier Pellerin étendit et en même tems éclaira la science numatis

9 vol. in-4°, enrichi d'un gr. nombre de planches.

PELLEGRINI (Lélio), profess, de philos. morale au college de Sapience à Rome, viv. dans le 16 s. Il a cerit: Dematique par un Recueil intéressant en utilitate moralis philosoph. oratio habita in almo urbis gymnasio, Roma, 1587; De Sixto pontifice oratio funebris habita in basilicá S. Mariæ Majoris, etc., Roma, 1591; In obitum Torquati Tassi poetæ atque philosophi clarissimi oratio, Romæ, 1597.

PELLEGRINI (Mathieu), né dans le territoire de Bologne, m. à Gènes en 1652, a publ.: Della pratica commune a' principi e servitori loro, etc., Viterbe, 1634; Fonti dell' ingegno ridotti ad arte, Bologne, 1650; Politica massima divisa in diecisette declamazioni, Genes et Venise, 1640; De contemplatione et activæ vitæ regimine positiones, Bononiæ, 1620.

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PELLEGRINI (Camille), né à Capoue en 1598 a donne Apparato alle antichità di Capua, Naples, 1651; Historia principum Langobardorum cum serie abbatum Cassinensium ab anno 720 ad 1137, Neapoli, 1643, in-4°, et plus. autres Ouvrages: mort Naples en 1663.

PELLEGRINI (Antoine), peintre du 18 s., fut mandé à Paris, pour peindre le plafond d'une galerie de la banque royale. Après cet ouvrage, Pellegrini alla se fixer à Venise, d'où il fut appelé à Padoue, pour peindre à fresque la voûte de la chapelle majeure de son église paroissiale. Il m. à Venise en 1741.

PELLFTIER (Jacques), médecin, leges de Baïeux et du Mans à Paris, né au Mans en 1517, principal des coloù il m. en 1582, à 65 ans, a laissé des Commentaires latins sur Euclide, in-8°; quelques autres Ouvrages de mathematiques; La Description du pays de Savoie, 1572, in-8°; De mauvaises OEuvres poétiques, Paris, 1547, in-8°; Un autre recueil intit. Les Amours des amours, Lyon, 1553, in-8°. contenant 96 sonnets; Traduction en vers français de l'Art poétique d'Horace, 1545, in-12; Un Art poétique, en prose, 1555, in-8°; Des Dialogues sur l'orthographe et la prononciation française, in-8°.

PELLETIER (Julien), frère puiné du précéd., curé à Paris, en 1283, fut un figueur du conseil des Seize. Ayant été condamné à être rompu vif en 1595, il fut oblige de chercher un asile dans les pays étrangers.

PELLETIER (Jean le), né à Rouen en 1633, m. en 1711 a donné une Dissertation sur l'arche de Noé; Des Dissertations sur plus. matières dans le Journal de Trévoux; Une Traduction française de la Vie de Sixte-Quint par Léti, 1694, 2 vol. in-12; Une autre de l'ouvr. angl. de Robert Nauton, sous le titre de Fragmenta Regalia, ou CaPELLEGRINI (Alexandre), de Caractère véritable d'Elisabeth, reine poue, clerc régulier, qui vivait dans le 17 s., a laissé plus. Ouvrages sur les constitutions et les priviléges de son

ordre.

PELLEGRINI (Joseph), jésuite, orat. et poète, m. à Verone en 1799. Outre ses Sermons, publiés à Venise, 772, in-8°, on a des Poésies, qui ont paru? en 1774, Venise, en 2 pcaits vol. in-8°.

PELLEGRINO, de Modène, né en 511, peintre ital., travailla aux peintures du Vatican, et a laisse à Rome plus. Tableaux de sa composition.

d'Angleterre, et de ses favoris, Paris, 1683, in-12.

PELLETIER (Claude), chanoine de Reims, est aut. d'un gr. nombre d'ouvr., la plupart en faveur de la bulle Unigenitus. Il s'en trouve un catalogue à la fin de son Traité dogmatique de la grace universelle, 1727.

PELLETIER (Ambroise) Bé en 1703 à Porcieux en Lorraine, bened. de Saint-Vannes, donna le Nobiliaire, ou Armorial général de la Lorraine et du Barrois, Nancy, 1758, in-fol. It mourut en 1758.

PELLETIER (Gaspard), méd, de Middelbourg en Zelande, fut fait échevin, puis consciller dans sa ville natale, et m. en 1659. Il a écrit: Plantarum tum patriarum, tum exoticarum,

PELLERIN (Joseph), premier commis de la marine, m. à Paris en 1782, à 99 ans. Après 40 ans de services, il consacra le reste de sa vie à Pétude de l'antiquité. Le cabinet de médailles qu'il avait forme, et dont le roi fit Pac-in quisition en 1776, était le plus riche et le plus précieux qu'ait jamais possédé

Walachria Zelandic insulă nascentium, synonyma, Middelbourg, 1610, in-8o, rare et recherché.

PELLETIER- SAINT-FARĠEAU (Louis-Michel le), né à Paris en 1760, présid. à mortier au parl. de Paris, fat nommé, en 1789, député du bailliage de la noblesse de Paris aux états-géner. et fut partisan de la révol

sans neau

moins renoncer à ses titres de noblesse; mais sa liaison avec le duc d'Orléans et la direction qu'il vit prendre aux événemens, l'entraînèrent. En janvier 1790, il fut nommé membre du comité de jurisprudence criminelle, et présenta sugcessivement de fréquens rapports sur le Code pénal, dans sequel il tenta vainement de faire supprimer la peine de mort, et fut, à la fin du mois de mai, nommé président; le 23 mai 1791 il demanda la suppression de la peine de mort, des galères, et de toute flétrissure corporelle indélébile, et fit ensuite décréter qu'il serait établi des travaux publics pour les condamnés, et que la decapitation serait substituce au supplice de la corde. Après la session il fut employé au départ. de Paris, et présida celui de l'Yonne, qui le nomma deputé à la Convention nationale. Lors du procès de Louis XVI il soutint que ce prince pouvait être jugé par la Convention, et finit par voter la mort. Il fut assassiné quatre jours après (le 26 jan vier 1793) chez Février, restaurateur au Palais-Royal, par Pâris, garde-ducorps du roi (voy, ce nom). Le docteur Sedillot a publié ses Œuvres en 2 vol. in-8°.

PELLETIER (Bertrand), pharm., né à Bayonne en 1761, membre de dif rérentes sociétés de Paris, est auteur de pius. Mémoires insérés dans les journaux. A l'âge de 21 ans il publia des Observations très-bien faites sur l'Acide arsénical, et par suite sur beaucoup de matières sur lesquelles on n'avait encore que des apercus : il m. en 1797.

PELLEVÉ (Nicolas de), card. et archev. de Reims, né au château de Jony en Normandie, en 1553, devint l'un des premiers chefs de la Ligue, et m. de chagrin en 1594, en apprenant que Paris avait ouvert ses portes à Henri IV.

PELLICAN (Conrad), théol., né à Rufac en Alsace, l'an 148, cordelier, gardien du couvent de Bâle en 1522, adopta les sentimens de Luther; en 1526, quitta son habit relig. et vint enseigner Thebreu à Zurich: m. en 1556. On a de lui plus, ouv, imp. en 7 vol. in-fal.

PELLICER (don Juan Antonio }, -Espagnol, bibliothéc. de Charles III, né

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vers l'année 1740, et m. à Madrid en 1806, a donné: Essai d'une bibliothèque de traducteurs espagnols, Madrid, 1778, in-4°; Histoire de la bibliothèque royale. Cet ouv. était achevé en 1789; on ignore s'il a été imprimé.

PELLICIARI (Barthelemi), de Modène, servit et commanda dans les guerres de Flandre et de France, sous le duc Alexandre Farnèse; devint colonel et comm. des milices de la Garsaguana pour le duc de Modène, César ler, d'où il passa au service du gr.-duc de Toscane: ily resta jusqu'en 1613, qu'il retourna au service de son sonv., et m. en Fr. Il a écrit: Avvertimenti militari utili e

necessarj a tutti gli officj, etc., Modène, 1600, in-4°, et 1606, Venise, 16195 Prima parte della rassegna e del modo di esercitare la Fanteria, Modène, 1613; Universale Istruzione per servigio della cavalleria, etc., Venise, 1617.

PELLICIER (Guillaume), év. de Montpellier, né dans ce diocèse, s'acquit l'estime de François Ier, qui l'envoya en 1540 comme ambass. à Venise. Ce prélat montra beaucoup de zèle contre le calvinisme, et m. à Montpellier en 1658. Il laissa plus. ouv. m.ss.

PELLICCIONI ( Bernard ), né à Sassuolo dans le Modénois, prieur de la chartreuse de Bologne et de celle de Lucques, où il m. en 1646. On a de lui: Vita di santa Giuliana Banzi nobile matrona Bolognese, Bologne, 1628; Arbore degli uomini illustri, scrittori, e generali de' certosini, Bologne, 1664.

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PELLIZIOLI (Jean), prêtre de Bcrgame, qui vivait dans le 16° siècle, publié Ars oratoria ex Aristotelis Quintiliani, Ciceronis præceptis exposila in orationem pro Milone omnium nobilissimam, Bergomi, 159, in-4°; Homelia in laudem catechismii Romani, etc., Bergomi, 1606, in-4o.

PELI IZZARI (Beltrame), de Venise, un des conjurés qui découvrit, dans le 14 s., l'horrible attentat du doge Marino Falieri, qui était de s'emparer du gonv., et de s'en rendre le sonv. après le massacre de tous les sénateurs. La republ. récompensa Pellizari, en lui accordant des titres de noblesse et mille ceus de pension. Cette récompense parut trop faible à Pelizzari; il s'en plaignit hautement ses plaintes réitérées obligèrent le sénat à l'exiler dans l'ile d'Augusta, d'où il s'échappa; mais il perit miserablement en passant dans la Dalmatie.

PELLİZZARI (Francois), jés. de Plaisance, m. sur la fin do 19o s., à pa

blié: Tractatio de monialibus, Venise, 1690, in-4°; Manuale regularium, 2 vol.

PELLOUTIER (Simon), ministre protest. de l'égl. française de Berlin, conseill. du consist. supérieur, membre et bibliothéc. de l'acad. royale de cette ville, né à Leipsick en 1694, m. en 1757. Il a donné: Histoire des Celtes, et particulièrement des Gaulois et des Germains, depuis les tems fabuleux jusqu'à la prise de Rome par les Gaulois, Paris, 1770, 8 vol. in-12, et 2 vol. in-4°.

PÉLOPIDAS, gén. thébain, né à Thèbes en Béotie. Ayant résolu d'affranchir sa patrie de la domination des Lacédém., sous laquelle elle gémissait, prit tellement ses mesures que les Lacedem. furent chassés de Thèbes vers l'an 378 de J. C. Depuis cet exploit, il battit les Lacédém. près de Tegyre, et commanda le bataillon sacré à la journée de Leuctres. Dans la suite, il fut envoyé en ambass. auprès d'Artaxercès, roi des Perses. De retour à Thèbes, il eut la conduite de la guerre contre Alexandre, tvran de Phérès, et fut fait prisonnier. Délivré par Epaminondas, il s'exposa dans un combat pour tuer le tyran de sa propre main l'an 364 av. J. C.; il remporta la victoire et fut tué.

PÉLOPS (mythol.), fils de Tantale, roi de Phrygie, passa en Elide, où il épousa Hippodamie, fille d'Enomaüs, roi de cette contrée. Il s'y rendit si puissant que tout le pays qui est delà de l'isthme et qui compose une partie considérable de la Grèce, fut appelé Péloponèse.

PÈLORE, pilote d'Annibal, fut mis à mort par ordre de ce général, à l'endroit où est actuellement le cap Pélore en Sicile, parce qu'il le soupçonnait, à tort, de vouloir le trahir.

PELS (André), mort à Amsterdam en 1681, publia en 1677 une imitation en vers holl. de l'Ari poetique d'Horace, et quatre ans après, son poëme de l'Usage et de l'abus du Theatre, et quelques autres Poésies. On lui doit aussi la Mort de Didon, trag., et Julfus, farce.

PELTAN (Théodore-Antoine), jés., né à Pelte dans le diocèse de Liége, fut envoyé à Augsbourg, où il m. en 1582. On à de lui: Paraphrasis et scholia in proverbia Salomonis, Anvers, 1606; in-4°; plusieurs Traités de controverse; un gr. nombre de Traductions du grec en latin.

PELTZ (Jean), sénateur de Sopron ou Edenbourg en Hongrie, a donné :

La Hongrie sous ses Vaivodes et ses ducs, jusqu'à Géisa, 1074, Sopron, 1755, in-8°; la Hongrie sous Géisa, 1759, in-8°.

PELVERT (N. l'abbé), né à Rouen, m. en 1781, se consacra à l'étude des matières théologiques, sur lesquelles il a laissé plus. écrits.

PÉLUSIO (Jean), de Cortone, poète latin du 16 s., a publié: Lusorum, libri 4, Neapoli, 1567, in-8°; Odarum libri 2; Hymnorum libri 2 et quelques autres Poésies trad. du gr. ; m. en 1593.

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PEMBERTON (Henri), méd. dẹ Londres, memb. de la Soc. royale, aut. d'un Traité de Chimie, et d'un Coup d'œil sur la philosophie de sir Isaac Newton, un vol. in-4°. : m. en 1771, à ̧ 89 ans.

PEMBERTON (Ebenezer), ministre à Boston, m. en 1717, a publié des Sermons réimp. en 1727.

PEMBERTON (Ebenezer), ministre à Boston, fils du précéd., m. en 1577. On a de lui des Sermons sur différens sujets; des Discours moraux sur divers textes impr. séparément, et huit Sermons en un vol. in-8°.

PEMBERTON (James), de la Société des Amis ou Quakers, né à Philadelphie en 1714, m. en 1809, s'occupa toute sa vie du sort des nègres, dont il fut un des plus ardens défenseurs.

PEMBERTON (Thomas), né à Boston en 1728, m. en 1807, a écrit une Chronologie du pays des Massachussets, pendant le 18e siècle, 5 vol.

PEMBLE (Guillaume), né en 1592, m. en 1623, prof. de theol. au coll. de la Magdeleine à Oxford. Ses OEuvres ont été imp. en un vol. in-fol.

PEMBROKE (Thomas), peint. angl., réussit dans l'hist. et le portr. : m. à Londres vers 1730, âgé de 28 ans.

PEMBROKE (Marie Herbert), femme de Henri, comte de Pembroke, et sœur du cél. sir Sidney, qui lui dédia son Arcadie, morte à Londres en 1621, donna une Traduction des Psaumes en vers angl. Elle a traduit aussi une trag. franc. intit. Antoine.

PÉNA (Jean), de Moustiers en Provence, enseigna les math. au coll. royal, et m. en 1560, à 30 ans. On a de lui une traduct. lat. sur la Catoptrique d'Euclide; une édition en grec et en latin des Sphériques de Théodose, 1558, in-4, etc.

PENATES (mythol.), dicux domes

tiques des anciens. Cicéron dit qu'on les appelait Penates, parce qu'on les placait dans l'endroit le plus reculé de la maison, in penitis ædibus, d'où s'est formé le mot Penetralia, pour signifier la petite chapelle des Pénates.

PENDASIUS (Frédéric), né à Man toue, professa la philos. à Bologne. On Jui doit : De corporum cœlestium naturá, Mantone, 1555, in-8°; Traité de l'Ouïe, Venise, 1603, in-8°.

PENDLETON (Edmond), homme d'Etat distingué de la Virginie, après avoir rempli les premières places, m. à Richmond en 1863, dans sa 83e année. On a de lui un Pamphlet dans lequel il protestait contre la rupture projetée de la paix avec la France par les Etats-Unis, en 1798.

PENÉLOPE (mythol. ), fille d'Icare, frère de Tindare, roi de Lacedémone, fat femme d'Ulysse, et se rendit si célèbre par sa chasteté, qu'on la propose en exemple encore anjourd'hui, et qu'elle est passée en proverbe.

PENHALLOW (Samuel), memb. et trésorier du cons. de New-Hampshire, m. à Portsmouth en 1726, a écrit une Histoire de la guerre de la Nouvelle Angleterre avec les Indiens de l'est, pendant les années 1703 à 1726, Boston, 1726.

PENINGTON (Isaac), fils d'un alderman de Londres, né en 1617, m, en 1679, devint non seulement le défenseur des principes des quakers, mais un de lears ministres et de leurs écriv. Il souffrit toutes les persécutions qu'éprouva sa secte, et fut emprisonné à six différentes reprises. Ses écrits, recueillis en un vol. in-fol., ont été publiés en 1681, 2 vol. in-4°, et 4 vol. in-8°.

PENN (Guillaume), depuis sir Wiliam Penn, chev., amiral d'Angl., et l'un des command. de l'escadre qui s'empara de la Jamaïque, né à Bristol en 1621, m. en 16,0.

PENN (Guillaume), fils du précéd., né à Londres en 1644, se fitinstruire des principes de la secte des quakers, et devint un de leurs plus ardens proselytes. Le patriarche Georges Fox vint du fond de l'Amér. le voir à Londres, sur sa réputation. Tons deux résolurent de faire des missions dans les pays étrangers : ils s'embarquèrent pour la Holl., où ils eurent un heureux succès. Le père de Penn étant mort, celui-ci hérita de grands biens, parmi lesquels il se trouvait des dettes de la couronne, Le Gouvernça.

lui donna, en 1680, au lieu d'argent, la propriété d'une prov. de l'Amér. septentrionale, nommée jusque là les Nouveaux Pays-Bas. Penn y conduisit et y envoya plus. colonies de quakers. On appela dès lors ce pays Pensylvanie, du nom de Penn, et il y fondă la ville de Philadelphie. Le nouveau souv. fut aussi le législ. de la Pensylvanie. Il donna des lois sages. dont aucune n'a été encore changée. Un gr. nombre de quakers passèrent en Amér., pour éviter la persecution. Penn, de retour en Angl. en 1701, vendit la Pensylvanie à cette conroone en 1712, 280,000 liv. steri. Il m. en 1718. Sa Vie a été écrite par Marsillac, 1792, 2 vol. in-8°. On a de Penn plus. écrits en angl. en faveur de la secte des quakers. Le choix de ses Ouvrages a été publié en 5 vol. in-8°.

PENNA (le père Horace de la), capucin missionn., né en 1680, et m. dans la ville de Patan, dans le golfe de Bengale, âgé de 65 ans, a recueilli des Mémoires sur le Thibet.

PENNA (Laurent), de Bologne carme de la congrégat. de Mantoue, m. dans sa patrie en 1693, s'appliqua à l'étude de la musiq. On voit le catalogue de ses œuvres dans les Notices sur les écrivains de Bologne.

PENNANT (Thomas), cél. naturaliste, né dans le comté de Flint en 1726, fit ses études à Oxford, où il fit de grands progrès dans l'hist. nat. Après avoir parcouru l'Angl., il passa sur le continent, où il visita Linnée, Pallas, Voltaire, Buffon, etc. Il fit ensuite un voyage aux Hebrides, à l'île de Man, et dans le pays de Galles. Ce sav. a publié la relation de ses différ. voyages, et a donné plusieurs autres ouv., entr'autres celui intit. :l'Indian Zoology, Londres, 1790, in 4o, avec. fig. Ce naturaliste est m. dans sa maison de Downing en 1798.

PENNI (Jean-Franç.), peint., né à Florence en 1488, m. en 1528, a fait dans le palais de Chigi des tableaux qu'il est difficile de ne pas attribuer à Raphael. Il réussissait sur-tout dans le paysage.

PENNICUIK (Alexandre), méd. écossais, né en 1652, m. en 1722. On a de Jui une Notice topographique de Tweedale; beaucoup de Poésies. Il passe aussi pour avoir donné & Allan Ramsay le plan de son Gentle Shepherd, dont toutes les vues avaient été prises et dessinées chez Pannant, dans sa terre de New-Hall.

PENNINGTON (Isaac), lord major de Londres en 1740, se mit plus. fois à

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