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etc., Stockholmiæ, 1715, in-fol.; Monumenta Ullerakerensia, cum Upsalid nová illustrata, suecice et lat., Stockholmiæ, 1719, in-fol. fig.

PERINI (Louis), archit. de Vérone, a publie Histoire du monastère de SaintSylvestre de Verone, et un Traité de geometrie pratique. Il mourut dans sa patrie en 1731.

PERION (Joachim), né à Cormery en Touraine, bened., m. vers 1559, à 60 ans a donné quatre Dialogues lat. sur l'origine de la lang. franç, et sa conformite avec la lang. grecque, Paris, 1555, in-8°; des Lieux théologiques, Paris, 1549, in-8°; des Traductions lat. de quelques livres de Platon, d'Aristote et de St.-Jean Damascène.

PÉRISTÈRE ( Mythol. ), nymphe, fut métamorphosée en colombe pidon.

par

Ca

PERIZONIUS (Jacques ), né à Dam en 1631, prof. en hist., en éloquence et, en grec, à Leyde, où il m. en 1715. On a de lui: Animadversiones historicæ, in quibus quam plurima, in prisis romanorum rerum, etc., Amst., 1685, in-8°; des Dissertat. sur divers points de l'hist. rom. en plus. vol. in-4°; des Oraisons. Origines babylonica et ægyp tiaca, Utrecht, 1736, 2 vol. in-8°; des Commentaires historiques, sur ce qui s'est passé dans le 17 s.

PERKINS (Guillaume), né en 1558 à Morston dans le comté de Warwick, prof. de théol. à Cambridge, où il m. en 1602. On a de lui: Commentaires sur une partie de la Bible; un gr. nombre de Traités théologiques, 3 vol. in-fol.

PERMANT (Thomas), naturaliste et ant. angl., né au comté de Flint à Downing où il m. en 1798, publia en 1750, sa Zoologie britannique; en 1771, son Voyage en Ecosse; Voyage dans le pays de Galles, par feu Thomas Permant, nouv. édit. augmentée par le fils de l'aut., et accompagnée de 44 grav., 3 vol in-8°; le Voyage de Chester à Londres; la Notice sur Londres, etc. Enfin des Mémoires littéraires.

PERMISSION ( Bernard Bluet d'Arbéres comte de), publia des Oraisons, des Sentences et des Prophéties qui se trouvent réunis sous le titre de ses Euvres. Il les dédia à Henri IV sous des útres emphatiques, 1600, in-12. Son testament, impr. en 1606.

PERMOSER (Balthasar), sculp., né à Cammer en Bavière, et m. à Dresde en 1732, à 82 ans. On admire à Vienne, Tom. III.

sa statue du prince Eugène, celle de la Charité, une Moresque avec son enfant, et un More tenant un poisson. Il embellit Dresde de plus. chefs-d'oeuvres, ainsi que Friderickstadt, lieu de sa sépulture, où l'on voit le beau monument qu'il s'était fait lui-même.

PERNETY (l'abbé Jacques), historiogr. de la ville de Lyon, né dans le Forez, m. en 1777, à 81 ans + a donné Histoire de la ville de Lyon, ou les Lyonnais dignes de mémoire, Lyou 1757, 2 vol. in-8°; Histoire de Favoride, Genève, 1750, in-8°; Lettres philosophiques sur les physionomies, Lyon, 1760, in-8°; Conseils de l'amitié, Francfort, 1748, in-12; Repos de Cyrus, ou Histoire de sa vie depuis sa 16e jusqu'à observations sur la vraie philosophie, sa 40e année, Paris, 1732, in-8°, Lyon, 1757, in-12.

et

PERNETY (Ant.-Jos.), né à Roanne en Forêts en 1716, bénéd., ensuite bibliothéc. de Frédéric II, a publ. : Fables égyptiennes et grecques dévoilées, 1786, 2 vol. in-8°; Dictionnaire mytho-hermétique, 1758, in-8°, Dictionnaire de peinture, sculpture et gravure, 1757, in-12; Histoire d'un voyage aux tles Malouines, 1770, in 8°; de l'Amérique et des Américains, Berlin, 1771; une Traduction de Columelle et du Cour de Mathématique de Wolf. De laconnaissance de l'homme moral celle par de l'homme physique, 1776, in-8o, et des Mémoires à l'académie de Berlin. Mort à la fin du 18e siècle.

PÉRO (mythol.), fille de Nelée et de Chloris, etait soeur de Nestor et de Périclymène.

PERON (Franc.), naturaliste, correspondant de l'Institut, né à Cérilly près Moulins, en 1773, m. en 1810, s'embarqua sur un des vaisseaux de l'expé

dition aux Terres-Australes. Il a fait la Relation de son voyage dont le 1er vol. a été publié.

PERONI (Jos.), sculpt. né à Rome, alla à Stockholm, où il fit la statue de la reine Christine; il se rendit ensuite à Naples où il travailla à un Neptune eu pied, de grandeur naturelle, destiné pour une fontaine de Madrid: mort à Rome en 1663, à 36 ans.

PÉRONNE (Claudine), Lyonnaise qui vivait dans le 16 s., dédia quelques pièces de poésies à Henri II.

PÉRONNET DE GRAVAGUENS (Jos.Franc.), né à Lyon, où il m. en 1761 à 42 aus, a publié deux Lettres sur la trag,

9

de Spartacus, le drame de la Famille indigente, et des Regrets sur la mort de sa femme; Lyon, 1761, in-12.

PEROTTI ( Ant.-Marie), carme de Mantoue, prédic. et poète, né à Bologne, en 1715, m. en 1769. On a de lui: six Oraisons funèbres et un gr. nombre de pièces de poésies insérées dans div. rec.; des panegyriques, des sermons, un carême et un avent,

etc.

PEROTTI LEVI (Justine), cultiva avec succès la poésie ital. vers l'an 1530. Contemporaine de François Pétrarque, elle entretint avec ce poète une correspondance littéraire.

m. en 1779, memb. de l'acad. de sa pa→
trie, s'est fait connaître par l'exécution
du projet qui a réuni à Lyon une île
considerable
d'une chausTM
par le moyen
sée, laquelle a fait changer de lit au
Rhône, et a porté à une lieue de la ville
sa jonction avec la Saône.

II. PERRAULT (Claude), archit.,
peint., music., ingén., med. et physic.,
memb. de l'acad. des sienc., né à Paris
en 1613, m. en 1688. La belle façade du
Louvre, du côté de St.-Germain-l'Auxer
rois, morceau d'archit. sublime, le mo-
dèle de l'arc de triomphe au bout du
faub. Saint-Antoine, et l'Observatoire
furent élevés sur ses plans. Ses princip.
ouv. sont: Une Traduction francaise
des livres d'archit. de Vitruve, 1673 et
1684, in-fol.; un Abrégé de Vitruve,
Paris, 1674, in-12; Ordonnances des
cinq espèces de colonnes, selon la mé-
thode des anciens, 1683, in-fol.; Re-
cueil de plusieurs machines de son in-
Essais de
vention, Paris, 1700, in-4°;
archev, de.

PEROTTO ou PERROTTI (Nic.), né en 1430 à Sasso-Ferrato, bourg de l'état de Venise, alla à Rome où il gagna l'amitié du card. Bessarion, qui le choisit pour son conclaviste après la mort de Paul II. Perotto travailla avec ardeur à la réunion de l'égl. grecq, pendant le concile de Ferrare. Il devint gouv. de Pérouse, puis de l'Ombrie, Manfredonia en 1458, et m. en 1480 à Fugieura. Ses ouv. sont une Traduction de gr. en lat. des 5 prem. liv. de l'hist. de Polybe; une autre du Traité du serment d'Hippocrate; du Manuel d'Epictete; Commentaire de Simplicius sur la Physique d'Aristote; des Ha· rangues ; des Lettres; quelques Poésies italiennes ; des Commentaires sur Stace; un traité de generibus Metrorum, 1497, in-4; Cornucopia seu latina linguae commentarius, Venise, 1499, in-fol.; Rudimenta grammatices, Rome, 1473 et 1475 in-fol.

PEROTTO (François), ami de FraPaolo, est aut. d'une réfutation de la Bulle de Sixte-Quint contre le roi de Navarre.

PERPENNA, un des lieut. de Sertorius, eut la lâcheté d'assassiner son gén. l'an 73 av. J. C., pour avoir seul le command. des troupes en Espagne. Perlivra un combat à Pompée, fut penna hattu, fait prisonnier, et exécuté sur l'heure même.

PERPINIAN (Pierre- Jean), jésuite
espag., né à Elche au royaume de Va-
lence, prof. l'éloquence à Coïmbre, en-
seigna ensuite à Paris, où il m. en 1566,
Age de 36 ans. Le père Lazery, jés., a
publié le recueil de ses ouv. à Ronie,
1749, 4 vol. in-8°.

PERRACHE (Michel), né à Lyon en
1685, prof. de sculpture, embellit sa
nombre d'ouv. qui assu-
patrie d'un gr.
èrent sa réputat. ; m. en 1750.-Sonfils

physique, 2 vol. in-4° et 4 vol. in-12, 1680 et 1681; Mémoires pour servir à l'Histoire naturelle des animaux, Paris, 1671, 1676, 2 tom. en un vol. in-fol. Cet ouv. parut en angl., Londres, in-fol., et fat réimp. à Amsterdam en franç., 1736, 3 vol. in-4°. Ses œuvres physiques avec celles de son frère Pierre furent publiées à Leyde en 1721, et à Amsterdam en 1727, 2 vol. in-4°. Perrault avait trois frères Pierre, l'aîné, recev.-gén. des finances, est connu par un Traité de POrigine des Fontaines, in-12, et par

une traduct. du Sceau enlevé de Tassoni, 2 vol. in-12. Nicolas, le second, docteur en Sorbonne, donna en 1667: Théologie morale des Jésuites, 1 vol. in-40; et Charles, qui suit.

PERRAULT (Charles), frère des précéd., memb. de l'acad. fr., et pre

mier commis des bâtimens du roi, né à Paris en 1628. On a de lui un petit poëme intitulé: Le Siècle de Louis-le-Grand, in-4o de 27 pag., qu'il donna en 1687, et dans lequel il mettait les écriv. de l'antiq. fort au dessous des modernes. Il excita les murmures de plus. académiciens. Perrault ent alors la témérité de vouloir prouver en prose ce qu'il avait avancé en vers, et il composa 4 vol. sous ce titre : Parallèle des anciens et des

modernes, qui parurent en 1690, in-12. Cette guerre littér. ne se termina qu'en 1696. On a encore de lui: Les Hommes illustres qui ont paru en France pendant ce siècle, avec leurs portraits au naturel, 1696 et 1701, 2 vol. in-fol.j

divers ouv. en vers et en prose, et des Mémoires contenant beaucoup de particularités et d'anecdotes intéressantes du ministère de Colbert, Avignon, 1759, in-12. Perrault m. en 1703.

PERRAULT d'Armancourt, fils du précéd., a donné des contes de Fées en prose, in-12, qui sont d'un grand intérêt pour amuser l'enfance.

PERREAU (Jean-Anne), né à Nemours en 1745, ex-tribun, ex-prof. du droit de la nature et des gens au coll. de Fr., un des inspect. gén, de l'Univ. spécialement chargés des écoles de droit: m. à Toulouse, le 6 juillet 1813, dans l'exercice de ses fonctions; il est aut de Clarice, drame en 5 actes et en prose, 1771; Lettres Illinoises, Lond., 1772; Abrégé élémentaire d'Hist. ancienne; Epitre sur la Lune; Hymne à l'Amour; Mizrim; le Roi voyageur; l'Abolition de la peine de Mort, 1791, in-8°; Considération physique et morale de l'Homme. Il a rédigé en 1791 le Vrai Citoyen, journal.

PERREAUD (François), né près de Châlons-sur-Saône, ministre de l'égl. protestante de Bussy. De là il vint à Mâcon, pour y exercer son ministère. Les désagrémens qu'il y éprouva le forcèrent de se retirer dans le pays de Gex, il y fut nommé ministre de l'égl. de Toisy, où il eut encore, en 1636, des persecutions à supporter. On a de lui: Démonologie ou Traité des Démons et Sorciers, de leur puissance et impuissance; l'Antidémon de Mascon ou Véritable Histoire de ce qu'un Démon a fait et dit, il y a quelques années, en la maison dudit sieur Perreaud à Mascon, Genêve, 1653, in-12: il m, vers l'an 1660.

PERREIN (Jean), membre de la soc. des sciences et b.-lett. de Bordeaux, né en France, voyagea en Afrique et dans les les des Indes occidentales, pour étendre ses connaissances en botanique et dans d'autres parties de l'hist. nat. : il m. à New-Yorck, en 1805, âgé de 55 ans. Dans le Cours d'Histoire naturelle que Sonnini a donné, Perrein est cité comme auteur de beaucoup de notes contenues dans cet ouvrage.

PERRENOT (Antoine), plus connu sous le nom de card. de Granvelle, né en 1517, à Besançon, alors ville impér., fit de brillantes études et apprit plus. lang. Bientôt il fut employé par CharlesQuint dans les négociations les plus importantes. A l'âge de 25 ans, il fut nommé à l'évêché d'Arras, 11 assista au

conc. de Trente, et fut fait ensuite conseill, d'état. Devenu favori de Philippe II, il passa à l'archevêché de Malines, et obtint enfin la dignité de chanc., et bientôt après le chapeau de card. Son zèle peu mesuré contre les protest. faillit lu ètre funeste. Après avoir eté nommé archev. de Besançon, il fut chargé de négocier une ligue contre le Turc, et obtint la vice-royauté de Naples: m. à Besançon en 1586. Sa Vie a été publiée à Paris, 1753, 2 vol. in-12.

a

PERRIER (Fr. du), peint. et grav., né à Mâcon l'an 1590, prof. de l'acad., m. à Paris en 1650. Il à laissé deux recueils gravés à l'eau forte. L'un est intit. = Icones et segmenta nobilium statuarum urbis Roma, 1638, in-fol., 100 fig. ; l'autre leones illustrium è marmore tabularum quæ Romæ extant, Parisiis, 1645, in-fol., obl., 50 pl.

PERRIER (Charles du ), poète latin, ne à Aix, m. à Paris en 1692, a donné des Odes latines; plus. Pièces en vers franc.; des Traductions en vers de plus écrits de Santeuil, etc.

PERRIER (Scipion du), jurisc. provençal, m. en 1667, à 79 ans, est connu par ses Questions notables.

PERRIER (Fr. du), avocat au parl de Dijon, m. en 1700, à 55 ans, a laissé un Recueil d'Arrêts du parl. de Bourgogne, Dijon, 1735, 2 vol. in-fol.

PERRIERE (Jacques-Charles-Francois de la), né à Marancené en Aunis, m. er 1777, est connu par son Mécanisme de l'Electricité, 1756, 2 vol. in-125 et par sa Physique nouvelle celeste et terrestre, 1766, 3 vol. in-12.

PERRIN (Franc.), né à Autun, vers 1556, chan. et syndic de l'égl. cathéd de cette ville. On lui doit Sichem trag. en 5 actes, en vers, Paris, 1589; les Escoliers, comed. en vers, Paris dif1586, in-12; Jephté, trag, en vers; ferens morceaux de Poesies.

PERRIN (Pierre), né à Lyon, imagina le premier de donner des opéras francais, à l'imitation de ceux d'italie, et obtint le privilége du roi en 1669, qu'il ceda à Lully en 1672. On a de lui quatre Opéra, des Odes, des Stances, des Elégies, et un gr. nomb. d'autres Poesies, qui sont toutes du style de la Pucelle de Chapelain. Il m." à Paris en 1680.

PERRIN (Charles-Joseph), jés., né à Paris en 1690, m. à Liege en 1767, précha dans les villes les plus considé rables de France et dans la capitale avge

succès. Ses Sermons ont été publiés à
Liege, 1768, 4 vol. in-12.


I. PERRON (Jacques Davy du),
dans le canton de Berne en 1556. Il fut
élevé dans la relig. protest. Ayant abjuré
son culte, il embrassa l'état ecclésiast.
En 1593, sous le pape Clément VIII, du
Perron fut sacré à Rome év. d'Evreux,
par le card. de Joyeuse. Henri IV l'en-
voya à Rome, où il assista aux congrégat.
de Auxiliis. De retour en Fr., le roi
l'employa à différ. affaires, et l'envoya
une troisième fois à Rome pour accom-
moder le grand différend de Paul V avec
la république de Venise. Il mourut à
Bagnolet, près Paris en 1618. Ses ouv.,
précédés de sa vie, ont été imprimés en
3 vol. in-fol. Ils renferment : La Répu-
blique au Roi de la Grande-Bretagne ;
un Traité de l'Eucharistie; plus. autres
Traités contre les hérétiques; des Lettres,
des Harangues, et diverses autres Pièces
en prose et en vers; Recueil de ses Am-
bassades et de ses Négociations, Paris,
1623, in-fol.. Le livre intitulé Perro-
niana, fut composé par Christophe Du-
puy, la Haye, Genève, 1667, Rouen,
1669, in-12. Sa Fie a été écrite par
Lévêque de Burigny, Paris, 1768,

vol. in-12.

PERRON DE CASTERA (Louis-
Adrien du), m. résident de France en
Pologne en 1752, à 45 ans, a traduit en
franc. le Newtonianisme des Dames,
2 vol. in-12, et la Lusiade du Camoëns,
5 vol. in-12. On a encore de lui l'His-
toire du mont Vésuve, in-12; Léonidas
et Sophronie, in-12; La Pierre philo-
sophale des Dames, in-12; le Tombeau
d'Orcavelle, in-12; Clitophon et Leu-
cippe, Paris, 1734, in-12; Entretiens
litteraires et galans, 2 vol.; le Théatre
espagnol, 1738, 2 tomes in-12; le
Phenix et le Stratagéme de l'Amour,
comédies, 1731.

PERRONET (Jean-Rodolphe), de
l'acad. des sciences, né à Surennes, près
Paris, en 1708, m. en 1794, devint di-
rect. gen. des ponts et chaussées de Fr.
Les ponts de Neuilly, de Mantes et
d'Orleans furent construits sous sa direc-
Il en publia la description, 1783,
2 vol. in-fol. Celui de Pétersbourg sur
la Néva, projeté en 1778, le fut sur
ses Mémoires. On trouve plusieurs Mé-
moires de lui dans les Recueils de l'Aca-
démie des Sciences de Paris, Stockholm
et de la société royale de Londres.

tion;

PERROT (sir Jean), homme d'état
d'Angleterre, né en 1527, dans le comté
de Pembroke, m. en 1592, fut créé

chev. du Bain au couronnement d'E-
douard VI. Elizabeth le nomma en 1572
lord présid. de Munster, et l'envoya en
cette qualité dans l'Irlande, qui était en
état de rébellion. Nommé peu après
amiral de la flotte, sur la côte d'Irlande,
menacée par les Espagnols, il fit avorter
le projet de l'ennemi. En 1583, il fut
fait lord député d'Irlande; mais dans
cette nouvelle carrière, il se comporta
avec tant d'inflexibilité que la reine l'en-
voya à la Tour. En 1592 on lui fit son
procès, et il fut déclaré coupable de
haute trahison et condamné à mort. La
reine lui accorda un sursis; mais il m. de
maladie dans la même année.

PERROT (Nicolas), sieur d'Ablan-
court, membre de l'acad. franç., né à
Châlons-sur-Marne en 1606, m. à sa
terre d'Ablancourt, en 1664, passait pour
un des meilleurs traduct. de son tems.
Les auteurs qu'il a traduits sont : Mi-
nutius Felix, quatre Oraisons de Cicé-
ron; Tacite; Lucien; la Retraite des
Dix-mille, de Xénophon; Arrien, des
guerres d'Alexandre; les Commentaires
de César, Amsterdam, 1763, 2 vol.
in-12, Paris, 1775; Thucydide; l'His-
toire de Xenophon; les Apophtegmes
des anciens; les Stratagèmes de Fron-
tin, Paris, 1743, 2 vol. in-12; l'His-
toire d'Afrique, de Marmol, París, 1657,
3 vol. in-4°.

PERRY (Jean), ingén. angl. appelé
en Russie par Pierre Ier, qu'il seconda
dans l'art de construire les vaisseaux et
de creuser des canaux, a publ. en angl.:
Etat présent de la Grande Russie, Paris,
1717, in-12, trad. en fr. par Hugony.
Perry revint en Angl. en 1712, s'illustra
par ses travaux dans différens ports,
entr'autres dans celui de Dublin, et m.
en 1733.

PERS(Ciro Signor di), DU FRIOUL,
chev. de l'ordre de St.-Jean de Jérusa-
lem, dans le 17 s., a composé des poé-
sies dont la meilleure édit. est de Ve-
nise, 1683, 2 vol.

PERSE (Aulus PERSIUS Flaccus),
poète latin, né à Volterre en Toscane,
l'an 34 de J. C., était chev. rom. Il nous
reste de lui six satires impr. souvent à
la suite de Juvénal. On estime les édit.
suiv. Cum notis variorum, Leyde,
1695, in-40; celle avec les Commen-
taires de Sebaldus, Nuremberg, 1766,
in-4°. On recherche l'édit. de 1481, in-f.
Nous en avons neuf traduct. en franc., y
compris celle que le P. Piètre a publié à
Paris, en 1799 ou 1800; celles de l'abbé
Le Monnier et Sclis sont les plus esti-

mées. La meilleure édit. de ce poète est celle de Londres, 1647, in-8°, avec le comment. de Casaubon.

PERSÉE (mythol.), fils de Jupiter et de Danae, et cél. dans la fable par ses exploits.

PERSÉE, dern. roi de Macéd., succéda à son père Philippe l'an 178 avant J. C. Après s'être assuré de la couronne par la m. d'Antigonus son compétiteur, il déclara la guerre aux Rom. Il les battit d'abord sur les bords du Pénée; mais dans la suite il fut entièrement défait à la bat. de Pydue, par le consul PaulEmile, et mené, à Rome en triomphe devant le char du vainqueur : il m. dans les fers vers l'an 168 av. J. C.

PERSÉE, peintre de l'antiq., élève d'Apelle, serait resté inconnu si son maître ne lui avait adressé les Traités qu'il composa sur son art.

PERSIA (Horace) de Matera, qui vivait dans le 17e s., est auteur de deux ouv. de jurispr. et de deux pièces de theatre, intit.: Il Mal Marito, coméd., Naples, 1627, in-12; et Pompeo Magno, in-12. trag. en vers, Naples, 1603,

PERSIANI (Horace), né à Florence, secrét. du duc de Joyeuse, aut. de différ. poésies et de plus. drames en musique représentés et imprim. à Venise, parmi lesquels on remarque: Le Nozze di Teti e Peleo; Narciso ed Eco immortalati; gli Amori di Giasone e d'Issipile. Le er de ces drames a été joué en 1639, et les 2 autres en 1642.

PERSIO (Ascanio), né à Matera, dans le royaume de Naples, en 1554, appelé à Bologne en 1586, pour remplir la chaire de lang. gr., y m. en 1610. On a de lui: Discorso intorno alla conformità della lingua italiana con le più notabili antiche lingue, e principalmente con la græca; l'indice de' poemi d'Omero, BoTogne, 1597, in-8°.

PERSON (Claude), méd., né à Châlons-sur-Marne, m. à Paris en 1758, a pub. des Elémens d'anatomie raisonnée, Paris, 1749, in-8°.

PERSONA (Gobelin), né en Westphalie en 1358, official de l'évêque de Paderborn, m. vers l'an 1420, a laissé an Chronicon universale, depuis Adam jusqu'en 1418. Henri Meibomius publia in-fol. cet ouvrage en 1599,

PERSONA (Jean-Baptiste), méd., né à Bergame, où il m. en 1620, a donné : Scholia in Galeni tres libros de venæ sectione, Berg., 1611, in-4o; Discursuum medicinalium unicus liber, ibid., 1603, in-4°; Noctes solitaria, Venet., in-4°.

PERSONALI (Achille ), de la Mirandole, jurisc. du 16° siècle, a publié : Tractatus tres, scilicet de adipiscenda possessione, etc.; de interdicto, etc.; de petitione hæreditatis, Venetiis, 1572 et 1582, Coloniæ, 1596; Corona quæstionum civilium et criminalium, Francofurti, 1596, in-4°.

PERSONALI (François), de la même famille, fut podestat de Guastalla, où il m. en 1624. Il a écrit: Quæstiones practicantibus necessaria, Venetiis, 1585, in-40; De indiciis et tortura, et quæstionibus cum tractatu de gabellis, Venetiis, 1585, Francofurti, 1619, in-4°; Consilia civilia et criminalia, Venetiis, 1590, in-4°, etc.

PERSYN (Regnier de), grav., né à Amst. en 1639, alla à Rome, et y grava les statues du palais Justiniani. Il a encore laissé le portrait de Balthazar, d'après Raphael; celui de l'Arioste, d'après le Titien; la mort de Léandre, les dessins de Sandrart, etc.

sur

et

PERTI (Jacq.-Ant.), né à Bologne en 1656, fut un des plus grands prof. de la célèb. école de musique en Italie, l'un des auteurs classiques pour la musiq. d'église ; il a aussi travaille pour le théât., et ses ouv. en ce genre s'élèvent au nombre de 27 à 30; m. à Venise en 1723.

PERTINAX (Publius Helvius), né Villa-Martis, près de la ville d'Albe, le 1er août 126, s'éleva par son mérite jusqu'aux charges de consul, de préfet de Rome, et de gouv. de plus. provinces considérables. Enfin, après la mort de Commode, il fut élu emp. par les soldats prétoriens, le 1er janvier 193. Pertinax faisait oublier la tyrannie de Commode, et revivre les vertus de Marc-Aurèle, lorsque les prétoriens se soulevèrent. Dans la confusion de la révolte, un soldat le perça d'un coup de lance dans la poitrine. Pertinax, se voyant traité comme un tyran, pria le ciel de le venger. Ensuite, s'enveloppant la tête avec sa robe, il tombe mort de div. blessures, le 28 mars de l'an 193 de J. C.

PERTUIS DE LA RIVIÈRE (Pierre de), né en Normandie, finit ses jours à PortRoyal en 1668. Il a trad. beaucoup d'ouv. pieux du latin et de l'espag., sur-tout plus. écrits de Ste.-Thérèse.

PERUCCI (Horace), peint. et archit., né à Reggio vers l'an 1548, et m. dans la même ville en 1624. Quelques-uns de ses tableaux existent encore dans cette ville. On a de lui un ouv. intit. : Porta d'architettura rustica, Reggio, 1634.

PERUCCI (François), protonotaire

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