Immagini della pagina
PDF
ePub

apostol., fils du précéd., né à Reggio, où il m. en 1647, a pub. : Proginnasmi di Pensieri famigliari fra' complimenti misti, centurie due, Verone, 1629; Stato politico del principe, Venise 633; Pompe funebri di tutte le nazioni del mondo, Verone, 1639.

PERUGIN (Pierre VENUCI, dit le), peint., né à Pérouse en 1546, a beaucoup travaillé à Florence, à Rome pour Sixte IV, et à Pérouse sa patrie. Le musée impér. possède quatre tableaux de ce peintre, m. en 1624.

PERUSE (Jehan de la), poète fr. du }16 s., natif d'Angouleme, m. à Poitiers en 1555. Il a laissé une tragédie de Médée en 5 actes, en vers, avec des choeurs, representée à Paris et impr. à Poitiers, in-4°; reimp. à Paris, 1573, in-16, avec quelques poesies de l'auteur.

PERUSSEAU (Silvain), jés., conf. du roi et du dauphin, m. en 1751. On a de lui: Oraison funèbre du duc de Lorraine; Panegyrique de saint Louis; Sermons choisis, 1758, 2 vol. in-12.

PERUZZI (Balthasar), peintre, ingénieur et architecte, né à Volterre, en Toscane, en 1481, m. à Rome en 1536, fit beaucoup de tableaux pour les égl. C'est à lui qu'on doit le renouvellement des anc. décorations de théâtre.

PESANT (Pierre le), sieur de BoisGuillebert, lieut. - gen. au baillage de Ronen, m. en 1714. Il a donné la Traduction d'Hérodien, Paris, 1675, in-12; celle de Dion-Cassius, Paris, 1674, a v. Sn-12; la Vie de Marie Stuart, 1675; Je Détail de la France, Paris, 1707, 2 vol. in-12, qu'il reproduisit la même année, sous le nom de Testament poItique du maréchal de Vauban.

PESCATORE (Jean-Baptiste), sénateur et poète de Ravenne, où il m. en 1558, a donné: La morte di Ruggiero continuata alla materia dell' Ariosto, etc., canti 40, Venise, 1550; la Vendetta di Ruggiero continuata alla materia dell' Ariosto, etc, canti 25, Venise, 1557; Nina, comedie, Venise, 1557.

du

PESCETTI (Orlando), né à Marradi, ehâteau de Toscane, vivait sous le règne gr. duc Cosme II, et enseigna la grammaire à Vérone. On a de lui: la Regina pastorella; Cesare, tragedie; des Proverbes, etc. Quirino Pescetti, son fils, né à Vérone en 1624, publia les Dialogues sur l'honneur, que son père avait laissés inédits.

PESCETTI (J.-B.), né à Venise, où

|

il m. en 1758, a fait de très-belle musique pour l'église et pour le théâtre. Parmi ses ouv. on estime Dorinda, de Benedotto Marcello, 1739; Alessandro nell' Indie, de Metastase, 1739, Tullo Ostilio, 1740; Ezio, 1747, encore de Métastase, etc.

PESCHIER (Louis du), avocat au parl. de Paris, sa patrie, jaloux de la réputation de Balzac, publia en 1629. in-8°, sous le nom de du Bary, marchand d'orviétan, une satire int. la Comédie des comédies, dans laquelle il employa presque partout les propres expressions, l'eloquence ampoulée et les hyperboles

de Balzac.

PESCHIULLI ( André), né à Corigliano, au royaume de Naples, en 1601, passa à Corfou, où il enseigna la philos. et la langue grecque ; de là il se rendit à Venise, à Gênes et enfin à Rome, où il m. en 1691. On a de lui: Lo Specchio de' principi, poesia per il cardinal Gincomo Rospigliosi, Rome, 1668; Il Tisi, ode Panegirica, etc., Gênes, 1648; IZ Polluce, ole panegirica, etc., 1652.

PÉSENTIUS DE BERGAME (Elisée), capuc. de la province de Brixen, enseigna l'arabe pendant l'espace de 30 ans ; m. en 1637. Il a écrit: Sal Elisei viri divini, sive dictionarium hebraicum, etc., 4 vol. in-fol.; Favus mellis ex floribus delibatus horti clausi, seu grammatica hebræa, 1 vol. in-fol.; Anatomia alphabeti hebræici, 1 vol. in-fol.; Lectiones de antiquitate, nobilitate, necessitate, ac facilitate S. Linguæ, 1 vol.

PESNE (Jean), né à Paris vers 1624, m. en 1700, grava plusieurs estampes d'après les tableaux du Poussin et de Raphaël.

plus. acad., né à la Ferté-sous-Jouarre PESSELIER (Joseph), membre de théâtre, trois comédies: la Mascarade en 1712, m. en 1763, donna, pour le du Parnasse, Paris, 1731, in-8°; l'Ecole du tems; Esope au Parnasse ; des Fables, Paris, 1748, in-8°; Idée géné proposés à l'auteur de la Théorie de rale des finances, 1756, in-fol.; Doutes l'impôt, Paris, 1761, in-12; Esprit de Montaigne, 1753, 2 vol. in-12; des éditions des Théatres d'Autereau et de Fagan; Lettres sur l'éducation, Paris, 1762, 2 vol. in-12.

PESTALOZZI (Jérôme), né à Lyon et méd. de l'hôpital de cette ville, a publié une Dissertation sur l'eau de mille-fleurs; une autre sur Jonas dans le ventre de la baleine; As is de précaution sur la peste; une Dissertation

our le même sujet; Opuscules sur la contagion de Marseille, 2 vol. in-12. Il mourut en 1762.

PESTEL (Frédéric-Guillaume), professa le dr. public et privé à Leyde jusqu'en 1795, où il m. en 1805. Ses principaux ouv. sont : ses Fundamenta jurisprudentice naturalis, trad. en franc., et son traité De republicá batavá. Il a prononcé des discours académiques.

I. PETAU (Denis), Petavius, jés., né à Orléans en 1583, m. à Clermont en 1652. Ses princip. ouv. sont : De doctriná temporum, en 2 vol. in-fol., Anvers, et avec son Uranologia, Amsterdam, 1705, 3 vol. in-fol.; Rationarium temporum, plusieurs fois réimp.; Dogmata theologica, Paris, 1644*ei 1650, 5 vol. in-folio, et Amsterdam, 1673; Florence, 1722, 6 tom. en 3 vol. in-fol.; les Psaumes trad. en vers grecs, 1637, in-12; De Ecclesiasticá hierarchia, 1643, in-fol.

Brevissima manuductio ad praxim medicam, Lipsiæ, 1706, 1750, in-8°; Observationes medica, ibid., 1707, in-8°; Chymia, ibid., 1708, in-4o et in-8°.

PETERS (Hugues), fanat. angl., né en 1599, à Fowey en Cornouailles, m. en 1660, débuta au théâtre et s'y distingua dans les rôles bouffons. Depuis il prit le parti de l'église, fut obligé de se retirer à Roterdam, où il se joignit aux indépendans; puis il passa dans la nouvelle Angleterre. Mais au commenc. de la rebellion, il revint à Londres où il prit une part très-active à la mort du roi. Depuis, son procès lui fut fait, il fut pendu et écartelé.

PETERS (Bonaventure), né à Anvers en 1614, où il m. en 1652, poète et peint. cel., a laissé des morceaux précieux dans le genre terrible. Il eut un frère nommé Jean Péters, né en 1625, qui travailla dans le même genre, et dont les tableaux sont d'une vérité qui fait frémir.

PETAU (Paul), né à Orléans, cons. an parl. de Paris en 1588, m. en 1614, PETIET (Clande), sénat., gr. offia publ. Antiquaria supellectilis por-cier de la légion d'honneur, né à Châtiuncula, etc., Paris, 1610, in-4° Veterum nummorum Tvogroua. Paris, 1610, in-4°; De Nithardo, Caroli Magni nepote breve syntagma, Paris, 1613, in-fol. et in-4°.

mi

tillon-sur-Seine, en 1749, fut commis-
saire des guerres et subdélégué de l'in-
tendance de Bretagne, pendant 20 ans.
Député au conseil des anciens
nistre de la guerre, il fit renaître peu
à peu l'ordre. Après un ministère de
deux ans, il se retira sans fortune. Au
18 brumaire, conseiller d'état, suivit
Buonaparte en Italie, à Vienne, dans la
guerre d'Allemagne ; il m. en 1806.

PETIH (Jean-François le ), né à Béthune en 1546, se réfugia, pour cause de religion, à Aix-la-Chapelle où il était encore en 1598. On a de lui: une Chronique des Provinces-unies, Dordrecht, 1601, 2 vol. in-fol.; la République de Hollande ou Description des ProvincesUnies, en flam., 1615, in-4°.

PETERBOROUGH (Charles Mordaunt, comte de), chev. de l'ordre de la Jarretière, né en 1658, fut employé par Guillaume d'Orange et la reine Anne comme homme de guerre et homme d'état. Il se signala l'an 1705 en Espagne à la tête des troupes envoyées au secours de l'archiduc Charles. Non moins heureux l'année suivante, il força le maréchal de Tessé d'abandonner le camp qu'il avait devant Barcelonne. Ayant aspiré au titre de généralissime des troupes alliées, il excita contre lui la jalousie des autres commandans. Sur les plaintes PETION DE VILLENEUVE (Jéde l'archiduc lui-même, il fut rappelé rome), avocat à Chartres, où il était en Angleterre et disgracié. On l'employané, fut député du tiers-état du baillage depuis dans des négociations. Il fut envoyé, en 1710, 1712 et 1713, en qualité d'ambass. à Vienne et dans diverses cours d'Italie; il m. en passant de Lisbonne à Londres, en 1735.

PETERPFI (Charles), jés., né en Hongrie, m. en 1746, publia Sacra concilia in regno Hungariæ celebrata ab anno 1016, usque ad annum, 1715, Vienne et Presbourg, 1742, in-fol.

PETERMANN ( André), méd., né à Werben en basse Saxe, l'an 1649, et m. à Leipsick en 1703, écrivit en allem. sur les accouchemens, et publia en lat.:

de cette ville aux ét.-génér. En 1789
il se prononca en faveur des changemens
polit. qui s'y opérèrent. Il parla sur un
gr. nombre de sujets, entr'autres sur
les biens du clergé, et proposa de don-
ner au roi le titre de Roi des Français
par le consentement de la nation, et
de supprimer la formule : par la grâce
de Dieu. Le 4 décembre, l'assemblée
nationale l'élut pour son présid. Le 11
mars 1791, il plaida la cause des gens
de couleur. Après la session de l'assem-
blée, il fut nommé maire de Paris, et
suspendu de ses fonctions le 6 juillet.

Le 12 avril, il obtint la levée de la suspension prononcée contre lui. Il montra néanmoins de l'irrésolution dans la journée du 10 août; les horribles journées des 2 et 3 septembre, sont encore une tache à sa mémoire. Nommé député à la convent. nationale, il_commença à éclater, entre lui et Robespierre, une haine qui finit par lui devenir funeste, et il fit même paraître un Discours et une Lettre qui seront des monumens précieux pour l'hist., relativement aux événemens de l'année 1792. Le 25 mars 193, il fut nommé memb. du comité de salut publ. ; dans les séances du ro avril et jours suiv., Pétion et Robespierre se jurèrent une guerre à mort ; mais enfin Robespierre, Danton et la commune l'emportèrent; et le 2 juin, Pétion fut décrété d'accusation et mis hors la loi le 28 juillet s'étant échappé, il fut trouve en 1794, avec Buzot, mort de faim ou assassiné et à moitié dévoré par les animaux, aux environs de St.Emilion dans le départ. de la Gironde. On a publié en 1793, les (Euvres de Pétion, 4 vol. in-8°.

PETIS DE LA CROIX (François), secrét. interprête du roi pour les langues orientales, fit plus. voyages en Orient et en Afrique par ordre de la cour. Louis XIV l'employa dans différ. négociations et le nomma, en 1692, à la chaire de langue arabe au coll. royal: m. à Paris en 1713. On a de lui: la traduct. des Mille et un jour, 5 vol. in-12; Etat general de l'empire Ottoman depuis sa fondation jusqu'aprésent, avec l'Abrégé des Vies des Empereurs, trad. d'un m.ss. turc, Paris 1682, 3 vol. in-12; Histoire de Timur-Bec, connu sous le nom du grand Tamerlan, empereur des Mogols et Tartares, etc., trad. du persan, Paris, 1722, in-12, en 4 vol.; plusieurs autres Traductions de livres arabes ou persans, restées m.ss.

[ocr errors]

PETIS DE LA CROIX (Alex.-LouisMarie), fils du précéd., prof. d'arabe au coll. royal de France, m. en 1751, 53 ans, a donné: Lettres critiques de Hadgi Mehemmed Effendi à madame la marquise de G***, au sujet des Mémoires du chevalier d'Arvieux, Paris, 1735, in-12; Etat politique et militaire des archives des princes ottomans, Paris, 1725, in-8°.

PETIT (Jean), doct. de Paris. Jean Sans-Peur, duc de Bourgogne, ayant fait assassiner Louis de France, duc d'Orléans, frère de Charles VI, Jean Petit outint dans la grande salle de l'hôtel

royal de Saint-Paul, le 8 mars 1408; que le meurtre de ce duc était légitime. Le plaidoyer qu'il prononca à cette occasion parnt sous le titre de Justification de Bourgogne. Il s'eleva un cri général contre cette doctrine meurtrière; mais le gr. crédit du duc de Bourgogne mit son ant. à l'abri des anathêmes et des poursuites. Petit mourut en 1411, à Hesdin

PETIT (Jean), impr. de l'univ. de Paris, en 1530, m. vers l'an 1542, se signala par le grand nombre de ses éditions.

PETIT (Samuel), né en 1594 à Nimes d'un minist., fut nommé à la chaire de theol., de grec et d'hébreu, de Genève, où il était minist., et où il m. en 1643. On a de lui: Miscellanea, en 9 liv., Paris, 1630, in-4°; Ecloga chronologica, in-4°; Varie lectiones, en 4 liv., Paris, 1615 et 1635, in-fol. Plus, autres Ecrits qui attestent une érudition profonde.

PETIT (Pierre), math. et physic. né en 1598 à Mont-Lucon, m. en 1677 à agny- -sur- Marne, devint géogr. dú roi et intend. des fortifications de Fr., est aut. des Traités du compas de proportion; de la Pesanteur et de la grandeur des métaux; de la Construction in-8°; du Vide, 1647, in-4°; Calculus et de l'usage du calibre d'artillerie, de la Jonction de l'Océan et de la Méduarum eclipsium, anni 1652, in-fol.; diterranée par les rivières d'Aude et de la Garonne, in-4°; Dissertation sur la nature des comètes, etc.; Paris, 1665, in-4°; de la Nature du chaud et du froid, 1671, in-12.

[ocr errors]

PETIT (Pierre), méd. de Paris sa patrie, memb. de l'acad. de Padoue m. en 1687, à 70 ans, renonca à la méd. pour se livrer à l'étude de la littér., et s'adonna à la poésie latine Le recueil de ses vers parut en 1683, in-8°; il reste encore de lui, en prose, trois Traités de physique, in-40; deux ouvrages de médecine; un Traite des Amazones, en lat. Amst., 1687, in-8°, trad. en franc., 1718, in-12; un autre de la Sybille, 1686, in-8°; un vol. d'Observations mélées, 1683, in-8°; De natura et moribus Antropophagorum, Utrecht, 1688, in-8°.

PETIT (Jean-Louis), chirurgien, membre de l'acad. des scien., né à Paris en 1674, m. dans cette ville en 1750, après avoir inventé de nouveaux instrumens pour la perfection de la chirurgie; a laissé Traité des maladies chirurgi

cales et des opérations qui leur conviennent, 1774, 3 vol. in-8°; un Traite sur la maladie des os, 1723, 2 vol. in-12; plus. Dissertations dans les mém. de l'acad. des scienc., et dans le prem. vol. des mém, de chirurgie; Consultations sur les maladies vénériennes.

PETIT (Pierre), avocat au parl. de Paris, où il était né, vivait sous les règnes de Louis XIII et de Louis XIV; il est aut. de Paris ridicule, poème satyrique qui est imprimé avec d'autres pieces du même aut. dans un rec. de vers intitulé: Le Tableau de la vie et du gouvernement de MM. les cardinaux Richelieu et Mazarin et de M. Colbert, etc., Cologne, 1694, in-12. Un autre onv. que la décence oblige d'indiquer ainsi : Le B....l céleste, poème ordanier et impie, , pour lequel l'aut. fut condamné à être brûlé vii”, et exécuté en place de Grève. Cet ouvrage, extrêmement rare, a été réimprimé en 1755 dans le Recueil de pièces choisies, rassemblées par les soins du cosmopolite.

PETIT (Paul), licencié en Sorbonne, né à Dijon en 1671, publia en 1718 et 1719, avec Pierre Dumay, la traduction des premier et deuxième livres de l'Eneide en patois bourguignon, Dijon,

1 vol. in-12.

Lettres Provinciales de Pascal, Delf,
(France), 1697, 2 vol. in-12; Traite
de l'Infaillibilité du Pape, Luxemb.,
1724, in-12.

PETIT-PIED (Nicolas ), doct. de Sorbonne, né à Paris, conseiller-clerc au Châtelet, sous-chantre et chan. de l'égl. de Paris, m. en 1705, à 8 ans. On a de lui Traité du Droit et des Prérogatives des Ecclésiastiques dans l'administration de la Justice séculière, in-8°.

PETIT-PIED (Nicolas), neveu du précéd., doct. de Sorbonne, né à Paris en 1665, m. en 1747, a laissé un grand nombre d'ouv. sur le molinisme et le jansenisme, dont on peut voir la liste détaillée dans le nouveau Moréri.

PETITOT(Jean), peint., né à Genève en 1607, porta la peinture en émail à sa perfection. S'étant retiré en Angleterre, il parvint à trouver, avec Turquet de Mayerne, chim., des couleurs d'un éclat

merveilleux, et sur-tout la manière de graduer le feu. Charles Ier le créa chev. Après l'assassinat de ce prince, il vint à Paris en 1619. Louis XIV lui accorda une pension et un logement aux galeries du Louvre; mais comme cet artiste était protestant, il se retira dans sa patrie, à la révocation de l'édit de Nantes. Il m. PETIT (Antoine-François), méd., à Vévay dans le canton de Berne, en memb. de l'acad, des scienc., né à Sois- 1691. Ön a de Petitot un gr. nombre son en 1718, m. à Olivet près d'Orléans de portraits; son chef-d'oeuvre est le en 1794, a donné: Anatomie chirurgi-portrait de Rachel de Rouvigni, comcale, 1753, 2 vol. in-12; Discours sur la chirurgie, 1757, in-4o; Pièces relatives aux naissances tardives, 1766, in-8°; Rapport en faveur de l'inoculation, 1766, in-8°; Consultations médico-legales, 1767, in-12; Projet de reforme sur l'exercice de la médecine en France, in-8°.

PETIT (Antoine), sieur de la Garenne, né à Caen, en 1616, se livra tout entier au ministère de la prédication ; mais bientôt son évêque lui ôta toute direction et l'exercice de la prédication. Il se retira chez les pères de l'Oratoire, où il m. en 1676. Ôn a de lui: le Catechisme de la dévotion, Lyon, 1680; Traité sur le Jubilé et les Indulgences, Caen, 1662, m.ss.

de

tesse de Southampton. Le musée du Louvre possède, dans un cadre, plus.* émaux de cet artiste; ils représentent les portraits de Louis XIV, de Monsieur, frère unique du roi; du grand Conde; du card. de Richelieu, mesdames de Sévigné, de Grignan, de Fontanges, et autres. Il y a eu dans le 17 s. un François Petitot, qui a continué les Origines de Bourgogne, par Palliot.

etc;

PETITOT (Simon), né à Dijon en 1682, se distingua dans l'archit, hydraulique. Il éleva, à Lyon, l'eau du Rhône par une machine de son invention, et fournit, par ce moyen, de l'eau aux fontaines qui décoraient Belle-Cour. En 1736, il fit adapter des ressorts aux diligences de Paris à Lyon, et fit construire à Toulon une Machine propre à amener de l'eau douce sur le port pour le service des vaisseaux. Il m. à Mont

PETIT-DIDIER (dom Matthieu), bénéd. né à St.-Nicolas en Lorraine en 1659, devint abbé de Sénones en 1715, puis év. de Macra en 1726, m. à Sénones en 1728. Ses princip. ouv. sont: Re-pellier en 1746. marques sur les prem. tom. de la Biblioth. ecclésiastique de Dupin, Paris, 1691, 3 volumes in-8°; l'Apologie des

PETITY (l'abbé Jean-Raymond de), m. vers la fin du s. dernier, s'est fait connaître par les Panégyriques de St.

Jean Nepomucène et de Sainte-Adélaïde; les Etrennes Françaises, 1766 et 1769, in-40; Bibliothèque des Artistes et des Amateurs, Paris, 1766, 3 vol. in-4°; Encyclopédie élémentaire, Paris, 1767, 3 vol. in-4°.

PETIVER (Jacques), de la société royale de Londres, m. en 1718, s'appliqua constamment à la physique, et sur-tont à la botanique. On a recueilli et publié ses ouv., Londres, 1767, 2 vol in-fol., fig.

[ocr errors]

PETRARQUE (François), célèbre poète, naquit à Arrezo en 1304: il conçut, à Avignon, un amour violent pour Laure de Noves; ne pouvant rien gagner sur son amante ou sur sa passion pour elle, il vint s'enfermer, enfin, dans une maison. de campagne à Vaucluse près de l'Isle. Il voyagea ensuite en France, en Allemagne, en Italie; arrivé à Rome, il fut couronné de lauriers le jour de Pâques de l'année 1341. S'étant retiré à Parme, où il était archid., il apprit en 1343 la mort de la belle Laure; il repassa les Alpes pour revoir Vaucluse; il retourna ensuite en Italie en 1352, passa à Milan où les Visconti lui confièrent diverses embassades. Rendu aux Muses, il demeura successivement à Vérone, à Parme, à Venise et à Padoue où il avait un canonicat, et m. à Arga près de cette ville en 1374, après avoir immortalisé dans ses poésies, Laure, Vaucluse et lui-même. Outre ses Canzoni, ses Sonnets et ses Triomphes, on a encore de Pétrarque des poésies lat., fort inférieures à ses poésies italiennes. Tous les ouv. de cet homme cél. furent réimp. à Bâle en 1581, 4 vol. in-fol. ; on y trouve son poème de la guerre punique, intitulé Africa, 6 Traités de philos. écrits en lat. et d'autres ouv. Les édit. les plus recherchées des Poésies ital. de Pétrarque sont, la 1ere donnée à Venise, en 1740, in-fol. ; celles de Padoue, 1472; de Venise, Milan, Rome, 1473, in-fol. On estime aussi celles des AIdes, à Venise; des Juntes, à Florence; des Rovilles, à Lyon; de Gesualdo, 1553, in-4°; de Castelvetro, 1582, in-4°, réimp. par Muratori, en 1711; mais la meilleure est celle de Venise, 1756, 2 vol. in-4o, et la plus jolie est celle de Paris, 1768, 2 vol in-12. Ses Vite del Pontefici romani, ed Imperatori romani, Firenze, 1478, in-fol.,

sont rar cs.

PETREIUS (Marcus), était, lientenant du consul Antoine lorsqu'il rem

des

porta une victoire complète sur l'armée des conjurés, commandée par Catilina. Il servit sous César, dans la guerre Gaules, et s'y distingua. S'étant déclaré pour le parti de Pompée, il porta les armes contre César, et fut battu d'abord en Espagne, puis en Afrique, où il s'était joint au roi Juba. Cette dernière défaite leur ayant ôté toute espérance d'échapper au vainqueur, ils furent réduits à s'entretuer l'un Fautre.

PETREIUS (Théodore), né à Kempen, dans l'Over-Yssel, en 1567, se hit chartreux à Cologne, où il m. en 1640. Ses princip. ouv. sont: Chronologie des papes et des empereurs, Cologne, 1626, in-40; Des mœurs et des erreurs des hérétiques, Cologne, 1629, in-4°.

PETRI (Cuneras Petras), né en Zélande, évêq. de Leewarde, dans la Frise occid., en 1570, fut chassé de son siége par les protest. pendant les guerres civiles : : m. en 1580, à Cologne. On a de lui plus. Traités latins sur les De voirs d'un prince chrétien, 1379, in-8°; sur le Sacrifice de la messe; sur l'Accord des mérites de Jésus-Christ aver ceux des saints; sur le Célibat des prêtres, etc.

PETRI (Sufridus), historiogr. des états de Frise, né à Ryntsmaguest près de Dockum en Frise, en 1527 m. à Bologne en 1597, a publ.: De Frisinrum antiquitate et origine, 1550, in-8°, ou 1533, in-4°; Apologia pro origine Frisiorum; De scriptoribus Frisia, 1593, in-80; De illustribus ecclesiæ scriptoribus, Cologne, 1580.

PETRI (Barthélemi), chan. de Douai, né dans le Brabant, mort en 1630, à 85 ans. On lui doit: Le Com monitorium de Vincent de Lérins ; Des Commentaires sur les Actes des Apôtres, 1622, in-4°; L'édit. des Euvres posthumes d'Estius.

PETRI (Olaus et Laurent, frères), disciples de Luther, furent les premiers propagateurs de la réformation en Suède, vers l'an 1525. Le premier fat ensuite pasteur à Stockholm et le sccond parvint à l'archevêché d'Upsal. Ils avaient commencé par trad. en suedois, d'abord le Nouveau-Testament,

et ensuite la Bible entière.

né à Leyde, a fait impr. ses ouv. sons PETRI (Corneille), méd. du 16 s., ce titre Annotatiunculæ aliquot in quatuor libros Dioscoridis Anazarbai; Experimenta et antidota contra varios morbos, tùm à tùm à Johanne

[ocr errors]
« IndietroContinua »