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Spiringo, academiæ Lovaniensis phy sico, observata; De rebus occultis in naturá mirandis, Antverpice, 1533, in-8°.

PETRI (Pierre de), peintre, né à Rome en 1671, et où il m. à 45 ans. On admire, parmi ses ouvr., les peintures à fresque de l'église de St.-Clément, et quelques gravures.

PETRI DEHARTENFELS (GeorgeCh.), méd., né en 1633 à Erfurt, m. en 1718. On a de lui des Observations insérées dans les Mémoires de l'Acad. des curieux de la nature; Asylum languentium, seu, carduus sanctus, vulgò benedictus; lene, 1669, in-8°, Lipsia, 1698, in-8°; Elephantographia curiosa, Erfordiæ, 1715, in-4°.

PETRIOLI (Cajetan), chirurgien à Rome, publ., en 1741, un Recueil in-fol. de planches anatom., exécutées par Berretini, peintre cel. de Cortone. Il avait déjà mis au jour les planches d'Eustachi, avec le précis de la vie de cet anatom., et des Remarques incit. : Riflessione anatomiche sopra le note del S. Lancisi fatte sopra le tavole del Eustachi.

PETROUS (Henri), né à SmalKade, an cercle de Franconie, en 1589, prof. d'anat., de botan. et de chirurgie à Marpurg, m. en 1620, a laissé : OraLio encomiastica studii anatomici laudes et utilitates varias complectens, Marpurgi, 1610, in-4°; Nosologia harmonica, dogmatica et hermetica. Tom. I, Marpurgi, 1614, in-4°, Tom. II, ibid., 1616, 1623, in-4o; Enchiridion chirurgicum, en allemand, Marpurg, 1617, in-4°; Agonismata medica Marpurgensia, Marpurgi, 1618, in-4°.

PETRONE, un des plus ill. sénat. de Rome, étant gouvern. d'Egypte, permit à Hérode, roi des Juifs, d'acheter dans Alexandrie tout le blé dont il avait besoin pour secourir ses peuples affliges de la famine. Tibère étant mort, et Caïns Caligula lui ayant succédé, ce prince dta le gouvernement de Syrie à Vitellius pour le donner à Pétrone. Il at si favorable aux Juifs, qu'il courut isque de perdre la vie pour avoir voulu avoriser ce peuple. PETRONE (Petronius Granius), Centurion dans la 8e legion, qui servait ous César dans la guerre des Gaules. Allant en Afrique, son vaissean fut pris ar Scipion, qui fit passer au fil de 'épée tous les soldats, et lui promit la ie, à condition qu'il renoncerait au arti de César. Pétrone lui répondit que

ales officiers de César étaient dans l'usage d'accorder la vie aux autres, et non de la recevoir », et en même tems il se perça de son épée.

PETRONE (Petronius Arbiter), né aux environs de Marseilie, proconsul de Bithynie, puis consul, fut l'un des principaux confidens de Néron, et comme l'intend. de ses plaisirs. Sa faveur lui attira l'envie de Tigellin, autre favori de Néron, qui l'accusa d'être entré dans une conspiration contre l'empereur. Pétrone fut arrêté et condamné à perdre la vie. Ce courtisan est fameux par une Satyre qu'il envoya cachetée à Néron, dans laquelle il faisait une critique de ce prince sous des noms empruntés. Ses ouvrages sont : Le Poëme de la Guerre civile entre César et Pompée, traduit en prose par l'abbé de Marolles; et en vers franç. par le prés. Bouhier, Amst., 1737, in-40; Un autre Poëme sur l'éducation de la jeunesse romaine; Deux Traités, l'un sur la corruption de l'eloquence, et l'autre sur les causes de la perte des arts; Un Poëme de la vanité des songes; Le Naufrage de Licas; Reflexions sur l'inconstance de la vie humaine; Le Festin de Trimalcion. Nodot a trad. les différ. ouv. de cet aut. M. du Jardin en a trad. aussi une partie sous le nom de Boispréaux, La Haye, 1742, 2 vol. in-12. Il y en a encore une autre traduct. par M. Durand, censeur des études à Moulins, Paris, 1803, 2 vol. in-8°. Les meilleurs éditions de Pétrone sont celles de Venise, 1499, in-4°; d'Amst., 1669, in-8°, cum notis variorum; de la même ville avec les notes de Boschius, 1677, in-24, et 1700, 2 vol. in-24. L'édit. des variorum a reparu en 1743, en 2 vol. in-4o, avec les comment. de Pierre Burmann; enfin celle de Rewiezki, Berlin, 1785', in-8°, et de Paris, 1797, 2 vol. in-18.

PETRONE, évêq. de Bologne en Italie, au 3e s., écrivit la Vie des moines d'Egypte. La relation qu'il nous en a donnée est dans le 2e livre des Vies des Pères.

PÉTRONE - MAXIME (Petronius Maximus), ne l'an 395, d'abord sénateur et consul romain, se revêtit de la pourpre impériale en 455, après avoir fait assassiner Valentinien III. II périt lui-même misérablement le 12 juin de la même année. Son règne ne fut que de 77 jours.

PÉTRONILLE. vierge et martyre, a passé, mais sans fondement, pour la fille de saint Pierre. Elle est l'objet du

plus beau tableau qu'on ait du Guerchin.'
Le Musée du Louvre possède ce tableau. ¦
PÉTRONILLE, infante d'Aragon,
succéda, dans le gouvern. de ce royaume,
à son père Ramire II. Mariée à Raimond
Bérenger, comte de Barcelone, elle ne
lui permit de prendre que le titre de
prince d'Aragon, et continua de gou-
verner par elle-même: m. en 1137.

PETRONIUS (Alexandre Trajan), né à Citta di Castello en Ombrie, m. en 1585, a publié Proposita, seu, Aphorismi medicinales, 149, Venetiis, 1535, in-8°; De aqua tiberina, Romæ, 1552, in-8°; Dialogi de re medica, ibid. 1561, in-4°; De morbo gallico libri VII, Venetiis, 1566, in-fol.;| De victu Romanorum et de sanitate tuenda libri V; De alvo sine medicamento molliendâ libelli duo, Romæ, 1581 in-fol.

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PÉTRONUS, ou DE PÉTROGONE (Antoine Vincent), méd. du 176 s., né à Salerne, m, à Pise en 1655, a publié | à Venise, 1647, in-4° : Litterarium duellum inter salernitanos medicos et neapolitanos medicos, in quo de intestinorum phlegmone controvertitur casus. PETTHO (Grégoire), noble hongrois qui vivait vers la fin du 17 s., a donné an Receuil des chron. de la Hongrie, écrit dans la lang du pays, Vienne, 1711, reimp. avec des augmentations, Cassovia, 1734, in-4°.

PETTUS (sir Jean), né au comté de Suffolk, m. vers 1690, l'un des députés gouv. des mines royales, a laissé : "Histoire des lois et des lieux principaux des mines et des travaux minéralogiques en Angleterre et au pays de Galles, 1670, in-fol.; l'Angleterre indépendante de l'autorité des papes, in-4o; Lois de la nature, pour connaître, juger, essayer et traiter les métaux, traduit de l'allemand, 1683, in-fol.

PETTY (Guillaume), écriv. anglais, né en 1623, à Romsey, dans le comté de Hamp, fut méd. du roi Charles II, m. à Londres en 1687. On a de lui un Traité des Taxes et des Contributions, Londres, 1662 et 1667, in-40; Britannia languens, in-8°; Traité de la construction des vaisseaux.

PETTYT (Guillaume), jurisc. angl., né à Skipton au comté d'Yorck, m. á Chelsea en 1707, garde des archives de la Tour. 11 a laissé : La défense des droits des communes d'Angleterre, in-8°; Jus antiquum communium Angliæ assertivum, in-fol.; Coup-d'œil

sur les rois et le gouvernement de l'Angleterre.

PEU (Philippe), né à Paris où il m. en 1707, pratiqua longtems la chirurgie à l'Hôtel-Dieu de Paris; il se livra ensuite à l'art des accouchemens, où il obtint le plus grand succès.

PEUCER (Gaspard), méd. et math., né à Bautzen, dans la Lusace, en 1525, m. en 1602, a donné: De præcipuis divinationum generibus, trad. en franç., par Simon Goulard, Anvers, 1584, in-4°, sous le titre des Devins on Commentaire des principales sortes de divinations; Methodus curandi morbos internos, Francf., 1614, in-8°; De febribus, ibid., 1614, in-8°; Vitæ illustrium medicorum; Hypotheses astronodes mica; les Noms des monnaies, in-8°. poids et des mesures,

PEUTINGER (Conrad), né à Augs bourg en 1465, était secrét. du sénat de cette ville, qui l'employa dans les diètes de l'emp. et dans les différ. cours d'Allemagne, m. en 1547. Peutinger est princip. connu par la Table qui porte son nom; c'est une carte dressée an commenc. du 9 s., dans laquelle sont marquées les routes que tenaient alors les armées romaines dans la plus grande partie de l'empire d'Occident; on en ignore l'aut. Il en a paru une magnifique édition in-fol., à Vienne en 1753. Ses autres ouv. sont: Sermones convivales, in quibus multa de mirandis Germaniæ antiquitatibus referuntur, lène, 1683, in-80; De inclinatione romani imperii, et gentium commigrationibus, à la suite des Sermones convivales et de Procope; De rebus Gothorum, Persarum ac Vandalorum, Bâle, 1531, in-fol.; Romane vetustatis fragmenta in Augustá Vindelicorum, Mayence, 1528, in-fol., Venise, 1590.

PEYER (Jean Conrad), méd., né à Schaffouse en 1653, m. en 1712, a publié: Exercitatio anatomico-medica de glandulis intestinorum, etc., Schafhuse, 1677, in-8°; Methodus historiarum anatomico-medicarum, Parisiis, 1678, in-12; Peonis et Pythagoræ, id est Harderi et Peyeri exercitationes anatomicæ et medica, Basileæ, 1682, in-8°; Parerga anatomica et medica septem, Geneva, 1681, in-8°; Experimenta nova circà pancreas, Genevæ, 1683 in-fol.; Merycologia, sive, de rumi natione commentarius, Basileæ, 1685, in-4°, avec fig. Conrad Peyer eut un fils (Jean-Jacques), médecin, à Schaffouse auquel on doit, Observationes anato

mica numero L., Lugduni Batavorum, 1719, in-8°.

PEYER-HIM-OF (Jean Conrad), memb. du grand cons. de Schaffousen, sa patrie, a laissé: De differentiis municipiorum Romanorum et civitatum imperialium, Marbourg, 1729, in-40; un recueil de Poésies allemandes, Schaffousen, 1748, in-8°.

l'Histoire

PEYER-HIM-OF (Honoré), capit. de l'abbaye de St.-Gall, né à Lucerne, en 1610, a écrit en hébreu, abrégée de tous les abbes de son monastère, in-fol. Son ouv. est resté m.ss.

PEYFFER D'ATISHOFFEN (FrançoisXavier), Jésuite de Lucerne, m. à Augsbourg en 1750, a écrit en allem. : Pourquoi les Evangélistes n'ont pas reçu le Concile de Trente, Augsbourg, 1736; Ascension merveilleuse de Martin-Luther au ciel, 1746, in-40; le Bon et le Mauvais des Eglises luthériennes, in-8°.

PEYRAT (Guillaume du), trésorier de la Ste.-Chapelle de Vincennes, ensuite aumônier du roi, m. en 1645, a donné l'Histoire de la chapelle de nos rois, 1645, in-fol. Des essais poétiques, 1653, in-12; on lui attribue un Traité sur l'origine des cardinaux; un autre sur les légats à latere, Cologne, 1665, in-12, et 1670; un Discours sur la mort d'Henri IV, saivi d'un rec. de 37 oraisons funèbres sur la mort de ce monarque.

PEYRE (Jacques d'Auzolles, sieur de la), gentilh. auvergnat, né en 1571, secret. du duc de Montpensier, et m. en 1642, s'était appliqué à la chronol. Ses prod. ne méritent pas d'être citées, à l'exception de l'Anti-Babau, Paris, 1632, in-8°.

il

PEYRE (Marie-Joseph), né à Paris en 1730, s'appliqua à l'archit., et suivit l'école de Blondel. Après avoir remporté le prix de l'acad. à l'âge de 21 ans, alla à Rome, où il fortifia ses premières connaissances par des recherches particolières sur l'architect. des anc. De retour à Paris, il chercha à détruire le mauvais goût qui s'était introduit dans les arts, à la suite du règne de Louis XIV. Recu membre de l'acad., il construisit la salle du théât. fr., aujourd. l'Odéon, avec Dewailly; m. à 55 ans à Choisy, contrôl. des bâtimens du roi, laissant un m.ss. sur l'archit., que son fils fit impr. en 1795.

PEYRÈRE (Isaac la), né à Bordeaux de parens protestans, prétendit qu'Adam atait pas le premier homme. Pour

prouver cette opinion, il mit au jour, en 1655, un livre imp. en Hollande, in- 4° et in-12, sous ce titre : Præadamite sive Exercitatio super versibus 12, 13, 14, cap. quinta epistolæ Pauli ad Romanos. Cet ouv. fut condamné aux flammes à Paris, et l'auteur mis en prison à Bruxelles. Le prince de Condé ayant obtenu sa liberté, il passa à Rome en 1656, et y abjura le calvinisme et le préadamisme. De retour à Paris, il se retira an séminaire des Vertus, où il m. en 1676, On a encore de lui: Du rappel des juifs, 1643, in-8°; une Relation du Groenland, 1647 et 1651, in-8°; une Relation de l'Islande, 1663, in-8°; Lettre à Philotime, 1658, in-8°.

PEYRÈRE ( Abraham la), frère-du patrie, où il est m. en 1704, à 70 aus précéd., avocat au parl. de Bordeaux, så est connu par ses Décisions sommaires du Palais, par ordre alphabétique, Bordeaux, 1663, 1 vol. in-4° qui eat un grand nombre d'édit., avec des add, et des apostilles par d'autres juriscons.

PEYROLS D'AUVERGNE, troubad., se livra à la dévotion des croisades. De retour de la Terre-Sainte, il se maria à Montpellier, où il m. Il nous reste de lui, 24 chansons galantes, 5 tensons et un poëme composé en Asie, après la m. de l'emp. Frédéric Ier.

PEYRONIE (Francois de la ) prem. chirurg. du roi Louis XV, de l'académ. des sc., présid. de l'acad. de chirurg., où, après avoir pratiqué avec le plus gr. né à Montpellier, en 1678, vint à Paris, succès, fit les plus nobles efforts pour les progrès et le perfectionnement de son art. Ce fut lui qui sollicita l'établissem. d'une acad. de chirurgie, qui fut formée par ses soins en 1731. Il présenta le premier vol, de ses Mémoires en 1733. İl m. à Versailles en 1747.

PEYROT (Jean-Claude), prieurcuré de Pradinas, et poète rouerguois, né à Millau en Rouergue en 1709, m. en 1795, renonça presque entièrement à la langue fr. pour cultiver le dialecte rouerguois. Une partie de ses Euvres a été rec. et impr. sous ce titre OEuvres patoises de Claude Peyrot, ancien prieur de Pradinas, dans lesquelles on trouve les Quatre Saisons, ou les Georgiques patoises, suivies de plusieurs pièces fugitives, etc. Cet ouv. a eu deux édit.; nous ne connaissons que la seconde, Milau, 1805, in-8°.

PEYSSONNEL (Charles), né à Marseille en 1700, d'abord avocat, ensuite consul à Smyrne, sut allier le commerce

des tonneaux, 1778, in-8°; Elément

avec l'érudition, remplit sa place avec beaucoup de désintéressem, et à l'avan-d'Algèbre, trad. de Maclaurin, 1750,

tage du commerce; nommé membre de l'acad. des inscript., il y présenta plus. mémoires, et en particulier sa Dissertation sur les rois du Bosphore, un Eloge | du maréchal de Villars, une Dissertation sur le corail, Londres (Paris), 1756, in-12, et quelques autres ouv. sur le commerce. Il m. en 1757.

PEYSSONNEL (N.), fils du précéd., consul à Smyrne, corresp. de l'acad. des b.-lett., a donné: Observations historiques sur les peuples barbares qui ont habite les bords du Danube et du PontEuxin, 1-60, in-4°; Observations sur les Mémoires du baron de Tott, 1785, in-8°; les Numéros, Paris, 1784, 2 vol. in-12; Traite sur le commerce de la mer Noire, 1787, 2 vol. in-8°; Situation politique de la France, 1789, 2 v. in-8°. Il m. en 1790, à 8 ans.

PEZAY ou plutôt PESAY (N. Masson, marquis de), fils d'un premier commis des finances, né près de Blois. Il s'attacha d'abord à la litterat., et entra

ensuite dans le service. Il avait donné directement des leçons de tactique à Louis XVI, et ce monarque créa pour lui une place d'inspect.-gén. des côtes, avec 60 mille livres de traitem. Aussitôt il se transporta dans les villes maritimes, et remplit sa commission avec succès. Sa hauteur lui fit des ennemis, il y eut des plaintes portées à la conr, et il fut exilé dans sa terre, où il m. de chagrin en 1777. Il a donné quelques poesies agreables dans le genre érotique: une Traduction de Catulle, Tibulle et Gallus, Paris, 1771, 2 vol in-8° et in-12; les Soirées helvetiennes, alsaciennes et franc-comtoises, Amst. et Paris, 1770, in-8°, Londres, 1772, 2 vol. in-12, la Rosière de Salency, pastorale en 3 actes; Adieux à la Provence; Essai sur les charmes de la solitude; les Campagnes de Maillebois, en 1745 et 1746, en 3 vol. in-4o et un vol. de cartes, pub. en 1775, sur les Mém. milit. de ce maréchal; le PotPourri, Paris, 1764, in-8°; Eloge de Fénelon, Paris, 1771, in-8°. On a pub. en 1792 les OEuvres poétiq. et morales de Pezay, 2 vol. in-12.

et

in-8°; Cours de Physique expérimentale, trad. de Désaguliers, 1751, 2 vol. in-4°; Traité du Microscope, trad. de Baker, Paris, 1754, in-8°; Dictionnaire des Arts et des Sciences, trad. de l'angh de Dyche, Avignon, 1756, 2 vol. in-4°; le Guide des jeunes mathématiciens, trad. de l'angl. de Ward, Paris, 1757, in-8'; Cours complet d'Optique, trad. de l'angl. de Smith, 1767, 2 vol. in-4°; Mémoire de mathématiques et de physique. Il fit impr. à Avignon en 1770, in-fol, les Tables de logarithmes de

Gardiner.

PEZRON (Paul), bernardin, né à Hennebon en Bretagne, l'an 1639, m. en 1706. On a de lui : l'Antiquité des temps, Paris, 1687, in-40, et 1688, in-12; Defense de l'antiquité des temps, où l'on soutient la tradition des pères et des 1691; Essai d'un Commentaire sur les églises contre celle du talmud, etc. in-4o, prophètes, Paris, 1693 et 1704, in-12; judaïque et la romaine, Paris, 1696, Histoire évangelique, confirmée par la 2 vol. in-12; De l'Antiquité de la nation et de la langue des Celtes, autrement appelés Gaulois, etc., 1703, in-8°.

PEZENAS (Esprit), jés., né en 1692, m. à Avignon, sa patrie, en 1776, pro- | fessa longiems la physiq. et l'hydrogr. à Marseille. Ses ouv. sont : Elemens du Pilotage, 154, in-8; Traité des Fluxions, trad. de Maclaurin, 1749, 2 vol. in-40; Pratique du Pilotage, 1749, Théorie et pratique du Jaugeage

in-8°;

PFANNER (Tobie), né à Augsbourg en 1641, secrét. des archives du duc de Saxe-Gotha, fut nommé en 1686 conseill. de toute la branche ernestine; m. à Gotha en 1717. Ses princip. ouv. sont: Pacis Germano-Gallo Suecica, Monasterii perfecta, historia ex ipsis rerum gestaet Osnabruge tractatæ et anno 1684

rum documentis et commentariis continuata, 1697, in-8°; l'Histoire des Assemblées de 1652, 1653 et 1654, Weimar, 1694, in-8°; un Traité des princes d'Allemagne, etc.

PFEFFEL (Jean-André), graveur d'Augsbourg, né vers 1690, fut charge qui parut en 1725. Ce livre contient 750 des planches de la Physique sacrée, grav, en taille-douce, faites sur le plan et les dessins de Pfeffel.

PFEFFEL Christ.-Fréd.), jurisc. du roi pour les affaires étrangères, membre de la légion d'honneur, né à Colmar, en 1726, m. à Paris en 1807. On a de lai: Abrégé chronologique de l'histoire et du droit public d'Allemagne, Paris, 1754, in-8°; Manheim, 1758, in-4o; 1776, 2 vol. in-4°; et 1777, a vol. in-8°; Etat de la Pologne, avec un abrégé de son droit public, et les nouvelles constitutions, Paris, 1770, in-12; Monumenta Boica, 1764, 1768, 10 vol in-4o, et plus. Mémoires.

PFEFFEL (Amédée-Conrad), frère du précéd., né en 1736, m. à Colmar en 1809, a puh.: Principes du droit naturel, à l'usage de l'école militaire de Colmar, Colmar, 1781, in-8°; Fables trad. de l'allem. de Lichtweho, Strasbourg, 1763, in-8°; Magasin pour l'esprit et le cœur, ibid., 1764, 1788, 2 vol. in-12; differens Traités pour la jeunesse.

l'armée de Phaceïa, roi d'Israël, conspira contre son maître, le tua, et se fit proclamer roi l'an 759 av. J. C. Il fut détrôné par Osée, un de ses sujets, qui Ini ôta la couronne et la vie l'an 739 av. J. C.

PHACÉIA, fils et success. de Manahem, roi d'Israël, imita l'impiété de ses pères, et fut tué par Phacée l'an 759 avant J. C.

PHAETON (mythol.), fils du Soleil et de la nymphe Clymène, fut foudroyé par Jupiter, pour avoir mal conduit le char de son père.

PFEFFERCORN (Jean), juif converti, tacha de persuader à l'emp. Maximilien de faire brûler tous les livres hébraïques, à l'except. de la Bible. L'empereur publia en 1510 un édit conforme å la demande de Pfeffercorn. Reuchlin, par ses écrits et ses disc., tâcha d'empê-thènes, et fut le maître de Meton. Il est

cher l'exécution de cet édit. Pfeffercorn composa encore le Miroir manuel, en allemand, pour soutenir son sentiment; Reuchlin y opposa le Miroir oculaire. Pfeffercorn viv encore en 1517. on a encore de lui: Narratio de ratione celebrandi pascha apud Judæos; De abolendis Judæorum scriptis, etc.

PFEIFFER (Auguste), né à Lawem. bourg, dans la Basse-Saxe, en 1640, se rendit habile dans les lang. orient. qu'il prof. à Wirtemberg, à Leipsick et autres lieux, m. à Lubeck, en 1690. On lui doit Pansophia mosaica; Critica sacra, Dresde, 1680, in-8°; De Masord; De Trihæresi Judæorum; Sciagraphia systematis antiquitatum hebræorum.

PFEIFFER (Lonis), né à Lucerne en 1530, capit. dans le régiment suisse de Taumian; il en fut nommé colonel en 1562, après la bataille de Dreux où il s'était signale. Il amena, en 1567, un régiment de 6000 Suisses au service de ce prince. Ce fut avec ce corps, qu'il sauva la vie à ce monarque; il le fit conduire dans un bataillon carré, de Meaux à Paris, malgré tous les efforts de l'armée du prince de Condé. Il contribua ea 1569, avec son régim., à fixer la victoire de Montcontour. Le duc de Guise l'ayant gagné sous prétexte de religion, Pfeiffer se déclara pour ce parti: il m. dans sa patrie en 1594, advoyer ou chef du canton de Lucerne.

PFLUG (Jules), Phlugins, évêque de Naumbourg, en fut expulsé par ses eanemis, le jour même de son élection; mais il fut rétabli six ans après par Charles Quint. Il fut un des trois théologiens que l'emp. choisit pour dresser le projet de l'Intérim en 1548. Ses ouv. tant en allem. qu'en lat., sont de controverse roulent sur les dogmes attaqués par Lusher: m. en 1594, à l'âge de 74 ans.

et

PHACÉE, fils de Romelias, gén. de

PHAINUS, anc. astron. grec, natif d'Elide, faisait ses observ. auprès d'A

regardé comme le premier qui découvrit le tems du solstice.

PHALANTE, jeune Lacédém., fils d'Aracus, fonda la ville de Tarente en Italie.

PHALANX (myth.), frère d'Arachné. Pallas prit soin de leur éduc.; mais, indignée de ce qu'ils y répondaient mal, elle les métamorphosa en vipères.

PHALARIS, tyran d'Agrigente. On

n'est

pas d'accord sur l'époque même à laquelle Phalaris a vécu. Ce tyran se signala par sa cruauté; car s'étant emparé de cette ville, il chercha tous les moyens de tourmenter les citoyens. Perille, artiste cruel et industrieux, seconda sa fureur en inventant un taureau d'airain. Le malheureux qu'on y renfermait, consumé par l'ardeur du feu qu'on allumait dessous, jetait des cris qui, sortant de cette horrible machine, ressemblaient aux mugissemens d'un boeuf. L'auteur de cette invention en ayant demandé la récompense, Phalaris le fit brûler le premier dans le ventre du taureau. Les Agrigentains se révoltèrent l'an 561 av. J. C., et firent subir à Phalaris le supplice auquel il avait condamné tant de victimes.

PHALLUS (mythol.), fut l'un des quatre princip. dieux de l'impureté. Les trois autres étaient Priape, Bacchus et Mercure.

PHALOÉ (mythol.), nymphe, fille du fleuve Lyris, fut changée en fon

taine.

PHAON (mythol.), jeune batelier de Mitylène, dans l'île de Lesbos, était le plus beau des hommes: Les femmes et les filles de Mytilène en devinrent éperduement amoureuses, et Sapho se précipita dans la mer parce qu'il ne voulut pas répondre à sa passion.

PHARAMOND : nom que la plupart des histor. donnent au premier roi de

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