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des plantes; il m. à Manheim en 1793. Ses ouvr. sont: Delicia Gallo-Belgica silvestres, Argentor., 1768, 2 v. in-12; Methodus muscorum, Manheim, 1771, in-8°, fig.; Physiologia muscorum, Manheim, 1774, in-8°, fig. Cet ouvr. a été trad. en fr. sous ce titre: Physiologie de corps organisés, etc., Bouillon, 1775, n-8°; Eclaircissemens sur la propagation des filicéés en général, Manheim, 1775, in-4°; Traité sur la Mycitologie. ou Discours sur les Champignons en général, etc., Manheim, 1783, in-80; Elementa botanica cum Corollario, Neowedæ ad Rhenum, 1791, 5 vol. grand in-8°.

NECTAIRE, en latin Nectarius, né à Tarse en Cilicie, d'une maison illustre, fut mis, à la place de saint Grégoire de Nazianze, sur le siége de Constant., par les Pères assemblés dans cette ville en 381. Ilm. en 397. Ona de lui: Confutatio imperii papæ in Ecclesiam latinam, publice par Pierre Allix, Londres, 1702, in-8°.

NÉE DE LA ROCHELLE (Jean-B. ), avocat, subdélégué à Clameci sa patrie, m. en 1772 à 80 ans, a donné: Le Maréchal de Boucicault, nouv. histor., Paris, 1714, in-12; Hist. du véritable Démétrius, 1715-1717, in-12; La Duch de Capoue, Paris, 1732, in-12; Mėmoire pour l'histoire du Nivernois, avec des dissertations, 1747, in-12; Un Commentaire sur la Coutume d'Auxerre, Paris, 1748, in-4o.

NEEDHAM (Marchamont), écriv. anglais, né à Burford, dans le comté d'Oxford en 1620, se distingua dans la guerre civile par ses écrits politiques, d'abord contre le parl., ensuite contre le roi; de sorte qu'à la restauration, il obtint son pardon avec difficulté. Ses journaux périodiques portaient les titres suivans: Mercurius Britannicus; Mercurius Pragmaticus; et Mercurius Politicus. Il publia, sous le protectorat de Cromwell, un Traité de la souveraineté du peuple et de l'excellence d'un état libre, trad. en français par Théophile Mandard, Paris, 1791, 2 vol. in-8°. Il mourut en 1778.

NEEDHAM (Jean Tuberville), né à Londres en 1713. Elevé dans la religion catholique, il s'établit dans le séminaire des Anglais à Paris, et devint correspondant de l'acad. des scienc., et ensuite membre de la société royale de Loudres en 1749. Le gouvernement des Pays-Bas Pappela, en 169, pour concourir à l'éLablissement d'une société littéraire. D

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m. en 1781 à Bruxelles, où il était rees. de l'acad. des sciences et b.-lett. On a de lui Diverses Observations insérées dans l'hist. natur. de Buffon; Nouvelles recherches sur les découvertes microscopiques et la génération des corps organisés, trad. de l'it. de Nicolas Spalanzani par l'abbé Régley, avec des notes, des recherches physiques et métaphysiq. sur la nature et la religion, et une nouv. théorie de la terre, Paris, 1769, deux parties in-8°; Nouvelles Observations microscopiques, trad. en partie de l'anglais par Louis-Anne Lavirotte, Paris, 1750, in-12; Lettre de Pékin sur le génie de la langue des Chinois, Bux., 1773, in-4; Principes d'electricité, contenant plusieurs théorèmes appuyés par des expériences nouvelles, trad. de l'angl. de milord Mahon, Bruxelles, 1781, in-8°.

NÉEL (Louis-Balthasar), m.

à Rouen sa patrie, en 1754, est aut. de: Voyage de Paris à Saint-Cloud, par mer et par terre, 1751, in - 12; Histoire du maréchal de Saxe, 1752, 3 vol. in-12; Dresde, 1755, 2 vol. in-12; Histoire de Louis, duc d'Orléans, fils du Régent, 1753, in-12, et de plus. pièces de vers sur différens sujets. Son père, qui était av. au conseil d'état et privé du roi, est aut. d'une com. en 3 actes, en vers, intitulée l'Illusion grotesque, ou le Feint Necromancien, Rouen, 1678, in-12.

NÉGRI (François), de Venise, cél. grammair., né vers le milieu du 15 s., embrassa l'ordre ecclésiastique, et enseigna les b.-lett. à Padoue. Le card. Hippolyte d'Est lui donna la place de protonotaire apostolique, et le fit son majordome. On présume qu'il m. vers 1520. On a de lui un Traité De conscribendis epistolis; un Abrégé de grammaire; un Abrégé de Plutarque; des Discours et des Poésies latines. Il a laissé plus. ouvrages m.ss. que l'on conserve dans la biblioth. du Vatican.

NÉGRI (François), bénédict., né à Bassano en 1500, dans les états de Venise. En 1525, après avoir apostasié et quitté son ordre, il se rendit dans l'Allemagne, qui avait alors adopté les opinions de Luther, et se lia avec Zuingle; en 1529 il l'accompagna aux conférences de Marpurg; il alla ensuite à la fameuse diète d'Ausbourg, convoquée en 1530 par Charles V, dans laquelle Négri se distingua par son éloquence et ses talens. La guerre s'étant rallumée en Allemagne, il retourna en Italie. Après un séjour d'un an daus sa patrie, il vint à

Chiavenna, où il se fit maître d'école ; il
continua de prêcher la nouvelle réforme.
Quelque tems après il abjura la doc-
trine de Zuingle, et embrassa le soci-
nianisme. On présume qu'il termina ses
jours à Chiavenna, vers l'an 1559. Ses
princip. oavr. sont: De Fannii Faven-
tini et Dominici Bassanensis morte,
qui nuper ob Christum in Italia Ro-
mani pontificis jussu impiè occisi sunt,
brevis historia, Tiguri, 1550, in-8°
Turcicarum rerum commentarius Pauli
Jovü episcopi Nucerini ad Carolum V,
imperatorem augustum, ex italico la-
unus factus Francisco Nigro Bassiano
interprete, Wittembergæ, 1537; Rhetia,
sive de situ et moribus Rhetorum, Ba-
sileæ, 1547. Ce poëme, en vers hexa-
mètres, est rare; Del libero arbitrio,
tragedia, Genève, 1546, in-4°, et 1550,
avec des augment. Cette trag. est recher-
chée des curieux; Ovidii Metamorpho-
seon à Francisco Nigro Bassiano in
epitomen phaleucis versibus redacta,
Tiguri, 1542; Basileæ, 1544.
NÉGRI (Jules), sav. jés., né à Fer-l'impératr. Agrippine mourante..
rare en 1648, et m. en 1720. On a de
lui une Histoire des écrivains de Fio-
rence, Ferrare, 1722, in-fol.

a lui dedicata, e funzioni cospicue
fatte in essa, con il catalogo, ed armi
di tutti li canonici, Venise, 1680.

NÉGRI (François), sav. ecclés. de Ravenne, dans le 17° s. Etant à Rome il parvint à fonder l'hospice des cathécumènes; mais ce qui lui acquit de la réputation, fut son voyage dans la Scan-' dinavie, dont on n'avait eu jusqu'alors que des relations infidèles; son voyage parut à Padoue en 1701, in-4°, sous le titre de Viaggo settentrionale diviso in otto lettere, et autres écrits.

NEGRI, peintre, poète, archit. et antiq.; il réussit principalement dans le portrait. Il fonda dans sa maison une acad. de dessin, sous le nom, Degli indistinti; et comme il avait beaucoup de goût pour la poésie, il en établit une autre sous le nom, Degli indomiti. Il m. dans sa patrie en 1659. Il a fait impr. en idiome bolonais a traduction de la Jérusalem délivrée du Tasse, Bologne, 1629. On a encore de lui une Epitre dédicatoire qui contient Histoire généalogique de la famille de Sassatelli d'Imola, etc.

NEGRI (Alexandre), sav. ecclés., fils du précéd., fut protonotaire apostolique à Rome, ensuite chan. de St.-Pétrone dans sa patrie, et enfin curé de l'église de St-Laurent, m. en 1661, a écrit: Maniliani Bononiensis monumenti historico-mystica lectio; Epistola de vetustissima lapideæ cujusdam inscriptionis erasione, etc.; Ad præsidiarium aquæductum Lucii Publicii Asclepi Vilici investigatio; Ælia LæLa Crispis. Le comte César Malvisia inséra ces quatre Dissertations dans son our. intit. Marmora Felsinea, Bologne, 1690, in-4°.

NEGRI (Bianco), frère du précéd., excellait dans le portrait. Il a écrit Basilica Petroniana, ovvero Vita di S. Petronio, con la descrizione della chiesa

NÉGRI (Pierre), peintre vénitien, florissait vers l'année 1673, et s'est illustré principalement par le beau tableau qu'il fit pour l'école de St.-Roch à Venise. On y voit la république accompagnée des vertus, implorer, dans un tems de

este, l'assistance de la Vierge, etc. On voit plus. de ses ouvr.

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à Rome et dans d'autres ville de l'Italie
y a aussi un très-beau tableau de lui
dans la galerie de Dresde, représentant

NÉHEMIE, sav. juif, s'acquit la faveur d'Artaxercès Longue - nain, roi de Perse, dont il était échanson, et obtint de ce prince la permission de rebâtir Jérusalem. Il exécuta ce grand dessein 454 ans av. J. C., malgré les oppositions des ennemis de sa nation, et il en fit la Dédicace. Après avoir gouverné le peuple juif pendant environ trente ans, avec sagesse, il m. vers l'an 430 av. J. C. Il passe pour être aut.

du second livre d'Esdras.

NELÉE (mythol.), fils de Neptune et de Tyro, chassé de la Thessalie par son frère Pélias, se réfugia à Lacédémone, où il épousa Chloris, dont il eut 12 enfans. Hercule le massacra avec eux excepté Nestor, pour lui avoir refusé le passage en allant en Espagne.

NELLER (George-Christophe), chau. de St.-Siméon à Trèves, conseill. intime bial, dans la Franconie, en 1709, et du prince-électeur, né à Auba-Ganerm. à Trèves en 1783. Il a écrit: Dissertatio de decretis Basileensibus; De Primatu sanctæ Ecclesiæ Trevirensis ; Hermenia inauguralis in magni Balduini Trevirensis documentum anecdotum; De genuinâ ideá et signis parochialitatis primitivæ ejusque principio, incorporatione ex chartis Trevirensibus confectá, 1752; De Juribus parochi primitivi, 1752; De sacro electionis processu; 1756; De solido ficto, 1759; De solids speciei argentea, 1759; De

monetá rotatá, 1760; De grosso Turonensi et Trevirensi, 1760, etc.

NELLI (Jean-Baptiste de), sénateur florentin, cél. archit. et mathémat, né en 1661, m. en 1725. Il a laissé plus. ouvrages m.ss. sur les mathémat. et sur l'architect.; ceux qui ont été impr. après

sa m. sont: Discorsi d'architettura del senator Giambatista Nelli con la vita del medesimo, e due ragionamenti e sopra le cupole d'Alessandro Cecchini, Florence, 1753, in-4°; Piante ed alzati interiori ed esterni dell' insigne chiesa di Santa Maria del Fiore metro

politana Fiorentina, etc., Florence, - 1756, en plus. tomes.

pa

NELSON (Samuel), journaliste triote irlandais, né en 1759 dans le comté de Down en Irlande. Son amour pour l'indépendance lui fit entreprendre la rédaction d'une feuille périodique consacrée à réveiller dans le coeur de ses compatriotes l'amour de la liberté et le désir de s'affranchir du joug de ses oppresseurs. Sa feuille, intitulée l'Astre. du nord, se répandit dans toute l'Irlande. Nelson fut jeté en 1796 dans un cachot, d'où il fut transféré, en 1799, au fort George, dans le sein des montagnes de l'Ecosse, d'où il ne sortit qu'en 1802, à l'époque de la paix entre la France et l'Angleterre. Il se refugia à New-York. En ayant été chassé par la peste, il vint terminer sa carrière sur fes bords de la baie d'Hudson, où il mourut en 1804.

NELSON (Horace), cél. amiral anglais, né en 1758, était le plus jeune des fils du minist. de Burnham Thorpe, dans le comté de Norfolk. En 1773, il s'embarqna sous le commodore Phipps, chargé d'un voyage de découvertes vers le pôle du nord et se distingua par son courage et son habileté. Lorsque la guerre avec la France éclata, Nelson eut le commandement de l'Agamemnon, de 64 canons, et fut envoyé en croisière dans la Méditerranée; il contribua à la prise de Toulon, de Bastia et de Calvi, où il perdit un œil. Il commanda l'escadre qui bloquait Cadix, et fit inutilement bombarder la place; il ne fut pas plus heureux dans sa tentative à s'emparer de Tile de Ténériffe, et eut le bras droit emporté d'un coup de canon. A peine était-il guéri de sa blessure qu'il alla rejoindre, devant Cadix, l'amiral comte de Saint-Vincent. Cet officier le choisit pour observer, poursuivre et combattre Ja flotte qui portait en Egypte l'armée du général Bonaparte. L'amiral Brueys,

mouillé avec 13 vaisseaux, 3 frégates et un aviso. dans la baie d'Aboukir, avait laissé entre lui et la terre un trop grand espace; Nelson fait passer, à trois heures après midi, 6 de ses vaisseaux entre le rivage et les 6 premiers bâtimens franç., tandis que autres vaisseaux les attaquent de front; en même tems il les sépare de leur ligne au moyen d'un bâtiment destiné à cette manoeuvre, ce qui empêcha une portion de l'arrière - garde de pouvoir combattre. Un combat opiniâtre et sanglant se prolongea pendant toute la nuit. Les vaisseaux n'étaient plus qu'à la portée du pistolet : l'amiral Brueys déjà blessé, est emporté par un boulet de canon, et le feu prenant aux poudres du vaisseau qu'il montait, il couvre de ses débris les combattans des deux partis; le feu cesse un instant pour recommencer avec plus d'acharnement. Le Timoléon, après avoir mis son équipage à terre se fait sauter lui-même; deux seuls vaisseaux et deux frégates échappent à cette désastreuse défaite, tout le reste est pris ou brûlé, et les Anglais ne parviennent à emmener dans leurs ports que six des neuf vaisseaux dont ils se sont emparés. A la nouvelle de cette victoire à Londres, les honneurs s'accumulèrent sur la tête de Nelson; il fut créé baron' du Nil. Il fut chargé, dans les premiers jours d'août 1803, d'aller bombarder Alger. En 1804, envoyé encore en croisière dans la Méditerranée, il ne put empêcher la sortie et la jonction des escadres française et espagnole. Les deux escadres s'étant mises en mer le 19 oct. 1805, Nelson les attaqua le 21, près du cap Trafalgar, et malgré la plus opiniâtre défense, elles furent complètement défaites. Nelson fut blessé et mourut deux heures après. Sa mort fut pour l'Angleterre une perte sensible: son corps y transporte à bord de son vaisseau, exposé quelques jours aux regards du public, sur un lit de parade à l'hôpital de Greenwich, et inhumé dans la cathédrale de St.-Paul.

fut

NELVI (Joseph-Marie), cél. music., né à Bologne vers la fin du 17 s., composa, de société avec son ami Caroli, en 1723, la musique du drame Amor nato tra l'ombre, paroles du comte Zaniboni. L'année suivante, il donna encore à Bologne l'opéra intitulé l'Odio redivivo, et m. vers 1750.

NÉMÉE

(mythol.), fille de Jupiter et de la Lune, donna son nom à une contrée de l'Elide, où il y avait une vaste forêt, fameuse par le terrible lion

qu'Hercule étouffa en faveur de Molorchus.

NÉMÉSIEN ( M. Aurelius Olympius Nemesianus), poète latin, natif de Carthage, viv. vers l'an 281, sous l'empire de Numérien. On croit qu'il perit dans les proscriptions qui ensanglantèrent le commencement du règne de Dioclétien. Son poëme intitulé Cynegetica, sive de Venatione, fut découvert par Sannazar à Tours, et publié avec quatre églogues, par Pierre Manuzio, Venise, 1538. Nous en avons par Mairault, une traduction en francais, qui parut à Bruxelles, en 1741, in-8°, enrichie de notes; il en a paru une autre à Paris, en 1799, par Latour, trad. de Claudien. Les écrits de Némésien ont été impr. avec ceux de Calpurnius et de Gratius, dans les Poëtæ rei venaticæ, avec les notes et observations de Gérard Kempher, Leyde, 1731, 2 vol in-4o, etc.

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NÉMÉSIS ou ADRASTÉE (mythol.), déesse de la vengeance, fille de Jupiter et de la Nécessité, châtiait les méchans et ceux qui abusaient des présens de la Fortune.

NĖMĖSIUS, philos. chrét., évêque d'Emėse, ville de la Phenicie, vivait au commenc. du 5o s. On a de lui: De natura hominis. La première édit. grecque est celle d'Anvers, 1565, in-8°; impr. à Oxford, en grec et lat., 1671, in-8°, avec des notes. Ch. G. Mathæi en a donné une nouvelle édition enrichie de notes, Halle, 1801, 1 vol. in-8°.

NÉMÉTI (Samuel), protest., né à Zatmor en 1658, fut profess, à Coloswar pendant 34 ans, et m. en 1717. On a de lui: Moses explicatus, Coloswar, 1696, in-8°; des Commentaires sur l'Epître de St. Paul aux Hébreux, Franeker, 1695, in-8°; sur Zacharie, ibid., 1694; une Métaphysique, etc.

NÉMIUS (Jean), de Bois-le-Duc, prêtre, principal du coll. des Apôtres à Nimègue, exerca les mêmes fonctions à celui d'Amsterdam, d'où il revint dans sa patrie, et m. en 1494. On a de lui: De imperio et servitute ludi magistri, Nimègue, 1551, in-4°; Orthographice Talio et pronuntiandi modus, Anvers, 1572, in-8°; Annotationes in syntaxin Erasmi, Anvers, in-8°; Tyli saxonis historia, sive humanæ stultitiæ triumphus, en vers iambes; Parens et noverca, poëme, Anvers, 1553; Epitome de conscribendis epistolis Anvers, 1552, in-8°.

matic. du 13 s. On a de lui une Arith metique en dix livres, commentée par Jacques Lefebvre d'Etaples, Paris, 1496; De ponderibus propositiones XIII, Nuremberg, 1553.

NEMOURS (Jacques de Savoie, duc de), fils de Philippe de Savoie, duc de Nemours, et de Charlotte d'Orléans-Longueville, né à l'abbaye de Vauluisant en Champagne l'an 1531, signala son courage sous Henri II. Après avoir servi avec éclat en Piémont et en Italie, il fut fait colonel général de la cavalerie. Il réduisit le Dauphiné, défit par deux fois le baron des Adrets, le ramena dans le parti du roi, contribua à sauver Charles IX à Meaux, où les rebelles étaient près de l'investir, se trouva à la bataille de Saint-Denys, et m. à Anneci en 1585.

NEMOURS (Henri de Savoie, duc de), prit ce titre après la mort de Charles-Amédée, son frère aîné, tué en duel l'an 1652 par le duc de Beaufort, dont il avait épousé la sœur, Elisabeth de Vendôme. Il fut attaché an parti des princes pendant la guerre de la Fronde, et la jalousie du commandem. le brouilla avec le duc de Beaufort.

NEMOURS (Marie d'Orléans), fille du duc de Longueville, duchesse de Nemours par son mariage avec Henri de Savoie, et souveraine de Neuchâtel en Suisse, née en 1625, et m. en 1707, a laissé des Mémoires, Cologne, 1799, in-12, Paris, in-12, et joints à ceux du cardinal de Retz et de Joly, dans une édition d'Amsterdam.

NEMROD, fils de Chus, petit-fils de Cham, et premier prince puissant sur la terre, était un puissant chasseur. On croit que ce fut sous sa conduite que la tour de Babel fut bâtie, 2233 ans av. J. C. régna à Babylone, dans le pays de Sennaar, qui, de son nom, fut aussi appelé le Pays de Nemrod.

NÉNIE ou NUNIE (mythol.), déessa des funérailles. On donnait anssi ce nom aux chants funèbres, dont on attribue l'invention à Linus.

NENNICHEN (Mathias), jés. flam., auteur d'un ouvr. contre les hérétiques et les déistes modernes, imprimé au commencem. du 18e s., sans nom d'auteur, et réimp. plusieurs fois depuis, en Italie, sons ce titre Manuale theologia dogmaticæ, sive ad tritissiman in fidei controversiis interrogationem, ubi scriptum

:

est? catholicorum vera, etc.

NEOCASTRO (Barthelemi de), a

NÉMORARIUS (Jourdan), mathé- donné une Histoire de Sicile, où, comme

témoin oculaire, il rend un compte détaillé des fameuses Vêpres, arrivées en 1282. Muratori l'a recueillie dans ses Script. rer. Ital.

NEPER ou NAPIER (Jean), gentilh. écossais, et barou de Merchiston, né en 1550, m. en 1622, se rendit très-habile dans les mathématiques, et inventa les logarithmes, dont il publia, en 1614, in-40, la première édition, sous le titre de Logarithmorum descriptio. Adrien Ulacq en donna la deuxième édition, angmentée, sous le titre de Arithmetica Logarithmica, Goude, 1628, in - fol. Neper est encore auteur d'un Commentaire sur l'Apocalypse Edimbourg, 1593, et la Rochelle, 1602, in-4°, ce titre : Ouverture de tous les secrets de l'Apocalypse Rabdologia seu numerationis per virgulas libri duo, un vol. in-12, rare, Edimb., 1617, in-12, Leyde, 1628, in-12, etc.

sous

NEPOS (Cornelius), cél. historien latin, natif d'Hostilie près de Véronne, for. du tems de l'empereur Auguste. Il était ami de Cicéron et d'Atticus, et composa plusieurs ouvrages dont il ne Bous reste que les Vies des plus illustres capitaines grecs et romains. Le P. Le Gras de l'Oratoire en a donné une traduction franc., dont on estime les notes. M. l'abbé Paul en publié une nouv. traduction en 1781, in-12. Les meilleures éditions de cet historien sont celle ad usum delphini, Paris, Léonard, 1674, ia-40; celle de Cuick, Utrecht, 1542, in-80; celle dite Variorum, Leyde, 1734, in-8°. Coustelier en a publié, en 1745, une édit. in-12. Barbou en a donné ane en 1767, in-12, etc.

a

NEPOS (Flavius Julius), né dans la Dalmatic, épousa une nièce de l'emper. Léon ler, qui le nomma emp. d'Occident en 474, à la place de Glycère. Il marcha sur Rome avec une armée, et s'assura le sceptre par sa valeur. Il établit ensuite le siége de son empire à Ravenne; le général Oreste l'ayant forcé de quitter cette ville, il se retira dans une de ses maisons près de Salone en Dalmatie, où il fut assassiné en 480.

NÉPOTIEN (Flavius Popilius Nepotianus), fils d'Eutropie, soeur de l'emper. Constantin, prétendit à l'emp. après la m. de l'emper. Constant son cousin. Il se fit couronner à Rome le 3 juin 350, et ne régna qu'environ un mois. Anicet, préfet du prétoire de Magnence, lui ôta le trône et la vie.

NEPTUNE (mythol.), fils de Saturne et de Rhée. Lorsqu'il partagea

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avec ses frères, Jupiter et Pluton, la succession de Saturne qui avait été chassé du ciel, l'empire des eaux lui échut, et il fut nommé le dieu de la mer.

NÉRÉE (mythol.), Nereus, dieu marin, fils de l'Océan et de Tethys, épousa sa sœur Doris, dont il eut cinquante filles appelées Néréides ou Nymphes de la mer. - Il ne faut pas confondre ce dieu avec la nymphe Neérée ( Neœra), que le Soleil aíma, et dont il ent deux filles.

est

NÉRÉE (R. J.), auteur de la fin du 16 s. s. et du commenc. du suivant, connu par une trag. en cinq actes, en vers, intit.: Le Triomphe de la Ligue, Leyde, 1707, in-12.

NÉRI (Pompée), né à Florence en 1797, prof. le droit public dans l'univ. de Pise, et fut ensuite cmployé dans le minist. par le duc de Lorraine et l'impératrice Maric-Thérèse. Il fonda l'acad. de botan. à Florence, où il m. en 1776. Ses ouvr. sont: Discours sur la compilation d'un nouveau Code de lois municipal pour la Toscane; Observations sur l'état ancien et actuel de la noblesse de Toscane; Description de l'état où se trouve le système universel d'impositions dans le duché de Milan, etc.

NERI (Antoine ), Florentin, qui viv. dans le 16e s., est aut. d'un ouvr. assez curieux, sous le titre : Dell' arte vetraria libri VII, in Firenze, 1612, in-40, réimp. à Venise en 1732.

NERI (Jean-Baptiste), né à Bologne vers le milieu du 17 s., m. en 1708, doct. en philos. et en méd. s'adonna à la poésie. Il est aut. de plus. drames, mis en musique par différens compositeurs. On distingue parmi ses dramies: Gige in Lidia, Bologne, 1683; il Cleobolo, 1685; Catone il Giovine, 1688; Amor non inteso, 1689; Basilio rè d'Oriente, Venise, 1690; Clotilde, Venise, 1694, Erifile, 1696.

NERO (Andalone de), de Gênes, un des plus célèb. astron. du 14° siècle. Boccace le cite souvent dans sa Généalogie des dieux. On a de lui quelques ouvr.; F'un d'eux, intit.: De compositione astrolabii, Ferrare, 1475.

I. NERON (Domitien), empereur romain, fils de Caius Domitius AEnobarbus, et d'Agrippine, fille de Germanicus, adopté par l'empereur Claude, Pan 50 de J. C., lui succéda l'an 54. Le commencement de son règne promettait de grands avantages aux Romains qui le regardèrent comme un préscut du ciel.

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