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le Tyran, la joueuse de flûte sous celui de la nymphe Galathée, et lui-même sous celui d'Ulysse : m. à Ephèse l'an 380 avant J. C.

PHILPOT (Jean), théol. angl., né au comté de Hampt, m. en 1555, l'un des plus zélés partisans de la réformation, fut condamné à être brûlé, comme convaincu d'hérésie, sous le règne de la reine Marie.

PHILYRE (mythol.), fille de l'Océan, fut aimée de Saturne, dont elle ent le centaure Chiron. Ayant demandé d'être changée en tilleul, elle fut exaucée.

PHINÉE (mythol.), roi de Paphlagonie. Borée lui creva les yeux. Phinée obtint pour toute consolation la connaissance de l'avenir.

PHINÉES, fils d'Éléazar et petit-fils d'Aaron, fut le troisième grand-prêtre des juifs.

PHINTIAS, roi d'Agrigente, rasa la ville de Gela, et, sur ses débris, en construisit une nouvelle, à laquelle il donna son nom.

PHIPS (sir Villiam), gouv. de Massachussetts, né en 1651, m. en 1695, commanda en 1690 une expédit, contre le Port-Royal, et prit cette place.

PHLEGIAS (mythol.), fils de Mars, roi des Lapithes, et père d'Ixion.

PHLEGON, surn. Tralien, parce qu'il était de Tralles, ville de Lydie, l'un des affranchis d'Adrien, vécut jusqu'au tems d'Antonin-le-Pieux. Il nous reste de lui un Traité sur ceux qui ont longtems vécu ; un autre des Choses mer veilleuses; un fragment de son Histoire des Olympiades, divisée en 16 livres.

PHOCAS, né en Calcédoine, simple centurion dans l'armée du Danube, se fit couronner emp. le 23 nov. 602. Quelques jours après il fit massacrer l'emp. et ses cinq fils. Bientôt la femme de Maurice et ses trois filles furent décapitées par son ordre. Chaque jour de son règne fut marqué par des meutres et des supplices affreux. L'empire était ravagé de tous cotés et menacé par les Perses. Il gagna Narsès, un de leur généraux, qui eut l'imprudence de se rendre à Constant. Dès qu'il y fut arrivé, Phocas le fit brûler vif. Héraclius, gouvern. d'Afrique, arrive avec une flotte considerable près cette ville. Phocas, abandonné par ses propres gardes, est arraché au milieu de son palais, et on le mène enchaîné dans un canot à la galère d'Héraclius. On lui coupa la tête, et son corps fut jeté dans les flammes le 4 oc

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tobre 610.- Ce Phocas ne doit pas être confondu avec Bardas Phocas, gen. des Grecs, lequel, chargé de repousser Bardas Scelère, qui s'était révolté contre l'empereur Basile II, devint lui-même rebelle, et se fit proclamer empereur.

PHOCAS (Jean), moine du 12 s., natif de l'ile de Crète, visita les saints lieux, et fit bâtir une petite église sur le Mont-Carmel, où il demeura avee d'autres religieux. On a de lui une Description de la Terre-Sainte, de la Syrie, de la Phenicie, et des autres pays qu'il avait parcourus,

PHOCION, né environ 400 ans avant l'ère vulgaire, fut disciple de Platon et de Xénocrate. Des écoles de Socrate, Phocion passa à l'armée de Chabrias, qui lui confia le command. de l'aile gauche, qui décida la victoire de Naxos. En se rendant digne de tous les emplois, Phocion n'en brigua jamais un seul. On le nomma 45 fois capitaine général. Il gagna une hat. considérab. sur les Macédoniens, chassa Philippe de l'Hellespont, dégagea Mégare, qu'il attacha aux Athéniens, et défit Micion, qui ravageait l'Attique. Il s'opposa toujours aux mesures violentes que Démosthènes fit adopter contre Philippe. On ne l'écouta point; et la bat. de Chétonée, si fatale à la Grèce, la ruine de Thèbes, l'humiliation d'Athènes après la guerre Lamiaque, furent les tristes fruits des conseils qu'il avait combattus. Pour assurer le repos de la Grèce, et occuper loin d'elle Philippe et Alexandre, ces deux ennemis de sa liberté, il leur conseilla de tourner leurs armes contre les Perses. Alexandre se rappela ce conseil au milieu de ses conquêtes, et par reconnaissance voulut lai faire don de cent talens. Phocion s'informa de ceux qui étaient chargés de cette commission, « pour quelle raison et dans quelle vue Alexandre le choisissait seul pármi un si grand nombre d'Athéniens lui faire des présens? » « C'est, lai répondirent-ils, qu'Alexandre vous juge seul homme de bien et vertueux. » ( Qu'il me laisse donc, répartit-il, passer pour tel et l'être en effet >>. Après la m. d'Antipater, la rivalité de Cassandre et de Polysperchon produisit de nouveaux troubles. Celui-ci voulait s'attacher les villes de la Grèce : il feignit de leur rendre la liberté, blit à Athènes le gouv. populaire, trompa par ses artifices la prudence de Phocion, et le fit accuser de trahison. Il fut condamné à m. dans une assemblée tumultueuse, 317 ans avant J, C., à l'âge de

pour

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réta

80 ans. L'abbé de Mably a publié en 1763, in-12, Entretien de Phocion sur le rapport de la Morale avec la Politique.

PHOCYLIDES (Jean), ou plutôt Fokkens-Holwarda, math., né à Holwerden en Frise, l'an 1618, m. en 1651, laissant Dissertatio astronomica in Lansbergium, Franekeræ, 1640, in-12; Epitome astronomia reformata, ibid., 1642, in-12; Sciagraphia logica generalis, ibid., 1643, in-12; Philosophia naturalis, sive physica vetus Halermi, 1651, in-12; Astronomie frisonne, en flamand, Harlem, 1652 et 1663, in-12.

nova,

PHOLUS (mythol.), fils d'Ixion et de la Nue, et l'un des principaux cen

taures.

PHORBAS (mythol.), fils de Priam et d'Épithésie, fut père d'Ilionée, compagnon d'Enée. Il fut tué par Ménélas au siege de Troie.

PHORCYS ou РHORCUS (mythol. ), fils de l'Océan et de la Terre, et selon d'autres, de la nymphe Thésée et de Neptune.

PHORMION, gén. athénien, succéda à Callias, 452 ans av. J. C. Après s'être signalé dans la guerre du Péloponèse, et defait les flottes des Lacédémoniens, il refusa le command. en chef, et vendit ses terres pour faire subsister l'armée.

PHORMUS ou PHORMIS, partage avec Epicharme l'honneur de l'invention de la comédie.

PHORONÉE (mythol.), fils d'Inaehus et roi d'Argos, fut pris pour arbitre dans un différent qui s'était élevé entre Junon et Neptune.

PHOTIN, hérésiarque du 4o s., év. de Sirmich, J. C. ayant soutenu que était un homme, fut déposé dans un concile de Sirmich, en 351, puis exilé par l'emp. Constance. Julien le rappela, mais il fut exilé de nouveau sous l'empire de Valentinien. Il m. en Galatie l'an 376. Il avait composé un gr. nombre d'ouvrages, qui ne sont point venus jusqu'à nous. Ses sectateurs furent nommés photiniens,

PHOTIUS, patriarche de Constant., issu d'une des plus illustres et des plus riches maisons de cette ville, était petitneveu du patriarche Taraise, et frère du patrice Sergius, qui avait épousé une des sœurs de l'emp. Ses talens contribuèrent autant que sa naissance à l'élever aux plus hautes dignités. Il fut grand écuyer, capit. des gardes, ambass. en

Perse, et premier secrétaire d'état. Mais
son ambition ternit la gloire qu'il devait
acquérir par ses qualités et ses talens;
car Bardas ayant chassé St. Ignace du
siége de Constant., Photius, qui n'était
que laïque, se fit élire patriarche en dé-
cembre 857. Il fit approuver son ordina-
tion et condaniner St. Ignace dans un con
ciliabule de 318 év. tenu à Constant. en
861. Le pape Nicolas improuva le juge-
ment de ce synode, et tint un concile à
Rome, dans lequel il déclara nulle l'or
dination de Photius, et ordonna le réta
blissement d'Ignace. Photius, de son côté,
condamna le pape Nicolas dans un sy-
node. Le triomphe de ce prélat ambi-
tieux ne fut pas de longue durée. Basile
le Macédonien, ayant succédé à Michel,
chassa Photius du siége patriarchal, et
y fit asseoir Ignace. Photius fut aussi
déposé et frappé d'anathème dans le
8e concile œcuménique tenu en 869.
Dans la suite, Photins étant rentré en
grâce avec l'emp. Basile, se fit rétablir
sur le siége patriarchal après la inort de
St. Ignace. Le pape Jean VIII consentit
même à son rétablissement, qui fut con-
firmé dans un conc. de Constant. en 879;
mais Jean VIII se repentit bientôt de ce
qu'il avait fait, et Photius fut chassé du
siége de Constant. en $86 par l'empereur
Léon, fils de Basile. Photius m. en 89r
dans un monastère d'Arménie. On a de
lui un grand nombre d'ouv. Les princip.
sont sa Bibliothèque. On y trouve des
extraits de 280 auteurs, dont la plupart
ont été perdus. Cet ouv. fut imprimé
en 1601; Schott en donna une version
latine en 1606. L'original grec et la tra-
duction furent réimprimés ensemble en
1611. La dernière édit., la plus ample,
est celle de Rouen, 1653, in-fol.; Nomo-
ou Recueils de canons, Oxford,
1672, in-fol.; un recueil de 248 Lettres,
Londres, 1631, in-fol.; plusieurs Ou-
vrages manuscrits.

canon "

sans

PHRAATES Ier, roi des Parthes, succéda à Arsaces III, autrement Praipatius, et m. l'an 141 av. J. C., avoir rien fait de remarquable ni dans la paix ni dans la guerre.

PHRAATES II, régna après Mithridate son père, l'an 131 av. J. C., et fit la guerre contre Antochius Sidètes, roi de Syrie, qui périt dans un combat. Phraates fut ensuite tué dans une bat. contre les Scythes, l'an 129 av. J. C.

PHRAATES III, surn. le Dieu, suc céda à son père Sintricas ou Sinatrocès, l'an 66 av. J. C., et donna sa fille en mariage à Tygranes, fils de Tygranes-le

Grand, roi d'Arménie. Quelque tems après, il voulut détrôner le père de son gendre; mais il n'y réussit point. Il fut tué par ses fils Orodes et Mithridate, l'an 36 av. J. C.

PHRAATES IV, fut nommé roi 53 ans av. J. C., par Orodes, son père. Ce fils dénaturé fit mourir tous ses frères et Orodes lui-même. Il n'épargna pas son propre fils, de crainte qu'on ne le mit sur le trône en sa place. Il fit ensuite la guerre avec succès contre Marc-Antoine. Chassé de son trône peu de tems après par Tiridate, il y remonta l'an 23 avant l'ère chrét.: m. deux ans avant la venue de J. C., empoisonné par l'ordre de Phraatice, son fils.

PHRAATICE, après avoir fait empoisonner son père Phraates IV, l'an 2 av. J. C., monta sur le trône des Parthes. Ses sujets le chassèrent du royaume, et il m. peu de tems après.

par

les

PHRANZA ou PHRANTZÈS (George), maître de la garde-robe des empereurs de Constant., vit prendre cette ville Turcs en 1453. Témoin jusqu'en 1461 des malheurs arrivés à sa patrie, il les a transmis dans son Histoire Bysantine, Venise, 1733, in-fol. ; Vienne en Autriche, 1796, in-fol. On a encore de lui une Vie de Mahomet II. Il mourut vers l'an 1491.

PHRAORTES, roi des Mèdes, succéda à Déjocès, l'an 657 avant J. C. Il régna 22 ans, et fut tué en assiégeant Ninive.

PHRÉAS (John) ou FREAS, év. de Bath, né à Londres vers la fin du 14 s. ou au commenc. du 15e s., étudia la méd. à Ferrare, et se mit en état de l'enseigner lui-même. Il m. à Rome. On lui doit des Lettres et des Poésies; une Traduction latine de Synesius de laude Calvitii; une Traduction, dans la même langue, de Diodore de Sicile.

PHRYGION (Paul Constantin), de Schelestat, fut le premier ministre de l'église de Saint-Pierre à Bâle, en 1529: m. à Tubinge en 1643. On a de lui : une Chronologie; des Commentaires sur PExode, le Lévitique, Michée, et sur les deux Eptires à Timothée.

PHRYNÉ, musicienne et cél. courtisanne de la Grèce vers l'an 328 avant J. C., née à Therpies, fut la maîtresse de Praxitèle. Le trafic de ses charmes fut si lucratif, qu'elle offrit de faire rebâtir Thèbes, pourvu qu'on y mit cette inscription: « Alexandre a détruit Thèbes, la courtisanne Phrynée l'a rétablie. »——

et

Il y ent une autre Phrynée, surnommée la Cribleuse, parce qu'elle dépouillait

ses amans.

PHRYNIQUE ou PHRYNICLIUS, orat. grec, natif de Bythinie, flor. sous Commode. On a de lui: un Traité des Dictions attiques, impr. plus. fois en gr. et en lat.; Apparat sophistique.

PHRYNIQUE, phrearien, fils de Polyphradmon, et disciple de Thespis, fit faire quelques pas à l'art dramatiq., qu'il trouva à son enfance chez les Grecs. II introd. sur la scène les rôles de femmes, et employa l'espèce de vers la plus convenable à ses sujets.

PHRYNIS, music. de Mitylène, capitale de Lesbos, qui flor. 457 av. l'ère chr.; est regardé comme l'aut. des chan. gemens de l'anc. musiq. pour la cithare.

PHRYXUS (mythol.), fils d'Athamas et frère de Hellé.

PHUL, roi d'Assyrie, s'avança sur les terres du royaume d'Israël, pour s'en emparer, vers l'an 765 av. J. C. Mais Manahem, roi d'Israël, lui ayant donné cent talens d'argent, il retourna dans ses états.

PHYLARQUE, histor. grec, postérieur au tems d'Alexandre, n'omit aucune des circonstances de l'expédition de Pyrrhus dans le Péloponèse, et s'étendit beaucoup sur Cléomène, dont il fit son héros favori, au point d'oser justifier les perfidies dont ce prince fut l'auteur et la victime.

PHYLLIS (mythol. ), fille de Lycurgue, roi de Thrace.

PIA (Philip.-Nicolas), né à Paris en 1731, m. en 1799, pharm. en chefdel hộp. de Strasbourg, échevin de Paris en 1770, a pub. Description de la boîte d'entrepôt pour les secours des noyés, 1770, in-8°; Détails des succès de l'établissement que la ville de Paris a fait en faveur des personnes noyées, 1773, plusieurs vol. in-12.

PIACENTINO, jurisc. ital., mort à Montpellier, en 1192, écrivit dans cette ville son Introduction à l'étude des lois, 1535, in-fol., et donna la collection des Institutes de Justinien, 1536, in-fol.

PIALES (Jean-Jacques), jurisc., né à Rhodez, et m. à Paris vers 1798. Ses nombreux Traités forment 26 vol. in-12.

PIASECKI (Paul), év. de Prémisli, en Pologne, pub. en 1646 une Histoire de tout ce qui s'est passé dans la Pologne, depuis Etienne Battori. On cite encore de lui Praxis episcopalis, in-4°.

PIATTI (Piattino) de Milan, qui vivait encore en 1508, a laissé quelques

Essais de poésies latines et deux livres d'épigrammes.

PLATTI (Jérôme ), jés., né à Milan en 1547, m. à Rome, en 1591. On a de lui: De bono status religiosi libri tres, Romæ, 1590; Venetiis, 1591; De cardinalium dignitate et officio tractatus Hieronymi Piatti, soc. Jesu, etc., Romæ, 1746; De bono status conjugalis.

PIAZZA (François) de Bologne, canoniste, frère mineur de l'observance en 1424, a écrit: De restitutionibus, usuris et excommunicationibus, Cremone, 1472; Padoue, 1473, in-fol.; Venise, 1474.11 m. à Bologne en 1460.

de l'Yssel, de l'Ems et de la Lippe, etc. Amst., 1640, in-4o.

PICARD (Mathurin), curé de MesnilJourdain, aut. d'un livre intit. : Le Fouet des paillards, ou juste punition des voluptueux et charnels; Rouen, 1623, in-12; on exhuma l'aut. pour le brûler comme sorcier à Rouen en 1647

PICARD (Jean), astron. et mathém., prieur de Rillé en Anjou, né à la Flèche, devint membre de l'acad. des sc. en 1666. Il observa le premier la lumière dans le vide du baromètre, ou le phosphore mercuriel; il fut aussi le premier qui mesura un degré du méridien terrestre, pour déterminer la méridienne de France: m. en 163. Ses ouv. sont : Théorie du nivellement; Pratique des grands cadrans par le calcul; Fragmens de Dioptrique; Experimenta circa aquas effluentes; De mensuris; de mensura liquidorum et aridorum; la mesure de la terre, Paris, 1671, grand in-fol. ; Koyage d'Uranienbourg, ou Observa1717,marck; Observations astronomiques faitions astronomiques faites en Dane

PIAZZA (Jérôme-Barthélemy), né en Italie, prêtre, se fit protestant, m. à Cambridge vers 1745, est auteur d'un Abregé de l'Histoire de l'Inquisition et de ses procédures, Londres, 1722. PIAZZA (le marquis Vincent), né à Modigliano en Romagne, a laissé : Bona Espugnata, poème en 12 chants, Parme, 1694; Forly, 1738, et Parme, 1743; Eudamia, favola pastorale, Rome, et Parme, 1743. Il m. en 1745.

PIAZZOLI (Louis) de Côme, qui vécut à Rome dans le 17 s., a donné, en 1623, des Poésies amoureuses.

I. PIC (Jean), comte de la Mirandole et de Concordia, né en 1463. On trouve à la tête de ses ouv. les 1400 Conclusions générales sur lesquelles il offrit de disputer. Sa passion pour l'étude devint si forte, qu'il renonça à ses biens patrimoniaux, et m. à Florence en 1494. On a de lui plus. autres ouvrages rec. en un vol. in-fol., Bologne, 1496; Venise, 1498, et Bâle, 1573 et 1601.

tes en divers endroits du royaume; la Connoissance des temps, pour l'année 1679 et suiv., jusqu'en 1683.

PICARD (Benoît ), capucin, connu sous le nom de Père Benoit, de Toul, où il naquit en 1580, et m. en 1720, a pub.: une Histoire de la Maison de Lorraine, 1704, in-89; Histoire ecclésiastique de Toul, 1707 in-4°; un Pouillé de Toul, 2 vol. in-8°.

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PICARD (Charles Adrien), m. en 1779, a pub. : une Lettre sur quelques monumens antiques, Paris, 1758, in-8°; et le Catalogue raisonné du cabinet de PIC (Jean-Franç.), prince de la Mi-Babault, 1763, in-12. randole, neveu du précéd., né en 1470, fut chassé deux fois de ses états: la première par son frère et la seconde par les Franc. en 1512. Il y rentra 3 ans après; mais Galeoti son neveu l'assassina avec son fils Albert, en 1533. Plusieurs de ses ouvr. se trouvent dans le recueil de

son oncle.

PICARD, ainsi nommé parce qu'il était de Picardie, renouvela le système des adamites au commenc. du 15 s., fut chef des hérétiques qui se répandirent dans la Bohême, et qui furent appelés Picards; Zisca détruisit leur principal asile en 1420.

PICARD on PIRARD (Jean), pasteur à Couorden, a écrit en Hollandais une Description succinte de quelques antiquités oubliées et cachées des pays situcs entre la mer du Nord et les rivières

PICARDET (C. N.), né à Dijon, prieur de Neuilly et membre de l'acad. de Dijon. On lui doit : les deux Abdalonyme, Dijon 1779, in-80; Histoire météorologique pour l'année 1785. Son frère, membre aussi de l'acad, de Dijon, a pub. des Poésies, et un Jour

nal des observations du baromètre de Lavoisier : ce dernier écrit est inséré dans les Mémoires de l'acad. de Dijon, année 1785. Les deux frères sont morts dans leur patrie, pendant la révolut.

PICART (Michel), né à Nuremberg, en 1574, m. à Altorf en 1620, a publ. : Des Commentaires sur la politique et sur quelques autres ouvrages d'Aristote; des Disputes; des Harangues; des Essais decritique; une Traduction latine d'Oppien, Paris, 1604; Liber singularis periculorum criticorum,

PICART (François le), doct. en Sorb., né à Paris en 1504, où il m. en 1558. On lui attribue: Le débat d'un jacobin et d'un cordelier, à qui aura sa religion meilleure, 1606, in-12.

PICART (Etienne), dit le Romain, grav. recu, en 1664, membre de l'acad. royale, dont il devint le doyen en 1705, quitta Paris en 1710, et alla s'établir á Amst., où il m. en 1721, à 90 ans.

PICART (Bernard ), cél. dessinat. et grav., né à Paris en 1673, fils du précéd., se retira en Hollande, où il s'acquit une grande réputation, et où il ne fut presque employé que par des libraires; m. à Amst. en 1733. Ses estampes sont en gr. nombre, et les curieux les recherchent à cause de leur élégance, de leur propreté et de la correction du dessin. On admire aussi les estampes dont il a enrichi le gr. ouvr. des Cérémonies religieuses de tous les peuples du monde, pub. par J. F. Bernard, à Amst., 1723 et années suivantes, 9 vol. in-fol.

PICART DE SAINT-ADON (François), doyen dignitaire de Sainte-Croix 'd'Etampes, né à Saint-Côme en 1698; m. à Etampes en 1773. On a de lui: l'Histoire des voyages de Jésus-Christ; les Voyages de saint Paul; l'Histoire de la Passion; le Livre des affligés pénitens; Pratiques sur le Dogme et la Morale.

PICCHENA (Curzio), né à St.-Gimignano, dans le territoire de la Toscane, vers le milieu du 16e s., fut empl. par plus. princes d'Italie dans des négociations importantes; il se retira ensuite à Florence, où il fut secrét. d'état et sénat. en 1621. On a de lui un ouvrage sur Tacite, Francfort, 1607.

rent peat-être des éloges exagérés ; les amateurs se partagèrent entre Gluck et lui, et l'on sait avec quel acharnement les deux partis soutinrent leur opinion. L'abbé Arnaud fut surnommé le grand pontife des Gluckistes; Marmontel était le chef des Piccinistes. Cette guerre fut toute en épigrammes. Piccini, fatigué des tracasseries qu'on lui suscitait continuellement, résolut de retourner dans son pays; mais obligé d'en sortir pour avoir adopté les principes de la révol. franc., il revint à Paris et y m. en 1800. Piccini a enrichi le répertoire franç. d'un gr. nombre d'opéras, parmi lesquels on distingue ceux de Didon, de Roland,d'Iphigénie en Tauride, d'Atys. Il a anssi composé, pour l'Opéra-Comique, plus. pièces charmantes.

PICCINI (Alexandre), de Bologne, cél. composit. du 17 s., a pub. : Intavolatura di liuto, e di chitarrone, libro primo, etc., Bologne, 1623, in-fol.

PICCIOLI (Benoît ), prêtre et poète, né à Bologne en 1680, où il m. en 1754, composa en octaves le 18e chant d'un poème connu, intit. : Bertoldo, Bertoldino, et cacasenno, Bologne, 1736, in-4°; des sonnets et des chansons.

PICCOLOMINI (Alexandre), archer. de Patras, coadjut. de Sienne, sa patrie, où il naq. vers l'an 1508, et m. en 1578. Ses princip. ouv. sont : Diverses Pièces dramatiques; la Morale des nobles, Venise, 1552, in-8°; Traité de la sphère; Théorie des planètes; une Traduction de la Réthorique et de la Poétique d'Aristote, in-4°; l'Institution morale, Venise, 1575, in-40, trad. en fr., in-4o, Paris, 1581; et d'autres écrits.

PICCOLOMINI (François), de la même famille que le précéd., enseigna la philos. pendant 22 ans, dans les plus fameuses univers. d'Italie, et se retira ensuite à Sienne, où il m. en 1604, à 84 ans. Ses onv. sont : Des Commentaires sur Aristote, Mayence, 1608, in-4°; Universa philosophia de moribus, nune primùm in decem gradus redacta et explicata, Venise, 1583, in-fol.

PICCINI (Nicolas), cél. composit. né à Bari, dans le royaume de Naples en 1728, étudia son art sous les plus célébre maîtres d'Italie, et débuta dans la carrière théâtrale par l'opéra intitulé: Le Donne Dispettose, donné au théâtre des Florentins à Naples; le Gelosie, et Zenobia, qu'il composa pour le grand théâtre de Naples, en 1756, enlevèrent tous les suffrages. Il alla ensuite à Rome, PICCOLOMINI D'ARAGON ( Ocoù il obtint les mêmes succès. Il serait tave), duc d'Amalfi, prince de l'empire, trop long de donner ici seulement le titre gén. des armées de l'emp., chev, de la des opéras italiens de Piccini; Rome, Ve- Toison d'or, né en 1599, porta d'abord nise, Turin, Naples, Bologne, Modène les armes dans les troupes espagnoles en l'applaudissaient en même tems; enfin, Italie; il servit ensuite dans les armées il composa, dans l'espace de 25 ans, 133 de Ferdinand II, qui lui confia le comouvr., dont plusieurs sont des chefs- mand. des troupes impér. en 1634. Après d'oeuvre. Des amateurs français l'attiré- s'être signalé à la bat. de Nortlingue, il rent à Paris. Ses premiers ouv. lui susci-fit lever le siége de St.-Omer au maréchal tèrent des ennemis acharnés, et lui valu- de Châtillon. Il eut le bonheur d'enlever

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