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il fut procl. emper. de Russie le 5 janvier I
1762, ou le 25 déc. 1761, selon le vieux
style. Les commencemens de son règne
furent doux et heureux. Il se montra pa-
tient et juste, et rappela dans leur patrie
près de 17 mille exilés. Il abolit la chan-
cellerie privée, tribunal cruel et tyrann.
qui servait à condamner tous ceux qu'on
y conduisait comme coupables de haute
trahison, ou qui déplaisaient au souver.
Pierre III ne jouit pas longtems du trône.
Admirateur du roi de Prusse, il voulut
l'imiter dans plus. choses; mais il le fit
avec trop de précipitation': le désir des
améliorations lui fit hasarder des réformes
trop prématurées. Son amour pour les
nouveautés fit murmurer tous les ordres
de l'état; des murmures on passa à la
révolte. Pierre fut détrôné le 6 juill. 1762,
et l'impératr., sa femme, fut reconnue
souver. sous le nom de Catherine II. Ce
prince m. en prison sept jours après.

PIERRE DE SICILE, né dans cette ile vers le milieu du ge s., est connu par son Histoire des Manichéens. Ingolstadt, 1604, en grec et en latin.

PIERRE DAMIEN, né à Ravenne, card. et év. d'Ostie en 1057, fut employé avec succès dans les affaires de l'église rom: m. à Faenza en 1073. On a de lui des Lettres, des Sermons, des Opuscules et d'autres Ouvrages, recueillis en 4 tom. formant un in-fol. Paris, 1663. Sa Vie a été écrite par saint Jean de Lodi, son disciple.

PIERRE, dit L'ERMITE, gentilh. d'Amiens, embrassa la vie érémitique, et quitta celle-ci pour la vie de pelerin. Vers la fin du 10 s. et au commencement du 11e, l'opinion que la fin du monde arriverait bientôt, avait répandu une alarme générale. Par un effet de cette frayeur, rois, comtes, marquis, évêques, bourgeois, etc., tous couraient en foule en Palestine. Pierre, animé du même zèle, fit un voyage dans la Terre-S. vers l'an 1093. Touché de l'état déplorable où étaient réduits les chrétiens, il en parla

à son retour d'une manière si vive au pape Urbain II, que ce pape l'envoya de province en province pour exciter les princes à délivrer les fidèles de l'oppres

sion: il eut bientôt à sa suite une fonle innombrable de petit peuple. Godefroi de Bouillon, chef de la partie la plus brillante de la croisade, lui confia l'autre. Pierre commandait 40,000 hommes d'infanterie, et une nombreuse cavalerie. Ses soldats, en traversant la Hongrie, exercèrent toutes sortes de brigandages. Cette multitude indisciplinée fut défaite dans

plus. combats par les Turcs. Pierre signala depuis son zèle pour la conquête de la Terre sainte, et au siége de Jérusalem, l'an 1099. Il m. dans l'abbaye de Neu-Moutier (près de Hui) dont il était fondateur.

PIERRE DE CLUNY, ou PIERRE le Vénérable, né en Auvergne, de la famille des comtes de Montboissier, relig. de Cluny, devint abbé, puis génér, de son ordre en 1121, à 28 ans. Il fit revivre la discipline monastique. Il donna an asile à Abailard, qui trouva en lui un ami et un père; combattit les opinions de Pierre de Bruys et de son sectateur Henri; il m. dans son ahb. en 1156, âgé de 65 ans. On a de lui 6 livres de Lettres; Traité sur la divinité de J. C., et plus. autres ouvrages.

PIERRE LOMBARD, appelé le Mattre des Sentences, nommé Lombard, parce qu'il était de Novarre dans la Lombardie, évêque de Paris en 1139, m. en 1164. Tout le monde connaît son ouvrage des Sentences, sur lequel nous avons tant de Commentaires et si peu de bons. La re édit. de Venise, 1477, in-fol., est divisée en 4 livres; un Commentaire sur les Psaumes, Paris, 1341, in-fol.; et un autre sur les Epitres de saint Paul, 1537, in-fol.

PIERRE DE CELLES, natif de Troyes, relig., ensuite év. de Chartres en 1182, où il m. en 1187. Il a laissé des Lettres, des Sermons, des Traités de morale, et d'autres ouvr.

PIERRE COMESTOR, ou le Mangeur, né à Troyes, chan. rég. de saint Victor, à Paris, où il m. en 1198. On a de lui l'Histoire scholastique, Utrecht, 1473, pet. in-fol.; des Sermons publiés sous le nom de Pierre de Blois, en 1600, in-4°. On lui attribue Catena temporum.

PIERRE LE CHANTRE, doct. de l'univ. de Paris, auteur d'un livre intit. Verbum abbreviatum. Mons, 1637, in-4°, se fit relig. dans l'abb. de Longpont, où il m.

vers 1197.

PIERRE, dit le Collombario, ér. d'Ostie, vers le milieu du 14 s., couronna l'emper. Charles IV à Rome, l'an 1346, et fit l'Histoire de son voyage ea cette ville.

PIERRE de POITIERS, chancel. de l'égl. de Paris, m. l'an 1200, est auteur de quelq. écrits insérés dans la Bibliot. des pères; et d'un Traité des sciences, impr. à la fin des Euvres de Robert Pullus, 1655, in-føl.

PIER

PIERRE DE BLO18, ainsi appelé parce qu'il naquit dans cette ville, devint précepteur, puis secret. de Guillaume II, roi de Sicile. Appelé en Angleterre par le roi Henri II, il obtint l'archidiaconat de Bath, dont il fut dépouillé sur la fin de ses jours. On lui douna celui de Lond. Cet écrivain m. en Angleterre l'an 1200. On a de lui 183 Lettres, 60 Sermons, et d'autres ouvr, dont la meill, édit. est

PIERRE (Corneille de la), Cornepays de lius à Lapide, jés., né dans le Liége, mà Rome en 1637, à 71 ans a publié dix vol. de Commentaires sur l'Ecriture-sainte, Anvers, 1681 et années suivantes.

PIERRE DE SAINT-ROMUALD (Pierre Guillebaud), feuillant, né à Angoulême en 1585, m. en 1667, a écrit: un rec. d'Epitaphes, 2 vol. in-12; le Trésor chronologique, 1658, 3 vol. in- fol.;

celle de Goussainville, in-fol., en 1667. Il s'y élève avec force contre les dérégle-l'Abrégé en 3 vol. in-12, 1660; la Chromens du clergé. Il a continué l'Histoire des monastères d'Angleterre d'Inculfe, depuis 1091 jusqu'en 1118, publ. par Savil en 1596.

PIERRE ALPHONSE, juif portug., converti à la foi dans le 12 s., a traduit de l'arabe en latin, Opus clericale, trad. en fr. sous le titre de Castoiement, ou Avis d'un père à son n fils.

PIERRE, moine de Vaux-de-Cernai, dans le 13e s., a écrit en latin l'Histoire de la guerre des Albigeois, Troyes, 1615, in-8° trad. en français par Arnaud Sorbin.

PIERRE, peintre, travailla à Paris. Ses ouv. les plus connus sont: St. Pierre guérissant le bolteux, et la Mort d'Hérode, deux tabl. placés à St.-Germaindes-Prés; le St. François à St.-Sulpice, celui de l'église St. Louis à Versailles; le Martyre de saint Thomas de Cantorbéry, à St. Louis du Louvre; la Coupole de la Chapelle de la Vierge, à St.-Roch: m. à Paris en 1789.

PIERRE CARDINAL, troubadour, natif de Puy en Velay, vécut jusqu'au commenc. du 14o. s. Dans ses Sirventes hardis, il s'élève tour à tour contre les mauvais seigneurs, les mauvais prêtres, les mauvais juges; contre tous les genres de corruption dont le spectacle journalier allumait sa bile. Il semble avoir été un penseur extrêmement libre en matière de religion.

un

PIERRE D'AUVERGNE, surnommé l'Ancien, fils d'un bourgeois du diocèse de Clermont, fut le premier qui, dans sa province, fit connaître la langue et la poesie provençales. On lui doit : poëme intit. le Contrat du corps et de Pame; un Sirvente, c.-à-d. une satire contre les Siciliens, auteurs du massacre des Français pendant les vêpres si ciliennes; une pièce qui renferme les Eloges des poètes de son tems; des Poesies spirituelles; des Vers sur différens sujets, qu'on peut lire dans le m.ss. 3204 du vatican. Pierre embrassa ensuite F'état monastique, et y mourut.

nique d'Adhémar, avec une continuation, 1652, 2 vol. in-12, qui fut censurée par l'archev. de Paris en 1653. La censure fut supprimée par arrêt du parl.

PIERRE D'OSMA, prof. de théol. à l'un Salamanque, fut, dans le 15 s., des précurseurs du calvinisme. On a de Ini: Traité de la confession.

PIERRE DE SAINT-LOUIS (le père), grand-carme, dont le nom de famille était Barthélemi, naquit à Vauréas, dans le diocèse de Vaison, en 1626, publia à Lyon un poëme héroïque intit. la Magdeleine au désert de la Ste.-Baume en Provence, poëme spirituel et chrét., en 12 livres. Ce poëme, chef-d'œuvre de piense extravagance, jouit pourtant de l'honneur d'une 2e édit. La Monnoye le fit réimprimer dans son recueil de Pièces choisies, La Haye (Paris), 1714, 2

vol. in-12.

PIERRE DE SAINT-ANDRÉ (J.-Ant. Rampalle), carme de l'Isle, dans le Comtat-Venaissin, m. à Rome en 1671, a public la Chiromancie naturelle Lyon, 653, in-80; une Traduction en fr. du Voyage dans l'Orient du P. Philippe de la Sainte-Trinité, Lyon, 1653, in-8°; des Tragédies sacrées.

PIERRES (Philippe-Denis), ancien premier imprimeur du roi, membre des academies de Dijon, Lyon, Rouen et Orléans, né à Paris en 1741, m. à Dijon en 1808, exerca son état avec distinction. On lui doit beaucoup de bonnes édit., dont la correction fait le principal mérite, et d'autres, qui réunissent le mérite d'une exécution fort élégante à celui de la correction.

PIERSON (Abraham), premier président du college d'Yale, m. en 1707, était tout à la fois théol., prédicat. et gramm. Il a écrit un Système de philosophie naturelle.

PIERSON (Jean), crit. holl., s'est fait connaître par 2 livres de Verosinilia, Leyde 1752, in-8°; et par une édition de Maridis Atticista lexicon

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atticum, cum anima deversionibus Leyde, 1759, in 8°. Il m. en 1759, à 29 ans. Il était né Frison.

PIERUS ou PIERIUS, poète et musicien, naquit à Piérie en Macédoine. Quelques auteurs prétendent qu'il établit le culte des neuf Muses, appelées pour cela Piérides; d'autres que luimême était leur père.

PIERUS (mythol.), roi de Macéd., eut d'Evippe, sa femme, neuf filles, qui osèrent disputer aux Muses le prix de la voix.

PIET (Baudouin-Van der), né à Gand en 1546, fut, à la naissance de l'univ. de Douai, le premier qui eut le titre de bachelier, devint docteur, puis prof. en dr. à Douai, où il m. en 1609. Ses princip. ouv. sont : De Fructibus; De duobus reis; De Emptione et Venditione; De Pignoribus et Hypothecis ; Responsa juris, sive consilia.

PIETRE (Simon), surn. le Grand, né à Paris en 1565, m. en 1618, fut doct. en méd. en la faculté de Paris, et prof. au college royal. On a de lui quelques ouvrages de médecine, qu'on ne consulte plus.

PIETRO DE LA FRANCESCA, Florentin, m. eu 1443, excellait dans les portraits, ainsi que dans les sujets de nuit et de combats. On a de lui des ouvrages de mathématiques."

PIETRO DE PIETRI, peintre, né dans le Novarese en 1673, m. à Rome en 1716. Toutes ses peint., tant à fresque qu'à l'huile, sont estimées.

PIGAFETTA (Ant.), chevalier de Rhodes, né à Vicence vers l'an 1480, voyagea sur les mers depuis 1519 jusqu'à 1522, avec Magaglianes. Il a écrit la relation de ce voyage, impr. par Ramusus dans son ouv. de la Navigation, Venise, 1606, in-fol.

PIGALLE (Jean-Bapt.), sculpt. du roi, chancel. de l'acad, de peinture, né à Paris en 1714, y m. en 1585. Ses onv. les plus connus sont : Un Mercure qu'il fit à Lyon; Une Venus, dont Louis XV fit présent au roi de Prusse; Le Tombeau du maréchal de Saxe; La Statue pédestre de Louis XV, exécutée en bronze pour la ville de Reims; La Statue de Voltaire; Un petit enfant qui tient en main une cage; Une jeune fille qui se tire une épine du pied; Les Bustes de plus. gens de lettres.

PIGANIOL DE LA FORCE (J. Aymar de), né en Auvergne, m. à Paris en 1753, âge de 80 ans, a donné : Une Descrip

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PIGENAT (Franç.), natif d'Autun, doct. en théol., fut un des six prédicateurs séditieux, gagés par la ligue, et signa le décret de dégradation du roi Henri III; il était un des membres du conseil des quarante. Il jouissait, parmi les ligueurs, d'une haute considération. Henri IV ayant fait espérer d'abjurer le protestantisme, Pigenat dit en chaire, qu'il n'était pas en la puissance de Dieu que Henri de Bourbon se convertit; que le pape ne pouvait l'absoudre ni le mettre sur le trône ; et que s'il le faisait, luimême serait excommunié; il m. en 1590, avant l'entrée triomphante de Henri IV à Paris.

Paris, au milieu du 17e s. Ses édit. sont PIGET (Simon), libr. et impr. de recherchées. On distingue entr'antres, folio; et un Rituel grec par Gourd, les OEuvres d'Amphyloque, 1644, in

in-folio.

PIGHIUS (Albert), né à Kempen ville de l'Over-Yssel, vers l'an 1499, puthon, Bucer et Calvin; il m. à Utrecht blia plus ouv. contre Luther, MélanchSes princip. ouvr. sont: Assertio_hieoù il était prévôt de l'égl. de S.-J.-Bapt. rarchiæ ecclesiasticæ, Cologne, 1572, hominis arbitrio, Cologne, 1542, inin-folio; un Traité De gratiá et libero folio, peu exact; et des ouvrages de mathématiques. Il excellait à construire des sphères armillaires.

PIGHIUS (Et. Vinand), neveu du précéd., né à Kempen, fut secrét. du card. de Granvelle, et m. en 1604, à 84 ans. Il a laissé : Annales de la ville de Rome, en lat., Anvers, 1615, 3 vol. in-fol.; Hercules Prodicius, Anvers, pleins d'éruditions, notamment Valère 1587; et plus. autres ouvrages également Maxime, en 1585, in-8°.

PIGNA (Jean-Bapt. Nicolluci, surnommé), né à Ferrare, en 1530, où il m. en 1575, prof. d'éloq. dans l'univ. de de cette ville. On lui doit : Il Principe, Venise, 1561, in-8°; Il duello ne' quali dell' onore, e dell' ordine della cavalleria, con nuovo modo si tratta, Venise, 1554, in-4° ; Istoria de' principi d'Este, Ferrare, 1570, in-8°; I Romanzi ne

PIGN

quali della poesia e della vita d'Ariosto si tratta, Venise, 1554, in-4°.

PIGNATELLI (Jacq.), qui flor. dans le 17o s., a publié : Consultationes canonicæ, etc., Venetiis, 1687 et 1704, 10 vol, reimpr. en 13 vol. in-folio.

PIGNATTA (Gaspard), jurisc. de a donné: StaRavenne dans le 16e s. tutorum seu juris civilis civitatis Ravenna, lib. V, Raven., 1590, in-fol.

PIGNONI (Simon), peint. Florentin, né en 1614, m. en 1706. Ses ouvr. les plus estimés sont : Un Saint-Michel qui foule le Diable à ses pieds; SaintLouis, qui distribue ses charités aux 'pauvres, qu'on voit à Florence.

PIGNORIUS ou PIGNORIA (Laur.), né à Padoue en 1571, curé de SaintLaurent de cette ville, puis chanoine de Trévise, où il m. de la peste en 1631, a écrit: Un Traité De servis et eorum

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apud veteres ministeriis, Padoue, 1656, in-4° Amst. 1674, in-12; Characteres Egypt, Francfort, 1608, in-4°, reimpr. sous ce titre : Mensa isiaca, Amst. 1670, in-4°, et il faut y ajouter: Magnæ Deum Matris Ideæ et Attidis initia, etc., Amst. 1669, in-4°; Origini di Padova, 1625, in-4o, et plu

sieurs autres ouvrages.

PIGRAI (Pierre), chir. ordin. du roi, né à Paris, m. en 1613, a laissé: Chirurgica cum aliis medicinæ partibus conjuncta, Parisiis, 1609, in-8°; Epitome præceptorum medecina chirurgicæ, etc., dont il y a eu plusieurs édi

tions.

PIJON (N.), conseiller au présidial de Províns, où il naquit en 1736, et m. en 1766. On a de lui: Progné, tragédie; Les Muses françaises, prem. part. ou Tableau des Théatres de France, 1764, in-12.

PILADE (Boccardo), de Brescia, prof. de b.-lett. à Salo, qui flor. dans le 16 s. Il a comp. une grammaire pour Nestor, son fils, quelques Opuscules, et un petit Vocabulaire en vers des explications en prose, et des Commentaires sur Plaute. Il a aussi publié, en vers élégiaques, la Généalogie des dieux.

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PILANDER (George), ou THORMAN, méd. du 16e s., né à Zwickau au cercle de la Haute-Saxe, m. à Milan, traduisit Hippocrate en latin. Il a publié: Hippocratis de morbis libri quâtuor, Paris, 1540, in-4°.

PILARINO (Jacq.), médec., né à Céphalonie, en Grèce, exerça la méd.

avec succès à Candie, et y acquit une fortune suffisante pour se livrer à son goût pour les voyages. De retour à Pa- ́ doue, il y m. âgé de 60 ans. Il a laissé m.ss. une relation de ses voyages en italien; mais il a publié quelques ouvrages sur la petite vérole.

PILATE (Pontius Pilatus), gouv. de la Judée sous l'empire de Tibère, fut celui auquel les juifs menèrent J. C., le prier de le faire mettre à mort. Pour essaya d'abord de lui sauver la vie, étant persuadé de son innocence; mais il le condamna par raison d'état. Il exerça des cruautés contre les habitans de Samarie, qui s'en plaignirent à Tibère. Ce prince l'envoya, l'an 56 de J. C., en exil près de Vienne en Dauphiné, où il se tua de désespoir deux ans après.

PILATI DE TASSULO (CharlesAnt. de), né à Trente en 1733, m. dans sa terre de Tassulo en 1802, professa la jurisp. dans le lycée de sa ville natale ; il parcourut ensuite toute l'Europe, et pub. à la Haye, en 1777, la relation de ses Voyages en 1774, 1775 et 1776, 2 vol. in-12. Il a fait: Traité des lois civiles, 1774, 2 vol. in-8°; Traité du mariage et de sa législation, 1776, 1 vol. in-8°; Lettre sur la Hollande, la Haye, 1780, 2 vol. in-8°; Histoire des révolut. arrivées dans le gouvern., les lois et l'esprit humain, après la conversion de Constantin, jusqu'à la chute de l'emp. d'Occident, la Haye, 1775, in-8°.

PILATRE DE ROSIER (Franc), né à Metz en 1756, cultiva l'histoire naturelle et la physique. Le 25 octobre 1783, il tenta un premier voyage dans les airs avec M. d'Arlande. Le 21 nov. suivant, dans un ballon lancé du château de la Muette, il traversa la Seine, dépassa Paris, et s'abaissa au-delà du nouveau boulevard; il fit différentes autres courses aériennes qui eurent un brillant succès. Après avoir résolu d'aller en Angleterre par la voie des airs, il se rendit à Boulogne-sur-Mer, d'où il s'éleva à sept heures du matin, le 15 juin 1785; mais, une demi-heure après, le feu prit et son compaau ballon; Pilatre gnon Romain, furent fracassés par la chute de cette machine, qui tomba près du village de Vimille.

PILEO DE PRATA, archev. de Ravenne en 1370, m. en 1400, a écrit: Epistola ad Carolum V, regem Francorum; Epistola ad Ludovicum comitem Flandriæ; Epistola ad Clerum Romanum scripta a cardinalibus, Urbani papa VI.

PILES (Roger de ), peint., né à Clamecy ea 1635, vint à Paris, où il se livra à l'étude du dessin et de la peinture. Il fut précept. du fils du présid. Amelot, avec lequel il fit un voyage en Italie. Il l'accompagna à Venise en 1682, en qualité de secret. d'ambass., et fut ensuite charge, par la cour, de div. commissions import. il l'accompagna encore à Lisbonne en 1685, en Suisse en 1689. Trois ans après, Louvois l'envoya à la Haye comme amateur de tableaux; mais, en effet, pour agir secrèt. avec les personnes qui souhaitaient la paix. Piles fut découvert, et retenu prisonnier par ordre de l'état. Dans sa captivité il composa les Vies des Peintres. A son retour en France, le roi lui donna une pension. Il mourut à Paris en 1709. Ses principaux ouvrages sont : un Abregé d'anatomie, accommodé aux arts de peinture et de sculpture, 1667 in-fol.; Dissertation sur les vies et les ouvrages de plus fameux peintres, suivie de la Vie de Rubens, 1681; in-12, Les premiers élémens de la peinture pratique, 1684, in-12. Traduction du Poëme de Dufresnoy, avec des Remarques, 1684, in-12, et d'autres ouvrages sur la peinture.

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PILKINGTON (Lætitia), née à Dublin en 1712, morte dans cette ville à 36 ans, a donné une Comédie, et publ. les Mémoires de sa vie.

PILON (Germain), sculpt. et archit., né au Maine, m. à Paris en 1590. On peut le regarder comme le premier qui a contribué à tirer la sculpt. et l'archit. des ténèbres de l'ignorance.

PILPAY ou PIDPAY, bramine indien, gymnosophiste et philos., fut, à ce que l'on croit, gouvern. d'une partie de l'Indostan, et conseil. de Dabschelim qui était, dit-on, un puissant roi indien. Il enseigna à ce prince les principes de la morale et l'art de gouverner, par des fables ingénieuses qui ont rendu son nom immortel. Ces fables, écrites en indien, ont été traduites dans presque toutes les langues connues. L'aut. flor. quelques sièeles av. J. C. On ne sait rien de bien assuré sur sa vie et ses ouvrages.

PILZEN (Franc.), peint. et grav., de Gand, né en 1676, a gravé le Martyre de Saint Blaise d'après Gaspard de Crayen, et la Conversion de saint Bavon d'après Rubens.

PIMENTA (Nicolas), jés. portug., né en 1541, visiteur des missions des Indes, m. à Goa en 1614, a publié : Lettres écrites des Indes orientales,

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PINAIGRIER (Robert), peint, sur verre du 16 s'est acquis une gr. ré

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putation par ses ouvr. On voit à Chartres, dans l'égl. de St. Hilaire, des vitres d'un excellent goût, peintes par Pinaigrier en 1527 et 1530. Dans plus. églises de Paris, et au Musée des monumens francais, on admire de cet artiste plus. ouvr. en ce genre. On ignore le lieu de sa naissance et de sa mort.

PINAMONTI (J.-Pierre), jés., né à Pistoie en Toscane l'an 1632, se consacra aux missions de la campagne, et termina sa carrière à Orta, au dioc. de Novare, en 1703. On a de lui un grand nombre d'ouvr. de piété en italien, recueillis à Parme en 1706, in-folio.

PINART (Michel), memb. de l'acad. des inscript., né à Sens en 1659, m. à Paris en 1717. Le recueil de cette soc. offre divers Mémoires de cet auteur. Sa Dissertation sur les Bibles hébraïques est estimée.

de la maison du roi, était neveu de VoiPINCHESNE (Et.-Mart.), contrôl. ture. On a de lui 2 vol. in-4o de ses poésies.

PINCIER (Jean), méd., né en 1556, à Santen, en Westphalie, prof. la phys. à Marpurg jusqu'à sa m., arrivée en 1624, a donné Meditationum variarum liber quartus, Francof., 1601, in-8°; Otium Marpurgense in sex libros digestum, in quibus fabrica corporis humani perspicuo carmine describitur, Herbornæ, 1614, in-8°.

PINCIO (Paul) de Mantoue, qui viv. au 16 s., a écrit: Pro vetustorum de Timavo flumine, Venetiis, 1566, in-8°

Jean-Pierre PINCIO, de la niême famille, flor. dans le même siècle, et a publié en latin les Vies des évêques et des princes de Trente.

PINCUS LEVI HARWITZ, premier rabin de la synagogue, m. à Francfort en 1805, à 74 ans. Deux écrits qu'il publiés, le font regarder comme un des plus savans interprètes du Talmud.

a

PINDARE, le prince des poètes lyriques, né à Thèbes, dans la Béotie, vers des vers de Lasus, de Simonide et de l'an 500 av. J. C., apprit l'art de faire Myrthis, femme distinguće par son ta

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