Immagini della pagina
PDF
ePub

PIND

lent pour la poésie lyrique. On croit qu'il m. au théâtre vers l'an 436 av. J. C. Il avait comp. un très-grand nombre de poésies; mais il ne nous reste que ses Odes. I a un grand nombre d'édi y tions des Euvres de Pindare. L'abbé Massieu a trad. en franç. une partie de ses Odes, ainsi que Gin, 2 vol. in-8°. PINDARE DE THÈRES, pseudonyme, a laissé un poëme lat. intit. : Abrégé de l'Iliade d'Homère. On ignore le véritable nom de l'aut., et l'âge précis où il a vécu. On a plus. édit. de ce poème.

PINDEMONTE ( le marq. M.-Ant.), gentilh. de Vérone, né en 1694, m. en 1774, a pub. : un gr. nombre de discours en ital. sur les règles de l'art dramatique et de la poésie épique, et une traduction des Argonautes de Valerius Flaccus. Un Choix de ses poésies lat. et ital. parut à Venise, 1776, en 2 vol. in-8°.

PINDEMONTE (le marq. Charles), neveu du précéd., a donné une Traduction en vers libres du poëme des Echecs de Vida, Venise, 1753.

PINEAU (Séverin), chirurg., né à Chartres, m. à Paris, en 1619. Il a laissé un Traité en latin sur la virginité, qui a eu un gr. nombre d'éditions.

PINEAU (Gabriel du), né à Angers en 1573, conseiller au présidial de cette ville, où il m. en 1644, participa à toutes les gr. affaires de son tems. Marie de Médicis le créa maître des requêtes de son hôtel. Louis XIII le nomma, en 1632, maire et capit. gén. de la ville d'Angers, place où il mérita le titre de père du peuple. Ses écrits sont : Notes latines opposées à celles de du Moulin sar le droit canon, imp, avec les Œuvres Observade ce jurisc.; Commentaires, tions et Consultations sur plus. quest. importantes, avee des Dissertations, etc., 1725, 2 vol. in-fol.

PINELLI (Nicolas ), prêtre florentin qui vivait à Padoue, dans le 17 s., trad. du grec l'ouv. du théteur Longin, sur l'éloquence, Padoue, 1639, in-4°.

[ocr errors]

PINET (Antoine du), seigneur de Noroy, né à Besançon, qui viv. au 16o s., fut attaché à la religion protestante, et a pub. Conformité des églises réformées de France et de l'église primitive, Lyon, 1564, in-8°, et il ajouta des notes à la traduct. franç. de la taxe de la chancellerie de Rome, Lyon, 1564, in-8° et réimpr. à Amst , 1700, in-12; une traduction de l'Histoire naturelle de Pline, Lyon, 1566, 2 vol. in-fol., et Paris, 1608; Plans des principales forteresses du monde, Lyon, 1564, in-fol.; et plus. autres traductions.

PINGERON (J. C.), né à Lyon, et m. à Versailles, en 1793, à 60 ans, pub. quelques Opuscules relatifs aux finances et à l'agriculture, et sur-tout beaucoup de tradactions d'ouv. ital. et angl.

vers

PINGOLAN on PINGUILLON (Aymeric de), poète provençal, m. 1260, fit diverses pièces et un poëme intit.: Las Angueyssas d'Amour.

PINGRÉ (Alexandre-Guy), célèbre astronome, et bibliothéc. de Ste.-Geneviève à Paris, où il naquit en 1711, mort dans cette ville en 1796, pub, un Almanach nautique pour faciliter aux navigat. l'observation des longitudes; il fut envoyé dans la mer des Indes pourobserver le passage de Vénus sur le disque du soleil; puis accompagner Courtanvaux en Hollande, pour vérifier les horloges marines de le Roy. La relation de ses voyages a été pub. en 1773 et en 1778, en 2 vol. in-4°. Pingré fut alors nommé à la place d'astron, géogr. de la marine, membre de l'acad. des sc., et ensuite de l'Institut. Ses ouv. sont: Etat du ciel, 1754, 1755, 1756 et 1757; Mémoire sur les découvertes faites dans la mer du Sud, 1758, in-4°; Cométographie, ou Traité

PINÉDA (Jean) jés., a laissé : deux vol. de Commentaires sur Job, in-fol.; deux sur l'Ecclésiaste; De rebus Salo-historique et théorique des comètes, monis, in-fol.; une Histoire universelle de l'église, en espagnol, 4 vol. in-fol. une Histoire de Ferdinand III, dans la même langue, in-fol. Il m. en 1637.

[ocr errors]

PINELIÈRE (Antoine de la), poète dramat. du 17o s., né à Angers, se fit connaître par une tragédie d'Hyppolite, imitée de Senèque, avec un prologue en vers libres, une préface du seigneur de Hant-Galion, et un avis au lecteur, Paris, 1635, in-8°.

PINELLI (Jean-Bapt.), poète latin, dédia, en 1594, sos poésies à l'académie della Crusca.

1783, 2 vol. in-4°; Traduction des Astronomiques de Manilius, 1785, in-8° Histoire de l'Astronomie du 17e siècle, 1791, in-40, etc.

PINI (Valentin), de Bologne, prieur de St.-Celse de Milan, en 1586, m. en 1607, a écrit: La fabrica degli orologi solari, Venise, 1598, in-fol.; Ricordi Veconfessionali de' peccati, etc., nise,

1588.

PINIUS (Jean), jés., né à Gand, en 1678, m. en 1749, a travaillé aux Acta sanctorum, et a enrichi cet ouv. de plusieurs Dissertations.

PINO (Paul), de Venise, peintre du 16 s., a écrit un Dialogue sur la peinture, Venise, 1548, in-8°.

PINO (Bernard), de Cagli, dans le duché d'Urbin, doyen de la cathéd. de sa patrie, qui vivait dans le 17e s., est auteur de plus. comédies et de quelques autres ouvrages.

PINON (Jacques), poète latin, conseiller au parl. de Paris, sa patrie, où il m. en 1641. Les édit. de ses Poésies ont été faites à Paris, 1615 et 1630, in-8°.

:

PINS (Jean de), conseiller-clerc au parl. de Toulouse, et év. de Rieux en 1523, fut ambass. à Venise et à Rome; m. à Toulouse, sa patrie, l'an 1538. On a de lui les Vies de sainte Catherine de Sienne et de Philippe Beroald son maltre, en latin, Bologne, 1505, in-4°; De Vita aulica, Toulouse, in-4° ; Allobrogica narrationis liber, Venise, 1516; De claris feminis, Paris, 1521, in-fol.; S. Rochi Vita, Paris, in-4o.

[ocr errors]

PINSONNAT (Jacques), né à Châlons-sur-Saône, prof. royal en hébreu, m. en 1723, à 70 ans a donné une Grammaire hébraïque; des Considérations sur les mystères, les paroles et actions principales de Jésus-Christ.

PINSSON DE LA MARTINIÈRE (Jean), proc. du roi en la juridict. de la connetablie et maréchaussée de Fr., à Paris, m. en 1678, a pub. en 1649: Le vrai état de la France; Recueil des priviléges des officiers de la maison du roi, 1645: il y joignit, en 1649, 1650 et 1652, des états des maisons du roi, de la reine, etc. Enfin, en 1661 il donna in-f. un Traité de la connétablie et maréchaussée de France.

PINSSON (François), né à Bourges, en 1612, m. à Paris, en 1691, a publié un ample Traité des bénéfices, 1654; la Pragmatique sanction de saint Louis, et celle de Charles VII, 1666, in-fol.; des Notes sommaires sur les indults accordés à Louis XIV, par Alexandre XII et Clément IX; Traité des régales, 1688, 2 vol. in-4°.

PINTO (Hector), doct. de l'univ. de Coimbre, m. en 1583, a laissé des Commentaires sur Isaïe, sur Ezechiel et sur Daniel, Paris, 1617, 3 vol. in-fol.; Image de la vie chrétienne, trad. en fr., Paris, 1580.

PINTOR (Pierre), né à Valence en Espagne, en 1423, prem. méd. du pape Alexandre VI, m. à Rome en 1503, a pub.: Aggregator sententiarum doctorum omnium de præservatione et cura

tione pestilentia, Roma, 1499, in-fol.; De morbo fædo his temporibus affligenti, Romæ, 1500.

PINUS (Pierre-Matthieu ), né à Urbin, méd. du 16e s., a donné: Annotationes in opuscula anatomica Eustachii, ex Hippocrate, Aristotele, Galeno, etc., Venetiis, 1563, in-8°; Compendium instar indicis in Hippocratis coi, opera omnia, ibid, 1597, in-fol.

PINZI (Joseph-Antoine), ecclésiast., né à Ravenne en 1713, m. à Cologne en 1769, a pub. plus. ouvrages relatifs à l'hist. de Ravenne et à ses antiquités.

PIO (Albert), prince de Carpi dans le Modénois, osa se mesurer avec Erasme, le plus habile homme de son tems. m. à Paris en 1531. Ses ouvr. furent recueillis à Paris en 1531, in fol., et à Venise, même année, aussi in-fol.

PIOMBINO (Anne-Marie Ardoini, princesse de), se distingua par ses poésies, à la fin du 17 s. Le recueil de ses pièces en vers lat. est intit.: Rosa Parnassi.

PIOMBO (fra Sébastien del), né à Venise en 1485, m. à Rome, à 62 ans, peignit dans cette ville un Polyphème, ainsi que div. allégories poétiques, dans les voûtes d'une loge du palais Chigi.

PIPELET (N.), direct. de l'acad. royale de chirurg. de Paris, m. en 1809, à 87 ans, est aut. de plus. Mémoires sur les Hernies.

PIPOLANTI (Charles-Philibert), de Licata en Sicile, carme, m. en 1730, à 53 ans, a écrit les Mémoires historiques de l'ancienne ville de Gela.

PIQUENOT (Michel), habile grav. à Paris, où il est m. en 1814, à 67 ans. Parmi le gr. nombre de planches, qui toutes décèlent un burin vigoureux, on distingue la grotte de Fingal et l'île de Staffa.

PIQUER (André), méd. espag., m. vers 1780, a laissé sur son art plus. ouv. assez estimés.

PIRA (Henri de la ), méd. lyonnais du 17 s., a pub. en 1638 un Traité de Géomance, ou l'Art de deviner.

PIRANESI (J.-Bapt.), peintre, grav. et archit célèbre, né à Venise en 1713, m. à Rome en 1778. Le recueil de ses OEuvres grav. forme 15 vol. in-fol. Sa fille, Laure Piranesi, morte en 1785, a gravé avec succès une suite de vues d'après la méthode de son père. Ses deux frères, François et Pierre, accueillis à Paris en 1800, continuèrent la collect. de JeanBaptiste, portée aujourd'hui à 24 vol.

PIRANI (Paul), littérat, de Pesaro,

Au 176., a écrit: Dodici capi appartenenti all'arte istorica di Agostino Mascardi, con nuove dichiarazioni, Vinegia, 1645, in-4°; Vita di Francesco Maria II, duca di Urbino.

PIRCKHEYMER (Bilibalde), m. en 1530, à 60 ans, conseill. de l'emp. et de la ville de Nuremberg. Ses OEuvres ont été pub. in-fol., 1610, à Francfort. On y trouve des Poésies et des Traités de politique et de jurisprudence.

PIRITHOUS(mythol.), fils d'Ixion, ami de Thésée, descendit aux enfers pour ravir Proserpine; mais il fut dévoré par le chien Cerbère.

PIROMALLI (Paul), dominic. de Calabre, envoyé dans les miss. d'Orient. après avoir demeuré longtems en Arménie, passa ensuite dans la Georgie et dans la Perse, puis en Pologne, en qualité de nonce du pape Urbain VIII, pour y appaiser les troubles causés par les Arméniens; de retour, il alla rendre compte de sa mission au pape, qui lui confia la révision d'une Bible arménienne, et le renvoya en Orient, où il fut élevé, en 1655, à l'év. de Nassivan. Après avoir gouverné cette église pendant 9 ans, il revint en Italie. Il fut chargé de l'église de Bisignano, et y m. 3 ans après, en 1667. On a de lui: deux Dictionnaires, T'un latin-persan et l'autre arménien-latin; une Grammaire-arménienne; un Directoire pour la correction des livres

arméniens.

PIRON (Aimé), né à Dijon en 1640, où il est m. en 1727, apoth. On a de lui, en vers bourguignons, une infinité de petits Poëmes, de Chansons, de Harangues et de Pièces fugitives charmantes, dont une grande partie a été impr.; mais il est sur-tout connu par les Noëls qu'il composait en patois bourguignons, et qui furent sa princip. -occupation pend. 30 ans de suite.

PIRON (Alexis), fils du précéd., né à Dijon, en 1639, aimait les plaisirs et la liberté. Une Ode trop connue l'ayant obligé de quitter sa patrie, il vint à Paris, où il fut placé chez M. de Bellisle, en qualité de secrét., et ensuite chez un financier. Diverses pièces qu'il fournit au spectacle de la Foire commencèrent sa réputation; et la Métromanie, jouée avec le plus grand succès en 1738, une de nos meilleures comédies, y mit le dernier sceau. Son ingénuité maligne fut en partie la cause qui l'exclut de l'acad. fr.: m. à Paris en 1773. Le recueil de ses ouv. par Rigoley de Juvigny, parut en 1776, en 7 vol. in-80 et 9 vol. in-12. Les bons

mots de Piron ont été recueillis en r vol. in-18.

PIRRO (Barthelemi de St.-Fauste), Sicilien, de l'ordre de cîteaux, m. en 1636, publia des ouvrages de théologie et de litburgie.

PIRRUS (Ant.), proto- médecin du royaume de Sicile, né à Platia, m. à Palerme en 1532, après avoir donné l'Histoire de sa ville natale et d'autres ouvrages.

PIRRUS (Roch), histor. de Sicile, né à Netinum en 1577, év de Palerme, où il m. en 1651. On a de lui: Rochi Pirri siculi, Netini abbatis, notitiæ s.ciliensium ecclesiarum, Palerme, 1630 et 1653, in-fol.; 1644 et 1647, 3 vol. in-fol.; Annales Panormitani.

PISAN (Christine de), née à Venise vers l'an 1363, vint en France. Mariée à 15 ans, elle devint venye à 25. On a d'elle: les Cent histoires de Troie, en rimes, petit in-fol., sans date; le Tresor de cite des dames, Paris, 1497, in-fol.; le Chemin de longue estude, trad. par Jean Chaperon, Paris, 1549, in-12. Une partie de ses Poésies fut imprà Paris en 1549, in-12; la Vie de Charles V. L'abbé le Beuf, a écrit la vie de cette femme illustre. Son père, Thomas Pisan, a donné beaucoup d'ouvrages sur l'astrologie.

PISANELLI (Balthasar), né à Bologne, méd. du 16 s., s'est fait connaître par un Discours ital. sur la peste, Rome, 1577; Trattato della natura, del cibi e del bere, etc., Venise, 1584, in-4°, 1601, in-12, 1719, in-8°, trad. en latin sous ce titre : De esculentorum potulentorumque facultatibus liber, qui a eu plusieurs éditions.

PISANI (André), peintre, archit. et sculpteur, né à Florence en 1329, m. à 60 ans, embellit sa ville natale de plus. chefs-d'œuvre. On distingue sur-tout le Jugement dernier, peint sur une façade du Campo-Santo, et l'architecture des galeries de la place de Florence.

PISANUS ou DE PISIS (Barthélemi), né à Pise, vivait au 16e s., et fut méd. du pape Léon X. On a de lui : Epitome medicina theorice et practice, publié à Florence, sans date."

PISANUS (Pierre-Paul), méd., né à Messine, flor. au 17 s. On lui doit Antidotarium speciale sacræ domus magni hospitalis nobilis urbis Messanæ, Venetiis, 1648, in-4°..

PISCATOR (Jean FISCHER, surn.), theol. allemand, m. à Strasbourg, sa

patrie, en 1546, a laissé : des Commentaires sur l'ancien et le nouveau Testament; Amica collatio de religione cum C. Vorstio, Goudæ, 1613, in-4°.

PISIDES (George), référendaire de P'église de Constant. sous l'empire d'Héraclius, vers 640. On a de lui un ouv. en vers grecs ïambes sur la Création du monde, et un autre Poëme sur la vanité de la vie.

PISISTRATE, gén. Athénien, rendit de grands services à sa patrie à la prise de Salamine; et après avoir été le zélé défenseur de sa patrie, il voulut en être le souverain. Pour y parvenir, il feignit d'implorer la protection du peuple contre ses ennemis, et demanda des gardes aux Athéniens. Il se servit ensuite de ces gardes contre sa patrie, et s'empara d'Athènes, vers 560 av. J. C. Il en fut chassé trois fois, et y étant rentré, il m. vers 528 av. J. C. Pisistrate fut le premier qui dressa une bibliothèque à Athènes, bibliothèque que Xercès, fit ensuite transporter en Perse.

PISON (Lucius Calpurnius Piso), surn. Frugi, à cause de sa frugalité, fut tribun du peuple, l'an 139 av. J. C., puis consul. Il publia une loi contre le crime de concussion: Lex Calpurnia de pecuniis repetundis. Il finit glorieusement la guerre de Sicile.

PISON (Caius Calpurnius), consul romain, l'an 67 av. J. Č., fut aut. de la loi qui défendait les brigues pour les magistratures: Lex Calpurnia de ambitu.

PISON (Cneius Calpurnius), consul sous Auguste, et gouv. de Syrie sous Tibère, fit empoisonner Germanicus par ordre de cet emp. Accusé de ce crime, et se voyant abandonné de tout le monde, il se donna la mort l'an 20 de J. C.

PISON (Lucius Calpurnius), sénat. romain de la famille des précéd., accompagna l'an 258 l'emp.. Valérien dans la Perse. Ce prince ayant été pris, et Macrien nommé son successeur, le nouvel empereur envoya Pison dans l'Achaïe pour s'opposer à Valens. Pison, au lieu de le combattre, se retira en Thessalie, où ses soldats lui donnèrent la pourpre impériale. Valens marcha contre lui, et lui fit ôter la vie l'an 261.

PISON (Guill.), né à Leyde, doct. en méd., pratiqua cet art au Brésil, aux Indes et à Amsterdam; il a publié : Historia naturalis Brasilia, Leyde, 1648, in-fol.

[ocr errors]

· PISONI (Homobone), né à Crémone, premier professeur de méd. pratique à

Padoue, m. en 1748, combattit vivement par ses écrits la circulation du sang. Il a publié aussi quelques ouv. de méd.

PISTICI (le père), relig. franciscain de Naples, fut l'un des premiers moines qui osèrent plaider la cause populaire, et approuver la révolution de cette ville en 1799. A la prise de Naples par le cardinal Buffo, il fut pris et pendu.

PISTOJ (l'abbé Candide), prof. de math. dans l'univ de Sienne, sa patrie, Meccanismo, col quale l'aria et il fuoco né en 1736, et m. en 1781, a publie: elementare si fissano nei misti, Sienne, 1775, in-80.

PISTON, sculpteur, est connu pour avoir fait un Mars et un Mercure, qu'on placa depuis à Rome dans le temple de la Concorde.

PISTORIUS (Jean), né à Nidda en 1546, m. en 1608, fut successivement doct. en theol., puis conseiller de l'empereur, prévôt de la cathed. de Breslaw, et prélat-domestique de l'abbé de Fulde. On a de lui plus. Traités de controverse contre les luthériens; Artis caballistica scriptores, Bâle, 1587; Scriptores rerum polonicarum, Bâle, 1582, 3 tom. in-fol.; Scriptores de rebus germanicis, Francfort, 1583-1607, Ratisbonne, 1726, 3 vol. in-fol.

PISTORIUS ou PISTORIS (Jean), né à Nîmes, doct. en méd., a écrit: Microcosmus, seu liber cephale anatomicus de proportione utriusque mundi, in cujus calce reviviscit Pelops, Lugduni, 1612, in-8°.

PITARD (Jean), Normand, premier chirurg. de saint Louis, occupa la même place auprès des rois Philippe-le-Hardi et Philippe-le-Bel. Ce fut lui qui fonda le college ou la société des chirurgiens

Paris, et qui en dressa les statuts l'an 1260. Il m. vers 1311.

PITARD DE BOIS-PITARD (François), né à Domfront en Normandie, en 1533, a laissé un Journal sur la prise de cette ville par les protestans, en 1574.

PITATI (Pierre), de Vérone, prof. de math, dans le 16e s., publia à Venise, en 1552, les Ephémérides de cette année jusqu'en 1563, sous le titre d'Almanach novum, et supplementum ephemeridum 1554; Compendium Petri Pitati in academid philarmonicá mathesim profitentis, Verona, 1560; des Canons paschals; et des Tables horaires.

PITAU (Nicolas), grav., né à Anvers en 1633, m. en France en 1671.

[ocr errors]

Parmi ses ouv., on peut citer la Sainte
Famille, qu'il grava d'après Raphaël; |
un Christ au tombeau sur les dessins de
Carrache; un autre sur ceux de Guerchin;
la Madeleine au désert; St. Jérôme ; St.
Sulpice, etc.

PITCAIRN (Archibald), méd. écossais, né à Edimbourg en 1652, professa la méd. dans l'univ. de Leyde, et s'établit ensuite dans sa patrie. On a de lm : Disputationes medica, Rotterdam, 1701; Edimbourg, 1713, époque de sa mort. Toutes ses OEuvres ont été réimp. à Leyde, 1737, in-4°.

PITHO on SUADA (mythol.), déesse de l'éloquence, fille de Mercure et de Vénus.

PITHOIS ( le père N.), minime, de la province de Champague, se retira à Sedan, où il embrassa la religion protestante, et où il m. en 1676, à 80 ans. On lui doit l'Apocalypse de Méliton, on Révélation des mystères cénobitiques, 1662, in-24, et 1668, in-12.

PITHON-CURT (l'abbé), m. en 1780, a publié en 1743 et 1750 l'Histoire de la noblesse du Comtat - Vénaissin, d'Avignon et de la principauté d'Orange, 4 vol. in 4o.

PITHOU (Pierre), né en 1539 à Troyes en Champagne, étudia à Paris sous Turnebe et sous Cujas; puis ayant embrassé les opinions des calvinistes, pen s'en fallut qu'il ne lui en coutât la vie au massacre de la Saint-Barthélemi. Il rentra peu de tems après dans le sein de l'église cathol., et fut substitut du procureur général, puis procureur général en 1581 dans la chambre de justice de Guyenne. Henri IV trouva en lui un citoyen zélé. Quoiqu'il eût été entraîné dans la ligue, il fit tous ses efforts pour réduire Paris sous l'obéissance de son légitime souverain. Il était de la société des beaux esprits qui composèrent le Catholicon d'Espagne. Pithou m. à Nogent-sur-Seine en 1596. On a de lui: un Traité des libertés de l'église gallicane, Paris, 1731, 4 vol. in-fol.; un grand nombre d'Opuscules, Paris, 1609, in-4°; des Editions de plus. monumens anciens, dont la plupart regardent l'Histoire de France; des Notes sur différens auteurs profanes et ecclésiastiques; un Commentaire sur la coutume de Troyes, in-40; plusieurs autres Ouvrages sur la jurisprudence civile et canonique. Il a enrichi fa république des lettres de quelques auteurs anciens qu'il a tiré de l'obscu

é, comme Phèdre, les Novelles de

Justinien. Sa vie a été publiée par Gros-
ley, Paris, 1756, 2 vol. in-12.

PITHOU (Franc.), avocat au parl. de Paris, frère du précéd., né à Troyes en 1544. Ce fut lui qui trouva le m.ss. des fables de Phèdre, qu'il publia conjointement avec son frère. Pithou m. en 1621. Il s'appliqua particulièrement à restituer et à éclaircir le Corpus juris canonici, imp. à Paris en 1687, 2 vol. in-fol. On lui doit encore: la Conference des lois romaines avec celles de Moyse, 1673, in-12; l'Edition de la loi salique, avec des notes, et d'autres ouv.

PITISCUS (Samuel), né en 1637 à Zutphen, recteur du college de cette ville, puis de celui de Saint-Jérôme à Utrecht, y finit ses jours en 1717. On a de lui: Lexicon antiquitatum romanarum, Leuwarden, 1713, 3 vol. in-fol.; des Editions de plus. aut. lat., anciens et modernes, avec des notes et d'autres ouvrages.

PITISCUS (Barthélemi), auteur du Thesaurus mathematicus, Francfort in-fol., 1613 année de sa mort; de la Trigonometria parva et magna.

[ocr errors]

PITOT (Henri), né à Armont, dioc. 'd'Uzès en 1695, m. en 1671, fut recu en 1724, de l'acad. royale des sciences. Outre une quantité de Mémoires impr. dans le rec. de cette compagnie, il donna, en 1731, la Théorie de la manœuvre des vaisseaux, 1 vol. in-4°, trad. en angl., et qui fit admettre l'aut. dans la société royale de Londres. La prov. de Languedoc dont il était ingénieur, lui est redevable de beaucoup de monumens utiles.

PITROU (Robert), né à Mantes en 1684, habile géomètre, gr. mécan., et versé dans toutes les parties de l'archit. civile. En 1716, il commença le travail du pont de Blois, et imagina dès lors ces cintres de bois appelés cintres retroussés, et que l'on a depuis imités. En 1721, il fut fait ingénieur de la gé→ néralité de Bourges, et dix ans après inspecteur général des ponts et chaussées de France: m. à 65 ans. En 1756, sa veuve publia un recueil in-fol. de ses ouvrages en 40 ou5o pl. gravées.

PITS (Jean), Pitseus, né vers 1560 à Southampton, dans le comte de Hant, m. doyen de Verdun en 166, est aut. des illustres Ecrivains d'Angleterre, 1619, in-4°, et d'autres ouvrages en latin.

PITT (Christophe), poète angl., né à Blandfort en 1699, y m. en 1748. O

« IndietroContinua »