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lui doit les Traductions en vers de la Pharsale de Lucain, de l'Art poétique de Vida, de l'Eneide de Virgile, et des Mélanges de poésies, 1727.

le

dernière puissance. La révol. franç. vint exciter tout à la fois l'attention et la vigilance de Pitt; les lois contre les attroupemens et celles relatives aux étrangers furent remises en vigueur; la suspension de l'acte d'habeas corpus vint angmenter son pouvoir. La question de l'abolition de la traite des nègres fut soumise de nouveau à la discussion de la chambre des communes, et l'affirmative soutenue par Pitt. Il est à remarquer que ses principes varièrent suivant les circonstances et au gré des places qu'il a occupées. Bientôt le feu

de la discorde embrasa nos colonies : le

plus gr. nombre des officiers de marine Bretagne se trouva avoir atteint le but furent forcés de se retirer, et la Grande

PITT (Guill.), comte de Chatham, fils de Robert Pitt, gentilhomme de Cornouailles, né en 1708; en 1735, fut chargé de représenter le bourg du VieuxSarum, en parlement. 'Pitt avait été quelque tems valet de chambre du prince de Galles; il se démit de cette place en 1745, et persista avec fermeté dans son opposition aux mesures du ministère; en 1746, on le nomma adjoint vice-tresorier d'Irlande, trésorier et payeur gén. de l'armée, et conseiller privé. Il résigna toutes ces places en 1755, pour s'opposer avec plus de force aux alliances que ministère formait sur le continent, et resta sans fonction jusqu'en 1756, où il fat nommé secrétaire d'état pour le département du sud; mais il perdit bientôt cette place à laquelle il fut nommé une seconde fois en 1757. Dès lors, Pitt fut regardé comme prem. ministre, et on lui fit honneur de tous les succès qu'obtinrent les armées d'Angleterre ; il résigna ses places en 1761; trop fier pour paraître à la tête d'un cabinet qu'il ne pouvait plus diriger, il ne reparut plus qu'au moment où la paix était sur le point de se conclure; et malgré son improbation, elle fut conclue le 10 février 1763. En 1766, il fut nommé lord gardenifesta le désir de la paix, se determina du sceau privé, créé pair d'Angleterre, honoré du titre de vicomte Pitt de Burton-Pynsent dans le comté de Sommerset, et de comte de Chatham dans celui de Kent. Deux ans après, il résigna le titre de garde du sceau privé; en 1775, il combattit vivement les mesures prises par le ministère contre les Américains, et mourut en 1778.

PITT (William), 3e fils du précéd., né en 1759, à Angers, pendant un court séjour que son père fit en France. Admis dans le parl., il se jeta dans le parti de l'opposition formée contre le lord North; l'année suivante il fut nommé, à l'âge de 23 ans, chanc. de l'échiquier. Il ne jouit que peu de tems de cette place qui lui fut rendue en 1783; il eut à cette époque à lutter dans la chambre des communes contre la majorité, à l'occasion du bill relatif au gouv. de l'Inde, et parvint à la reconquérir à la faveur des nouvelles élections et de la dissolution du parl.; le bill passa. Le ministère de Pitt fut marqué, en 1786, parle fam. traité de commerce entre la France et l'Angl., qui fut tout à l'avantage de cette

constant de son ambition; la iere coalition venait de se former, l'Angl. y prit une part active, et fut habile à profiter des malheurs et des revers des puissances ses alliées. Le trône de TypooSaïb fut renversé; l'ile de Ceylan, une partie des Moluques et le Cap-de-Bonnede la France et de la Hollande fut inEsperance furent conquis; le commerce tercepté; et l'Angl., en établissant un nouveau code de neutralité, s'arrogea régnait en Irlande, et la crainte d'une l'empire des mers. L'effervessence qui descente des Fr. dans ce royaume, pro

quèrent la suppression du parl. de Dublin. Pitt, au moment où l'Angl. ma

à quitter la conduite des affaires, et y renonça en 1801: il ne reparut an parl. qu'en 1803. Lorsque la guerre entre la Fr. et l'Angl. eut recommencé, on le rappela à la place de chanc. En 1804, il fit déclarer la guerre à l'Espagne, et parvint encore à former contre la Fr. une nouv. coalition. Peu de tems après avoir recu la nouv. de la bat, d'Austerlitz, Pitt m. en 1805.

PITTACUS, l'un des sept sages de la Grèce, né à Mytilène, ville de l'île de léagre, commanda dans la guerre contre Lesbos, chassa de sa patrie le tyran Méles Athén., et offrit de se battre contre dans ce combat la ruse et la force; et, Phrynon, gen. des ennemis. Il employa après avoir enveloppé son ennemi avec un filet qu'il portait sous son bouclier, il le tua. Ses concitoyens en reconnaislui conférèrent la souveraineté de leur ville. Pittacus les gouverna en philos. et en père, leur donna des lois sages qu'il mit en vers; et se démit ensuite du souv. pouvoir: il m. l'an 579, av. J. C.

sance,

PITTERI (Marc), né à Venise en

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1703, où il m. à 64 ans, a donné les sept Sacremens: St. Barthélemi martyrise; St. Pierre délivré de prison, d'après l'Espagnolet.

PITTHIS (mythol.), nymphe aimée en même tems de Pan et de Borée, fat métamorphosée en Pin.

PITTON (Jean-Scholastique), méd. d'Aix en Provence, m. en 1690, est ant. de l'Histoire de la ville d'Aix, 1656, in-fol.; des Annales de l'égl. d'Aix, 1668; d'un Traité latin De conscribenda historid rerum naturalium Provinciæ, Aix, 1672, des Sentimens sur les historiens de Provence, Aix, 1682, in-12.

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PIZZI (l'abbé Joachim), né à Rome en 1716, m. en 1790, custode gén. de PITTONI (Jean-Bapt.), de Vicence, l'acad. des arcades. Ses princip. ouv. grav. du 16 s. grava les 40 planches des sont Discours sur la poésie tragique ant. de Rome; elles se trouvent dans et comique, Rome, 1772: Dissertation Pouv. de Scamozi, Venise, 1582, intit. sur un Camée antique; la Vision de Discorsi sopra le antichità di Roma, l'Eden, poëme en quatre chants, Rome, con 40 tavole intagliate da Batista Pit-1778; le Triomphe de la poésie, poème toni Vicentino, in-fol. imprimé à Parme.

PITTONI (Jean-Bapt.), prêtre vénitien, m. en 1748, est aut. d'un Recueil des constit. pontificales, et des décisions de la congrégat. de Rome, 14 vol. in-8°; Vita di Benedetto XIII, Venise, 1730, ia-4°; Calendario romano decennale.

PITTORIO (Louis), prêtre, né à Ferrare, fit une étude approfondie de la poésie latine. Son prem. travail en ce genre, fut la Candida qui fut suivie de plus. autres poëmes qui obtinrent les suffrages des latinistes : il m. à Ferrare, en 1520.

PIVATI (Jean-Franç.), jurisc., né à Padoue en 1689, membre de l'acad. des scien, de Bologne, m. à Venise en 1764. Ila écrit: Nuovo dizionario scientífico, e curioso, sacro e profano, Venise, 1750, 10 vol. gr. in-fol. fig.; Rifessioni fisiche sopra la medicina elettrica, Venise, 1749, in-40.

PIX (Marie), dont le nom de fam. est Griffith, contemp. de Guillaume III, née à Ñeetlebed, dans le comté d'Oxford, s'acquit de la réputation dans le genre drani. Ses pièces sont au nombre de onze.

PIZARRE (Francois), cap. esp., né à Truxillo, découvrit le Pérou, où, étant entré en 1525, avec Diego Almagro qui se joignit à lui, ils en firent la conquête. Ces deux aventuriers exercèrent des cruautés inouies sur les Indiens et sur Ataba

lipa leur roi, et firent un butin immense; mais ils se divisèrent lorsqu'il fut question de le partager. Ils se battirent avec acharnement sous les murs de Cusco; Pizzaro romporta la victoire ; mais bien

PIZZI (Jacques-André), né à Rome, est aut. d'une Bibliothèque latine des décisions de la Rote, Rome, 1719, 3 vol. in-fol.

PIZZIMENTI (Dominiq.), prêtre de Vérone au 16 s., a receuilli en 6 vol. tout ce qui s'est passé au concile de Constance, etc., est ant. de Pselli tractatus de auri conficiendi ratione, etc., Patavia, 1572.

PLACCIUS (Vincent), né à Hambourg, en 1642, où il m. en 1699, prof. de morale et d'éloquence. Ses ouv. sont : Theatrum anonymorum et pseudonymorum, 1674, in-4°, Hamb., 1708, 2 vol. in-fol.; Liber de jurisconsulto perito, 1693, in-8°; Carmina juvenilia, Amst., 1667, in-12; De Arte excerpendi, Hamb., 1689, in-8°: m. en 1699.

PLACE (Pierre de la), né dans l'Angoumois, fut successivement avocat, conseill., et enfin prem. présid. de la cour des aides, en 1553, fut tué en 1572, à la St.-Barthélemi. On a de lui: Commentaires de l'état de la religion et de la république sous Henri II, François II et Charles IX, depuis 1556 jusqu'en 1561, 1566, in- 80; l'Excellence de l'homme chrétien, 1581, in-12.

PLACE (Josué de la), ministre protest. à Nantes, prof. de théol. à Saumur, où il m. en 1655, à 59 ans. Ses OEuvres ont été imp. à Francker, en 1699 et en 1703, en 2 tom. in-4°.

PLACE (Pierre-Antoine de la), né à Calais en 1707, m. à Paris en 1793, se fit d'abord connaitre par la trad. du Théatre anglais, Londres et Paris,

1746, 8 vol. in-12. de l'Histoire de Tom Jones, Paris, 1767, 4 vol. in-12; de l'Orpheline anglaise, etc. On a de lui des trag. Venise sauvée; Jeanne d'Angleterre Jeanne Gray; Calliste et Adèle de Ponthieu; la première imitée d'Otway, est la seule qui ait eu quelques succès. Il a aussi donné un Recueil d'epitaphes sérieuses et badines, 1782, 3 vol. in-12; 8 vol. in-12, Paris et Bruxelles, 1781 et années suivantes; Pièces intéressantes et peu connues; Hermippus redivivus ou le Triomphe du sage sur la vieillesse et le tombeau, traduit de l'anglais, 1789, 2 vol. in-8°; le Valère-Maxime français, 1792, 2 volumes in-8.

PLACENTIUS ou PLAISANT (JeanLéon), dominic., né à St.-Trond, près de Liége, vers l'an 1548. On a de lui: Catalogus antistitum Leodiensium, Anvers, 1529, et Amst., 1633, in-24; Pugna porcorum, poëme contenant 253 vers, Louvain, 1546, 1644, Londres, 1741, in-12; tous les mots de ce poëme commencent par un P.

PLACETTE (Jean de la), cél. ministre protest. en Fr., né à Pontac en Bearn, en 1639, exerça le ministère dès l'an 1660. Mais après la révocat de l'édit de Nantes, en 1685, il se retira en Danemarck; ensuite il passa en Hollande, et fixa d'abord sa résidence à la Haye, puis à Utrecht, où il m. en 1718. On a de lui un gr. nombre d'ouv. de morale et de controverse, qu'il serait trop long de citer ici.

PLACIDE (le père), aug. déchaussé, à Paris en 1666, fit un grand nombre de cartes, dont la plus estimée est celle du Cours du Pó. Il m. à Paris en 1734, avec le titre de géogr. ord. du Roi.

PLACIDIE (GALLA PLACIDIA ), fille de Theodose-le-Grand, et sœur d'Arcadius et d'Honorius, fut prise avec la ville de Rome par Ataulphe, qui l'épousa en 414. Le pouvoir que Placidie acquit sur l'esprit de son époux, fut tel qu'elle parvint à lui faire quitter l'Italie, que ce barbare voulait saccager. Après la mort d'Ataulphe, tue Barcelonne en 415, elle retourna auprès d'Honorius, qui la remaria à Constance, associé à l'empire. Ce second époux lui ayant encore été enlevé, elle consacra tous ses soins à l'éducation de son fils Valentinien. Cette princesse m. à Ravenne en 450.

PLACOTOMUS, en allem., Brettschneider (Jean), né à Murstadt, devint méd. à Dantziek, où il m. en 1574, à l'âge de 60 ans. On a de lui : Oratio

de ratione discendi et præcipuè medicinam, Lipsiæ, 1552, in-8°, Argentorati, 1607, in-12; De Distillationibus chymicis, etc., Francofurti ad Viadrum, 1553, in-8° et in-12.

PLAINES (François CHALIGNY des), a donné au théâtre la trag. de Coriolan, 1722 m. à Paris en 1723.

PLANCHE (N... LE FEVRE de la ), avocat du roi à la chambre des domaines, m. à Paris en 1738. On a de lui un ouv. posth., Paris, 1765, 3 vol. in-4o, sous ce

:

titre Mémoires sur les matières domaniales ou Traité du domaine.

PLANCHE (L. Regnier de la ), gentilh. parisien et calviniste, a laissé une Histoire de l'état de la France sous le règne de François II.

PLANCHER (dom Urbain), bénéd., né à Chenus près d'Angers, m. dans le monast. de Saint-Benigne de Dijon, en 1750. Il entreprit l'Histoire du duché de Bourgogne, Dijon, 1741-1748, 3 vol. infolio. Le 4 parut après sa mort.

PLANCHON (Jean-Baptiste-Luc ), méd., né à Renaix, en Flandres, en 1734, a enrichi le Journal de Médecine de Mémoires intéressans.

PLANCHOT (Guill.), prédicat., né à Tarascon en 1737, publia quelques Sermons dans sa patrie, et se rendit ensuite dans la capitale, où il fut nommé vicaire de la paroisse de St-Roch, et prononca, en présence des académ. des scien. et des b.-lett., réunies, le Panégyrique de Saint-Louis, qui fit un si grand bruit parmi les savans.

PLANCINE, femme de Pison, qui fut accusé d'avoir empoisonné Germanicus, n'était pas moins coupable de ce crime que son mari; mais, soit que l'emp. Tibère l'aimat, parce qu'elle était ennemie d'Agrippine, soit que l'impér. Livie intercedat pour elle, elle obtint sa grâce. C'était une femme d'un esprit su perbe, d'un caract. violent, dont Livie se servait pour persécuter Agrippine, qu'elle haissait. Après la mort de cette dernière, une foule d'accusateurs se déclarèrent contre Plancine, qui fut contrainte de se donner la niort vers l'an 33 de J. C.

PLANCIUS (Pierre), né à Drenoutre en Flandre, exerça le ministère évangé lique au milieu des persécutions, dans le Brabant et dans la Flandre, jusqu'à ce qu'en 1578 l'égl. d'Amst. l'appelat dans son sein. Il fut nommé au synode de Dordrecht, en 1618, un des réviseurs de la nouvelle version de l'ancien Testa

ment. Plancius traça l'itinéraire des prem. vaisseaux qui furent envoyés d'Amst. aux Indes orientales. Il conseilla aussi les expéditions pour le Pôle austral, dans l'espérance de trouver par le nord un nouveau passage à la Chine.

PLANCUS (Caius Plotius), ayant été proscrit par les triumvirs Antoine, Lépide et Octave, se cacha. Ses esclaves, pris par ceux qui le cherchaient, soutinrent longtems, au milieu des supplices, qu'ils ne savaient point où était lenr maître. Plancus ne souffrit point qu'on les tourmentât davantage, il vint présenter sa tête aux soldats.

PLANCY on PLANTIUS (Guill.), méd., né au Mans, m. en 1568, trad. du grec en latin differ, morceaux d'Hippocrate, de Galien, de Plutarque, de Philon, de Synesius, et fit des Notes sur les ouv. de Fernel. On a de lui: Hippocratis aphorismi græcè et latinè, Geneve, 1595, in-12, Parisiis, 1657, in-24; La Vie de Fernel, Francfort, 1607, in-4°.

PLANERI (Jean), méd., né en 1480, à Quinzano, dans le Bressan, m. en 1570, a donne des Commentaires sur plus, ouv. de Galien et d'Avicenne, et d'autres ouvrages.

Cosenza, au 16e s., a laissé un Abrégé de l'Histoire de Guicciardini, qui a eu deux édit., dont la 2o est de Rome, 1572, in-8°.

PLANTERRE, d'abord acteur Paris, m. en cette ville en 1799, a donné au théâtre Agnès de Chatillon, opéra en 3 actes; Midas au Parnasse; les Deux Ermites, opéra en un acte; la Famille indigente; le Bailli coiffé; la Tentation de saint Antoine; les Charlatans; la Triple Vengeance, etc.

PLANTIN (Christ. ), né à MontLouis, près de Tours, en 1514, porta l'art d'imprimer à un haut degré de perfection. Il se retira à Anvers. Le détail des ouv. sortis de ses presses serait trop long. Il m. en 1589. Son chef-d'oeuvre est la Polyglotte, qu'il imprima sur l'exemplaire d'Alcala.

PLANTIN (J. B.), de Lausanne ministre de la paroisse d'Oex, canton de Berne, a publié : Helvetia antiqua et nova, Berne, 1656, in-12; Abrégé de l'Histoire générale de la Suisse Genève, 1666, in-8°; une Chronique da Berne, 1678, in-12.

PLANUDES (Maxime), moine de Constant., qui flor. vers l'an 1327, a donné une Vie d'Esope, qui est un PLANERUS ou PLANER (André), tissu de contes absurdes et d'anachromed., né en 1546, dans le comté de nismes grossiers; une édit. da recueil Tyrol, m. en 1607. On a de lui: Me-d'Epigrammes grecques, connu sous le Epigrammes grecques, connu sous le thodus investigandi locos affectos, Tubinga, 1579, in-4°; De Methodo medendi Liber unus, Basileæ, 1583, in-8°; De methodo medendi liber secundus, ibid, 1585, in 8°.

PLANQUE (François), méd., né à Amiens en 1696, m. en 1765, a publié: Chirurgie complète, suivant le système des modernes, 2 vol. in-12; Bibliothèque choisie de Médecine, qvol. in-4° og 18 vol. in-12; la traduct, des Observations de médecine et de chirurgie, de Vander-Wiel, 1758, 2 vol. in-12.

PLANTAVIT DE LA PAUSE (Jean), né dans le diocèse de Nimes, fut ministre à Béziers, fit abjuration en 1604, et devint évêque de Lodève en 1625; s'étant démis de son évèché en 1648, il se retira au château de Morgan, près de Béziers, où il m. en 1651, à 75 ans. On a de lui: Chronologia Præsulum Ludovensium, Aramont, 1634, in-o; un Dictionnaire hébreu, Lodova, 1645, 3 vol. in-fol; unc Bibliothèque rabbinique, et d'autres ouvrages. On prétend que Plantavit eut part à la révolte de M. de Montmorency.

PLANTEDIO (Manilio), prêtre de
Tom. III,

est de Florence, 1494, in-4°, et la meill. de Francfort, 1600, in-fol.

PLAT (Josse Le), né à Malines en 1733, était profondément versé dans le droit civil et canonique. Il fut nommé prof. de dr. romain et direct. de l'école de droit à Coblentz, fonctions qu'il remplit avec distinction jusqu'à sa m., arrivée en 1810. On a de lui une édit. in-40 du Concile de Trente; un Recueil des actes et pièces relatives à ce concile 7 vol. in-4°, et quelques Dissertations sur ce même concile.

PLATEARIUS (Jean), méd, de Salerne, qui vivait vers la fin du 13 s., a publié quelques ouv. de médecine, qu'on ne consulte plus aujourd'hui.

PLATER (Felix), méd., né à Bale en 1536. Ses princip. ouv. sont: de Corporis humani structurd et usu libri tres, Basilea, 1585 et 1603, in-fol.; Praxeos medica, Bale, 1602, 3 vol. in-8°, ibid, 1625, 1656, 1735, in-4°; Consilia medica, Francofurti, 1615, in 4°.

PLATIÈRE ( Imbert de la ), ou PLA (1 TERE, plus connu sous le nom de ♫ "tré

12

chal de Bourdillon, fit ses premières armes en 1544, à la bat. de Cerisoles. Il servit au siége du Havre-de-Grâce, en 1563, et reçut le bâton de maréchal l'année suivante. Il m. à Fontainebleau en 1567.

PLATINE (Barthél. Sacchi, dit), né en 1421, dans un village nommé Piadena (en latin, Platina ), entre Crémone et Mantoue, d'où il prit le nom de Platine, suivit d'abord le métier des armes ; il s'appliqua ensuite aux sciences. Etant allé à Rome, le card. Bessarion, instruit de ses talens, obtint pour lui, du pape Pie II, quelques petits bénéfices suite la charge d'abréviateur apostolique; Paul II, success. de Pie II, ayant casse tous les abréviateurs, Platine s'en plaignit amèrement. Il écrivit à ce pontife

en

une lettre très-vive: pour toute réponse, on le mit en prison, où on le chargca de fers. Il éprouva ensuite de vives persécutions, fut mis à la question pour de fausses accusations. Paul II étant mort, son success. Sixte IV répara ses torts, et lui donna la place de bibliothécaire du Vatican. Il m. de la peste en 1481. Le principal de ses ouv. est l'histoire des Papes depuis Saint-Pierre jusqu'à Sixte IV, Venise, 1479, in-fol., en latin. Il y en a eu depuis un grand nombre d'autres. L. Coulon l'a trad. en franç., 1651, in-4°; elle l'avait déjà été en 1519, in-fol. Ses autres ouvrages sont : des Dialogues sur le vrai et le faux bien; un liv. da Remède d'amour, Leyde, 1646, in-16; un Traité de Pace Italice componenda, et de Bello Turcis inferendo; Histoire de Mantoue et de la famille de Gonzague, en latin, Vienne, 1675, in-4°; un Traité sur les moyens de conserver la santé, et de la Science de la cuisine, Bologne, 1498, et Lyon, 1541, in-8°. Il y en a une trad. franc. Les (Euvres de Platine sont en latin'; elles furent impr. à Cologne en 1529 et 1574, et à Louvain en 1572, in-fol.

en

PLATNER (Jean-Zacharie), mëd.chirurg., né à Chemnitz en Mesnie 1694, m. prof. de thérapeutique à Ĺéipsick, en 1747. On a de lui: Institutiones chirurgia rationalis, tum medioœ, tum manualis, Lipsiæ, 1745, 1758, 1761, in-8°, fig.; Venetiis, 1747, in-40, en allem.; Leipsick, 1748 et 1749, 2 vol. in-8°; Opusculorum chirurgicorum et anatomicorom, tomi duo. Dissertationes et prolusiones, Lipsia, 1749, in-4°, fig.; Ars medendi singulis morbis accommodata, Lipsia, 1765. in-8°.

d'Ariston, et chef de la secte des acad.,
naquit à Athènes vers l'an 429 av. J. C.,
d'une famille illustre. Il descendait de
Codrus par son père, et de Solon par sa
mère. Il s'attacha uniquement à Socrate,
qui l'appelait le Cygne de l'académie. Le
désir de s'instruire lui fit entreprendre
un voyage en Egypte ; il alla ensuite dans
cette partie de l'Italie qu'on appelait la
Grande-Grèce de là il
passa en Sicile
pour voir les merveilles de cette ile, et
Sur-tout les embrâsemens du mont Etna.
De retour dans son pays, il fixa sa de-
meure dans un quartier du faubourg
d'Athènes, appelé Académie : c'est là
qu'il ouvrit son école, et qu'il forma tant
d'élèves à la philosophic. La beauté de
son génie, l'étendue de ses connaissances,
de sa conversation, répandirent son nom
la douceur de son caractère et l'agrément
dans les pays les plus éloignés. Appelé à
la cour de Denys le jeune, tyran de Sy-
il tâcha de le reconcilier avec
Dion. Sa tempérance le conduisit à une
heureuse vieillesse : il m. l'an 348 av. J. C.
La plus belle édit. de ses OEuvres est
celle de Seranus, ou Jean de Serres, en
grec et en latin, impr. par Henri Etienne,
1578, 3 vol. in-fol.. On estime aussi
celle de Marsile Ficin, Francfort, 1602,
in-fol., grec et latin. Dacier a trad. en
franc. une partie des Dialogues de Pla-
ton, 1701, 2 vol. in-12, et 1771, 3 vol.
in-12. L'abbé Grou a trad. la Républi-
que, Paris, 1763, 2 vol. in-12; puis les
Lois, Amsterdam, 1769, 2 vol. in-8°
et in-12; enfin, les Dialogues, Ams-
terdam, , 1770, 2 vol. in-8° et in-12.
l'ile de Patmos un beau manuscrit des
L'angl. Clarke, en 1803, a rapporté de
Œuvres de Platon, in-fol., vélin.

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racuse,

PLATON, poète grec, flor. environ 100 ans après Platon le philos. Il passa pour le chef de la moyenne comédie. Il ne nous reste que quelques fragmens de ses Pièces.

PLAUTE ( Marcus-Accius-Plautus, ainsi nommé parce qu'il avait les pieds plats), né à Sarsine, ville d'Ombrie, se fit à Rome une gr. réputation dans le genre comique. On lui attribue 138 comédies: il ne nous en est parvenu que 19. Plaute m. l'an 184 av. J. C. Les meil leures édit. de cet aut. sont celle de Paris, 1576, in-fol., avec les commentaires de D. Lambin; 1621, in-4°, revue par Gru ter, avec le commentaire de Frederic Taubmann; celle de 1679, ad usum delphini, 2 vol., in-4°; celle de 1684, cum

notis variorum ex recens. Johan. Fred. Gronovii, Amst.. 2 part. in-8°, et de PLATON, cel. philos. grec, fils Paris., Barbou, 1759, 3 vol. in-12.

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