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PLAUTIEN (Fulvius Plautianus), On a de lui: Ophtalmographia, sive africain de basse extraction, devint le De oculi fabrica, Amst., 1632, in-4°; favori de l'emp. Sévère, qui le fit, l'an Louvain, 1659, in-fol.; De affectibus 202, préfet de Rome, et lui procura le capillorum et unguium natura, 1662 consulat. Ce courtisan orgueilleux éga-in-4°; Detogatorum valetudine tuendâ,

lait son maître en pouvoir, et le surpassait en richesses. Son avidité était extrême toute voie lui était bonne pour acquérir; présens extorqués, rapines, confiscation. Il eut une grande part dans les meurtres si fréquemment ordonnés par Sévère. L'emp. maria la fille de son préfet du prétoire, Fulvie Flautille, avec Antonin Caracalla son fils, en 203. Cependant Caracalla n'accepta cette épouse qu'à regret et qu'avec peine. Le caractère impérieux et insolent qu'elle tenait de son père, aliéna le cœur de son époux : Caracalla la menaçait du plus triste sort. Plautien, instruit des desseins de son gendre, conspira contre Sévère et son fils. Ce complot ayant été découvert, il fut

mis à mort.

PLAYFORD (John), né en 1614, music. et marchand de musique, en 1655, publia une introduction à la musique pratique, réimpr. avec ses addit. L'édit. donnée en 1697, était la 13°; il a laissé un assez gr. nombre de morceaux de musique, et mourut en 1693.

PLAZZA (Louis-Martin de la), né à Antequera, vers 1585, fut un des premiers poètes lyriques de son tems. Ses poésies se trouvent recueillies dans l'ouv. int. Première partie des fleurs des poètes

illustres.

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1670, in-4°, Loimographia sive tractatus de Peste, Amst., 1664, in-4°. PLESSIS (Charles-Arthur du ), méd. d'Avranches, vivait dans le 17 s. On a de lui: Promptuarium Hippocratis ordine alphabetico digestum, Parisiis, 1683, in-4°.

PLESSIS-LARIDON (Anne - Phil.Louise du) femme de Camille Desmoulins, née à Paris, en 1771, joignait à la beauté et à l'amabilité un gr. caract. Son mari ayant été conduit à la prison du Luxembourg, elle lui fit parvenir une lettre dans laquelle elle le prévenait qu'on se disposait à opérer une révolution pour le délivrer. Cette lettre fut interceptée; elle fut mise de suite en arrestation. Lorsque son mari fut condamné, voulant pas lui survivre, elle demanda à partager son sort; ses vœux furent bientot exaucés. Pendant son procès elle nontra un calme et une candeur qui éton-' nèrent ses juges; Elle fut décapitée le premier avril 1794.

ne

PLESSIS-RICHELIEU (Antoine du), dit le Moine, parce qu'il l'avait été, capit. d'une compagnie d'arquebusiers de la garde du roi, chev. de son ordre de Tours. Il avait de la hardiesse et du courage; mais profitant du privilége des guerriers de son tems, il s'ap

et gouv.

PLAZZA (Benoît), jés., né à Syra-propriait ce qui lui faisait plaisir dans

cuse, devint censeur et consulteur de l'inquisition de Sicile, m.à Palerme vers l'an ‍1765, âgé de 70 ans. Plazza a écrit un gr. nombre de livres de théologie et

ses expéditions militaires.

PLESSIS-RICHELIEU (Franc. du), neveu du précéd., se signala à la bat. de Moncontour, et suivit le duc d'An

quelques ouv. sur le purgatoire et l'im-jou en Pologne. Ce prince monté sur le maculée conception de la Vierge.

PLAZZONI (François), de Padoue, où il professa l'anatomie et la chirur. depuis 1619 jusqu'à sa mort arrivée en 1622, a donné: De vulneribus sclopetorum tractatus, Patavii, 1605, 1643, 1658, 1669, in-4; Venitiis, 1618, in-4°; De partibus generationi inservientibus libri duo, Patavii, 1621, in-4o; Lugduni Batav., 1664, in-4°, in-12.

PLEMPÉIUS (Corneille, fils de Gisbert), né à Amst. en 1574, cultiva successivement la médecine, la jurispr. et la poésie; le rec. de ses poésies latines parut en 1630. Il est m. en 1638.

PLEMPEIUS(Vopiscus-Fortunatus), méd. né à Amst. en 1601. L'archiduchesse Isabelle l'appela à Louvain pour y professer: m. dans cette ville en 1671,

trône sous le nom de Henri III, l'employa dans diverses négociations, lui donna la charge de gr. prevôt de Fr en 1578, et le fit chev. de ses ordres en 1586. Henri IV récompensa ses services par la charge de capit. de ses gardes; mais il m. peu de tems après pendant le siége de Paris, en 1590, à 42 ans.

III. PLESSIS - RICHELIEU ( Armand JEAN DU), card., fils du précéd., né à Paris en 1585, fut sacré, à Rome év. de Luçon en 1607. Revenu en Fr., il s'avança à la cour par son esprit insinuant, et sur-tout par la faveur de la marquise de Guercheville, première dame d'honneur de la reine Marie de Médicis, alors régente du royaume. Cette princesse le fit son gr. aumônier, puis secrét, d'état en 1616, avec la préséance sur les

avec Gustave Adolphe le traité qui devait ébranler le trône de Ferdinand II, se liguait en même tems avec le duc de Bavière, et concluait dans la même année, 1631, un traité avantageux avec la Savoie. Mais tandis qu'il acquérait tant de gloire au dehors, il avait à combattre une foule d'ennemis au dedans qu'il parvint à dissiper ou à faire périr sur l'échafaud. Au milieu des agitations que lui causaient ses craintes continuelles, Richelieu érigeait l'Acad. française, et donnait dans son palais des pièces de theatre auxquelles il travaillait lui-même. Il fon dait

autres secrét. d'état. Mais après la mort du maréchal d'Ancre, arrivée en 1617, Marie de Médicis ayant été reléguée à Blois, il l'y suivit, puis étant devenu suspect au duc de Luynes, il eut ordre de se retirer à Avignon. Le roi le rappela en 1619, et l'envoya à Angoulême où il disposa la reine à un accommodement qui fut conclu en 1620. En conséquence de ce traité, le duc de Luynes, lui obtint le chapeau de cardinal du pape Grégoire XV, et donna en mariage M. de Combalet son neveu, à mademoiselle de Vignerod. Après la mort du connétable de Luynes, le card. de Ri-Imp. royale; il rebatissait la Sorbonne; chelieu entra au cons. d'état en 1624, par la protection de la reine; il fut enBuite déclaré princip. ministre d'état, chef des conseils, gr.-maître, chef et surintendant général de la navigation et du commerce de Fr. Il conserva l'ile de Rbé en 1627, et entreprit la même année le siége de la Rochelle sur les Calvinistes. Il prit cette ville le 28 octobre 1628, par le moyen de cette fameuse digue exécutée par ses ordies, et imaginée par Louis Metezeau et Jean Tiriot. Il accompagna ensuite le roi au secours de Mantoue en 1629, et fit lever le siége de Casal. A son retour, il forca les Huguenots d'accepter le traité de pacification qui avait été conclu à Alais, et acheva de ruiner leur parti. Six mois après s'étant fait déclarer lieut. - géu. de là les Monts, il attaqua tout de suite Pignerol, secourut Casal, et s'empara de toute la Savoie. Louis XIII était alors mourant à Lyon, où la reine-mère lui demandait la disgrace du ministre qui le faisait vaincre. Cette princesse ramena son fils à Paris, après lui avoir fait promettre qu'il renverrait le card. dès que la guerre de l'Italie serait terminée. Richelieu se croyait perdu, et préparait sa retraite au Havre-de Grace. Le card. de la Valette lui conseille de faire une dernière tentative auprès du roi. Il va trouver ce monarque à Versailles où la reine-mère ne l'avait point suivi; il a le bonheur de le persuader de la nécessité de son ministère et de l'injustice de ses ennemis. Louis, qui avait sacrifié son ministre par faiblesse, dit Voltaire, se remit, par faiblesse, entre ses mains, et lui abandonna ceux qui avaient conspiré sa perte: ils furent tous punis de la même peine qu'ils avaient conseillé de lui faire souffrir. Cejour, qu'on nommala journée des dupes, fut celui du pouvoir absolu du card. Au milieu des exécutions deses vengeances, voulant abaisserla maison d'Autriche, il concluait, le 23 janvier 1631

il élevait le Palais-royal: il établissait le Jardin des plantes, appelé le Jardin du Roi; enfin il fomentait les premiers troubles de l'Angleterre. Tandis qu'il excitait la haine des Anglais contre leur roi, il se formait de nouveaux complots en Fr. contre sa personne. Cinq - Mars qui avait conspiré contre lui, et de Thou son ami, périrent par les derniers supplices. On peut reprocher encore à ce ministre les exécutions sanglantes de Chalais, d'Urbain Grandier, de Marillac, de Montmorency, etc. Il m. à Paris le 4 décembre 1642. On a de lui : son Testament politique dont les meilleures édit. sont celles de 1737, par l'abbé de Saint-Pierre, 2 vol. in-12, et de 1764, Paris, 2 vol. in-8°; Méthode de Controverses sur tous les points de la foi, in-4°; les Principaux points de la foi catholique difendus; Instruction du chrétien, in-8 et in-12; Perfection du chrétien, in-4° et in-8°; un Journa très-curieux, in-80 et en 2 vol. in-12; ses Lettres dont la plus ample édit. ess de 1696, en 2 vol. in-12; des Relations, des Discours, des Mémoires, des Harangues, etc. On lui attribue l'llistoire de la Mère et du Fils, 1731, 2 vol. in-12, sous le nom de Mézeray. Il a travaillé à plus. pièces dram.; il a fait, en partie, la tragi-comed. de Mirame, qui est sous le nom de Saint-Sorlin; et il a fourni le plan et le sujet de trois autres comédies : les Tuileries, représentée en 1653; l'Aveugle de Smyrne; et la coméd, héroïque intit. Europe, composée pendant sa dernière maladie. La vie de ce card. a été écrite par Jean Leclerc, 1753, 5 vol. in-12; voyez aussi l'hist. de Louis XIII, par le Vassor, etc.

PLESSIS-RICHELIEU (AlphonseLouis du), frère du précéd, doyen de St.-Martin de Tours, chartreux en 1606. Ce fut alors qu'il prit le nom d'AlphonseLouis. I vécut à la Grande-Chartreuse plus de 20 ans. Lorsque son frère fut en

crédit à la cour de France, il accepta l'archev. d'Aix en 1626, et deux ans après celui de Lyon; en 1629, cardin. prêtre; en 1632, gr.-aumônier de Fr., chev, dé l'ordre du St.-Esprit m. à Paris en 1653, à 71 ans. L'abbé de Pure a pub. sa Vie en latin, Paris, 1664, in-12.

V. PLESSIS, duc de Richelieu (L.-F.Armand du), maréch. de Fr., de l'acad. fr. et de celle des sc., né à Paris en 1696. Présenté à la cour en 1711, il fut mis quelque tems après à la Bastille, pour uue intrigue amoureuse. Il ne sortit de cette prison que pour se rendre auprès du maréchal de Villars, dont il devint aide-de-camp. Après la m. de Louis XIV, Richelieu fut admis à la cour du régent, et partagea ses plaisirs. Une tracasserie de societé le fit conduire de nouveau à la Bastille, d'où il ne sortit que pour y rentrer encore, lorsque la conspiration de Cellamare ent éclaté, et dans laquelle il était accusé d'être entré. Après avoir obtenu sa liberté, il fut reçu membre de l'acad. fr., sans savoir meine l'orthographe. Il contribua, s'il faut en croire Voltaire, au succès de la bat. de Fontenoy. La guerre s'étant allumée en 1756, entre Les Français et les Anglais, Richelieu, élevé au grade de maréchal, mit le siége devant Mahon, dont il s'empara le 28 juin 1756. Richelieu dirigea la guerre de Hanovre. L'armée combinée, commandée par le duc de Cumberland, fut forcée de capituler à Closter-Seven, près de l'Elbe, le 8 sept. 1757. Il m. en 1788. Au goût le plus effréné des plaisirs, il réunit cet orgueil dangereux qui cherche à multiplier les séductions. On a publ., au commencement de la révolut., les Mémoires du maréchal de Richelieu, in-8°, depuis réimpr. et trad.

PLESSIS (Claude du), av. au parl.

de Paris, natif du Perche, m. en 1681. Colbert le choisit pour l'avocat des fin. Ses OEuvres contiennent ses Traités sur la coutume de Paris, ses Consultations, etc., avec les notes de Claude Berroyer et d'Eusèbe de Laurière, Paris, 1754,

2 vol. in-fol.

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PLÉVILLE LE PELLET (GeorgesRené), ancien capit. de vaisseau de la marine royale, gr. offic. de la leg. d'hon., né à Granville, en 1720, se signala encore jeune, sous le nom de Duvivier, par des prodiges de valeur. A l'âge de 20 ans, command. un corsaire, il eut une jambe emportée par un boulet anglais. En 1760, sur la côte de Marseille, deux vaisseaux angl., prêts de périr, furent sauvés d'un horrible naufrage par son humanité. Dès les premiers tems de la révolut., il remplit des missions diplomatiques, et devint ensuite vice-amiral. Il fut nommé l'un des plénipotentiaires à Lille, en 1797, pour négocier la paix avec lord Malmesbury. Il accepta le ministère de la marine, en remplacem. de Truguet, donna sa démission en avril 1798, et fut nommé, en 1799, membre du sénat conserv. Il m. en 1803.

I. PLINE l'ancien (C. Plinius Secundus), natif de Vérone, porta les armes avec distinction, fut agrégé au coll. des Augures, devint intend. en Espagne, et fut employé en diverses affaires importantes par Vespasien et Titus qui l'honorèrent de leur estime. Lors de l'embrâsement du Mont-Vésuve, arrivé l'an 79 de J. C., Pline, qui commandait alors une escadre, voulut s'approcher de cette montagne pour observer ce terrible phé nomène, il fut suffoqué par les flammes, à 56 ans. Pline le jeune, son neveu, a raconté les circonstances de sa mort et

de cet embrasement, dans la 26° lettre de son 6e liv., adressée à Tacite. Il ne nous reste de Pline l'ancien que son Histoire naturelle en 37 liv. Il y en a eu un gr. celles de l'abbé Brotier, Paris, Barbou, nombre d'édit. Les plus estimées sont 1779, 6 vol. in-12, et celle du P. Hardouin, 1723, Paris, 3 vol. in-fol. C'est une réimpr. de celle qu'il avait donnée ad usum delphini, Paris, 1685, 5 vol. in-4°. On a a encore l'édit d'Elzévir, 1634, 3 vol. in-12, et celle cun notis variorum, Leyde. 1669, 3 vol. in-8°. Celle de Venise, 1469 et 1472, et celle de Rome 1470 et 1473, sont plus recherchées pour leur rareté que pour leur bonté.

II. PLINE le jeune (Cæcilius Plinius Secundus), neveu et fils adoptif du précéd., né à Cosme, l'an de J. C. 61 oa 62, disciple de Quintilien, parut dans le barreau à l'âge de 19 ans. Il n'employa son talent que pour l'intérêt public, et ne montra pas moins de courage que de désintéressement. Il s'éleva, par son mérite, sous l'empire de Trajan, et devint même consul l'an 100 de J. C. C'est pea

dant son consulat qu'il prononça dans le sénat le panegyrique de Trajan. Outre son panegyrique, il nous reste de lui 10 livres de Lettres pleines d'esprit et de politesse, mais dans lesquelles il montre trop de vanité, et s'éloigne du bon goût du siècle d'Auguste. Pline m. l'an 113 de J. C. En 1808, il a paru une nouvelle édit. de la traduct. des Lettres de Pline le jeune, par Sacy. La prem. est de Venise, 1471, in-fol. Les meilleures sont : celle du père de la Baune, jés., Paris, 1677, in-40, et Venise, 1728 on y trouve aussi son Panegyrique; les Elzévirs donnèrent une édit. de Pline en 1640; celles enfin cum notis variorum, 1669, in-8°; d'Amsterd., 1734, in-4°; d'Oxford, 1703, in-8°; de Glascow, 1751, in-4o; de Léipsick, 1770, in-8°, 1800, et enfin 1805.

PLISSON (N. madame), sage-femme à Paris, née à Chartres en 1727, et morte au commencem. de ce siècle, a pub. des Odes, des Stances sur les naissances de plus. princes, et Réflexions critiques sur Les écrits qu'a produit la question sur la légitimité des naissances tardives, 1765, in-8°.

PLOT(Robert), prof. de chimie dans l'univ. d'Oxford, garde du cabinet d'Ashmole, m. en 1696, à 55 ans, a donné, en angl., l'Histoire naturelle du comté d'Oxford, 1677, in-fol., et 1705:

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sa modestie lui gagnèrent également le coeur des grands et celui du peuple ; et son humanité contribua beancoup à la dimunition des impôts, dont les provinces étaient surchargées. Elle accompagnait son époux en Orient, lorsque ce prince m. à Sélinunte l'an 117. Elle porta ses cendres à Rome, où elle revint avec Adrien. Ce prince lui dut l'adoption que Trajan fit de lui, et par conséquent l'empire. Reconnaissant de ses services, il lui conserva l'autorité qu'elle avait eue sous Trajan. La m. l'enleva l'an 129,

PLOTIUS-GALLUS (Lucius), rhéteur gaulois, vers l'an 100 av. J. C., est le premier qui ouvrit dans Rome une école de rhétorique en lat. Il avait composé un Traité du geste de l'orateur, que le tems n'a pas respecté.

PLUCHE (Ant.), abbé, né à Reims en 1688, prof. d'humanités dans l'univ. de cette ville. L'intend. de Rouen (Gasville) lui confia l'éducation de sou fils. L'abbé

Pluche ayant rempli cette place avec suc-
cès, quitta Rouen pour se rendre à
Paris, où il donna successivement le
Spectacle de la Nature, Paris, 1788,

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vol. in-12; Histoire de Ciel, 2 vol. in-12; De linguarum artificio, Paris, 1735, in-12, ouv. qu'il a trad. sous ce titre: la Mécanique des langues, Paris, 1735, in-12; Concorde de la Géographie des différens âges, Paris, 1764, in-12; Harmonie des Psaumes et de l'Evangile, etc., Paris, 1764, in-12. II m. à la Varenne St.-Maur en 1761.

PLUKENET (Léonard), cél. botaniste anglais, né en 1642, s'était établi des correspondances dans toutes les parties du monde pour se procurer des plantes rares et nouvelles. Il fit la dépense des nombreuses gravures de ses ouv.; et ce ne fut que vers la fin de sa carrière qu'il obtint la surintendance du jardin d'Hamptoncourt, et le titre de professeur royal de botanique. On a de lui: Phytographia seu plantarum icones; Londres, 1691, 1692 et 1696, 4 parties, 328 planches; Almagestum botanicum, sive phytographic onomasticon, 1696; Almagesti botanici mantissa, plantas novissimè detectas complectens, 1700, planches 329 à 350; Amaltheum bota

PLOTIN, philos. platonicien, né à Lycopolis, en Egypte, prit des leçons de philos. sous le célèbre Ammonius, qui tenait son école à Athènes. Il résolut ensuite d'aller s'instruire chez les philos. persans et indiens. L'emp. Gordien allait alors faire la guerre aux Perses; Plotin suivit l'armée romaine, l'an 243 de J. C. Cette course faillit lui être funeste. Il avait alors 39 ans. L'année suiv. il alla à Rome, et y ouvrit une école de philos. Porphyre s'étant mis sous sa discipline, il composa plus. ouvr. pour l'instruire. On y découvre un génie élevé, fécond, vaste, pénétrant, et une méthode de raisonnement assez bonne. Ses ouvr. et ses moeurs lui concilièrent l'estime publique. L'emp. Galien et l'impératrice Salonine, eurent pour lui une considération distinguée. Il m. dans la Campanie, l'an 270 de J. C., à 66 ans. Tousnicum, id est stirpium indicarum alteses écrits réunis forment 54 Traités divisés en six Ennéades, Basle, 1580, in-f., en grec, avec la version latine, des sommaires et des analyses sur chaque livre, par Firmin Ficin.'

PLOTINE (PLOTINA Pompeïa), femme de l'emp. Trajan. Sa sagesse et

rum cornucopiæ, 1705, planches 351 à 454. Ces ouv. réunis contiennent environ 2748 fig. Son herbier, composé de 8,000 plantes, est maintenant dans le musée britannique. Tous ses ouv. ont été réimprimés avec des additions en 1769.

PLUMIER (Charles), minime, né à

m. vers l'an 140 de J. C., sous le règne d'Antonin-le-Pieux; mais il est sûr qu'il vivait encore l'an 119. Nous avons de lui les Vies des Hommes illustres, et des Traités de Morale. Les meilleures éditions, en gr. et en lat., de Plutarque, sont celle de Henri Etienne, 1572, en 13 vol. in-8°, et celle de Maussac, 1624, 2 vol. in fol. Les Vies ont été réimp., Londres, 1729, 5 vol. in-4°. La collect. de ses Euvres a été donnée à Léipsick, en 12 vol. in-8°, avec des notes. Nous avons cinq trad., en notre langue, des Vies, l'une d'Amyot, l'autre de Tallemand, la 3e de Dacier, la 4o et la 5o de Picard et la Porte-Dutheil. Une des meilleures édit. est celle donnée par M. Clavier, Paris, 1801-1806, 25 vol. in-8°.

Marseille en 1646, apprit les math. à
Toulouse sous le P. Maignen, son con-
frère, qui lui apprit encore l'art de faire
des lunettes, des miroirs ardens et d'an-
tres ouvrages non moins curieux. On
l'envoya à Rome, où il quitta les math.
pour s'adonner à la botanique. De retour
en Provence, il se livra entièrement à
son nouveau goût. Louis XIV l'envoya
en Amérique. Il y fit trois voyages diffe-
rens, et revint toujours avec de nou-
velles richesses. Le roi paya ses courses
par le titre de son botaniste, et par une
pension. Il allait une quatrième fois en
Amérique, à la sollicitation du cél. med.
Fagon, pour examiner l'arbre qui produit
le quinquina, lorsqu'il m. sur la route au
port de Sainte-Marie, près de Cadix,
en 1706 Il a laissé : Nora plantarum
americanarum genera, Parisiis, 1793,
in-40; Descriptions impor antes de l'A-
mérique, Paris 1693, in-fol., 108 plan-il
ches; an Traite des Fougères de l'A-
mérique, en lat. et en fr., Paris, 1705,
in-fol., 172 planches; l'Art de Tourner,
1749, in-fol., 80 planches; deux Disser-
tations sur la cochenille, dans le Jour-
nal des Savans, 1694, et dans celui de
Trévoux, 1703, et un gr. nombre d'au-
tres ouvrages manuscrits.

PLUNKETT (Olivier), primat d'Irlande, sa patrie, fut nommé archev. d'Armach en 1669. Accusé d'avoir voulu faire soulever les cathol. coutre le roi d'Angl., on le condamna à être pendu, et son corps à être mis en quatre quartiers. Cet arrêt fut exécutéle 10 juill. 1681, il avait alors 65 ans. L'innocence de cé prelat fut reconnue dans la suite, et ses accusateurs punis du dern. supplice.

PLUQUET (François - Anne), né à Bayeux en 1716, embrassa l'état ecclesiastique, et vint professer l'hist. l'université de Paris, où il m. en 1790. Ses ouv. sont: Examen du Fatalisme, 1757, 3 vol. in-12; Dictionnaire des Heresies, Paris, 1762, 2 vol. in-8°; de la Socia bilité, 1767, 2 vol in-12; Livres classiques de l'empire de la Chine, 17841786, 7 vol. in-12; Traité sur le luxe, 1786, 2 vol. in-12.'

PLUTARQUE, cél. philos., histor. et orat. grec, né à Cheronée dans la Béotie, l'an 48 ou. 5o de J. C. Après avoir voyage en Grèce et en Egypte, il vint à Rome, où il enseigna la philos. Trajan l'honora de la dignité de proconsulaire, et lui donna sa confiance. Plutarque, ayant perdu ce généreux bienfaiteur, se retira dans son pays, dont il fut l'oracle. On conjecture qu'il

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PLUTON (mythol.), dieu des enfers, fils de Saturne et de Rhée. Lorsque Jupiter, son frère, eut détrôné Saturne, donna les Enfers en partage à Pluton. Ce dieu était si noir et si laid, que ne pouvant trouver une épouse, il fut obligé d'enlever Proserpine, fille de Cérès.

PLUTUS (mythol.), dieu des richesses, ministre de Pluton, fils de Cérès et de Jasion.

PLUVINEL (Ant.), gentilhomme de Dauphiné, est le premier qui ouvrit en France, à la noblesse, les écoles da manége, que l'on nomma académies. Henri IV lui donna la direction de sa grande écurie, le fit son chamb., sousgouv. du Dauphin, et l'envoya en ambassade en Hollande. Il m. à Paris en 1620, après avoir composé l'Art de monter à cheval, Paris, 1623, in-fol., avee fig.; l'Instruction du roi Louis XIII, dans l'exercice de monter à cheval, Paris, 1625, in-fol., fig. de Crispin du Pas.

PLUYMER (Jean), poète holl., a sur-tout travaillé pour le théâtre. Les plus connues de ces pièces sont : la Couronnée après sa mort; l'Avare; l'Ecole des. Jaloux Crispin astrologue. Ses ouv. ont été recueillis à Amst., 1692, 2 vol. in-4°.

POCCIANTI (Michel), relig. servite, natif de Florence, m. en 1576. On a de lui en latin: une Histoire de son ordre depuis l'an 1233 jusqu'en 1566; une Explication de la règle de St. Augustin; un Catalogue des écrivains de sa patrie; une Vie de St. Philippe Beniti, en italien, etc.

POCOCKE ( Edouard), né à Oxford en 1604, entreprit le voyage du Levant. De retour à Oxford, il y fit les fonctions de lecteur en arabe dans le college de Balliol. Il m. à Oxford en 1691. On a de

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