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lai des traduct. lat. des Annales d'Eutychius, patriarche d'Alexandrie, Oxford, 1659, 3 vol. in-40; de l'Histoire orientale d'Abulfarage, Oxford, 1672, 2 vol. in-4°; une Version du syriaque, de la 2e Epître de St. Pierre, de la 2e et de la 3e de St. Jean, et de celle de St. Jude, 1630, in-4°; une Version du livre intit. Porta Mosis, Oxford, 1655, in-4°; des Commentaires sur Michée, Malachie, Osée et Joël, en angl., 3 vol. in-fol.; un rec. de Lettres; Specimen historic Arabum, Oxford, 1650, in-40; un gr. nombre d'autres ouvrages, Lond., 1740, 2 vol. in-fol.

POCOCKE (Richard), doct. en théoJogie, né à Southampton en 1704, m. en 1765, fut successivement év. d'Ossory et de Meath. Il commença ses voyages en Orient en 1737, et revint en Angleterre en 1742 Il en publia la relation en 3 vol. in-fol., dans les années 1743 à 1745.

PODALIRE (mythol.), fils d'Esculape et méd. comme son père, fut mené au siége de Troie avec Machaon, son frère, par les princes grecs.

PODESTA (Jean-Baptiste), secrét.interprète et prof. des langues arabe, persanne et turque, à Vienne, a composé, contre Menniski, Theriaca conirà viperinos malesuada invidiæ morsus, etc., Vienne en Autriche, 1677, in-4°.

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POETON (Guill. de), né à Béthune longs voyages, vint se fixer à Anvers, où vers le commenc. du 16e s., après de il fit imprimer un recueil de vers, divisé intit.: Hymne de la marchandise, conen deux parties, dont la première est sacrée tant à tous les illustres sénateurs et magistrats, comme à tous nobles permarchandise. La seconde partie a pour sonnages exerçant le gentil train de titre la Grande liesse en plus grand labeur. Ses (Euvres ont été imprimées à Anvers, 1564, 1 vol. in-12.

POGGI (Simon-Marie), jés., né dans le territoire de Bologne en 1685, professa au college de Faenza, où il m. en 1749. On a de lui: Idomeneo, trag., Rome, 1722; Rime di Nimeso Ergatico in morte del Francesco I, duca di Parma, etc., Parme, 1727. Il a encore écrit drames, des comed. et des pastorales. d'autres trag. citées par Quadriv; des

POGGIO BRACCIOLINI, appelé communement le Pogge, né à TerraNova, dans le territoire de Florence, en 1380, fut envoyé à Constance pour y chercher des m.ss. anc., et il en déterra un grand nombre. De Constance il passa en Angleterre, et y continua ses recherches. De retour à Rome, il en sortit

PODIEBRACK (George), gouv. de Bohême, se fit nommer roi en 1458. ll gagna une bat. contre les Moraviens, et se fit couronner l'an 1461. L'attache-après environ 40 ans de séjour, pour se ment qu'il avait à la secte des hussites, le fit excommunier par Paul II. Podiebrach se révolta contre l'église romaine, et persécuta les cathol. qui appelèrent Matthias Corvin pour le mettre sur le trône. Podiebrack ne résista que faiblement, et m. en 1471.

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PODIKOVE on PODOKOVE (Jean), natif de Valachie, vivait dans le 16 s. Ce malheureux assembla une troupe de gens de néant comme lui, entra en Valachie à leur tête, attaqua le prince Pierre qui en était vaivode, et le dépouilla de ses états. A la nouvelle de cette révolution, Christophe, prince de Transylvanie, passa en Valachie. Podikove, obligé de chercher un asile, se rendit à Nicolas Sieniawski, gouv. de Kaminieck, à condition qu'on lui laisserait la vie. De là il fut envoyé à Battori. Tout cela se passait en 1579. Podikove ne fut pas plus en sûreté en Pologne. Il eut la tête tranchée à Varsovie,

rendre à Florence, où il obtint la place de secrétaire de la république, et où il m. en 1459. Ses princip. ouv. sont : des Oraisons funèbres prononcées au concile de Constance; Histoire de Florence, en latin, depuis l'an 1350 jusqu'à 1455, 1715, in-4°; un Traité De varietate Fortune, Paris, 1723, in-4°; deux livres d'Epitres; Facetic, dont il y a eu un grand nombre d'édit. et de traductions; les cinq premiers Livres de Diodore de Sicile, trad. en latin, et d'autres ouv. Venise, 1493; Strasbourg, 1510, in-fol. ; et Bâle, 1538. Parmi les livres des anciens qu'il a découverts, on compte ceux de Quintilien, qu'il trouva dans une vieille tour du monastère de Saint-Gal; une partie de l'Asconius Pedianus; les treize premiers livres de Va lerius Flaccus; Ammien Marcellin; un morceau De finibus et legibus, de Cicéron; Lucrèce; Manilius; Šilius-Italicus, etc. On a un Poggiana, avec une vie du Pogge, Amst., 1720, 2 vol. in-12.

POGGIO (Jacques), fils du précéd., fat pendu en 1478, pour avoir trempé dans la conjuration des Pazzi. Il a laissé une Traduction italienne de l'Histoire de Florence, par son père; la Vie de Cyrus; quelques Vies d'empereurs romains, etc. Poggio (Jean-Franç.), son frère, secrét. de Léon X, m. en 1522, à 79 ans, a donné un Traité du pouvoir du pape et de celui du concile.

POIDRAS, nom d'un imposteur anglais du tems d'Edouard II, roi d'Angleterre en 1314. Il était fils d'un tanneur d'Excester, et soutenait qu'il était luimême Edonard et qu'il avait été changé par sa nourrice. Un projet si mal conçu conduisit son aut. à la potence.

POILLY (Franc.), grav., né à Abbeville en 1622, m. à Paris en 1693, grav. ordinaire de Louis XIV. Tous ses onvrages sont au bucin pur, à la réserve d'un portrait de Baronius, qu'il fit à l'eau forte. L'oeuvre de ce maître est très-considérable. Son frère Nicolas, s'est fait aussi un nom dans la gravure du portrait. Il m. en 1696.

POILLY (Jean-Baptiste de), grav., nev. de François, m. en 1728, a laissé : Suzanne accusée; la Madeleine chez le Pharisien, d'après Lebrun; l'Adoration du veau d'or, d'après le Poussin; et le Martyre de Ste. Cécile, súr les dessins du Dominiquin. - Poilly (Franç. de), son frère, m. en 1723, grava à Rome le Tableau de sainte Cécile donnant son bien aux pauvres, d'après le Dominiquin.

POINDRE (Jacques de), peint., né à Malines en 1527, s'adonna au portrait quoiqu'il eut réussi dans l'histoire. On à de lui un grand tableau représentant Notre Seigneur à la croix, où il mit une infinité de portraits. Il m. en Danemarck en 1570.

POINET ou PONET (Jean), év. de Rochester et puis de Wincester, embrassa la réforme sous le règne d'Edouard, et composa un Traité sur le mariage des prêtres, et une Apologie de ce traité. Contraint d'abandonner son pays, il se retira à Strasbourg, où il m. en 1556, à 40 ans. Il a traduit de l'ital. quelq. ouvrages d'Ochin.

POINSINET (Antoine-AlexandreHenri), né à Fontainebleau en 1735, a donné un grand nombre de pièces à l'opéra comique, dont quelques-unes obtinrent du succès. Le Cercle, ou la Soirée à la mode, pièce restée au théâtre Français, lui fit de la réputation. Poininet avait parcouru l'Italie en 1760, et

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voulant voir l'Espagne, il partit en 1769, et se noya dans le Guadalquivir. Il était de l'académie des Arcades et de celle de Dijon.

POINSINET DE SIVRI (Louis), frère du préced., né à Versailles, en 1733, membre de plus. acad., m. à Paris en 1804, a laisse: Les Egleides, on Poésies amoureuses, 1754, in-8°; L'Inoculation, poëme, 1756, in-8°; Anacréon, Sapho, Moschus, Bion, Tyrthée, et autres poètes grecs, trad. en vers fr., 1758, in-12; 2° édit., 1760, in-12; 4° édit., 1788, in-18; la même trad. sous ce titre Les Muses grecques, DeuxPonts, 1771; le Faux Dervis, opéra com., 1757; Briséis, trag., 1759; Caton d'Utique, trag.; Pygmalion, com., 1-60; Ajax, trag.; 1762; Théâtre et OEuvres diverses, 1764, in-12, nouv. édit., 1773, in-8°; Origine des premières sociétés des peuples, etc., 1769, in-8°; Nouvelles Recherches sur la science des médailles, etc., 1778, in-4°; Phasma ou l'Apparition, histoire grecque, Paris, 1772, in-8°; Histoire naturelle de Pline, trad. en fr. avec le texte latin et des notes, 1771, 1781, 13 vol. in-40; Theatre d'Aristophane, en fr., 1784, 4 vol. in-8°.

POIRET (Pierre), fam. théol. mystiqne, protestant, né à Metz en 1646, ministre à Heidelberg et Anweil. Il se retira sur la fin de ses jours à Reinsberg en Hollande, où il m. en 1719. On a de lui plus. ouv. d'un style d'illuminé.

POIRIER (Claude), sculpt., né à Paris, m. à Varsy, prés d'Auxerre, en 1729, à 73 ans, orna de ses ouvrages les jardins de Marly et de Versailles.

POIRIER (Germain), né à Paris en 1724, de la congrégat. des bénédict. de St. Maur, en 1740, qu'il quitta en 1769, fut l'un des coopérateurs de l'Art de vérifier les dates, et donna en 1767, avec D. Précieux et D. Housseau, le 11e vol, de la Nouvelle Collection des historiens des Gaules et de la France, commencée par D. Bouquet. Poirier était de l'institut de Fr., et l'un des conservat. de la biblioth. de l'arsenal. Il m. au commenc. de 1803. M. Dacier a pub. une Notice sur la vie et les ouvrages de ce savant bénédictin, Paris, 1804.

POIRIER (Hélie), est connu par un recueil de poésies impr. en 1646, sous lo titre des Soupirs salutaires d'Hélie

Poirier.

POIS (Ant. le), méd. de Charles III, duc de Lorraine, m. en 1578, à Nancy, sa patrie, est aut. d'un Discours sur les

medailles et gravures antiques, princicipalement romaines, Paris, 1579, in-4o, fig.

POIS (Nicolas le), méd. et frère du préced, né à Nancy en 1527, succéda, en 1578, à son frère dans l'emploi de prem. méd. du duc Charles. On lui doit un ouv. intitulé: De cognoscendis et curandis præcipuè internis humani corporis morbis libri tres, etc., Francofurti, 1580, in-fol., 1585, in-8°, Lugduni Batavorum, 1736, 2 vol. in-4°. —Pois (Ch. le), son fils, né à Nancy en 1563, où il m. en 1633, engagea le duc Henri à établir une faculté de méd, à Pont-à-Mousson; il en fut le prem. prof.; a écrit: Selectiorum observationum et consiliorum de morbis liber singularis, Pont-à-Monsson, 1618, in-4; Leyde, 1733, in-4°; et Amst., 1768, in-4°; Physicum cometre speculum, 1619.

POISLE (Jacques), conseiller au parl. de Paris, m. en 1623, a laissé quelques poésies, 1626, in-8°. Il cut une fille, Françoise POISLE, qui devint mère du maréchal de Catinat.

POISSON (Nicolas-Joseph), né à Paris, prêtre de l'orat., où il fut supérieur de la maison de Vendôme, m. à Lyon en 1710. On a de lui: une Somme des conciles, Lyon, 1706, en 2 vol. in-fol.; des Remarques sur le Discours de la méthode de conduire sa raison et de chercher la vérité dans les sciences, par René Descartes, Paris, 1668, in-4°; une Relation de son voyage en Italie.

POISSON (Léonard),, curé de Marchangis, diocèse de Sens, m à Paris en 1753, âgé de 57 ans, aut. de la Nouvelle Méthode, ou Traité théorique du plainchant, Paris, 1745, in-8°.

POISSON (Raymond), fam. coméd., né à Paris, où il debuta avec le plus gr. succès; m. dans cette ville en 1692, après avoir quitté le théâtre en 16 5. Il a excellé dans le comique, et son jeu était à la fois fin et naturel. Le rôle de Crispin est de son invention. On a de lui un recueil de comédies, dont la plus ample édit. est celle de 1713, 2 vol. in-12. POISSON (Philippe ), petit-fils du précédent, né à Paris en 1633, m. en 1740, après avoir joué, pendant cinq ou six ans, la comédie avec succès. On a de lui six comédies. Son Théâtre est en 2 vol. in-12. POISSON (François-Arnoult), son frère cadet, et comme lui acteur de la comédie fr., né en 1696, et m. en 1753. Il joua pendant 23 ans avec le plus gr. succès tous les rôles lui étaient également familiers..

POISSON (Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour), née en 1720, succéda, auprès de Louis XV, à la faveur de madame de Châteauroux. Cette favorite jouit d'un grand crédit ; elle en usa pour favoriser les beaux-arts; elle eut le mérite de faire exécuter un projet utile, celui de l'établissement de l'école militaire, dont Paris du Verney était l'auteur. Après avoir joui, pendant 18 années, de la faveur du prince, mad. de Pompadour m. en 1764. Mad. de Vau cluse a pub., après sa mort, ses Mémoires, Liege, 1765, 2 vol. in-8°.

POISSONNIER (Pierre-Isaac), méd., né à Dijon en 1720, m. à Paris en 1797, fut un des prem. qui ouvrit un cours de chimie dans la capitale. Il devint successivem. associé libre de l'acad. des sc., prem. med. des armées, et inspect. gen. de la méd. dans les colonies. Ses ouv. sont les tomes 5 et 6 du Cours de chirurgie, dicté par Col de Villars, 179, in-8°; Essai sur le moyen de dessaler l'eau de la mer, 1763; Traité des fièvres de St.-Domingue, 1763, in-8°; autre sur la maladie et la nourriture des gens de mer, 1780, 2 vol. in-8°; Abrégé d'anat., Paris, 1783, 2 vol. in-12.

POITIERS (DIANE de), duchesse de Valentinois, née en 1500, était fille de Jean de Poitiers, comte de St.-Vallier, d'une famille illustre du Dauphiné; elle recut de la nature les charmes de la figure et ceux de l'esprit. Son père, convaincu d'avoir favorisé la fuite du connétable de Bourbon, fut condamné à avoir la tête tranchee. L'arrêt allait être exécaté, lorsque sa fille alla, dit-on, se jeter aux genoux de François Ier, et obtint par ses larmes, et sur-tout par ses attraits, la grâce de son père. Diane avait été mariée, en 1514, à Louis de Brezé, gr. sénéchal de Normandie, dont elle cut deux filles : l'une mariée au duc de Bouillon, l'autre au duc d'Aumale. Brezé m. en 1531. Elle avait au moins 40 ans lorsque le roi Henri II, qui n'en avait que 18, en devint éperdument amoureux ; et quoiqu'âgée de près de 60 ans à la mort de ce prince, elle avait toujours conservé le même empire sur son cœur. Le règne de Henri II fut celui de Diane. Après la mort de ce prince, Catherine de Médicis la chassa de la cour, après lui avoir fait rendre les pierreries de la couronne. Diane se retina alors, en 1559, dans sa maison d'Anet, où elle m. en 1566.

POIVRE (N.), ancien intendant des îles de France et de Bourbon, né à Lyon en 1715, m. dans cette ville en 1786, a

pub. plus. ouvr., fruits de ses voyages et de ses observat., parmi lesquels on distingue: Voyage d'un philosophe, Verdun, 1768, in-12; Paris, 1786, in-8°, augmenté d'une notice sur la vie de l'auteur; un Mémoire sur la préparation et la teinture des soies; des Remarques sur P'histoire et les mœurs de la Chine; des Discours prononcés aux habitans des iles de France et de Bourbon; une Traduction d'un ouvrage de Goldsmith, intit. Le Citoyen du monde, Amst., 1763, 3 vol. in-12.

POLAFOX Y CROY (D. Antoine), év. de Cuenca en Espagne, m. en 1803, à l'âge de 62 ans, avait établi à ses frais des écoles pour l'instruct. des enfans, des manufact. de laine, des maisons de travail.

POLAILLON (Marie Lumague, veuve de François), résident de Fr. à Raguse, s'appliqua dans Paris à l'établissem. de plusieurs communautés de filles, connues alors sous le nom de Filles de la Providence et de Nouvelles converties. Cette dame m. en 1657.

POLAN (Aman), theol. protestant, né à Oppaw en Silésie, l'an 1561, m. à Bâle en 1610. On a de lui: des Commentaires latins sur Ezechiel, Daniel et Osée; des Dissertations; des Thèses; des Ecrits de controverse.

POLÉMON Ier, roi de Pont, obtint ce royaume du triumvir Marc-Antoine; il le servit de toutes ses forces dans la guerre contre les Parthes. La guerre civile s'étant allumée entre Octave et MarcAntoine, il fit marcher des troupes au secours de son protecteur. Mais la bat. d'Actium ayant décidé du sort et de la vie d'Antoine, Polémon se réconcilia avec Octave, qui lui donna la souveraineté du Bosphore, qu'il conserva jusqu'à sa mort, arrivée l'an 38 de J. C. Połémon II, son fils, lui succéda fut reconnu par l'emp. Caligula.

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POLENTONE (Secco), cit. de Padoue, m. vers l'an 1463, est auteur de plus. ouvr., entre lesquels on distingue : Lusus ebriorum, comed. en prose lat., et les Vies de Sénèque et de Pétrarque; mais la plus considérable de ses product. est intitulée: De claris grammaticis, oratoribus, poetis, historicis latinis ad Polidorum filium. Il n'a jamais été imprimé.

POLI(Mart.), né à Lucques en 1662, vist à Rome se perfect. dans la connaissance des métaux. Ayant trouvé un secret concernant la guerre, il vint l'offrir à Louis XIV. Ce prince loua, dit-on

l'invention, donna une pension à l'aut. et le titre de son ingénieur; mais il ne voulut point se servir du secret, préférant l'intérêt du genre humain à son intérêt privé. Ce chimiste, de retour en Italie, en 1704, fut employé par Clément XI et par le prince Cibo, duc de Massa. Il revint en France en 1713; Louis XIV l'engagea à faire venir en France toute sa famille. A peine futelle arrivée, que Poli m. en 1614. On a de lui une Apologie des Acides, sous ce titre: Il trionfo degli Acidi. POLIDORE-CALDARA,

peintre, né en 1495 à Caravagio, bourg du Milanais, d'où il prit le nom de Caravage, s'attacha tellement au dessin et autres parties de la peinture, qu'il s'acquit bientôt une gr. réputat. La plus gr. part. de ses ouvr. est peinte à fresque. Il a aussi beauc. travaillé dans un genre de peinture qu'on appelle Sgraffito ou Manière égratignée. Ses Paysages sont très-estimés, ainsi que ses Dessins. Il fut assassiné à Messine en 1543.

POLIER DE S.-GERMAIN (Ant. de), ué à Lausanne en 1705, m. en 1797, a publié: Du Gouvernement des mœurs, Lausanne, 1784, in-8°; Coup-d'œil sur ma patrie, Lausanne, 1795, in-8°.

POLIER (Georges de), profess. de grec, de morale et d'hébreu à Lausanne, où il naquit en 1675, a écrit: Pensées chrétiennes, 1747, in-8°; Systema antiquitatum hebraicarum, Rhetorica sacra; Nouveau Testament mis en catéchisme, Amst. 1756, 6 vol. in-8°.

I. POLIGNAC (Melchior de), naquit au Puy-en-Velay en 1661. Le cardinal Bouillon le mena à Rome en 1689, et l'employa en diverses négociations importantes. De retour à Paris, Louis XIV l'envoya en ambass. en Pologne en 1693, et fit clire et proclamer roi de ce royauine le prince de Conti en 1696; mais cette election n'ayant pas eu lieu, il fut obligé de revenir en France, où il arriva en 1698. Le roi l'exila alors à son abbaye de Bonport; mais il le rappela à la cour en 1702, et le nomma auditeur de Rote en 1706. Trois ans après, il l'envoya plénipotent. en Hollande, avec le maréchal d'Uxelles. Il fut encore plénipotentiaire aux conférences et à la paix d'Utrecht en 1712 et 1713. Le roi lui obtint la même année le chapeau de cardinal, et lui donna la charge de maître de sa chapelle. Durant la régence, il fut exilé en 1718, dans son abbaye d'Anchin, d'où il ne fut rappelé qu'en 1721. I alla à Rome en 174 pour l'élection

du pape Benoît XIII, et il y demeura 8 ans chargé des affaires de France. Il fut nommé archevêque d'Auch en 1726, et m. à Paris en 1741. Il avait été reçu de l'acad. franc. en 1704 de celle des sciences en 1715, et de celle des b.-lett. en 1717. On a de ce card. un poëme sous ce titre Anti-Lucretius, seu de Deo et Naturá, libri IX, publié en 1747, in-8° et in-12, trad. en franc. par Bougainville, Paris 1749, 2 vol. in-8°. Sa Vie, par le P. Faucher, Paris, 1777, 2 vol.

10-12.

en ital. On a donné le rec. des OEuvres de Politien, Bologne, 1494, in-4°, et Venise, 1498, in-fol.; Lyon, 1550, 3. vol. in-8°; Bâle, 1553, in-fol.

POLIZIANO (Antoine-Laurent), de Monte-Pulciano, a donné : De risu, ejusque causis et effectibus dilucide ac philosophice tractatis, libri duo, Francfort, 1603.

POLLET (Franc.), jurisc. de Douai, dans le 1e s., a laisse une list. du barreau de Rome, en latin, in-8°.

POLLIAC (Jean de), se distingua dans le 14 s., par la fermeté de son op

POLINIÈRE (Pierre), le père de la physique expérimentale en France, l'il-position à l'autorité excessive des moines fustre prédécess. de Nollet, né en 1671, à Coufonces près Vire, où il m. en 1734, a publié : Des Elémens de Mathématiques; Des Expériences de physique, 1734, 2 vol. in-12, nouv. édit. 1741.

POLITI (Adrien), littér. du 17o s. est aut.: del Dizionario Toscano, ch'é abbreviatura del vocabolario della Crusca; d'un' apologia; lettere; d'un' discorso della lingua volgare; et d'une Traduction en langue Toscane des Euvres de Tacite.

POLITI (Alex.), clerc régulier des écoles pieuses, né à Florence en 1679, enseigna la rhétorique, la philos. et la theol. à Gênes. En 1733, il fut appelé à Pise pour remplir la chaire d'éloquence, où il m. en 1752. Un de ses ouvr, les plus consid., est son édit. du Commentaire d'Eustathe sur Homère, avec une traduct. lat. et des notes, 3 vol. in-fol., le 1er, en 1730; le 2o, en 1732; et le 3e, en 1735.

POLITIEN (Angelus Politianus), né à Monte-Pulciano en Toscane, en 1754. C'est du nom de cette ville, appelée en latin Mons-Politianus, qu'il forma le sien; car il s'appelait auparavant Ange Bassus. Il fut profess. des langues lat. et grecque à Florence, où il m. en 1494. Sa Vie a été publ. par Mencke en 1736, in-4°. Parmi ses ouvr., on distingue : L'Histoire latine de la conjuration des Pazzi, Florence, 1478, in-4°, et Naples, 1769; Une Traduction lat. d'Hérodien; Un livre d'Epigrammes grec. ques; La Traduction lat. de plus. poètes et histor. grecs; Deux livres d'Epures lat Quelques petits Traités de philosophie; Un Traité de la colère; Commentaires sur les Pandectes de Justinien; Quatre Poëmes Bucoliques, et d'autres ouvrages latins; Canzoni a Ballo con quelle di Lorenzo de' Medici, Firenze, 1568, in-4o; Stanze, 1537, in-12, 1759, in-8°, et d'autres ouvrages

mendians. Jean XXII donna, en 1321, un décret par lequel il condamna les opinions de Polliac.

POLLICH (Martin), médecin, né à Mellerstadt en Franconic, m. à Wittemberg en 1513, a laissé : Responsio ad superadditos errores Simonis Pistoris de malo franco, Lipsiæ, 1501, in-4°.

POLLIO (Claudius), fut disciple du stoïcien Musonius Rufus, et il mit par écrit les leçons de son maître. Il faut distinguer ce Claudius Pollio de Valerius POLLIO, grammairien d'Alexandrie, et du sophiste POLLIO Trallianus.

consul et orateur romain, défit les DalPOLLION (Caïus-Asinius Pollio), mates, et servit utilement le triumvir Marc-Antoine durant les guerres civiles. Virgile et Horace, ses amis, en parlent avec éloge. Il avait fait des Tragédies, livres. Il m. à Frascati à 80 ans, l'an des Oraisons, et une Histoire en 17 4e de J. C.

Louis, baron de), né près de Cologne, POLLNITZ ou POELLNITZ (Charlesen 1692, memb. de l'acad. de Berlin, de Mémoires sur les différentes cours a publié, en 1734 et 1738, 7 ou 8 vol. de l'Europe: L'Histoire de la princesse de Zell, et les Amusemens de Spa, 4 vol. in-12.

POLLUCHE (Daniel), né à Orléans en 1689, et y m. en 1768. On a de lui: Des Dissertations sur la Pucelle d'Or leans; des Remarques historiques sur la description de la ville d'Orleans, par D. Toussaints-du-Plessis, Orléans 1736, in-80, reimpr., en 1778, sous le titre

d'Essais historiques

POLTROT DE MERÉ (Jean), gentilhomme de l'Angoumois, embrassa la relig. protest., et devint un de ses plus ar dens partisans. Irrité des succès de François, duc de Guise, il assassina ce prince en 1563, près d'Orléans, Ayant été ar

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