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royal. On a de lui: Discours sur l'antiquité des Egyptiens; Discours sur la magnificence du peuple romain; Histoire universelle, dep. la création du monde jusqu'à la mort de Cléopâtre, m.ss. Il m. en 1705, à 49 ans.

PONCHER (Etienne), de Tours, chan. de St.-Gatien et de St.-Martin de cette ville, év. de Paris en 1503, garde des sceaux en 1512, ambass. de France à la cour d'Espagne en 1517, puis à celle d'Angl. en 1518; enfin, archev. de Sens eu 1519. Il m. à Lyon en 1524, à 78 laissé des Constitutions synodales publ. en 1514.

ans; a

PONCHER (François), nev. du précéd., succéda à son oncle dans l'archev. de Paris, en 1519. Il se brouilla avec la duch. d'Angoulême, mère du roi Fran

PONS (Jean-Franc. de), chanoine de la collégiale de Chaumont, né en 1683 à Marly, près de Paris, vint à Paris, où il se lia avec Houdard de la Mothe, qu'il défendit contre mad. Dacier. Il m. à Chaumont en 1732. Melon a pub. à Paris, en 1786, les OEuvres de l'abbé de Pons, in-12, avec son éloge historique.

PONS DE BALAZUC, seigneur du Vivarais, l'un des plus notables croisés, a laissé des Mémoires sur la prem. croisade.

PONSIGNON (Et.), né à Dun, en Berri, en 1706, bénédict. de la congreg. de St.-Vannes, profès de l'abbaye de Beaulieu en 1722, et m. dans l'abbaye de Moiremont en 1782. Il est aut. d'un ouv. intit. Le Pasteur instruit de ses obli

:

cois Ier, cabala contre elle, et voulut luigations, ou l'institution des curés, Paris,

faire enlever la régence. Cette atrocité le

it enfermer à Vincennes, où il finit sa vie en 1532. Il a composé des Commentaires sur le droit civil.

PONCINS (N* Montague, marquis de), né en Forez, a pub. : Le grand OEuvre de l'agriculture, 1779, in-12. Il m. près de Lyon en 1793.

PONÇOL (l'abbé Henri-Simon-Jo- | seph-André de), né en 1730, à Quimper en Bretagne, et m. au chât. de Bardy dans l'Orléanais, en 1783, a pub. : Analyse des Traités des bienfaits et de la clémence de Sénèque, précédée de la vie de ce philosophe, 1776, in-12; Code de la raison, ou Principes de morale, Paris, 1778, in-12.

PONCY DE NEUVILLE (Jean-Bapt.), né à Paris, m. en 1737, âgé de 39 ans, est aut. de div. poésies insérées dans les d'une tragédie de Judith, donjournaux; née à St.-Cyr en 1726; de la comédie de Damoclès, et de plus. Discours, dont le plus connu est le Panegyrique de St.Louis, prononcé en présence de l'acad. des sc. et b.-lettres.

PONIATOVIA (Christine), fille d'un moine apostat de Pologne, se rendit fameuse par ses visions et ses extases. Les délires de cette visionnaire furent rec. avec ceux de Kotter, Amst., 1657 et 1665, in-4°.

PONS (Jacques), de Lyon, méd. viv. en 1596, et pub. un Traité sur les dangers et les abus de la saignée, ainsi qn'un Traité sur les melons, Lyon, 1586, in-8° et in-16. Son neveu Clande Pons, aussi méd., établit, dans un écrit inpr. en 1600, que la theriaque de Rome et de Venise était préférable à celle qui se faisait à Lyon.

1765, 3 vol. in-12.

PONT (Lonis du), jés. de Valladolid en Espagne, m. en 1624, à 70 ans. Ses Méditations ont été trad. en fr., Paris, 1683, 3 vol. in-4° et 6 in-12. Le P. Brignon les a fait réimpr. en meilleur francais, en 1702, 3 vol. in-4° et 7 in-12. Le P. Nicolas Frison en a donné un abrégé, Châlons, 1712, 4 vol. in-12.

cette

PONT-DE-VESLE (Ant. de Ferriol, comte de), gouv. de la ville de Pont-deVesle en Bresse, intend. gén. des classes de la marine, et anc. lecteur du roi, né en 1697, m. à Paris en 1774, avait du talent pour le genre dramatique, et ce fut par la pièce du Complaisant qu'il débuta dans la carrière du théâtre pièce de caractère est restée au théâtre. Le Fat puni qui suivit, se concilia un plus grand nombre de suffrages. Il a eu aussi une très-grande part à la comédie du Somnambule. On a encore de lui un gr. nomb. de Chansons, d'Ouvrages de société et de Pièces fugitives.

PONTAC (Arnaud de), év. de Bazas, né à Bordeaux, fut choisi par l'assemblée du clergé tenue à Melun l'an 1579, pour faire au roi Henri III des remontrances. Ce prélat m. en 1605, a donné des Commentaires sur Abdias, 1566, in-4° et d'autres ouvrages.

PONTANUS (Octavius), jurisc., né à Cerreto. Pie II l'envoya, en 1459, en qualité de nonce, pour régler les differens de Ferdinand, roi de Naples, et de Pandolfe Malatesta, seigneur de Rimini. Il a laissé des Epitres et des Réponses à des consultations de droit.

PONTANUS (Joannes-Jovianus), philos., poète, orat. et historien, ne & Cerreto en 1426: m, à Naples en 1503.

Il a publié l'Histoire des guerres de Ferdinand ler et de Jean d'Anjou, et un grand nombre d'aut. ouv. en vers et en prose, tous écrits en latin, et rec. à Bâle en 1556, 4 vol. in-8°.

PONTANUS OU DU PONT (Pierre), grammairien de Bruges, surnommé l'Aveugle, parce qu'il perdit la vue à l'âge de 3 ans, enseigna les b.-let. à Paris, et publia plus. ecrits, entr'autres une Rhéthorique et un Traité de l'Art de faire des vers. Il florissait vers le commencement du 16e siècle.

PONTANUS (Jean), médecin, m. à Vienne en 1572, a laisse : Epistola de lapile philosophorum; Methodus componendi theriacam et præparandi ambram factitiam, Lipsiæ, 1604, in-4°;

Il fut suspendu de ses fonctions
par Léo-
pold, gouvern. des Pays-Bas, et par le
nonce du pape.

m.sen

PONTAS (Jean), né à St.-Hilairedu-Harconet au dioc. d'Avranches, doct. en droit canon et en droit civil, devint 1728. il a laissé : Scriptura sucra ubique pénitencier de l'église de Paris sibi constans, in-4°; un grand Dictionnaire des cas de conscience, 3 vol. in-fol.. L'abrégé en a eté donné en 2 vol. in-4o, et des livres de piété.

PONTAU (Claude-Florimont Broscomique à Paris, sard de), entrepr. et direct. de l'opéray donna plus. pièces. PONTBRIANT (René Francois de Breuil de, chan. de Rennes, où il m. en 1767, a publ. Incr dule détrompé,

De prodigiosis episcopi Spirensis jeju-1752, in-86; Nouvelles vues sur le sysniis, Bernæ Helvet., 1604, in-4°.

PONTANUS (Jac.), jés. de Brug, ville de Bohème, m. à Augsbourg en 1626, à 84 ans. On a de lui, en latin, Des Institutions poétiques, 1602, in-8°; des Commentaires sur les livres de Ponto et les Tristes d'Ovide, Ingolstadt, 1610, in-fol.; des Commentaires sur Virgile, Augsbourg, 1699, in-fol.; des Traductions de divers auteurs grecs, etc.

PONTANUS (Roverus), carme, m. en 1567, est auteur d'une histoire en forme d'annales, sous le titre de Rerum memorabilium libri quinque, Cologne, 1559, in-fol., qui embrasse les événem. depuis 1500 jusqu'en 1559.

2

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teme de l'Univers, 1751, in-8o.

PONTCHARTRAIN (Paul PHELYPEAUX, seigneur de) 4e fils de Louis. Phelypeaux, seigneur de la Vrillière, né à Blois en 1569, entra dans les affaires dès 1588, fut secrét. des command. de Marie de Medicis, et secrét. d'état en 1610. Les mouvemens des protestans furent réprimés par ses soins. Le roi ayant été obligé d'armer contre les protestans, il le suivit en Guienne en 1621, et m. à Castel-Sarrazin le 21 octobre de la même année. On a de lui des Memoires, la Haye, 1720, 2 vol. in-8°.

PONTCHARTRAIN (Louis PHELYPEAUX, comte de), petit-fils du précéd., né en 1643. Cons. au parl. en 1661; en 1677, 1er présid, au parlem. de Bretagne; contrôleur gén. en 1689, devint ministre et secret. d'état en 1690, et chancel. en 1699. Après avoir rendu de longs services à l'état, il se retira à Pontchartrain, où il m. en 1727.

PONTCHASTEAU (Sébastien-Jo

PONTANUS (Jean-Isaac), historiog. du roi de Danemarck et de la province de Gueldre, origin. de Harlem, naquit en Danemarck, et m. à Harderwick en 1640, à 69 ans. Ses écrits sont : itistoria urbis et rerum amstelodamensium 1611, in-fol. ; Itinerarium galliæ Narbonensis, Leyde, 1606, in-12; Rerum Danicarum historia una cum chorogra-seph du Cambout, baron de), né en phica ejusdem regni urbiumque descriptione, Amst., 1631, in-fol.; Disceptationes chorographicæ de Rheni divortiis atque ostiis et accolis populis, 1617, in.8°; Observationes in tractatum de globis cælesti et terrestri, auctore Roberto Huesio, Amst., 1617, in-4°; Discussiones historica, Amst., 1637, in-8°; Historia geldrica, Amst., 1639, in-fol.; Origines francica, in-40; Historia ulrica, in-fol.; la Vie de Frédéric II, roi de Danemarck etc., publiée en 1737.

PONTANUS (Jacques), né à Hermal, village entre Liege et Maestricht, m. en 1668, fat censeur des livres à Louvain, et approuva l'Augustinus de Jansenius.

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1634, m. à Paris en 1699, s'est rendu fameux par son attachement à MM. de Port-Royal. Il a publ. la manière de cultiver les arbres fruitiers, Paris, 1653, in-12, sous le nom de le Gendre, les 2 jésuites, Cologne, 1669, 8 vol. in-16, premiers vol. de la Morale pratique des dont Arnauld a fait les 6 antres; Vie de saint Thomas, archev. de Cantorbéry, Paris, 1679, in- 4°.

PONTE (Jacques de), peintre de l'école vénitienne, né en 1510, à Bassano, d'où il tira le surnom de Bassan, `m. dans la même ville, à 82 ans. Le plus remarquable de ses tableaux est la Nativité de Jésus-Christ,

PONTE (Louis de), jésuite, né à Valladolid en 1544, m. en 1624, a publ.: Explication morale du Cantique des Cantiques, en latin; Méditations sur les Mystères de la foi; Traité de la perfection chrétienne,

etc.

PONTE (Laurent de), napolitain, relig. de l'ordre des clercs-mineurs, né en 1575, m. au college d'Alcala en Esp., fit imprimer in-fol. les 3 tom. des Commentaires du livre de la Sagesse de Salomon.

PONTE (Jean-François de), chev. napolitain, conseiller et régent du grand conseil d'Italie, a publ. à Naples, vers le commencem. du 17° siècle, plusieurs ouvrages de jurisprudence.

PONTEDERA (Julien), natif de Pise, prof. de botanique à Padoue, fit paraître Compendium tabularum botanicarum, in quo planta 273, ab eo in Italia nuper detecta recensentur, Patavii, 1718, in-4°; Anthologia, sive de floris natura libri tres, Patavii, 1720, in-4°, Antiquitatum latinarum, græcarumque enarrationes et emendationes, Patavii, 1740, in-4°.

PONTELONGO (François), mineur conventuel, né à Faënza, et m. dans cette ville en 1680, a écrit Logica ad mentem subtilissimi Scoti, Bononiæ, 1647; Philosophicarum disputationum pars prima, Utini, 1653; pars secunda, Paduæ, 1662.

PONTHIEU (Adélaïde ou Adèle, comtesse de), a joué un rôle dans les croisades du tems de saint Louis.

PONTICO VIRUNIO ou VIRUMNIO, de Trévise, qui vivait vers l'an 1490, est auteur d'un Commentaire sur Stace, d'un autre sur Claudien, et d'un abrégé de l'histoire d'Angleterre.

PONTIEN, pape après Urbain Ier, en 230, fut persécuté pour la foi de J. C. Sous l'empereur Maximin, et m. l'an 235, dans l'île de Sardaigne, où il avait été exilé.

PONTIS (Louis de), seigneur de Pontis, dans le diocèse d'Embrun, né en 1583, s'éleva par son mérite à divers emplois militaires, et devint commiss. gén. des Suisses; mais mille obstacles s'opposèrent à sa fortune. Las de solliciter sans rien obtenir, il se retira au monastère de Port-Royal - des- Champs, après avoir servi 50 ans sous trois rois. II

y m. en 1670. On a sous son nom des Mémoires curieux, Paris, 1676,

2 vol in-12.

PONTIUS (Paul), grav., né à

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Anvers, dont nous avons un gr. nombre d'estampes d'après Rubens, Vandick et Jordans. Elles sont estimées.

PONTOPPIDAN (Eric), év. de Bergen en Norwége. On lui doit une Histoire de la réforme en Danemarck, et une Histoire naturelle de la Norwege, publ. à Londres en 1755, in-fol. Il est in. au mil. du 18e s. On ne doit pas le confondre avec son gr. oncle, Eric PONTOPPIDAN, év. de Drontheim, aut. d'une Grammaire danoise.

PONTORMO (Jacques Carucci, dit) peint. florentin, né en 1493, m. en 1536. On ne connait en France qu'un seul de ses tableaux.

PONTOUX (Claude de), médecin et poète français, né à Châlons-surSaône, où il m. en 1579. On a de lui quelq. mauvaises Elegies, des Stances, des Odes. Ses Poésies furent recueillies en 1579, in-16.

PONZ (don Antonio), secrét. du roi d'Espagne, membre de plus. acad., né dans le royaume de Valence en 1738, m. à Madrid en 1799, a publ. Voyage en Espagne, Madrid, 1772 et années suiv., 13 v. in-8°, trad. en fr., en allem. Madrid, 1785, 2 vol. in-8°. et en ital.; Voyage hors de l'Espagne,

PONZIO (Pierre), ecclésiastique, né à Parme en 1532, maître de chapelle de la cathédrale à Bergame, de là il passa lui plus. Messes en musique ; des Motets, à Milan et m. à Parme en 1596. On a de un Magnificat et des Hymnes. On lui doit aussi plus. ouvrages sur la théorie et la pratique de la musique.

PONZIO (Jean), de Parme, où il fut profes. de grammaire : m. sur la fin du 16 s., a publ. des Oraisons et des chants funèbres sur la mort de plusieurs personnages illustres.

PONZIO (Flaminio), de Lombardie, cél. archit. au 16e s., né à Côme, exerça ses talens à Rome sous le pontific. de Paul V. Le plus remarquable de ses ouvrages est la façade du palais de Sciarra Colonna au cours : m. à Rome, à 45 ans.

POOL (Mathieu), graveur d'Amst., né en 1697, grava entr'autres ouvrages le Cabinet de sculpture de Van Bossuet; 'Amour pris au filet, d'après le Guerchin, et une Bacchanale, suivant le Poussin.

POOLE (Mathieu), né à York en à Londres, en 1648, fat obligé de pas1624, recteur de Saint-Michel-le-Quern ser ensuite en Hollande le plus cél. de ses ouvr. est son Synopsis criticorum

aliorumque Sancta-Scripturæ interpretum, Londres, 1669, 5 tom. qui se relient en 9 vol. in-fol; et réimprimé à Utrecht, 1684, 5 vol. in-fol. Poole m. à Amsterdam en 1679.

POOST (François), paysagiste, né à Harlem, et m. en 1680, grava avec succès plus. estampes, dont la princip. est une suite des Vues du Brésil, qu'il dessina en Amérique.

POOT (Hubert), poète hollandais, fils de Corneille, né à Abtnooude, près Delft, en 1689, publ. à Rotterdam, en 1716, un Mélange de Poésies, 1 vol. qui fut suivi d'un autre qui parut en 1727 à Delft, où il s'était établi : m. sur la fin de 1733. Le recueil de ses poésies forme 3 vol. in-4°. Il fut encore rédact. du Grand Théâtre de la nature et de la morale, ou Collect.d'emblèmes egypt., grecs, latins, Delft, 1745, 3 v. in-f.

rieure à celle-ci. La traduct. en vers de M. de Fontanes, 1783, in-8°, est bien supérieure à celle de l'abbé du Resnel. On trouve, à la suite de la traduct. de l'abbé Millot, une Epitre morale de Pope sur la connaissance des hommes. Cette épître tient par son objet à l'Essai sur l'Homme. Pope se signala par plus. éloges. Il a encore composé des Odes, autres Epitres qui méritent les mêmes des Fables, des Epitaphes, des Prologues, des Epilogues. Ses différ. ouv. ont été rec. à Londres, 1751, 1764 et 1766, en 9 vol. in-8°, réimpr. en 1769, 5 vol. in-4°, en 1785, 3 vol. in-fol., enfin en 1797, 9 vol. in-8°. On les a publ. à Londres en 1751, 20 vol. in-8°, à Edimbourg, 1764, en 6 vol. in-8°. L'abbé de la Porte a donné, en 1779, à Paris, les OEuvres complètes de Pope, trad. de l'anglais, avec des fig. en tailledouce, 8 vol. in-8°. Pope m. à Londres en 1744.

POPELINIÈRE (Lancelot du Voësin, seigneur de la ), gentilh. poitevin, était protest.; et m. cathol. en 1608. On a de lai: Histoire de France depuis 1550 jusqu'en 1577, 1581, 2 vol. in-fol.; Histoire des Histoires, 1599, in-8°.

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de Rapports de causes jugées sous le règne d'Elisabeth, Londres, 1656; Rẻsolutions et jugemens des cours de Westminter dans les dernières années du même règne, Londres, in-4°.

POPE (Alexandre), cél. poète, né à Londres en 1688, d'une ancienne famille noble d'Oxford. A 12 ans, il fit une Ode sur la vie champêtre; à 14, il donna quelq. morceaux trad. de Stace et d'Ovide; à 16, on vit de lui des Pastorales dignes de Virgile et de Théocrite; un poëme intitulé la Forêt de Windsor, une pastorale sur la Naissance du Mes- POPHAM (sir John), né en 1531 dans sie; l'Essai sur la Critique, poëme le comté de Sommerset, fut successiconnu en France par la Traduction de vement avocat en 1570, solliciteur-généPabbé du Resnel, en 1709; le Temple de ral en 1579; procureur-général en 1581 la Renommée, poëme, 1710; la Boucle trésorier de Middle Temple en 1592, et de cheveux enlevée, poëme en 5 chants,Il m. en 1607. Il a laissé un vol. in-fol. chef de justice de la cour du banc du roi. 1712.Lesabbés Desfontaines et de la Porte l'ont trad. en fr., l'un en 1738, in-12, et le second en 1779, in-8°; l'Epître d'Héloise à Abailard, autre production de Pope, paraît dictée par tout ce que l'amour le plus violent peut inspirer. Un travail plus considérable occupait Pope, il préparait une traduction en vers de Iliade et de l'Odyssée. Quand l'Homère anglais parut, il ne démentit point L'idée qu'on en avait conçue. On y trouva la richesse, la force, la majesté de la poésie de l'Homère grec. Ce fut alors que l'envie lui suscita plus d'ennemis. Il écrivit contre eux une satire sanglante, intitulée la Dunciade, c'est-à-dire l'Hébétiade ou la Sottisiade. Il y passait en revue les auteurs et même les libraires. Peu après, il publ. son Essaisur l'Homme, ouvrage digne de la plus haute estime. Le système qu'il présente est celui du déisme. Plusieurs écrivains l'ont trad. en fr. La version de l'abbé du Resnel en vers, n'est pas assez littérale; et celle de M. Silhonette, en prose, l'est trop. L'abbé Millot en a donné une en 1761, supé

POPIEL, roi de Pologne, fils de Lesko ou Lechus III, et selon d'autres IV, lui succéda vers 815, et m. 5 ans après. Son fils, Popiel II, qui lui succéda, est cél. dans les annales polonaises par sa mort tragique et extraordinaire. Les historiens rapportent qu'il fut mangé des rats avec sa femme et ses enfans, vers 840.

POPILIUS (C.), de l'illustre famille des Popiliens, fut député vers Antiochus, roi de Syrie, pour lui défendre d'attaquer Ptolomée, roi d'Egypte et allié du peuple romain. Le monarque syrien voulut éluder par adresse la demande des Romains; mais Popilius apercut son dessein, et traçant avec sa baguette un cercle autour de sa personne, lui défendit d'en sortir avant d'avoir donné une réponse décisive. Cette action

intimida tellement Antiochus, qu'il renonca son projet, l'an 168 av. J. C.

PORCACCHI (Thomas), écriv. toscan, né à Castiglione-Aretino, m en 1585, tradui-it en italien Justin, Dion, Plutarque, et d'autres auteurs grecs et latins. On a de lui: Funerali antichi di diversi popoli e nazioni con figure del porto, Venise, 1574, in-40; Isole del mondo, 1620, in-fol.

PORCELLETS (Guillaume des), seigneur en partie de la ville d'Arles, saivit en 1265 Charles Ier, roi de Naples, dans son royaume de Sicile. Il se siguala à la conquête de Naples, et fut nommé gouv. de la ville de Ponzzol. Sa probité, sa sagesse et la douceur de son gouvernement, le firent seul épargner à Palerme pendant l'horrible massacre des Vepres siciliennes.

PORCELLUS on PORCELLIUS (Pierre), écrivain de Naples, se trouva. en 142, dans l'armée des Vénitiens, qui étaient en guerre contre les Milanais. Porcellus y était, non comme guerrier, mais comme témoin des belles actions du comte Jacques Piccinino, qui combattait à ses frais pour les Vénitiens. Porcellus écrivit son histoire sous ce titre : Commentaire du comte Jacques Piccinino, appelé Scipion Emilien. Ce morceau d'histoire fut publié, en 1731, par Muratori, dans le tome 20o de ses Ecrivains d'Italie.

PORCHÈRES D'ARBAUD (Francois de), membre de l'acad. francaise, né à Saint-Maximen en Provence, m. en Bourgogne en 1640, a donné : une Paraphrase des Psaumes graduels; des Poesies diverses sur différens sujets, Paris, 1633, in-8°; et plusieurs autres Pièces.

PORCHERON (dom David-Placide), bénéd. et bibliothéc. de l'abbaye de St.Germain-des- Prés, né à Châteauroux en 1652, m. à Paris en 1694. On a de lai une édit. des Maximes pour l'éducation d'un june seigneur, qu'il publia en 1690, in-12, après en avoir réformé le style. Il y ajouta une Traduction des Instructions de l'emp. Basile le Macédonien, pour Leon son fils, et la Vie de ces deux princes; une edition de la Géographie de P'Anonyme Ghido, pêtre), de Ravenne 1683. in 8', avec des Notes.

Jacques de), litterat., né dans sa terre de Porcia, dans le Frioul, fut mis, en 1509, par la république de Venise, à la tête de toutes les milices du Frioul, dans la guerre de la ligue de Cambrai. Il m. à Porcia en 1538. Il a laissé un vol. de Lettres en latin; Jacobi comitis purliliarum de generosá liberorum educatione, Tarvisii, 1492, Basilea, 1537; De re militari, 1525 et 1537; De reipublica Veneta administratione, in-4o.

PORCIE, fille de Caton d'Utique, et femme en premières noces de Bibulus, puis de Brutus, se rendit illustre par son esprit et son courage. Dans le tems que Brutus devait exécuter le complot formé contre la vie de César, elle se fit elle-même une grande blessure. Son mari lui demanda la raison d'une si étrange conduite. « C'est, répondit-elle, pour vous faire connaître avec quelle constance je me donnerais la mort, si l'affaire que vous allez entreprendre, et que vous me cachez, venait à échouer et Causer votre perte.....». Brutus ayant perdu la vie quelques années après, elle ne voulut point fai survivre. Ses pacens lui ôtèrent toutes les armes avec lesquelles elle pouvait se nuire; mais elle avala des charbons ardens l'an 42 av. J. C.-Il y a eu une autre Porcie, sœur de Caton d'Utique, de laquelle Cicéron parle avec éloge.

PORDENON (Jean-Ant. LicinioRegillo, dit), peintre, né en 1484 an bourg de Pordenon, dans le Frioul, 8 lieues d'Udine, m. en 1540, à 36 ans. Pordenon a beaucoup peint à fresque. Son tableau de St. Augustin, et deux chapelles qu'il a peintes à fresque, à Vicence, font honneur à cet artiste.

PORDENON LE JEUNE (Jules Licinio, dit), neveu du précéd., né à Venise, m. à Ausgbourg en 1561, réussissait dans la peint. à fresque. Il a peint à Venise et dans plusieurs autres endroits de l'Italie.

PORÉE (Charles), jés., né en 1675, à Vendes, près de Caen, devint, en 1708, prof. de rhétorique au college de Louisle-Grand, emploi qu'il remplit jusqu'à sa mort, arrivée en 1741. Le P. Porée forma des élèves dignes de lui pendant les 33 années qu'il occupa la place de professeur. On a de lui: un Recueil de PORCHETTI DE SALVATICIS, char- harangues, Paris, 1735, 2 vol. in-12; treux génois, qui vivait vers :315, com- un second Recueil de harangues, Paris, bastit les juif, dans un livre intit. Vic-1747, in-12; six Tragédies latines, puzoria ad persis impios Hebræos, Paris, bliées en 1725, in-12, par le P. Griffet, 1520, in-fol., gothique. qui les a ornées d'une Vie de l'aut.; cinq Comédies lat., en prose, 1749, in-12.

PORCIA ou PÓRZIA (le comte

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