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de bail à rente, 1764, 1 vol. in-12; Supplément au Traité du contrat de louage, ou Traité des contrats de louage_maritimes, 1765, 1 vol. in-12; Traité du contrat de société, 1765, 1 vol. in-12; Traité des cheptels selon les règles, tant du for de la conscience, que du for extérieur, 1765, 1 vol. in-12; Traité des contrats de bienfaisance, 1766; Traité du contrat de dépôt et de mandat; an appendice du quasi-contrat negotiorum gestorum, 1767; Traité du contrat de nantissement, 1767; Traité des contrats aléatoires, 3 vol. in-12; Traité du contrat de mariage, 1768, a vol. in-12; Traité de la communauté, 1769, 2 vol. in-12; Traité du douaire, 1770, 1 vol. in-12; Traité du droit d'habitation; Traité des donations entre mari et femme; Traité du don mutuel, 1771, 1 vol. in-12; Traité du droit de possession, 2 vol. in-12. Il a laissé un grand nombre de m.ss.

POTIER (Nicolas), seigneur de Blancmesnil, présid. au parl. de Paris, lieu de sa naissance. N'ayant pu sortir de Paris lorsque cette capitale se déclara pour la ligue, il fut arrêté au Louvre. La faction des seize lui fit faire son procès, sous prétexte qu'il entretenait une correspondance secrète avec Henri IV. Il aurait subi le même sort que le président Brisson, si le duc de Mayenne ne fût allé le délivrer de sa prison. Il le laissa aller vers Henri IV. Blancmesnil ne fut pas moins dévoué à Louis XIII. Marie de Médicis, pendant sa régence, l'honora du titre de son chancelier. Il m. en 1635, à 94 ans.

POTIER OU POTERIS (Pierre), médecin du 176 s., né à Angers, et partisan des remèdes chimiques, exerça son art en Italie, où il fut assassiné par un ami. Ses ouvr. consistent en trois centuries d'observations.

POTKEN (Jean), imprim. allemand, prêtre et grammairien, s'établit à Cologne en 1518. L'ouv. le plus remarquable sorti de ses presses est un Psaulier in-4°, 1518, en hebreu, en grec, en latin et en éthiopien.

POTOCKI (lecomte Stanislas-Félix), gr. maître de l'artillerie polonaise, jouissait en Pologne d'une grande considération au moment des troubles de 1788. Attaché fortement à l'ancienne aristocratie, il s'opposa de toutes ses forces à la diète assemblée à cette époque. S'étant lie intimement avec la Russie, il osa, en mai 1792, publier à Targowitz, avec Rzwuski et Braniski, un manifeste contre

la nouvelle constitution, et tendant å l'annuller. Secondé par l'armée russe, il réussit facilement; et le roi StanislasAuguste accéda lui-même à cet acte de Targowitz, qui fut suivi de la diète de Grodno, qui annulla la constitution de l'année précédente, et signa le partage du pays. Mais ses compatriotes, excites et conduits par Kosciuszko, Kolontay, Ignace Potocki, etc., ayant pris les armes contre les Russes, en 1794, on instruisit le procès de Félix; il fut condamné à mort: comme il était absent, on le pendit en effigie. En janvier 1795, Catherine II le nomma général en chef. Il m.

en 1803.

POTT (Jean-Henri), chimiste allem., a laissé: De sulphuribus metallorum, 1738, in-4°; Observationes circa sal, etc., Berlino, 1739 et 1741, 2 vol. in-4°.

POTT (Percival), chirurg. angl., de la société royale de Londres, né dans cette ville en 1713, y m. en 1788. Pott a pub. de son vivant la collection de ses ouvrages, en vol. in-4°. Depuis on en a pub. une édit. corrigée et augmentée, 1790, 3 vol. in-8°, précédée de la vie de l'auteur. Ses œuvres chirurgicales, trad. de l'angl. en fr., parurent à Paris en 1777 et 1792, 3 vol. in-8°.

POTTER (Christ.), théolog. angl., né en 1591, chapel. du roi Charles Jer, puis doyen de Worcester et vice-chanc. de l'univ. d'Oxford. Attaché au parti du roi, il fut persécuté dans les troubles qui agitaient l'Anglet. Il a laissé des Traités sur la prédestination et sur la gráce. Il m. en 1646.

III. POTTER (Jean), né à Wakefield, dans le comté d'York, en 1674, m. en 1747, pub, à 19 ans une édit. du livre de Plutarque, De audiendis poetis; 1693, in-8°, avec des variantes et des notes, qui fut suivie de celle de Lycophron, 1697, in - fol., et réimpr. en 1702; Antiquités de Grèce, 1697. Les éditions subséquentes ont été enrichies d'additions. En 1715, il donna son édition de Saint Clément d'Alexandrie, 2 vol. in-fol., et fut promu à l'évêché d'Oxford et ensuite à l'archev. de Can

torbéry en 1737. On a pub. à Oxford, en 1753, ses ouvrages théologiques, 3 vol. in-8°.

POTTER (Robert), théolog. angl. et chan. de Norwich, m. en 1804, est connu par des traductions de Sophocle, d'Euripide et d'Eschyle.

POUCHARD (Julien), né près la ville de Domfront, eut la principale di

rection du Journal des savans, et obtint en 1701 une place dans l'acad. des inscrip, et ensuite la chaire de professeur en grec au coll. royal: m. en 1705, à 49 ans. On a de lui: Discours sur l'antiquité des Egyptiens; un autre sur les libéralités du peuple romain; Histoire universelle, depuis la création du monde jusqu'à la mort de Cléopâtre, m.ss.

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POUGET (D. Ant.), savant bénédic., né dans le diocèse de Beziers en 1650, a dressé des tables hébraïques intit. Institutiones linguæ hebraica: elles n'ont pas été impr. D. Pouget a donné, avec le P. Monfaucon, la traduct. latine d'un vol. in-8° d'Analectes grecques, avec ses remarques, en 1688. Pouget m. dans l'abbaye de Notre-Dame de Sorezé, en 1709.

POUGET (Francois-Aimé), prêtre de l'oratoire, doct. de sorbonne et abbé

de Chambon, né à Montpellier en 1666, vicaire à Paris, où il n. en 1723. Son principal ouvrage est le Catéchisme de Montpellier; l'édit. la plus recherchée est celle de Paris, 1702, in-4o.′

POULCHRE (Franc. le), gentilh. originaire d'Anjou, né au Mont-deMarsan, porta les armes de bonne heure, et se trouva à la bataille de Dreux, en 1562. On a de lui un ouv. singulier qu'il pub. sous ce titre Les sept livres des honnétes loisirs de M. de la MotheMessemé, chevalier de l'ordre du roi, etc.; plus, un mélange de divers poëmes, d'élégies, stances et sonnets, Paris, 1587, in-12, etc.

:

Paul), né à Lyon en 1719, vint à Paris où il exerça gratuitement la médecine en faveur des pauvres. On lui doit la Pharmacopée du college royal des médecins de Londres, trad. de l'anglais sur la 2e édit. de Pemberton, Paris, 1761-1771, 2 v. in-4°. Il m. en 1787.

POULLIN DE LUMINA (EtienneJoseph), négoc. à Lyon, né à Orléans, et m. en 1772, a donné: L'Abrégé chronologique de l'histoire de Lyon, 1767, in-4°; Histoire de l'église de Lyon, 1767, 2 vol. in-4°; Les Mours et Coutumes des Français, Paris, 1770, 2 vol. in-12; Histoire de la guerre contre les Anglais, Genève, 1756 et 1760, 2 vol. in-8°.

, né

POUPART (Olivier), méd. à Saint-Maixent, a publ., en 1580, une Traduction latine des Aphorismes 'Hippocrate; un Abrégé, en la même langue, des livres de Galien sur la méthode de guérir; Traité de la Saignée, la Rochelle, 1576, in-12; Conseil divin touchant la maladie divine et pesto en la ville de la Rochelle, la Rochelle, 1583, in-12.

POUPART (François), docteur en médec., et membre de l'académie des il cultiva la physique et l'histoire natur. sciences, né au Mans, vint à Paris, où On a de lui: Description de la Sangsue, dans le Journal des savans; Memoire sur les insectes hermaphrodites; L'Histoire du Formica-Leo et du Formica

Pu'ex; Observations sur les moules, etc. Il m, en 1708, à 48 ans.

POULLAIN-DU-PARC (AugustinPOUPART (N...), curé de la ville Marie), av.. prof. royal en dr. fr., à de Sancerre, député aux états-génér,, Rennes, né dans cette ville eu 1701, où en 1789, m. à Levroux, sa patrie, vers il m. en 1782. Il a pub. : Commentaires sur les coutumes de Bretagne, 1745, 31796, a publié: Histoire de la ville de Sancerre, 1777, 1 vol. in-12. vol. in-4°; la Coutume et la Jurisprudence coutumière de Bretagne, dans POUPELINIÈRE ( Alexandre-Jeanleur ordre naturel, 1 vol. in-12; Jour- Joseph le Riche de la), fermier général, nal des audiences et arrêts du parle-m. à Paris, sa patrie, en 1762, à 70 ment de Bretagne, Rennes, 1737-75, 5 ans. Il a publ. Daïra, histoire orientale, vol. in-40; Principes du droit francais, roman, Paris, 1761, in-4° et in-12. suivant les maximes de Bretagne, Rennes, 12 vol. in-12.

POULLE (Nicolas-Louis), prédicateur du roi, et abbé commendataire de Nogent, m. à Avignon sa patrie, en 1781, à 79 ans, a publ. des Sermons, Paris, a vol. in-12

POULLET (Pierrard ou Picard), écriv. et aut. dramat, de la fin du 16 s., est aut. d'une Tragédie, d'une Pastorale, et du Traite des tombes et sépul tures des défunts, 1612, in-8°.

POULLETIER DE LA SALLE (Frane.

POURBUS (Pierre), le père, peint., mort à Anvers en 1583, a peint des animaux et des paysages; il excellait dans le portrait.

POURBUS (François), peintre, fils dupréced., natif d'Anvers, m. à Paris en 1622, a fait beaucoup de portraits, et quelques sujets d'histoire. Le musée du Louvre possède plus. de ses tableaux.

POURCHOT (Edine), né au village de Pouilly, près d'Auxerre, en 1651, prof. de philos. au coll. des Grassins, I puis au coll, de Mazarin, à Paris, où il

m. en 1734. Il fut sept fois recteur de l'univ. On a de lui Institutiones phi

losophica, dont la 4e édit. fut donnée en 1744, in-4, et 5 vol. in-12. Il a travaillé, pour le style, aux Prolegomènes et à la composition des Méthodes hébraïque, chaldaïque et samaritaine, de Masclef.

POURFOUR (François), méd. de Paris, sa patrie, membre de l'acad. des sc., né en 1664, plus connu sous le nom de Petit, m. dans sa ville natale en 1741, après avoir pub. quelques brochures sur

son art.

en 1590, a pub.: Annotationes in itinerarium Cambria script. per Giraldum, in-8°; Annotationes in Cambr. descriptionum; De britannica historia rectè intelligenda; l'Histoire du pays de Galles, par Caradoc, in-4°.

POWEL (George), distingué sur le théâtre comme acteur et comme auteur dramatique, m. en 1714, a laissé les pièces suiv.: Alphonse, roi de Naples, trag., 1691; A very Good Wife, coméd., 1693; The treacherous Brothers, trag., 1696; The Imposture defeated or a trick took at the Devil, 1698. Les rôles que Powel rendait le mieux, étaient ceux d'Alexandre et des héros des tragédies de Dryden.

POWEL (Guill.-Samuel), né à Colchester en 1717, m. en 1775, curé de Freschwater, dans l'île de Wight. On a de lui des Discours sur différens sujets.

angl., gouvern. de l'une des colonies angl. POWNAL (Jean), célèbre antiquaire dans l'Amérique. De retour dans sa patrie, il fut recu de la société des antiquaires. L'archéologie britannique renfernie un gr. nombre de Dissertations curieuses de cet écrivain. Il vint en Fr. en 1787, où il pub. une Dissertation sur l'arc de triomphe d'Orange. Il est m. en 1795, à l'âge de 70 ans.

POUSSIN (Nicolas), célèbre peintre francais, né aux Andelys en Normandie, en 1594, d'une famille noble et trèspauvre, vint à Paris à l'âge de 18 ans, pour s'y instruire. Ses gr. talens en peinture le firent connaître avantageusement. Il quitta Paris à l'âge de 30 ans, et alla à Rome. Le cavalier Marin, célèbre par son poëme d'Adonis, connut Poussin, se lia d'amitié avec lui, et lui fit goûter la lecture des poètes, où ce peintre trouva beaucoup à profiter pour ses compositions. Marin étant mort, Poussin se trouva sans ressource. Il vécut longtems retire, s'occupant à examiner les tableaux des grands maîtres et les figures antiques. Rappelé de Rome à Paris, il céda à l'envie et aux cabales, et retourna à Rome, où il m. en 1665. On voyait à Rome plusieurs ouvrages du Poussin; la plus gr. POWNAL (Thomas), parent da partie est en France, dans la collection précéd., né en 1722, m. à Bath en 1805, des tableaux de Versailles et au musée passa en Amérique en 1753, et y fut du Louvre. Félibien, à qui l'on doit des gouvern, de New-Jersey, et ensuite de la détails sur la vie du Poussin, cite catre province de Massachussetts. En 1960, il devint ses principaux chefs-d'œuvre, le tableau gouv. de la Caroline méridionale. de Germanicus, la prise de Jérusalém, A son retour d'Amérique, contrôl. gen. la peste des Philistins, Rebecca, la des comptes de l'extraord. de l'armée en Femme adultère, les sept Sacremens, Allemagne, il m. peu après. Cet auteur qu'il peignit deux fois avec des changea laissé Mémoires sur l'écoulement des mens considerables; le Frappement du eaux et sur la navigation; Description rocher, l'Adoration du veau d'or, la topographique d'une partie du nord de Manne, le Ravissement de saint Paul, Notices et descriptions des antiquités de l'Amérique; Traité des Antiquités ; Moïse sauvé des eaux, et nombre de paysages qu'il enrichit de sujets histo-sique, ou médecine intellectuelle, etc. la province romaine des Gaules; Phyriques. En 1802, le tableau du Déluge a été gravé à Paris Laurent. Le gouvernement français lui a fait clever une statue en marbre, qui décore la salle de l'Institut.

par

POUTEAU (Claude), chirurg. en chef du gr. Hôtel-Dieu de Lyon, m. à la fleur de son âge, en 1776. On lui doit; Mélanges de chirurgie, 1760, in-8°; Essai sur la rage, 1763, in-8°; la Taille au niveau, 1763, in-8°; OEuvres posthumes, 1783, 3 vol. in-8°.

POWEL (David), antiquaite angl., ue vers 1552, au comité de Denbigh, m

POYET (Guill.), fils de l'échevia perpétuel d'Angers, étudia dans les plus célèbres univ., et vint ensuite à Paris, où il parut avec éclat dans le barreau. Louise de Savoie, mère de Francois Ier, le choisit pour soutenir les pretentions qu'elle Poyet ayant plaidé cette cause avec sucavait contre le connétable de Bourbon. cès, la princesse lui obtint du roi la charge d'av gen; il devint ensuite présid. à mortier, puis chancel. de France en 1538; mais ayant déplu à la reine de Navarre et à la duchesse d'Estampes, il fut arrêté en 1542, pour prévarications,

1

privé en 1543, par arrêt du parlem., de toutes ses dignités, déclaré inhabile à tenir aucune charge, condamné à cent mille liv. d'amende, et à une détention de 5 ans. Il m. en 1548. V. l'histoire de son procès, Londres, 1776, in-8°.

POZZI (Jos.-Hipp.), méd. et poète, né en 1697 à Bologne, fit imp., en 1732, deux Discours et un Traité complet d'anatomie; une Dissertation de Malo Punico. Il m. en 1752. Le recueil de ses poésies italiennes parut à Venise en 1776, 3 vol. in-8°. Un de ces vol. contient les Rimes joyeuses de l'auteur.

POZZI (P. D. César-Joseph), abbé du Mont-Olivet, prof. de mathém. et bibliothéc., né à Bologne en 1718, a pub.: Epistolæ ad Cl. virum Antonium Laghi, Florentiæ, 1755; Institutiones philosophica, Nice, 1765, in-4o; Saggio di educazione claustrale, Madrid, 1778, in-4°, etc.

se réconcilia avec l'église, et signa une rétractation le 6 avril 1754. Benoît XIV obtint de la sorb. qu'il fût rétabli dans ses degrés, et m. à Glogaw en 1782.

PRADO (Jérôme), jés. espagnol, natif de Baënza, et m. à Rome en 1595, à 48 ans, peu de tems après y être arrivé pour y faire impr. ses Commentaires sur I'Ecriture-Sainte. Il travailla pendant 16 ans avec le P. Villalpande, autre jés., à expliquer les 26 prem. et les 3 dern, chap. d'Ezechiel, qui concernent le Temple. Leur product. est impr. en 3 vol. in-fol., Kome, 1596.

PRADON (Jean-Nicolas), poète, né à Rouen, m. à Paris en 1698, est moins connu par ses poésies que par le ridicule dont Boileau l'a couvert. Ce poète osa se montrer le concurrent de Racine, en traitant le même sujet que lui: et en effet sa trag. de Phèdre et Hippolyte, jouée en janv. 1677, parut avec plus d'éclat que celle de son rival, mais tomba peu POZZO (André del), jés., né à Trente de tems après dans le mépris qu'elle mé en 1642, peint. et archit., s'est distinguéritait. Pradon a fait, outre sa Phèdre, princip. dans la perspective. On estime plus. trag. dont la moins mauvaise est les peintures dont il a orné la voûte de l'eglise de St.-Ignace à Rome. Il a pub.: ris, 1744, 2 vol. in-12. Regulus. Ses Euvres ont été rec. à PaPerspectives des peintres et architectes, Ronie, 1697-1700, 2 gr. vol. en latin et en ital. Pozzo m. à Vienne en 1709.

POZZO (Jacques de), d'Alexandrie, jurisc. ital., m. en 1453, a écrit: Lec- | tiones et interpretationes suprà secundam partem Infortiati, et super primam partem f, fragmenta quædam juris civilis. Disputatio de monetis, etc.

PRADE (Jean le Royer, sieur de ), né à Paris en 1624, a donné au théâtre deux tragédies et une tragi-comédie qui obtinrent du succès, et qui furent impr. Il a aussi pub. un Abrégé de l'histoire de France, et un Traité du blason.

PRADES (Jean-Martin de), prêtre, bachelier de sorb., né à Castel-Sarrasin, dans le diocèse de Montauban, vint à Paris, et sut se tirer de la foule par une These qu'il soutint en 1751: elle contenait les propositions les plus hardies; mais ce qui fit crier sur-tout, c'était le parallèle des guérisons d'Esculape et de J. C. Le parl. de Paris sévit contre cette production. La sorb. l'imita et pub. une Censure le 27 janv. 1752. La Thèse fut également condamnée par l'archev. de Paris et par Benoît XIV. De Prades se retira à Berlin, où il devint lecteur du roi de Prusse. Il eut quelque tems après un canonicat de Breslaw alors il publia une Apologie dans laquelle il se répandit en inrectives contre ses censeurs; mais il

:

PRADOVENTURA (Ant.-Math.), cél. prédicat. espagnol, né en 1701, dans l'Andalousie, m. à Cordoue en 1753. On a de lui: le Poëme de St.-Raphaël, in-4°; Sermons des saints, 2 vol. in-4o; div. Consultations, in-fol.

PRAGEMANN (Nicolas), doct. en philos. à Iéna, où il m. en 1719, était né à Stade en 1690, a laissé une dissertation De meritis Germanorum in jurisprudentia naturali; un ouv. latin sur le Droit canon, etc.

PRALARD (Réné), fils d'un libraire, m. à Paris, sa patrie, en 1731, à 52 ans, composa une infinité de petites pièces à la gloire des auteurs de son tems, et finit par faire, avec Séguineau, av. au parl. une tragéd. d'Egiste, représentée le 18 novembre 1721.

PRANDI (Ant.), patricien de Ravenne, né en 1559, m. en 1628, a laissé des poésies et quelques autres ouvr. de peu d'importance.

PRANZONI (Nicolas), du MontCassin, dans la Marche d'Aucône, poète et orat. qui vivait sous Léon X, a laisse De memorie naturalis reparatione opusculum, Anconæ, '1518, et des manuscrits.

PRATENSIS ou A PRATIS (Jason), doct. en méd., né à Ziriczée en Zélande où il m. en 1558. On a de lui des ouv. sur

l'art des accouchemens, sur la stérilité, sur les maladies du cerveau, etc.

PRATEOLUS (Gabriel), autrement DU PREAU, doct. de Sobonne, m. en 1585, a publié la Géomantie de Cattan, qu'il augmenta; Traités de doctr. et d'hist. ecclésiast., tels que Elenchus hæreticorum, Cologne, 1605, in-4°.

PRATILLI (François-Marie), chan. dé Capoue, m. vers l'an 1770, a donné : Historia principum Langobardorum, quæ continet aliquot opuscula de rebus Langobardorum Beneventana olim provinciæ, quæ modo regnum ferè est Neapolitanum, etc., Neapoli, 1754, 5 vol. in-4°; De' consolari della Campania, dissertazione, Naples, 1757; La Via-Appia riconosciuta e discritta da Roma a Brindisi, Naples, 1745, in-fol. fig.

PRATINAS, poète trag. de Phlionte, ville du Péloponèse, qui florissait vers l'an 500 av. J. C., composa le premier de ces pièces de théâtre connues des Grecs sous le nom de Satires, qui étaient des espèces de farces. Pratinas ne remporta le prix qu'une fois, quoiqu'il eût composé jusqu'à 50 poëmes dram. On en trouve quelques fragmens dans le Corpus poetarum græcorum, Genève, 1606 et 1614, 2 vol- in-fol.

PRATO (Jérôme de), de Vérone, de la congrégat. de l'orat. de cette ville, a publié De chronicis libris duobus ab Eusebio Cæsariensi scriptis et editis, etc., Veronæ, 1750; Sulpicii Severi opera ad mss. codices emendata, notisque observationibus et dissertationibus illustrata, Veronæ, 1754, 2 vol. in-fol. il m. dans patrie, vers 1765.

PRATT (Benjamin), chef de la justice à New-York, où il m. en 1763, a écrit quelques essais poétiques et politiques.

PRAXAGORAS, d'Athènes, vivait vers l'an 345 de J. C. N'étant encore âgé que de 19 ans, il publia l'Histoire des rois d'Athènes; et à 22 ans la Vie de Constantin. Il avait aussi écrit l'Histoire d'Alexandre.

PRAXEAS, hérésiarque du 2o s., était d'Asie, d'où il alla à Rome, du tems -du pape Eleuthère, puis en Afrique; Tertulien écrivit fortement contre lui.

PRAXILE ou PRAXILLA, dame de Sicyone, flor. vers l'an 493 av. J. C. Ses talens poétiques la firent mettle au nombre des neuf poètes lyriques dont les poésies ont été recueillies à Lambourg, en 1734, in-4°.

PRAXITÈLE, sculp. cél., né dans la Gr.-Grèce ou la Calabre, flor. vers l'an 364 av. J. C. La fameuse Phryne, ayant obtenu de Praxitèle la permission de choisir son plus bel ouvrage, se servit d'un stratagème pour le connaître. Elle fit annoncer à ce cél. artiste que le feu était à son atelier; alors tout hors de lui-même, il s'écria: « Je suis perdu si les flammes n'ont point épargné mon chant le secret de Praxitèle, lui demanda Satyre et mon Cupidou!» Phryne sale cupidon, qu'elle obtint. Il fit pour la ville de Gnide une Vénus si admihabitans d'acquitter toutes leurs dettes, rable, que le roi Nicomède offrit aux

s'ils voulaient la lui céder. Ils refusèrent ses offres.

PREBBLE (Edward), chef d'escadre de la marine Américaine, né à Falmouth, dans le Portland, état de Massachussetts, m. en 1807, se distingua dans pins, occasions, et princip. contre les Tunisiens et les Maroquins.

PRÉCIEUX (Jacques), bénéd., né Richelieu en 1722, m. vers la fin du 18 s., a travaillé à l'hist. du Berry, et a donné en 1767, avec dom Poirier, le 11e vol. du Recueil des Historiens des Gaules.

PREDIERI (Luc Ant.), cel. composit., né à Bologne où il m. vers 1743, fut attaché à la cour de Vienne. Ses ouvrages dram. sont fort estimés.

PREISLER (Jean-Martin), grav., né à Nuremberg en 1722, s'établit à Copenhague. On admire Sémiramis couronnant Ninus, d'après le Gnide; un Ganimède, une Bacchanale, etc.

PREISLER (Jean-Juste), son frère, domicilié à Nuremberg, a gravé les plus belles statues ant. de Rome, d'après Bouchardon, et la plupart des sujets que Rubens représenta sur les plafonds de l'église des jésuites d'Anvers.

PREISLER (Georges - Martin), de Nuremberg, frère des précéd., grava beaucoup de portraits, entre lesquels on remarque celui de Rubens, et les plus helles statues antiques de Rome et de Florence.

PRÉJEAN DE BIDOUX, gén. des galères sous Louis XII, fit entrer, dès l'an 1513, des galères de la Méditerrannée dans l'Océan, où l'on n'avait pas cru jusque là qu'il fût possible d'en introduire. Depuis, sous François Ier, elles furent employées sur l'Océan.

PREMISLAS ou PRISMISLAS, fils d'un paysan bohémien, dut la royauté,

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