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PRISCIEN, Priscianus, grammair., du 6 s., né à Césarée, enseigna à Constantinople, en 525, et a composé: De Arte grammatica, Venise, 1476, in-f., et Paris, 1517, in-fol. Il a aussi écrit: De naturalibus quæstionibus, et trad. en vers latins, la Description du monde par Dionysius, Oxford, 1697, in-8°.

PRISCILLIEN, hérésiarque, sortait d'une fam. noble et riche d'Espagne. Né avec un caractère ardent et inquiet, il se jeta dans l'étude et la magie, et ensuite dans les reveries des gnostiques et des manicheens. Son opinion éclata en 379, et se répandit rapidement en Espagne. Hygin, év. de Cordoue, et Ithace, év. de Mérida, le firent condamner au concile de Sarragosse en 380. Instantius et Salvien, deux év. priscillianistes, loin de se soumettre au jugement du concile, ordonnèrent Priscillien, év. Cette ordination sonleva tout l'épiscop, contre lui. On assembla un Concile à Bordeaux en 384; mais Priscillien ne voulut point répondre devant les év. Il en appela à Maxime, usurpat. de l'empire. Les év. Ithace et Idace l'accusèrent devant ce

prince, et le firent condamner à perdre la tête. La mort de Priscillien ne fit qu'étendre son système et affermir ses sectateurs, qui l'honorèrent comme un martyr; leur plus grand serment était de jurer par lui.

PRISCUS, frère de l'emp. Philippe, gouvern. de Syrie, puis de Macédoine, s'attira la haine des peuples par ses exactions, et prit la pourpre dans cette dernière province, l'an 249, à la nouvelle de la m. de son frère; mais elle lui fut bientôt arrachée, ainsi que la vie, par Déce, le meurtrier et le successeur de Philippe.

PRISCUS, gen. sous Maurice, emp. d'Orient, se signala plus. fois contre les Abares. Phocas, ayant détrôné Maurice, en 602, mit sa confiance dans Priscus, et lui donna sa fille en mariage. Mais le peuple ayant proclamé ce gén. Auguste, Te beau-père jaloux chercha tous les moyens de perdre son gendre. Priscus s'en vengea en favorisant Héraclius qui détrôna Phocas. Héraclius fut peu reconnaissant, il lui fit faire la tonsure monacale, et l'envoya dans le monastère de Core, où il mourut en 613.

PRITZ (J.-Georg.), né à Leipsick en 1662, m. en 1732, fut placé en 1711 à la tête du minist. ecclésiast. à Francfort et l'un des auteurs des journ. de Leipsick, depuis 1687 jusqu'en 1698. On a de lui: Des Sermons; une Morale; un grand

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nombre de Traductions, 'd'autres onvrages en allemand et en latin, etc.

PROBUS (M. Aurelius-Valerius), originaire de Sirmich, en Pannonie, fut élevé dès sa jeunesse aux premières dignites militaires. Après la m. de l'emp. Tacite, en 276, Probus fut proclamé emper. la même année. Il défit Florien, les Germains, les Gaulois, les Sarmates son concurr., et remporta de gr. vict. sur et les Goths, et forca Varanane II, roi pire romain, sous son règne, jouit d'une de Perse, à lui demander la paix. L'empaix gén. Ce fut pendant cette paix que Probus orna ou rebâtit plus de 70 villes. Il faisait des préparatifs de guerre contre lorsqu'il fut massacré à Sirmich, en 282, les Perses qui avaient repris les armes par des soldats; il avait 50 ans.

PROBUS (M. Valerius), grammair. latin dans le 2 s., composa plusieurs ouvrages dont il ne reste que des fragmens publiés dans le Corps des anciens grammair. de Putschius, 1605, in-4°.

PROCHITA OU DE PROCIDA (Jean' gne de Mainfroy, dans la Sicile, où de), eut beaucoup d'autorité sous le rè

exerça les profess. de médecin et de jurisc. Il fut dépouillé de ses biens et de Naples et de Sicile. Animé par l'esprit ses charges par Charles d'Anjou, roi de de vengeance autant que par l'amb., il entreprit de faire révolter la Sicile contre ce prince, et de la réduire sous la puissance de Pierre, roi d'Aragon. Après avoir ourdi pendant deux ans, avec persévérance, son horrible conspirat. connue sous le nom de Vepres siciliennes, elle fut exécutée en 1282. Tout ce qu'il y avait de Francais dans la Sicile fut tué, à l'except. de Guillaume des Porcelets, gentilh. provençal, que les Siciliens renvoyèrent chez lui.

PROCLUS(Eutychius), gramm. du Antonin, dont il avait été précept., le fit 2o s., était de Sicca en Afrique. Marcproconsul. Ses ouv. sont perdus.

Constant., m. en 447. Il reste de lui des
PROCLUS (Saint), patriarche de
Homélies, des Epitres et d'autres écrits
en grec, Rome, 1630, in-4°.

platonic., natif de Lycie, m. l'an de
PROCLUS DIADOCUS, philos.
J. C. 485, écrivit contre la relig. chrét.

reste de lui des Commentaires sur quelques livres de Platon, Hambourg, 1618, in-fol., et plus. autres ouvrages en grec.

PROCOPE, d'une famille illustre de Cilicic après avoir rendu des services à

i

P'état sous Julien et sous Jovien, il se retira chez les barbares de la Chersonnèse Taurique, jusqu'au règne de Valens, qu'il vint se cacher à Chalcédoine. Cet emper. étant parti pour la Syrie, Procope se rendit à Constant., et se fit déclarer emper. le 28 sept. 365. Il marcha ensuite contre Valens. Le succès de ses armes fut rapide. L'année suivante les choses changèrent de face. Procope fut défait dans une campagne de Phrygie, et ayant été abandonné par ses soldats, il fut conduit à Valens, qui lui fit trancher la tête à la fin de mai 366; il n'avait que 32 ans.

PROCOPE (Procopius), histor. grec, alla à Constantinople, où il devint secrét de Bélisaire qui le mena avec lui lors qu'il était à la tête des troupes en Asie, en Afrique et en Italie. Justinien l'honora du titre d'Illustre, et lui donna la place de préfet de Constant., ni. vers la fin da règne de ce prince. Nous avons de lui : Une Histoire en huit livres. Les deux prem. contiennent la guerre des Perses ; les deux suiv. traitent de la guerre des Vendales, et les quatre autres de celle des Goths. Cet ouv. a été imprimé au Louvre en 1662, en grec et en latin, et trad. en français par le président Cousin. Histoire secrète ou Anecdotes contre Justinien et son épouse; satire atroce impr. au Louvre en 1663, en grec et en latin, in-fol. Il est encore auteur d'un Traité des édifices, qu'on trouve dans l'édition du Louvre.

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PROCOPE DE GAZA, rhéteur et sophiste grec, vers l'an 560, a laissé: Une Chaine des pères grecs et latins, sur l'Octateuque, en latin, in-fol.; Des Commentaires sur les livres des Rois et des Paralipomènes, en grec et en latin, Leyde, 1610, in-4°; Des Commentaires sur Isaïe, en grec et en latin, Paris, 1580, in-folio.

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princes chrétiens d'envoyer au concile de Bâle, indiqué en 1431, leurs évêques et leurs docteurs. Il annonce à la fin de sa lettre, que lui et ceux de son parti combattront pour ces 4 articles, qu'on doit 10 empêcher les désordres publics des prêtres et des autres ecclés. ; 2° ré duire le clergé à l'état de pauvreté, observé par les disciples du Seigneur; 3o laisser à tous ceux qui exercent le minist., la liberté de prêcher de la manière, dans le tems et sur la matière qu'ils voudront; 4o enfin, distribuer l'Eucharistie selon l'institut. de J. C., c.-a-d. sous les deux espèces. Procope se rendit au concile avec ses partisans en 1433, et y defendit avec chaleur ces 4 articles. Comme on ne voulait pas satisfaire à leurs prétentions, il en repartit fort irrité, et continua ses courses et ses ravages. Il mourut en 1434.

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PROCOPE, surnommé le Petit, chef d'une partie de l'armée des hussites, accompagna Procope-le-Grand, et fut tué dans la même action de 1434, où Procope-le-Grand fnt blessé à mort.

PROCOPE-COUTAUX (Michel), méd. de Paris, sa patrie, né en 1684, m. à Chaillot en 1753, a, dit-on, introduit en France l'usage des cafés. On a de Jui beaucoup de Poésies fugitives, et il eut part à la composit. de plusieurs Comédies. Il est connu par l'Analyse du système de la trituration, de Hecque, 1712, in-12, et par l'Art de faire des garçons, 1 vol. in-12, Montpellier, sans

date.

PROCULUS (Titus-AElius), né à Albenga, ville de la côte de Gênes. Cet homnie fameux par son audace et son courage, servit avec distinction dans les conquêtes d'Aurélien et de Probus. Son ambition lui fit prendre le titre d'empereur, l'an 280. Probus marcha contre les Francs par lui: Proculus fut trahi et livré à l'empereur, qui lui fit subirà Cologne le supplice de la corde.

PRODICUS, sophiste et rhéteur de l'île de Cos, où, selon d'autres, de Chio, vers l'an 396 avant J. C., disciple de Protagoras, enseigna publiquement l'éloquence à Athènes, quoiqu'il résidât en qualité d'ambassadeur de sa

y

PROCOPE-RASE ou LE RASÉ, surnommé le Grand, à cause de sa valeur et de ses exploits milit., était un gentilh. bohémien, qui fut tonsuré malgré lui: ce qui lui fit donner le nom de Rase ou de Rasé. Il fut même ordonné prêtre. Dégoûté de l'état ecclésiast., il s'attacha à Ziska, chef des hussites, auquel il suc-patrie. Une cupidité sordide le promecéda en 1424, fit de grands ravages dans la Moravie, dans l'Autriche, dans le Brandebourg, la Silésie et la Saxe. Sigismond l'ayant vainement combattu, eut une entrevue avec Procope, qui lui demanda beaucoup et n'obtint rien. Déterminé à continuer la guerre, il écrivit une longue Lettre pour solliciter les

nait de ville en ville, pour y étaler son éloquence. Ce charlatan amassa de l'argent et acquit de la gloire, les anc. ont beaucoup parlé de sa Harangue à 50 drachmes, parce que personne ne pouvait y assist. qu'en payant cette somme; les Athéniens firent mourir Prodicus comme corrupteur de la jeunesse.

PRODOME (Théodore), né vers le milieu du 11 s., flor. à Constantinople, sous les règnes d'Alexis Ier et de ses successeurs. Prêtre, poète, philosophe et médecin tout à la fois, il composa un gr. nombre de Discours littéraires. Le plus connu de ses ouvrages est Les Amours de Rhodante et de Dosiclès.

PROFECTUS (Jacques), médecin dans le 16 s., né à Andria, ville de la terre de Bari, a publié Symposium de vinis, Roma, 1536, in-8°, Venetiis, 1559, in.8°.

PROGEN (J.-Fr.), né à Toulouse en 1717, m. vers 1780, publia: Eloge de Clémence Isaure, in-8°; L'Epreuve, conte moral; Essai de critique et contes moraux, 1764, in-12.

PROGNÉ (mythol.), fille de Pandion, roi d'Athènes, et sœur de Philomèle, épousa Térée, roi de Thrace. Elle fut métamorphosé en hirondelle.

PROMETHEE (mythol.), fils de Japet et de Clymène, et frère d'Epimethée, forma les premiers hommes de terre et d'eau, et déroba le feu du ciel pour les animer. Jupiter, irrité de cet attentat, ordonna à Mercure d'attacher Prométhée sur le mont Caucase, où un vautour lui dévorait le foie à mesure qu'il renaissait.

PRONAPIDE, d'Athènes, anc. poète grec. Ce fut lui qui commença à écrire de gauche à droite, au lieu que les Grecs écrivaient avant lui de droite à gauche, à la manière des Orientaux.

PRONOMUS, Thébain, fut, dit-on, l'inventeur des flûtes sur lesquelles on pouvait jouer tous les tons.

Pétrone de plus. statues de marbre; elle peignit aussi quelq. tableaux, et grava plus. morceaux sur le cuivre. L'Histoire de Joseph et de la femme de Putiphar, représentée en bas-reliefs, fat son dernier ouvrage et son chef-d'œuvre.

PROPETIDES (mythol.), femmes d'Amathonte, dans l'ile de Chypre, qui soutenaient que Vénus n'était pas déesse. Elles furent changées en rochers.

PROSERPINE (mythol.), que les Grecs appellent Persephone, fille de Jupiter et de Cérès, fut enlevée par Platon, dont elle devint l'épouse, et reine des enfers.

PROSPER, connu sous le nom de Tiro Prosper, né dans l'Aquitaine, au commencement du 5e s., s'unit à saint Augustin pour combattre les sémi-Pélagiens. Après la mort de l'év. d'Hippone, il défendit sa doctrine contre les prêtres de Marseille, et Cassien, leur chef, qui avait laissé glisser le pélagianisme dans ses conférences. Etant allé à Rome, le pape Léon se servitde lui dans les affaires les plus importantes. Prosper vivait encore en 463. Ses princip. écrits sont: une Lettre à saint Augustin; et une à Rufin; le Poëme contre les ingrats. Le Maistre de Sacy en a donné une trad. en vers français, Paris, 1698. L'abbé Lagneau a publié une édit. latine des OEuvres de saint Prosper, Paris, 1760, in-12, et en a fait une trad. en prose, Paris, 1762, in-12, etc. La meilleure édit. de ses Œuvres est celle de Paris, 1711, in-f., Rome, 1732, in-8°.

PROSPER, écrivain ecclésiast., aussi du 5e s., qui, pour éviter la persécution des Vandales, avait passé d'Afrique, sa patrie, en Italie. C'est ce Prosper l'Africain qui est auteur du Fraité de la vocation des Gentils, et de l'Epître à la vierge démétriade.

PROPERCE (Sextus Aurelius PROPERTIUS), poète latin, né à Moravia, ville d'Ombrie, aujourd'hui Bevagna, dans le duché de Spolète, m. 19 ans av. J. C., vint à Rome; son talent pour la poésie lui mérita la protection de l'emp. et l'estime de Mécène et de CornéliusGallus. Il reste de Properce 4 livres d'Elégies. Une dame, appelée Hostia ou Hostilia, à laquelle il donne le nom de Cynthie, en est le sujet. Ses Elégies accompagnent ordinairement les Poésies de Catulle. On les a imprimées séparém. à Amst., 1705, in-4o; et l'abbé de Long-Lyon en 1784. champs les a trad., en franç., 1792 et 1802, 2 vol. in-8°.

PROST DE ROYER (Ant.-Fr.), av., né à Lyon en 1729, en devint lieut. gén. de police. On lui attribue une Lettre in-8° à M. l'archev. de Lyon, sur le prét à intérêt; des Mémoires sur les hôpitaux. Il avait entrepris une nouv, édit. du Dictionnaire des arrêts de Brillon. [l en avait paru 4 vol. in-4o, lorsqu'il m. à

PROTAGORAS, philosophe grec, natif d'Abdère, nia l'existence d'un être PROPERTIA DE ROSSI, dame iltout puissant, ou du moins la mit en lustre par son talent dans la sculpture problème. « Je ne puis assurer, disait-il, et dans la peinture, florissait à Bologne, s'il y a des dieux ou s'il n'y en a point: sous le pontificat de Clément VII. Elle parmi les choses qui m'empêchent de le décora la façade de l'église de Sainte-savoir, je compte en premier lieu les

dontes qu'on forme sur ce sujet, et la briéveté de la vie des hommes ». Cet ouvr. fut condamné aux flammes par les magistrats d'Athènes, qui chassèrent l'auteur comme une peste publique. Il parcourut alors les îles de la méditerranée, et m. en allant en Sicile, dans un âge avancé, vers l'an 400 av. J. C.

PROTESILAS (mythol.), fils d'Iphiclus. L'oracle lui avait prédit qu'il mourrait à Troies; malgré cette prédiction, il s'embarqua avec les autres princes grecs; mais dès qu'il fut à terre, il tomba le premier sous les coups d'Hector.

PROTHÉE, ou PROTÉE (mythol.), dieu matin, fils de Neptune et de Phoenice, avait reçu en naissant la connaissance de l'avenir, avec le pouvoir de changer de corps ou de prendre toutes les formes qu'il voudrait.

PROTOGÈNE, peintre de Caunes, ville située sur la côte de Rhodes, flor. vers l'an 328 av. J. C. Apelles étant venu voir ce peintre, fut étonné de la grandeur de son talent, et fut indigné de ce que les Rhodiens n'en connaissaient pas le prix. Le tableau le plus célèbre de ce peintre était l'Ialyse, chasseur fameux, qui passait pour le fondateur de Rhodes. Il employa 7 années à ce

morceau.

PROTOGÉNIE (mythol.), fille de Deucalion et de Pyrrha.

PROTOSPATARIUS OU PROTO-SPA THARIUS (Théophile), anatomiste grec, qui vivait, selon Fabricius, au commenc. du e s., et, suivant d'autres, dans le 12 s. Il a composé 5 livres de la structure du corps humain.

PROU (Jacques), sculpteur, m. en 1706, à 51 ans. On voit de lui une Vénus daus les jardins de Versailles.

PROVAGLIO (Barthélemi), archit. bolonnais, fut un des gonfalonniers du peuple en 1662. m. en 1672, après avoir publié Uguagli, e misure delle varie monete, Bologne, 1665.

PROVANCHÈRE (Siméon de), méd., né à Langres vers 1552, exerça sa profes. à Sens, fut nommé aux états généraux de 1614, et m. en 1617. Il a mis en vers latins les Quatrains de Pibrac et les Aphorismes d'Hippocrate.

PROVENZALI (Jérôme), médecin de Clément VIII, puis archev. de Sorrento, né à Naples, m. en 1612. On a de lui un Traité des sens, en latin, Rome, 1597, in-4°.

PROVER (Philippe ), né à Alexandrie en Italie, en 1727, m. à Paris en 1774.

Peu de professeurs ont joué aussi agréablement du hautbois que Prover, qui, de son tems, fut regardé comme un des premiers talens de l'Europe.

PROVIDENCE (mythol.), était représentée sous la figure d'une femme âgée et vénérable, tenant une corne d'abondance d'une main, et les yeux fixés sur un globe vers lequel elle étend une baguette qu'elle tient de l'autre main.

PROUSTEAU (Guill.), né à Tours en 1626, m. à Orleans en 1715, où il fut avocat distingué et célèbre professeur en droit, a publié Recitatio ad L. XXIII, en 1684, in-4o; Jus canonicum in sacramentis; De verborum significatione; De diversis regulis juris; des Instituts du droit canon, et des Commentaires sur plusieurs titres du digeste et du code. Il a fondé, en 1694, la biblioth. publique d'Orléans. M. Proustean de Montlouis, ex - lieut. général de l'amirauté de France, son seul petit - neveu, a plusieurs mss. de lui.

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PROYART (l'abbé), préfet du collége de L.-le-Gr., membre de plus. acad. fr. et étrangères, m. à Arras sa patrie, en 1808, a publié l'Ecolier vertueux; 3e édition, 1778, in-12; Histoire de Loango, Kokongo et autres royaumes phin, père de Louis XVI, 1780, in-12; d'Afrique, 1776, in-12; la Vie du Daula Vie du Dauphin, père de Louis XV, 1783, 2 vol. in-8°; Histoire de Stanislas Ier, roi de Pologne, duc de Lorraine et de Bar, Lyon, 1784, 2 vol. in-12; de l'Education publique, etc.

PRUDENCE (mythol.), divinité allégor. qu'on représente avec un miroir entouré d'un serpent, et quelquefois une lampe à la main.

PRUDENCE (Aurelius Prudentius Clemens), poète chrétien, né à Saragosse, en Espagne, l'an 348, successiv. av., magistrat, et homme de guerre. Son mérite lui procura un emploi honorable à la cour de l'empereur Honorius. Ses ouvrages ont été impr. par Aldus, Venise, 1502, in-4°. Les meilleures éditions de ses poésies sont celles d'Elzévir, Amst., 1667, in-12, et celle ad usum delphini, Paris, 1687, in-4°. La plus complète est celle de Parme, imprimée par Bodoni, 1789, 2 vol. gr. in-4°. La vie de Prudence est dans la plupart des édit.

PRUSIAS, roi de Bithynie, fit la guerre à Eumène, roi de Pergame, et le vainquit dans plusieurs occasions par l'adresse et le courage d'Annibal, qui s'était réfugié chez lui. Les Romains lui

ayant proposé de leur livrer ce héros, il allait se souiller de cette criminelle bassesse, lorsqu'Annibal s'empoisonna l'an 183 av. J. C. Prusias cut ensuite de gr. démélés avec Attale, roi de Pergame, et fut obligé de faire une paix honteuse avec lui, par ordre des Romains, 154 ans av. J. C. Enfin, son extrême cruauté le rendit odieux. Le peuple se souleva contre lui avec son fils Nicomède, qu'il avait voulu faire assassiner, et il fut tué à Nicomedie, 148 ans av. J. C.

PRUSSE (Frédérique Sophie Wilhelmine de), margrave de Bareith, née à Postdam en 1709, de Frédéric Guillaume, roi de Prusse, et de SophieDorothée de Hanovre, était sœur de Frédéric-le-Grand. Les mémoires qu'on a publiés sous son nom, et qu'on dit être écrits de la main de cette princesse, s'étendent depuis 1706 jusqu'en 1742, Paris, 1811, 2 vol. in-8°, et contiennent les particularités de sa vie, un tableau de la cour de Prusse, des principaux personages de cette cour, des détails curieux sur les premières années du Grand Frédéric, et sur les événemens qui eurent lieu dans le cours de la vie de la margrave.

PRYNNE (Guill.), juriscons. anglais, né à Swaknswic, près de Bath, en 1600, s'eleva d'abord avec tant de violence contre les épiscopaux, qu'il fut condamné à avoir les oreilles coupées, ce qui fut exécuté. Ce traitement le fit regarder par les presbytériens comme martyr de la bonne cause; ils obtinrent son elargissement en 1640, et Newport le nomma député de la chambre des communes dans le parlement assemblé contre le roi. Après avoir, pendant quelque tems, fait paraître beaucoup d'animosité contre ce prince, il changea ensuite, et ne voulut point suivre les mouvemens et les ménées du parlement, ce qui le fit mettre en prison. Il y composa un petit livre pour détourner le parlement de faire le procès au roi. Après la mort du protecteur, Charles II, dont Prynne avait favorisé le rappel, lui donna la garde des archives de fa cour de Londres. Il m. à Lincoln'-inn, en 1669. Il a publié : Histriomastix, ou le Fouet des Histrions, ouvrage qui le fit enfermer; Sylloge variorum tractatuum, imprimé en 1649; on a de lui la Vie des rois Jean II, Henri III et Edouard I, in-fol., en anglais. Il y défend le pouvoir suprême des rois; l'Histoire de Guillaume Laud, archevêque de Cautorbery, in-fol., en angl.; plus. ouvr, de théologie et de controverse.

PRZIPCOVIUS (Samuel), gentilh. polonnais, suivit une partie des sentimens de Socin, dont il écrivit la Vie en latin, et fut chasse de la Pologne avec les autres partisans de cet hérésiarque. Ses ouvrages sont dans la Bibliothèque des frères polonais, 1656, 9 vol. in-fol., m. en Prusse, en 1670, à 80 ans.

PSALMANASAR (George), m. à Londres en 1763, à 65 ans, né en France. Il erra dans div. provinces de ce royaume, où il joua tantôt le rôle de catholiqueromain persécuté par un père protestant; tantôt celui de catholique irlandais persécuté par ses compatriotes. Ennuyé de ce rôle, il en imagine un autre, il se donne pour Japonais converti au christianisme; il parcourut ainsi quelq. provinces d'Allemagne et de Flandre; mais ce nouveau masque ne réussissant pas, il se fit soldat dans un régiment écossais. Le chapelain de ce régiment n'eut pas de peine d'en faire un prosélyte de l'église anglicane, et l'employa ensuite à traduire, dans la prétendue langue japonaise, le catéchisme anglican, dont il fit cadeau du mss. à l'évêque de Londres. Peu de tems après, Psalmanasar composa son fameux roman, intitulé Relation de l'ile Formose, dont on fit des édit. en div. langues. Il y en a une en français, in-12. Psalmanasar apprit les langues orientales, et donna une partie de l'Histoire universelle, Amst., Paris, 1770, 1792, 46 vol. in-4°; Histoire de sa vie, écrite en anglais, m.ss., impr. à Londres, 1764, in-8°.

PSAMATHE (my thol.), fille de Crotopus, roi d'Argos, épousa secrètement Apollon. Elle en eut un fils qu'elle cacha dans les bois, où il fut dévoré par des chiens.

roi

PSAMMENITE, roi d'Egypte, monta sur le trône après Amasis son père, vers l'an 526 av. J. C. Il fut défait dans une sanglante bataille par Cambyse, de Perse, et se sauva à Memphis, où il fut investi et fait prisonnier. On le mena captif à Suze; mais comme il faisait des brigues secrètes pour porter les Egyptiens à la révolte, on le fit mourir. Il ne régna que six mois.

PSAMMITIQUE on PSAMMÉTIQUE, roi d'Egypte, né à Saïs, était fils de Bocchoris, qui fut tué par Sabacon, rọi d'Ethiopie, lorsque celui-ci s'empara de l'Egypte. Après la retraite de Sabacon, on rappela Psammitique, qui s'était enfui en Syrie, et il fut l'un des douze seigneurs égyptiens qui partagèrent entre eux le gouvernement d'Egypte. Ses col·

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