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lègues, jaloux de sa gloire et de ses richesses, le reléguèrent dans des marais voisins de la mer, où il vécut avec tran quillité jusqu'à une descente que des foniens et des Cariens tirent dans ses états. Ayant trouvé le moyen de se les attacher, il les joignit à son armée, et livra à ses ennemis une bataille qu'il gagna près de Memphis, l'an 670 av. J. C., et qui le rendit maître de toute TEgypte. If donna des terres à habiter aux Grecs qui l'avaient secouru, et se servit d'eux pour faire fleurir le commerce, les arts et les sciences. On assure qu'il fit chercher les sources du Nil; qu'il prit la ville d'Azoth, après un siege qui dura 29 ans, l'an 616 av. J. C.

PSAPHON (mythol.), Lybien, qui voulut se faire reconnaître pour un dieu. PSCHERNING, poète allemand, dont les Odes sont estimées dans sa patrie, vivait à la fin du 17 s.

PSEAUME (Nicolas), év. de Verdun, fils d'un cultivateur de Chaumont-surAire, fut nommé abbé général de l'ordre de prémontrés en 1538, év. de Verdun en 1548, où il mourut en 1575. On a de lui un Journal de ce qui s'est fait au Concile de Trente, publ. par le P. Hugo, prémontré, dans son Recueil intitule: Sacræ antiquitatis monumenta; Préservatif contre le changement de religion, Verdun, 1563, in-8°.

états, l'an 323 av. J. C., Ptoléméc eut l'Egypte en partage, où il se fit aimer par sa douceur et sa sagesse. H leva une bonne armée et fit alliance avec les princes et les gouv. voisins, pour se maintenir en Egypte contre Perdicas, qui prétendait lui enlever cette province. Ce dernier ayant été massacré par sa propre armée, Ptolémée ne songea plus qu'à étendre les bornes de son empire. If soumit, par Nicanor, l'un de ses gen., la Syrie, la Phenicie et l'ile de Chypre. Il surprit ensuite Jérusalem, et emmena plus de cent mille captifs de la Judée. Il défit Antigonus près de Gaza, 312 ans avant J. C. Enfin, après avoir vaincu Démétrius et Antigonus, il associa à l'empire Ptolémée Philadelphe son fils, et m. 283 ans av. J. C., à 92 ans, après un règne de 40 ans. Ptolémée protégea les lettres et les cultiva. Il a composé une Vie d'Alexandre, estimée des anciens.

PTOLÉMÉE-PHILADELPHE, fils du précéd., succéda l'an 285 av. J. C. à son père. Il fut surnommé Philadelphe; il conclut un traité d'alliance avec les Romains, appaisa plusieurs rebellions et extermina quatre mille Gaulois qui méditaient la conquête de l'Egypte. Tranquille après ces agitations passagères, il travailla à attirer dans son royaume le commerce maritime, et bâtit, sur la côte occidentale de la mer Rouge, une ville à laquelle il donna le nom de sa mère Bérénice. Antiochus de Théos. roi de Syrie, marcha contre Ptolémée, qui, pour terminer cette guerre, lui donna sa fille Bérénice en mariage. Ptolémée aimait éperdûment sa sœur Arsinoë, qu'il épousa après la mort de sa femme. Il m. dans la 64 année de son âge, l'an 246 PSYCHÉ (mythol. ), Cupidon l'aima av. J. C. Son goût dominant était pour les sciences et pour les arts. Il avait à sa cour et la fit transporter par Zéphire dans un lieu de délices, où elle demeura long-d'Alexandrie, formée par son père, des plus. sav. Ce prince enrichit la biblioth. tems avec lui sans le connaître. Vénus, pour la punir d'avoir séduit son fils, la persécuta tant qu'elle la fit mourir. Jupiter lui rendit la vie et lui donna l'immortalité.

PSELUS (Michel), auteur grec sous le règne de l'emper. Constantin Ducas, qui le fit précepteur de son fils Michel Parapinace. Ses princip, ouvr. sont: De lapidum virtutibus, Tolosæ, 1615, in-8°, Leyde, 1745, in-8°; De operatione dæmonum, græco-latinė, Parisiis, 1623, in-8°, Kiloni, 1688, in-12.

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livres les plus rares et les plus curieux qu'il put trouver dans toutes les parties du monde connu. Lorsqu'il mourut, elle était composée de 200,000 volumes. On dit que ce fut sous ce Ptolémée que fut faite la version grecq. des livres de l'Ancien Testament, connue sous le nom de Version des Septante.

PTOLÉMÉE - ÉVERGÈTE, C.-à-d. Bienfaiteur, fils et success. du précéd., monté sur le trône 246 ans av. J. C., tenta inutilement de venger la mort de Bérénice sa sœur, mariée à Antiochus le dieu. Il se rendit maître de la Syrie et de la Cilicie, passa l'Euphrate, et soumit tout jusqu'au Tigre. Obligé de re

venir dans ses états, il emporta avec lui un butin immense. Ce prince fit fleurir les sciences et augmenta la fameuse bibliothèque d'Alexandrie. Il m. l'an 221 avant J. C.

PTOLEMÉE-PHILOPATOR, roi d'Egypte, ainsi nommé par dérision, parce qu'on l'accusa d'avoir empoisonné Ptolémée-Evergète, son père, auquel il succéda l'an 221 avant J. C., fut un monstre de cruauté. Il se défit de sa

mère, de son frère, de sa sœur et de sa femme. Adonné aux passions les plus brutales, il fit régner avec lui la licence et la débauche; ce qui lui fit donner le surnom de Tryphon. Il vainquit à Raphia Antiochus, roi de Syrie, 217 ans avant J. C. Il m. 204 ans av. J. C.

PTOLÉMÉE - ÉPIPHANE, C.-à-d. L'Illustre, monta sur le trône d'Egypte à l'âge de 4 ans, après la m. de son père Ptolemée-Philopator, l'an 204 av. J. Ĉ. II épousa Cléopâtre, fille d'Antiochus-leGrand, roi de Syrie. Ce prince s'abandonna aux déréglemens les plus infâmes, et souilla son règne de mille cruautés. Il fut empoisonné l'an 180 av. J. C., après un règne de 32 ans.

PTOLEMÉE - PHILOMÉTOR, ainsi nommé par ironie, parce qu'il détestaït Cléopâtre, sa mère, monta sur le trône d'Egypte après la m. de Ptolémée-Epiphane son père, l'an 180 av. J. C. Ce prince m. l'an 146 av. J. C.

PTOLEMÉE-PHISCON, Oule Ventru, avait d'abord régné quelque tems avec son frère Philométor. Après la m. de ce dernier, il s'empara du trône d'Egypte, l'an 146 av. J. C., au préjudice de la veuve et du fils de son frère. Ses cruautés le rendirent si odieux à ses sujets qu'il fut obligé de s'enfuir dans l'ile de Chypre. Il m. 116 ans av. J. C.

PTOLEMÉE-LATHUR, ainsi appelé à cause d'un poireau qu'il avait au nez, ent à peine succédé à son père Physcon l'an 116 av. J. C., que Cléopâtre sa mère, soutenue des forces d'AlexandreJannée, roi des Juifs, le chassa du trône pour mettre à sa place Ptolémée-Alexandre son frère, et le força de se retirer en Chypre. Ptolémée, pour se venger du monarque juif, entra dans son royaume, et fit un horrible carnage des Juifs, après les avoir vaincus près du Jourdain. Lathur ayant tenté en vain de rentrer en Egypte, se retira dans l'île de Chypre; mais il fut rappelé après la m. de Ptolémée-Alexandre, l'an 80 avant l'ère vulgaire. Il m, l'an 88.

PTOLEMÉE-AULÈTES, c'est-à-dire, Joueur de flute, fils naturel de PtoléméeLathur, monta sur le trône d'Egypte l'an 73 av. J. C., après Alexandre III. Ses crimes et ses débauches révoltèrent les Egyptiens, qu'il accablait d'impôts; ils le chassèrent, et mirent en sa place d'une ville de Pont, avec lequel elle Bérénice, qui épousa Archelaüs, prêtre partagea son trône; mais Ptolémée ayant été rétabli par Gabinius, lieutenant de Pompée, il fit mourir sa fille, et m. peu de tems après, l'an 51 av. J. Č.

PTOLÉMÉE DENYS, ou BACCHUS, roi d'Egypte, succéda à son père Aulètes avec sa sœur Cléopâtre, l'an 51 avant J. C. Ce fut lui qui eut la cruauté de faire mourir Pompée son bienfaiteur, après la bataile de Pharsale. Il ne fut pas plus fidelle à César; il lui dressa des embûches à son arrivée dans Alexandrie; mais ce héros en triompha: vaincu par lui, Ptolémée se noya dans le Nil l'an 46 av. J. C.

PTOLÉMÉE MENNEUS, roi de Chalcide, vers l'an 30 av. J. C., fit alliance avec Alexandre, fils d'Aristebule, prince des Juifs. Après la mort de son allié, il envoya Philippion, son fils, offrir à Alexandra, sœur d'Alexandre, une retraite dans ses états. Mais s'étant aperçu que Philippion avait conçu de l'amour pour la princesse, il le tua de sa propre main, et contraignit Alexandra de recevoir sa main.

PTOLÉMÉE-MACRON, fils de Borymène, avait reçu de Philométor le suite cette ile à Antiochus-Epiphane. gouvern, de l'ile de Chypre. Il livra enAprès la mort d'Epiphane, on le força de s'empoisonner.

PTOLEMÉE, fils d'Abobi, gendre de Simon Macchabée, gouv. du château défit de son beau-père et de ses beauxde Doch et de la plaine de Jéricho, se du gouv. de la Judée. Il commit encore frères, par trahison, pour s'emparer seul d'autres cruautés, et fut obligé de s'enfuir auprès de Zénon, tyran de Philadelphic.

PTOLEMÉE (Claude), math. de Peluse, surnomme par les Grecs, trèsdivin, très-sage, né à Ptolémaïde en Egypte, vécut à Alexandrie, vers l'an 130 de l'ère chrétienne, sous les emp. Adrien et Antonin. On a de lui une Geographie, et plus. sav. ouv. sur l'astron., dont les principaux sont: L'Almageste ou Compositio magna, dont il existe plus, trad, lat,; De Judiciis Astrologi-,

ris; Planisphærium; Harmonicorum libri tres, 1682, in-40. Son Système du Monde a été adopté pendant plus. siècles par les philos. et les astron. ; mais les sav. l'ont abandonué pour suivre le Système de Copernic.

PTOLÉMÉE, hérésiarque dans le 2 s., disciple de Valentin, voulut faire une secte à part et ajouta plus. rêveries à celles de son maître. Il eut des sectateurs, qui furent nommés de son nom Ptolemaïtes.

PTOLEMÉE, dit de Lucques, dominicain qui vivait au 14 s., a publié des Annales en lat., depuis 1060 jusqu'en 1303; une Chronique des Papes et des Empereurs, dans la même lang., réimp. à Lyon en 1719, in-4°.

PTOLÉMÉE (Jean-Bapt.), jés. et card., né à Pistoie en Toscane, m. en entr'autres un 1726, a publ. plus. ouv Cours de Philosophie.

PUBLICI (Aymond de), des comtes de PLOLSASCI, doct. en dr., co-seigneur de Publici, près de Turin, qui vivait dans le r6e s.; après avoir rempli divers emplois importans, exerça la profession de jurisconsulte dans les siéges de Riom, de Clermont et de Monferrand. Il s'appliqua particulièrement à faire une Conférence du Droit écrit avec les Coutumes d'Auvergne.

PUBLIUS-SYRUS, poète mimique, natif de Syrie, flor. à Rome l'an‍ 44

qui, depuis, a été perfectionné par Berni, et qui fut appelé Berniesca, du nom de ce dernier.

PUCELLE (René), né à Paris en 1655, conseill.-clerc au parl. de Paris en 168, fut pourvu de l'abb. de Saint-Léonard de Corbigny en 1694; se signala en 1713 contre l'Hist. des Jésuites par le P. Jouvency. Il favorisa avec tant de vivacité la cause des anti-constitutionnaires, qu'il fut exilé dans son abbaye; il m. à Paris en 1745.

PUCELLE-MALESHERBES fut confié à l'abbé Pucelle, qui l'initia aux gr. principes élémentaires de toute justice; il l'éloigna ensuite de lui pour aller suivre un cours de droit public dans une univ. d'Allem.; il lui apprit à se défier de l'éloq. sophistique du barreau. Envoyé au château de Ham pour les querelles de la bulle Unigenitus, il s'amusa en prison à faire des vers.

PUCKERIDGE, Irlandais, essaya le premier, en 1760, de former un instrument harmonieux en plaçant sur une table un certain nombre de verres de diverses grandeurs et à moitié remplis d'eau. Puckeridge n'eut pas le tems de perfectionner son invention; mais elle fut saisie par le docteur Francklin, auquel on est redevable de l'instrument connu sous le nom d'Harmonica.

PUERARI (Daniel), prof. de philos. à Genève en 1650, y m. en 1692, a laissé différ. Traités et Discours aca

et d'histoire naturelle.

av. J. C. Ses talens lui méritèrent l'es-démiques sur des matières de physiq. time de Jules-César. On a de lui un Recueil de Sentences en vers iambes libres, rangés selon l'ordre alphabétique. Acarias de Sérione l'a trad. en fr., Paris, 1736, in-12. Les meilleures édit. sont celles de Tanneguy-le-Fèvre, et ́celle d'Havercamp, Leyde, 1708, in-8°.

PUCCI (François), de Florence: de cathol. se fit protest.; il rentra ensuite dans la communion cathol. à Prague l'an 1595. Son inconstance le jeta encore dans le parti des novateurs. L'évêque de Saltzbourg l'ayant fait arrêter, l'envoya à Rome, où il fut brûlé sur la fin du 16e s. Le principal dogme qu'on lui reprochait était que Jésus-Christ, par sa mort, avait satisfait pour tous les hommes. Pucci soutint ce sentiClément dans un livre dédié au pape ment VIII, 1592, in-8°. Ses sectateurs s'appelèrent les Puccianistes.

PUCCI (Antoine), poète florentin, fut un des premiers qui introduisit dans la poesie de genre burlesque et jovial, |

PUFFENDORF (Samuel de), né à Fleh, petit village de Misnie, en 1631, protest. Après avoir fait de gr. progrès dans les sciences, à Léipsick, il tourna toutes ses idées du côté du dr. public, des intérêts respectifs de l'emp. et des différ. souv. dont l'Allem. était composée; il m. à Berlin en 1694. Ses princip. ouv. sont: Histoire de Suède depuis l'expédition de Gustave-Adolphe en Allemagne, jusqu'à l'abdication de Christine, Utrecht, 1686, in-fol.; Histoire de Charles Gustave, roi de Suède, en lat., Nuremberg, 1696, 2 tom. infol. et en français. dans la même ville, 1698, in-fol.; Histoire de Frederic Guillaume-le-Grand, électeur de Brandebourg, Berlin, 1693, Leipsick, 1733, 2 vol. in-fol. en lat.; Elementorum jurisprudentiæ universalis, libri duo, la Haye, 1660; Iéna, 1669; un recueil de Dissertations académiques, en Jatir, 1698, in-8°, rad, en français, Amst,

1732, 3 vol. in-12; une Description historique et politique de l'empire du pape, en allem.; Introduction à l'histoire moderne, génerale et politique de l'Univers, édit. revue et corrigée De Grace, Paris, 1753 et suiv. 8 vol. par in-4°; Traité du droit naturel et des gens, en allem. Leyde, 1672, En 1684, il en fit faire une 2e édit. à Francfort. Ce Traité fut trad. en franç. par Jean Barbeyrac, avec des notes, et impr. à Amst. en 1734, 2 vol. in-4o, ensuite en lat. à Francfort, 1744, 2 vol. in-4°. PUFFENDORF (Isaïe),, frère du précédent, né en 1628, m. à Ratisbonne en 1689, fut résident dans plus. cours. On lui attribue: Anecdotes de Suède, ou Histoire secrète de Charles XI, 1716, in-8°. On a encore de lui : Opuscula juvenilia, 1699, in-8°.

PUGATSCHEW (Ymilca ou Ichelman), Cosaque, né à Simonisk, sur le Don, servit d'abord la Russie contre le roi de Prusse et contre les Turcs, déserta ses drapeaux, passa en Pologne chez les ermites du rit grec, gagna la petite Russie, rassembla une troupe de Cosaques vagabonds, prit des forteresses dans le gouvern. d'Orenbourg, s'y fit des proselytes auxquels il permit une vie sans discipline, massacra ceux qui lui résistèrent, parvint à soulever une partie de l'empire, et fit frapper des roubles à son effigie, autour de laquelle était écrit en langue russe: Pierre III, empereur de toutes les Russies; an revers on lisait: redivivus et ultor. Catherine II mit sa tête à prix, et fit marcher contre lui le général Alexandre Bibikow, dont les forces divisées défirent successivement les pelotons de rebelles qu'il atteignit. Cependant l'armée principale de Pugatschew était composée de 30,00 hom. à la tête desquels il faisait de nouvelles conquêtes; mais il eut la maladresse de négliger la prise de Moscow, où cent mille serfs l'attendaient pour s'armer en sa faveur, et cette faute décida sa perte: ses partisans le livrèrent au commandant de la forteresse du Jaïck. Amené à Moscow, dans une cage de fer, le 21 janvier 1775, Pugatschew y subit la mort.

PUIS

la cour de Fr. Fouquet le chargea d'aller choisir en Italie de beaux blocs de mare bre. Ce ministre ayant été disgracié, ce fut un obstacle au retour de Puget. Il fit plusieurs grands morceaux à Gênes, et le duc de Mantoue obtint de lui ce ma gnifique bas-relief de l'Assomption, auquel le cavalier Bernia ne put refuser ses eloges. Colbert le rappela en France, et lai fit donner une pension de 1200 écus. Louis XIV avait coutume d'appeler Pu get l'inimitable. Les groupes de Milon de Crotone et de Persée délivrant Andromède, placés à l'entrée du parc de Versailles, sont de Puget. Il y a des tableaux de Puget à Aix, à Marseille, à Toulon. Il m. à Marseille en 1694.

proc.

du roi au présidial de Lyon, se distingua PUGET (Louis de), fils d'un parmi les physiciens du 17 s. On a de lui

des Observations sur la structure des yeux de divers insectes, et sur la trompe des papillons, Lyon, 1706, in-8°; trois Lettres sur le double cours de l'aimant. Puget m. à Lyon en 1709, âgé de 80 ans.

PUGLIÈSE (Guillaume), ecclésiast. qui viv. sous Robert Guischard, écrivit en vers latins les exploits et les hauts faits jusqu'à la mort de Robert, arrivée vers d'armes des Normands dans la Calabre, l'an 1085.

PUGLIOLA (Barthélemi de la), de l'ordre des mineurs conventuels, né à Bologne en 1378, m. en 1425, a écrit une Chronique de Bologne, laquelle commence à l'année 1362, et finit en 1407; elle fut continuée par d'autres écrivains, jusqu'à l'année 1471.

PUISIEUX (Philippe-Florent de), né à Meaux en 1713, m. à Paris, en 1772, était avocat au parlement. On a de lui un gr. nombre de trad. de livres angl. Les princip. sont l'Histoire navale d'Angleterre, Lyon, 1751, 3 vol. in-4o; Consultations de médecine d'Hoffmann, 8 vol. in-12; Voyage en France, en 1763, 4 vol. in-12; Expériences physiItalie et aux les de l'Archipel, Paris, ques de Lewis, 3 vol. in-12.—On a de sa femme: Les Caractères, Londres (Paris), 1750, in-12; Conseils à une amie, Paris, 1750, in-12, etc.

lan

PUGET (Pierre), sculpt., peintre, archit., et surnomme avec raison, le Michel-Ange de la France, né à Mar- PUISMIROL DE ST.-MARTIN, seille en 1623, entreprit le voyage d'Ita-guedocienne, distinguée à la fin du 17 s. lie, et séjourna à Florence et à Rome. De. retour dans sa patrie, à 21 ans, il inpar son goût pour la poésie. On a rec. ses vers à Toulouse, en 1 vol. in-12. venta, pour orner les vaisseaux, ces belles galeries que les étrangers ont tåché d'imiter. Ses talens le firent désirer à

ér.

PUISSELEUR (François de), d'Amiens en 1546, recommandable par ses ordonn. synodales, dont le recueil

fait connaître les mœurs du tems et surtout celles du clergé.

PUŁAWSKI, gén. de l'armée des confédérés en Pologne, ent la principale part aux troubles qui agitèrent ce royaume en 1771. Les dissidens avaient obtenu des privileges. Pulawski s'imaginant qu'ils les devaient au roi Stanislas-Auguste, résolut de l'enlever pour qu'on procédât à l'élection d'un nouveau monarque. Environ 40 factieux entrèrent dans ce complot. Le roi ayant dû la vie aux remords de l'un des conjurés, Pulawski alla servir en Amérique, et commanda une légion au siége de Savannah, où il fut tué en 1779.

PULCARELLI (Constantin), jés., né dans le territoire de Naples, poète latin, flor. au commenc. du 18e s. On a de lui: Carminum libri V, quibus accessit dialogus de vitiis senectutis, et Iliados Homericæ libri II, heroico carmine latinè redditi.

PULCHÉRIE, Ælia Pulcheria, impérat., fille de l'emp. Arcadius, et sœur de Theodose-le-Jeune, fut créée Auguste en 414, et partagea avec son frère la puissance imper. Après la mort de Théodose, arrivée en 450, Pulchérie fit élire Marcien, et l'épousa à la condition qu'il garderait la continence avec elle. Ce fut par ses soins que s'assembla, en 451, le concile gén. de Chalcédoine. Elle aimait les lettres et les cultivait. Elle m. en 454, à

56 ans.

PULCI (Louis), né à Florence en 1132, chan. de cette ville, m. vers 1487, est aut. d'un long poëme intit. : Morgante Maggiore, où il fait un mélange bizarre du sérieux et du comique le plus bas. Les meilleures éditions de ce poëme sont celles de Venise, 1494, 1545, 1574, in-4°; de- Naples (Florence), 1732, in-40; de Paris, 1768, 3 vol. in-12. C'est lui qui, le premier, a introduit dans sa langue le style beruesque, quoique ce genre de poésie ait pris son nom de Berni, uniquement parce qu'il y excellait. Ses Lettres à Laurent de Médicis furent imprim. à Florence en 1481, puis en 1488, in-4o, et plus. fois dans le 16o s.

PULCI (Luc), frère du précéd., est connu par deux poëmes; le prem. intit. : Il Cirifo Cavalneo, con là Giostra del magnifico Lorenzo de' Medici; insieme con le epistole composte dal medesimo Pulci in versi, Fiorenza, 1572, in-40; le second a pour titre : Il Driadeo, Florence, 1479, in-4o.

PULCI (Bernard), frère des précéd.,

est aut. d'un poëme ital. sur la passion de J. C., Bologne, 1489, in-4o; et d'une Traduction en vers des Bucoliques de Virgile, Florence, 1481, in-4°.

:

PULEX. L'Anthologie de Burmann offre sous son nom une épigramme intit. De Hermaphrodito. On n'est point d'accord si cette product. est d'un poète ancien nommé Pulex, ou d'un poète du 13e s. nommé Pulex ou Pulci de Custozza; elle a aussi été attribuée à Antoine Panormitanus ou de Palerme.

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secret. et

PULGAR (Ferdinand de), écrivain espagnol de la fin du 15 s. historiog, des rois cathol., a pub. : Les grands Hommes de la Castille, Seville, 1500; Lettres à la reine Isabelle, Alcala, 1528, et Madrid, 1775.

PULLUS (Robert), ou PoULLAIN, théolog. angl., rétablit l'acad. d'Oxford. Le pape Innocent II l'appela à Rome ; il y fut fait card. et chane. de l'église rom. par le pape Célestin II, en 1144. Le P. Mathou, bénéd., pub. en 1635 son livre des Sentences, in-fol. Il m. vers 1150..

PULMANNUS (Théodore), né à Cranenbourg, dans le duché de Clèves, vers 1570. Son application princip. fut de corriger les poètes latins sur d'anciens m.ss., et d'en donner de bonnes éditions chez Plantin, à Anvers. Il y servit de correct. d'imprim. pendant 16 ans. Il m. à Salamanque en Espagne.

ensuite comte de Bath, vit le jour en 1682. PULTENEY (William), écuyer ct Appelé à la chambre des communes, il y debuta, sous le règne de la reine Anne, par une opposition au ministère fortement prononcée. A son avénement au trône, George Ier le nomma, en 1714, secrét. de la guerre, et bientôt après trésorier de l'épargne. Pulteney mit tant d'acharnement à s'opposer aux mesures et aux propositions de Robert Walpole, prem. ministre, qu'en juillet 1731, le roi le dépouilla de toutes les commissions dont il avait été chargé. Sa popularité s'augmenta par sa disgrâce. Rappelé au conseil privé, il n'en eut pas plutôt accepté le titre, qu'il perdit toute sa popularité. Il m. en 1764. Pulteney eut part à la rédaction du journal intit.: The Craftsman (l'Homme du métier), et fut auteur de plus. pamphlets politiques.

PULTENEY (Richard), méd. et botan. angl., membre de la soc. royale et de plus. soc. sav. étrang., né en 1730, à Loughborough, au comté de Leicester, m. en 1801, a donné dans le Gentleman's magasine beaucoup de Mémoires sur la botanique, et quelques-uns sur

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