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les antiquités. En 1781, il publia ses Idées générales sur la vie et les écrits de Linnée; et en 1790, ses Essais historiques et biographiques sur les progrès de la botanique en Angleterre, 2 vol in-8°.

PUNT (Jean), né à Amsterdam en 1711, grav., peintre et acteur, débuta en 1734 sur le théâtre d'Amst., dans le rôle de Rhadamiste. En 1744, il se retira de la scène, et reprit le burin qu'il avait négligé depuis quelque tems; il s'occupa à graver les 36 plafonds peints par Rubens, pour les 4 gr. galeries de l'église des jésuites à Anvers. En 1755, il rentra au théâtre : il y fut applaudi plus que jamais dans le rôle d'Achilie. Vers ce même tenis, le pinceau remplaça dans ses mains le burin. Il peignit le portrait, le paysage et même l'histoire. On ignore l'époque de sa mort.

PUONCU (mythol.), nom du prem. homme, suivant la tradition chinoise.

PUPIEN (Marcus-Claudius-Maximus Pupienas), né vers l'an 164, prit le parti des armes, et parvint, par son mérite, aux premiers emplois de l'armée et du sénat. Après la mort des Gordiens, en 237, le sénat le declara Auguste avec Balbin. Il se préparait à porter ses armes victorieuses dans la Perse; mais les soldats du prétoire s'étant révoltés, il fut massacré avec Balbin, le 15 juillet 238. Il régna un an et quelques jours. PUPIUS PUPPIUS, poète tragique Jatin, dont les pièces étaient si touchantes, qu'il faisait fondre en larmes tous les spectateurs,

PURBACH, PEURBACH ou BURBACH (George), astron., né en 1423 au village de Purbach, entre la Bavière et l'Autriche, s'attacha uniquement à l'observation des astres, et après avoir rectifié les instrumens des anciens astronomes, il en imagina de nouveaux. Il forma des tables astronomiques, et perfectionna la trigonométrie et la gnomonique. Il travailla à un abrégé de l'Almageste, il en était au 6e livre lorsqu'il mourut en 1462. Jean Muller acheva cet ouvrage. Purbach a écrit: Theoria nova planetarum; Observationes hassiacæ; Tabula eclipsium, pour le méridien de Vienne.

et

PURCELL (Henri), excellent organiste anglais, né en 1658, fut nommé à l'orgue de Westminster, et en 1682 l'un des organistes de la chap. royale. On a de Jui des opéra qui font houneur à ses talens. Il m. en 1695.

PURCHAS (Samuel), théolog. angl.,

Thaxtead dans le comté d'Essex, en 1577, vint s'établir à Londres, où il pub. une collection de voyages, sous le titre de Pélerinage de Purchas, ou Relation du monde et des religions qui y ont été en vigueur dans tous les âges et les lieux connus, depuis la creation du monde jusqu'à ce jour, 1613 et 1625, 5 vol. in fol. Il m. en 1628.

PURE (Michel de), né à Lyon, m. à Paris en 1680, plus connu par le ridicule dont Boileau l'a couvert, est auteur de plus. pièces de théâtre qui ne sont pas estimées. Ila aussi trad. en francais : les Institutions de Quintilien, 1663, in-4o; l'ilistoire des Indes orientales de Maffee, 1665, in-4°; l'Histoire Africaine de J.-B. Birago, 1656, in-12; 'Histoire de Leon X, par Paul Jove. Son ouvr. le plus recherché est sa Vie du maréchal de Gassion, Paris, 1673, 4 vol. in-12.

PURI (Fabricius), de Rome, prof. en droit civil au gymnase de cette ville, flor. dans le 16 s. On a de lui deux Discours sur les lois et la jurisprudence, Rome, 1598, in-4°.

PURICELLI (Jean-Pierre), né à Gallarate, dans le diocèse de Milan, en 1589, archiprêtre de la basilique de St.Laurent, m. en 1659, a laissé: Ambrosianæ basilicæ monumenta; Sancti Satyri et sanctorum Ambrosii et Marcellinæ tumulus suæ luci restitutus, Mediolani, 1664; SS. Martyrum Gervasi et Protasii, Nazarii et Celsi, Arialdi et Erlembardi dissertatio; Vita Laurentii archiepiscopi, etc.

PURICELLI (l'abbé François), de Milan, né en 1661, et m. dans sa patrie. Ses Poésies burlesques et autres ont en plus. édit.

PURVER (Ant.), né en 1702 à UpHorsborn, attaché à la secte des quakers. A l'âge de 20 ans il ouvrit une école à UpHorsborn, et vint à Londres, où il publia, en 1727, les Délices de la jeunesse. De retour à Horsborn, il continua sa traduction des livres de l'Ancien Testament. S'étant établi à Andover, dans le Hampshire, il y compléta sa traduction entière de l'Ancien et du Nouveau Testament, 2 vol. in-fol., et m. à Andover en 1775.

PURY (N.), de Neufchâtel en Suisse, après avoir fait des gains immenses dans le commerce maritime, et passé plusieurs années aux Indes, revint dans sa patrie, où il fit bâtir un hôpital à ses frais, et châtel et Valingin. A sa mort, arrivée en pratiqua une grande route entre Neuf

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1775, il institua, par son testament, les pauvres et les orphelins ses héritiers.

PUSCULO (Hubert), de Brescia, poète latin du 15e s., est auteur d'un poëme héroïque divisé en 4 liv., sur la chute de Constantinople, mais qui n'a pas été achevé, et d'un autre Poëme sur le martyre du jeune Simon, mis à mort par les Hébreux, pub. en 1511.

PUTEUS (Francois), méd. du 16 s., né à Verceil, dans le Piémont, défenseur zélé des ouv. de Galien, ne put voir son anatomie censurée par Vésale, sans prendre la plume pour la défendre; il pub. en conséquence: Apologia pro Galeno, in anatome examen contra Andream

Vesalium, cum præfatione in quá agitur de medicinae inventione, Venetiis, 1562, in-8°.

PUTNAM (Israël), major gén. dans l'armée des Etats-Unis, né en 1718, à Salem, de Massachussetts, m. en pays 1790, à Brookline, pays de Connecticut, rendit de gr. services á sa patrie.

PUTSCHIUS (Elie), né à Anvers en 1580, m. à Stade en 1606, pub. une édition de Salluste avec des fragmens et des notes, et un Recueil de 33 anciens grammairiens avec des notes, Hanoviæ, 1605, in-4°.

PUTTER (J.-Et.), membre de l'acad. de Goettingue, m. dans cette ville en 1807, âgé de 83 ans, a donné sa Biographie, écrite par lui-même, en 1798, 2 vol. in-8°.

PUY-CIBOT (Gasberg de), poète provençal du 13 s., se fit de la réputat. par ses vers, et par son traité intitujé : Las Bauzias d'Amour. Il m. moine au monastère de Pignans

PUY-HERBAULT (Gabriel du), relig. de l'ordre de Fontevrault, né en Touraine, un des plus outrés controversistes de son tems, m. en 1566, au monastère de N.-D. de Colignance, en Picardie. On a de lui Evangelica Historia Tetramonon; Theotimus de tollendis et expurgandis malis libris, Paris, 1549, in-8°.

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PUY-LAURENS (Antoine de l'Age du), attaché à Gaston d'Orléans qu'il trahissait, reçut de la cour des gratifications, et la trahit aussi. Il fut même condamné à perdre la tête en 1633, comme complice de l'évasion du duc d'Orléans en Lorraine. Ayant fait sa paix en faisant celle de son maître, il fut fait duc et pair en 1634. Le roi le fit arrêter le 14 février 1635, et conduire à Vincennes, où il m. le 1er juillet suiv.

Tom. III.

PUY-SÉGUR (Jacques de Chastenet, seigneur de), qui viv. sous Louis XIII et Louis XIV, fit ses premières armes en 1617; il devint lieutenant-général des ar mées du roi. Il servit pendant 43 ans ; se trouva à plus de 120 siéges, à plus de 30 combats, batailles ou rencontres, sans avoir reçu aucune blessure. Il m. en 1682, près de Guyse. Ses Mémoires, qui s'étendent dep. 1617 jusqu'en 1658, ont été publiés à Paris et à Amst. en 1630, a

vol. in-16.

PUY-SÉGUR (Jacques-Francois de Chastenet, marquis de), chev. des ori dres et maréch. de France, né à Paris en, 1655, fils du précédent. Il entra au service, s'eleva de grade en grade par des actions d'éclat, et m. en 1743, laissant sur l'art de la guerre un ouv. estimé, pub. en 1749, in-fol. et iu-40, par son. fils unique, le marq. de Puy-Ségur : il en a paru un extrait en 2 vol. in-12,. sous le nom d'Etudes militaires.

PUY-SEGUR (Jacques-FrançoisMaxime de Chastenet, marq. de), fils unique du précéd., né vers 1715, m. à Paris en 1782, a donné : Discussion interessante sur la prétention du clergé d'être le premier ordre d'un état, la Haye (Paris), 1767, in-12; Amst., 1771, 3 vol. in-8°; Analyse et abrégé du Spec tacle de la nature, de Pluche, Reims 1772 et 1786, in-12; de la Sanction de l'ordre naturel, Paris, 1778, 4 part.,' 2 vol. in-12; Droit du souverain sur les biens du clergé et des moines, etc.

PUZOS (Nicolas ), né à Paris en 1686, accoucheur en 1745, directeur de l'acad. de chirurg., m. en 1753, a laisse quelques Notes sur l'art qu'il avait pra tique. Morisot Deslandes en forma un Traité des Accouchemens, Paris 1759, in-4°.

PYGMALION (mythol.), fameux sculpt., aima tellement une statue de Vénus, qu'il avait faite en ivoire, qu'il supplia cette déesse de l'animer. Il obtint sa demande : alors il épousa l'objet de son amour.

PYGMALION(mythol.), roi de Tyr, vers l'an goo av. J. C., fit mourir Sichée, mari de Didon. Astarbé sa femme, aussi cruelle que lui, l'empoisonna; et voyant qu'il ne mourait pas assez promptement, elle l'étrangla.

PYGMÉES (mythol.), peuple de nains célèbres dans la fable, et qui habitaient la Lybie ; ils n'avaient qu'une coudée de hauteur; leur vie était de huis ans; les femmes engendraient à cinq.

PYLADE, pantomime de Cilicie, par 15

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rut à Rome du tems d'Auguste. Il inventa une danse où, par des gestes ingénieux, et par les divers mouvemens du corps, des doigts et des yeux, les auteurs exprimaient admirablement, sans parler, les, sujets comiques ou satiriques. Pylade ex-, cellait encore dans les sujets tragiques, graves et sérieux.

PYLE (Thomas), né à Stodey, dans le comté de Norfolk, en 1674, desservit la ville de King'slynn en qualité de curé, de lecteur et de minist., jusqu'à sa mort, arrivée en 1715. On a de lui”: une Paraphrase sur les actes et les épitres des apótres; une autre sur les livres de l'ancien Testament, et 3 vol. de Sermons.

PYM (Jean), un des chefs du parti contraire à Jacques Ier, roi d'Angleterre, était membre du parl. Sa gr. influence dans le parti du peuple, le fit surnommer le roi Pym. Il était un des plus furieux démagogues. Il m. en 1643.”

PYRAME (mythol.), jeune assyrien, cél. par sa passion pour Thisbe. Ovide

et la Fontaine ont mis en vers leur aventure attendrissante.

PYREICUS, ne le cède, selon Pline, à aucun des plus gr. peint.; il peignait en miniature des boutiques de barbiers ét de cordonniers, des "ânes, des légumes, et mille autres objets semblables. Les tableaux de ce peint, découverts dans les ruines d'Herculanum, sont en grande partie de ce genre.

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PYRENE (mythol.), fille de Bebrix, Souver. de cette partie de l'Espagne qui confine à la France, épousa Hercule et donna son nom aux Montagnes des Pyrénées sous l'une desquelles elle fat ensevelie.

PYRÉNÉE (myth.), roi de Thrace, ayant voulu voler après les Muses, tomba, et dans sa chûte se brisa la tête.

PYRGOTELES, grav. grec sous Alexandre-le-Grand, avait le dr. exclusif de graver ce fameux conquérant; ses gravures en creux passaient pour les chefs-d'oeuvre de son art.

PYROMAQUE. Ce nom appartient à deux statuaires. L'un flor. 330 ans av. l'ère chrét., et fit un quadrige, monté par Alcibiade; l'autre, postérieur, représentait les combats d'Attale et d'Eumène contre les Gaulois.

PYRON (Guillaume), né à Hambie, bourg du diocèse de Coutance, en 1637; m. à Caen en 1684, a trad. en lat. le Traité de Huet sur l'Origine des Romans, et a laissé un Commentaire sur le Claudien in usum “Delphini.

PYRRHON, fam. philos. grec, natif d'Elide, au Peloponese, flottait dans un doute éternél; il trouvait partout des raisons d'affirmer et des raisons de nier; et après avoir bien examiné le pour et le contre, il suspendait son jugement, et se bornait à dire : « Non Liquet; cela n'est pas évident. » C'est cet art de disputer sur toutes choses, sans prendre ancun parti décisif, que l'on appela le Scepticisme ou le Pyrrhonisme. Ses disciples prirent le nom de Sceptiques.... On les appelait aussi Inquisiteurs, Suspendans, Douteux, Examinateurs. L'indifférence de Pyrrhon était si étonnante, qu'Anaxarque, son maître, étant un jour tombé dans un fossé, il passa outre sans daigner lui tendre la main. Pyrrhon soutenait que a vivre et mourir étaient la même chose.'» Etant sur le

point de faire naufrage, il fut le seul que la tempête n'étonnât point; et comme il vit les autres saisis de frayeur, il les pria d'un air tranquille de regarder un pourceau qui était à bord, et qui mangeait à son ordinaire: « Voilà, leur dit-il, quelle doit être la sensibilité du sage.

ne croyait pas qu'on dût faire la moindre démarche pour acquérir un nom. «Les hommes, disait-il, ressemblent à des feuilles qui tournent au gré des vents et qui sèchent bientôt ; leur estime n'honore pas plus que leur mépris. » Ce philosophe vivait vers l'an 300 avant J. C. Il m. à go ans, sans avoir laissé aucun écrit. Une de ses opinions les plus dangereuses, était, que « la justice ou l'injustice des actions dépendent uniquement des lois humaines ou de la coutume, et qu'il n'y a rien en soi-même d'honnête et de honteux. On trouve sa vie dans Sextus Empiricas.

PYRRHUS, ainsi appelé à cause de ses cheveux roux, fils d'Achille et de Déidamie, naquit à Scyros, un peu av. la guerre de Troie, et y fut élevé jusqu'à la mort d'Achille. Pyrrhus alla su siége de Troie et se montra digne du sang d'Achille; il combattit contre Euripyle, fils de Telephe, et le tua. Cette victoire le flatta si fort, qu'il institua à cette occasion, la danse qu'on nomma Pyrthique, dans laquelle les danseurs devaient être armés de toutes pièces. Il se signala à la prise de Troie, et commit de grandes cruautés.

PYRRHUS, roi des Épirotes, descendait du précéd. Les Molosses ayant tué son père, Pyrrhus échappé à la fureur des révoltés, fut mis sous la tutelle de Glaucias, roi d'Illyrie, qui le fit

rope assise sur Jupiter transformé en taureau; le combat d'Etéocle et de Polynice, étaient des morceaux remar▲ quables.

Elever avec soin, et le rétablit dans son royaume à l'âge de 12 ans. Pyrrhus fut d'abord obligé de le partager avec Néop tolème qui l'avait usurpé; mais il se défit peu de tems après de ce rebelle. PYTHAGORE, né à Samos, d'un Il eut plus. guerres à soutenir contre sculp., vers l'an 592 ou 600 av. J. C., Démétrius, roi de Macédoine; et après exerca d'abord le métier d'athlète; mais de nouvelles tentatives qui earent un s'étant trouvé aux lecons de Phérécyde succès heureux, il s'empara de la Ma- sur l'immortalité de l'âme, il se consacra cédoine et la partagea avec Lysimȧque, tout entier à la philosophie; il voyageà mais il n'en jouit pas longtems; les ensuite en Egypte, dans la Chaldée et Macédoniens le chassèrent sept mois l'Asie mineure. Enfin, après avoir enaprès. Les Tarentins l'ayant appelé à richi son esprit, il revint à Samos qu'il leur secours, il courut à Tarente, livra | quitta bientôt pour s'établir dans cette bat. au consul Lævinus, près d'Héraclée, partie de l'Italie qui a été appelée là et remporta une victoire complète par Gr.-Grèce. il fit sa demeure ordinairé le moyen de ses éléphans. Il souhaitait à Héraclée, à Tarente, et sur-tout à beaucoup la paix, et envoya le philos. Crotone; c'est de là que sa secte a été Cynéas à Rome pour la proposer. N'ayant appelée italique. Sa reputation extraorpu l'obtenir, il se donna une seconde dinaire se répandit bientôt dans toute bat. près d'Ascoli dans la Pouille, où l'Italie; on accourait de toutes parts la victoire fat balancée; Pyrrhus conti- pour l'entendre, et dans peu de tems nuait la guerre avec assez peu de succès, il n'eut pas moins de quatre ou cinq lorsque les Siciliens l'appelèrent dans cents disciples. Avant de les admettre à leur ile pour les délivrer du jong des ce rang, il leur faisait subir un noviciat Carthaginois. Il y passa aussitôt, gagna de silence qui durait deux ans pour les deux bat. sur les Carthaginois en 276 taciturnes, et qu'il faisait durer au moins et 277 avant J. C., et prit Eryx avec cinq années pour ceux qu'il jugeait les quelques autres places; cependant on plus enclins à trop parler. Il les faisait Tut charmé de le voir partir. Dès qu'il vivre tous en commun; ils quittaient eat dispara, il perdit presque toutes la propriété de leur patrimoine, et aples villes qui avaient embrasse son parti; portaient leurs biens aux pieds du maître. les Tarentins le rappelèrent peu de tems L'un de ses princip. soins fut de coraprès; mais sa flotte fut battue dans le tiger les abus qui se commettaient dans detroit de Sicile par celle des Cartha- les mariages; il mit la police dans presginois. Il y eut une nouv. bat. à Bénévent, que toutes les villes d'Italie, pacitia les entre lui et les Romains; le consul Cu- guerres et les séditions intestines, et eut rias Dentatus eut la gloire de le vaincre. beaucoup de part au gouv. de Crotone, Pyrrhus retourna précipitamment dans de Metaponte, de Tarente et des autres son royaume, ou ayant levé une nouv. grandes villes dont les magist. étaient armée, il attaqua Antigone, roi de Ma- obligés de prendre et de suivre ses concédoine, le défit et lui ôta la plus grande seils. Ce philos. forma des disciples qui partie de ses états. Pyrrhus entra ensuite devinrent de cel. législ., tels que Zaleudans le Péloponèse et forma le siége de cus, Carondas et quelques antres. La Sparte; mais il fut bientôt contraint science des mœurs et des lois n'était pas d'abandonner cette ville. De là, il se la seule que possédât Pythagore : il était jeta dans Argos, où il s'était élevé une très-savant en astròn., en géométrie, en faction entre Aristippe et Aristias. Pyr- arithmétique et en toutes les autres parthus fut assommé dans cette action ties des mathématiques. Ce fut lui qui d'un coup de tuile que lui jétá, sur inventa cette fameuse démonstration du la tête, une femme dont il voulait tuer Carré de l'Hypothenuse, qui est d'un le fils, Pan 272 av. J. C. On attribue à si grand usage en mathématiques. On ce prince l'invention des échecs. On lui attribue le système de la Métempconnaît le bon mot de Cynéas, lors- sycose, c'est-à-dire la trausmigration qu'il se proposait de se réjouir et de des âmes d'un corps dans un autre. Mais faire bonne chère après la conquêté de le sav. Barthelemi prétend que Pytha l'univers. gore n'admettait point ce dogme; les autres parties du système pythagoricien prouvaient que ce philos. avait beaucoup réfléchi. Il admettait dans le monde une intelligence suprême, une forcë motrice, unë matière sans incelligence, sans force

PYTHAGORE de Reggio, scalp. On voyait de cet artiste, à Olympie, une statue de Paneratiasté Léontiscus. Le monument de bronze représentant Cratistène sur le char de la Victoire; Eu

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et sans mouvement. « II faut, disait-il souvent, ne faire la guerre qu'à cinq choses aux maladies du corps, à l'ignorance de l'esprit, aux passions du coeur, aux séditions des villes, et à la discorde des familles. La tempérance est la force de l'âme; l'empire sur les passions fait sa lumière. L'homme est mort dans l'ivresse du vin, il est furieux dans l'ivresse de l'amour. L'homme n'est en sûreté que sous le bouclier de la sagesse, et il n'est heureux que quand il est en sûreté. Le philosophe s'occupe des vérités à découvrir ou des actions à faire, et sa science est théorique ou pratique. Il faut commencer par la pratique des vertus; l'action doit précéder la comtemplation. » Une morale si sensée n'avait pas toujours son effet, parce qu'il la cachait sous le voile des allégories. Pythagore avait rapporté de l'Egypte ces façons de s'exprimer. Il est encore aut. de la découverte sur les sons, l'une des plus belles qu'il ait faites, et qui contribua beaucoup à perfectionner la musique. On ne sait rien de certain sur le lieu et sur le tems de la mort de Pythagore. L'opinion la plus commune est qu'il mourut à Métaponte vers l'an 490 av. J. C. Sa maison fut changée en un temple, et on l'honora comme un dieu. Ses disciples regardaient comme un crime de mettre en doute la vérité de ses opinions, et quand on leur en demandait les raisons, ils se

conten

zaient de répondre : Le maître l'a dit. Les écoles pythagoriciennes se soutinrent presque dans toutes les villes de la Gr. Grèce après la mort de leur chef. Il en sortit non seulement des philosophes spéculatifs, mais des législ. et des guerriers. Les élèves passaient par de rigoureuses épreuves, appelées les purgations de l'ame. Nous avons sons le nom de Pythagore un ouv. en grec commenté par Hiéroclès, et intit. : Les Vers dores; mais il est constant que ce livre n'est point de lui, quoiqu'il renferme une partie de sa doctrine et de ses maximes morales; on l'attribue à Lysis. Diogène, Porphyre, Jamblique, un anonyme dont Photius donne l'extrait, ont écrit la Vie de ce cél. philos. On a réuni leurs Ecrits à Amst., 1707, in-4°. Dacier a mis plus de critique dans celle qu'il a publiée en franç., avec les Vers dorés et le Commentaire d'Hiéroclès, à Paris, 1706, 2 volumes in-12; idem, 1771.

PITHEAS, philos. et cél. voyageur qu'on croit contemp. d'Aristote, né à Marseille, habile dans la philos.', l'as

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tron., les math., et la géogr., parcourar une partie des côtes de l'Océan, s'avança jusqu'à l'ile de Thulé, mainte nant l'Islande; il pénétra ensuite dans la mer Baltique, jusqu'à l'embouchure d'un fleuve qu'il nomme mal à propos Tanais; car le Tanaïs se débouche dans la mer Noire, et est peut-être la Vistule. Il observa qu'à mesure qu'il avançait vers le pôle arctique, les jours s'alongeaient au solstice d'été, et qu'à l'ile de Thulé le soleil se levait presque aussitôt qu'il s'était couché; ce qui arrive en Islande et dans les parties septentrionales de la Norwège. La relation des voyages de Pytheas a paru fabuleuse à Polybe et à Strabon; mais Gassendi, Sanson et Rudbeck ont été du sentiment d'Hipparque et d'Eratosthène, en prenant la défense de cet anc. geogr. Le plus célèbre de ses ouvrages était int. le Tour de la Terre; mais ni cet ouv., ni aucnn des autres de Pytheas ne sont parvenus jus'qu'à nous, ils étaient écrits en grec, qui était alors la langu● des Marseillois.

PYTHON (mythol.), ce mot signifie proprement le dieu Apollon appelé Python ou Pythius, à cause du serpent Python qu'il tua.

PYTHONISSE ou PYTHIE (la) (mythol.), était une prêtresse d'Apollon, qui rendait ses oracles à Delphes dans le temple de ce dieu. Elle se plaçait sur un trépied couvert de la peau du serpent Python.

ciennes

PYTHONISSES (mythol.), magiSaül chassa de ses états av. qu'il eut désobéi à Dieu.

que

Q.

QUADRATUS-DEUS, c'est-à-dire le Dieu-Carré (mythol. ). C'est le dieu Terme qu'on révérait quelquefois sous la figure d'une pierre carrée.

QUADRATUS, disciple des apôtres, fut év. d'Athènes vers l'an 126. Il présenta, l'an 131, à l'emp. Adrien, une Apologie en faveur des chrétiens, co qui porta ce prince à faire cesser la persécution.

QUADRI (Jean-Louis), de Bologne, archit., peintre de perspective et grav., m. en 1748, a publié : Tavole gnomoniche per delineare gli orologi a sole, che mostrano l'ore conforme agli orologj a campana, ed altre tavole per la costruzione de' medesimi per regolare gli orologi a ruota, Bologne,

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