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en 1798, est connu par des Poésies lytine, toscane et sicilienne; l'Histoire de riques, trad. de l'allem. en fr., par Ca- la maladie du prince de Ligne, Pacault, Berlin, 1777, in-12. lerme, 1672, in-4°.

RAMO (L. de), le vieux et le jeune, ont écrit en ital. les Annales du royaume de Naples, depuis 1197 jusqu'en 1486, publ. par Muratori dans le vol. 23 des Scriptores rerum italicarum.

RAMOS PEREIRA, ou PEREJA (Barthélemi), né à Salamanque, se rendit cél. au 16e s. par ses talens dans la musique théorique et pratique. On a de lui un Traité de la musique, qui, après avoir été combattu vivement par les partisans de Guido, fut enfin adopté par les meilleurs musiciens et compositeurs d'Italie.

RAMOS (don Henri), né à Alicante vers 1740, m. à Madrid en 1801, a publ.: Elémens sur l'instruction et la discipline de l'infanterie, Madrid, 1776, in-8°; Elémens de geometrie, à l'usage des gardes royales, Madrid, 1787, in-4°; Instruction pour les élèves dans l'artillerie; Eloge de Bazan, marquis de Santa-Crux, Madrid, 1780, in-8°; Gusman, tragédie en 5 actes, Barcelone, 1777; Pelage, trag. en 3 actes; Le Triomphe de la Vérité, poëme, en 1789.

RAMPALE (N.), a donné au théâtre, en 1630, Bélinde, tragi-com.; Dorothée, et un ouv. en prose intit. : l'Erreur combattue, discours académique, où il est curieusement prouvé que le monde ne va point de mal en pis, Paris, 1641.

RAMPEGOLO (Antoine), célèbre theol., de l'ordre de Saint-Augustin, viv. dans le 15 s., il disputa, au concile de Constance, contre les hussites. Il a publ.: Aurea biblia, ou Figuræ bibliorum, ou Repertorium biblicum, dont il se fit plus. édit.

RAMPEN (Henri), doct. en théol., né à Hui, au pays de Liége, vers 1572, m. en 1641, enseigna le grec et la philosophie à Louvain, où il publia Commentaire sur les quatre Evangiles, 1631, 1733, 1734, 3 v. in-4°.

RAMPINELLI (P. D. Ramiro), moine olivetan, né à Brescia en 1697, successiv. prof. de mathém. à Padoue et à Paris, m. à Milan en 1759. On a de lui: Lezioni d'ottica, Brescia, 1760, in-4, fig. Il a laissé en m.ss. : Istituzioni di Meccanica e di Statica.

RAMPULLA (Ange-Marie), doct. en méd., né à Palerme, où il m. en 1673. On a de lui des vers en langues la

RAMSAY (Ch.-L.), gentilh. écossais, est aut. d'un ouv. lat. intit.: Tachygraphia, ou l'Art d'écrire aussi vlte qu'on parle, trad. en français, et publié dans ces deux langues, Paris, 1681, in-12.

RAMSAY (André-Michel de), chevalier-baronnet en Ecosse, et chev. de Saint-Lazare en Fr., doct. de l'univ. d'Oxford, né à Daire, en Ecosse, en 1686, étudia les mathém. et la théol. Fénelon le convertit à la relig. cathol. en 1709. On lui confia en Fr. l'éducat, du duc de Château-Thierry, et ensuite celle du prince de Turenne. Il m. à St.Germain-en-Laie, en 1743. Ses princip. opv. sont: Histoire de la vie et des ou vrages de M. de Fénélon, archev. de Cambray, in-12; Essai sur le Gouvernement civil, in-12; Psychomètre, ou Réflexions sur les différens caractéris de l'esprit; Voyages de Cyrus, 1730, in-4°, et 2 vol. in-12; Histoire du maréchal de Turenne, Paris, 1735, 2 vol. in-4°, et Hollande, 4 vol. in-12; Principes philosophiques de la Religion naturelle et révélée, développés et expliqués dans l'ordre géométrique, Glascow, 1749, 2 vol. in-12.

RAMSAY (Alain), né en 1696, à Peebles en Ecosse, m. en 1763, cultiva avec succès l'art dramat. Il a donné un recueil de Poésies fugitives.

RAMSAY. peintre de portr., m. à Douvres en 1784, à 71 ans, joignait au mérite de la peinture celui d'écrire sur la politique.

RAMSDEN (Jessé), ingén. en instrumens de mathém., né en 1730, à Halifax, au comté d'York, m. à Lon dres sur la fin dù 18 s. fut recu membre de la société royale en 1786. On lui doit des améliorations importantes au quartier et au sextant de Hadley, et une machine de son invention, pour la division des instrum. de mathém. Il a aussi amélioré la construction du théodolite de l'arpenteur, et celle du baromètre pour la mesure des hauteurs; mais ce fut principalement dans la confection des instrum. astronom. qu'il fit éclater ses talens. Il a aussi amélioré le micromètre; l'instrum. des passages, et le quart de cercle.

I. RAMUS, ou LA RAMÉE (Pierre), naquit à Cuth, dans le Vermandais, vers 1502. Son inclination à l'étude le

détermina de venir à Paris, où il eut tant de peine à subsister, qu'il fut contraint de se mettre domestique au collége de Navarre. Ily acquit assez de connaissances pour aspirer au degré de maîtreès-arts. I prit pour sujet de sa thèse, que a tout ce qu'Aristote avait enseigné, n'était que faussetés et chimères ». On fat révolté de cette proposition; mais on fut charmé de la force avec laquelle il réfuta ses adversaires. Ramus ayant ensuite obtenu une bourse dans le coll. de Presle, et pouvant se livrer à l'étude, entreprit un examen détaillé de la philosophie du chef des péripatéticiens. Les remarques qu'il fit sur la logique de ce philos. forment un vol., auquel il jugea de joindre des institutions de propos logique. Ces deux productions parurent en 1543, l'une sous le titre d'Animadpersiones in dialecticam Aristotelis, libri XX, in-8°; l'autre sous celui d'Ins titutiones dialecticæ, libri III, iu-8°. Dès que ces deux ouv. eurent été répandus dans l'univ. de Paris, ils causèrent une espèce de sédition: on vit paraître plusieurs défenseurs du philos. grec, entre autres un Portugais nommé Antoine de Govea. Francois Ier, à leur sollicitation, fit examiner Par Pierre Danès, et d'autres savans, la doct. et la conduite de Ramus, et par l'arrêt qui fut rendu en 1543, il fut interdit de la profession, et ses livres furent défendus. L'année suivante, il continua d'enseigner dans le college de Presle, dont il était principal. Les chaires d'éloq. et de philos. ayant vaqué au coll. royal, Ramus les obtint en 1551. Les affaires qu'on lui suscita dans la suite l'obligèrent de se cacher en plusieurs endroits, puis d'aller en Allemagne visiter les acad. De retour en France, il fut compris dans le massacre de la Saint-Bartéfemi, en 152. Il fut égorgé et jeté par les fenêtres. Ses principaux ouv. sont : 2 livres d'Arithmetique, et 27 de Géométrie ; un traité De militiá Cæsaris, 1559, in-8°; un antre De moribus veterum Gallorum, 1559 et 1562, in-8°; Grammaire grecque, 1560, in -8° Grammaire latine, 1559 et 1564, in-8°; Grammaire française, 1571, in-8°. C'est à lui qu'on doit la distinction du J et du V consonnes, de l'l et de l'U voyelles.

RAMUS (Jean), né à Ter-Goès, en Zélande, en 1535, enseigna la rhét. et la langue grecque à Vienne en Autriche, le dr. à Louvain et à Douay. Il m. en 1578 à Dôle. On a de lui : une Traduction du gr. en lat. du Bouclier d'Hercule, poëme attribué à Hésiode; Commentarii ad re

gulas juris utriusque, Louvain, 1641, in-4°, et d'autres ouvrages.

RAMUSIO ou RANNUSIO (J.-B.), secret. du cons. des Dix de la répubique de Venise, sa patrie, m. à Padoue en 1557, à 72 ans, est aut. d'un traité De Nili incremento; d'un rec. de Voyages maritimes, en 3 vol. in-fol. Cette collect. est en ital. Pour l'avoir complète, il faut que le 1er vol soit de 1563, le 2o de 1583, et le 3o de 1565, à Venise. — Jérôme Ramusio, son oncle, exerca la médecine à Damas en 1484. Il traduisit en latin la majeure partie des ouv. d'Avicenne, avec des remarques, des notes et

un commentaire.

RANC (Jean), peintre, né à Montpellier en 1674, m. à Madrid en 1735, excellait dans le portrait. Il fut reçu à l'acad. de peint. en 1703, et nommé en 1724 1er peintre du roi d'Espagne.

RANCÉ (Dom Armand-Jean le Bouthillier de), né à Paris en 1626, était neveu de Claude le Bouthillier de Chavigni, surintendant des finances. Il fit paraître dans son enfance de si heureuses dispositions pour les b. - lett., que, dès 15 ans, à l'aide de son précept., il publia une nouvelle édit. des Poésies d'Anacréon, en grec, avec des notes, 1639, in-8°. Il devint chan. de Notre-Dame de Paris, et obtint plus. abbayes. Des belleslettres il passa à la theol., et fut reçu doct. en Sorbonne en 1654. Le cours de ses études fini, il entra dans le monde, s'y livra à toutes ses passions, et surtout à celles de l'amour. Mais bientôt ayant pris la résolution de renoncer aux vanités du siècle, il se retira dans sa terre de Veret, auprès de Tours. Là, après de mûres réflexions, il se détermina à entrer dans l'ordre monastique. En conséquence, il vendit sa terre 300 milles livres, pour les donner à l'Hôtel-Dieu de Paris, et ne conserva de tout ses bénéfices que le prieuré de Boulogne et son abbaye de la Trappe, de l'ordre de Citeaux, dans laquelle il établit une réforme, qui fit l'admiration de toute l'Europe. Il y vécut dans les exercices de la plus éminente piété; et s'étant démis de son abbaye en 1695, il m. couché sur la cendre et la paille, en présence de toute sa communauté, au mois d'octobre 1700. Ses principaux ouv. sont : Explication sur la règle de St. Benoît, in-12; Abrégé des obligations des chrétiens; Réflexions morales sur les 4 Evangiles, 4 vol, in-12, et des Conferences sur le même sujet, aussi en 4 vol.; Instructions et Maximes, in-12; un grand nombre de Lettres Spi

rtuelles, 2 vol. in-12; plus. Ecrits au sjet des études monastiques; Relations de la vie et de la mort de quelques Religieux de la Trappe, 4 vol. in-12; auxquelles on en a ensuite ajouté deux; les Constitutions et les Réglemens de l'abbaye de la Trappe, 1701, 2 vol. in-12; dla Sainteté des devoirs de l'état monastique, 1683, 2 vol. in-4°; avec des Eclaircissemens sur ce livre, 1685, in-4°. Voyez les Vies de l'abbé de Rancé, composées par Meaupou, par Marsollier et par Dom le Nain.

RANCHIN (Etienne), né vers 1500, m. en 1583, à Montpellier, où il prof. le droit, a laissé : Miscellanea decisionum juris, trad. en franç., Genève, 1709, in-fol.

RANCHIN (Guill.), parent du précédent, avocat du roi à la cour des aides de Toulouse, a donné: Revision du Concile de Trente, 1600, in-8°.

RANCHIN (François), méd., né à Montpellier vers 1560, chanc. de la faculté en 1612, m, en 1641. Il a laissé : Questions françaises sur la Chirurgie de Gui de Cauliac, Paris, 1604, Rouen, 1628, in-8°; Opuscula Medica, Lugduni, 1627, in-4°; OEuvres Pharmaceutiques, Lyon, 1628, in - 8°; Traites divers et curieux en Médecine, Lyon, 1640, in-8°; De Morbis ante partum, in partu et post partum, etc., Lugduni, 1645, 1653', in-8°.

RANCONET (Aimar de), né à Périgueux, conseill. au parl. de Bordeaux, et ensuite presid. de celui de Paris, écrivait bien en grec et en latin; et si l'on en croit Pithou, ce fut lui qui composa le dictionnaire qui porte le nom de Charles Etienne. Ayant déplu au card. de Lorraine, pour avoir émis une opinion de clemence en faveur des hérétiques, Ranconet fut enfermé à la Bastille, où il m. en 1559, à plus de 60 aus. On a de lui le Tresor de la Langue française, moderne. que

tant ancienne

RANDOLPH (Thomas), gentilh.de Kent, né en 1523, fut employé sous le règne de la reine Elizabeth, dans div. ambass. en Ecosse, en France et en Russic. Il a donné une relation de son ambassade en Russie, en 1568, qu'on trouve dans le 1er vol. de la collect. des Voyages d'Hackluyt, Londres, 1598. Il m. en 1590.

RANDOLPH (Thomas), poête angl., né dans le comté de Northampton en 1605. A dix ans, il composa en vers une Histoire sur l'Incarnation de N. §. Un

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amour désordonné du plaisir le jeta dans des excès, dont il m. en 1634. Son Miroir des Muses est très-connu ; il composa d'autres pièces de théâtre publiées en un vol. et dont la 5e édit. a été impr. en 1664, in-8°. — Randolph (Robert son frère, m. en 1671, vicaire de Donnington, est auteur de quatre Pièces de théâtre.

RANDOLPH (Thomas), théol, angl., né à Oxford, et m. en 1788, est auteur d'un Essai sur l'Esprit; d'un discours sur le vœu de Jephte; de plusieurs Sermons, 2 vol. in-8°.

RANGEARD (Jean-Lartigue de), méd. à Bordeaux, né à Pons en Saintonge, vers 1630, a écrit: Véritable entrée de l'Aggregation de Medecine, Bordeaux, 1683, in -8°.

RANGO (Conrad-Tiburtius), rect. d'un gymnase de Berlin, a comp.: De Capillamentis, vulgò Perruques, liber singularis, Magdeb., 1653, in-12.

RANGONE (Claude), de Modène, év. de Reggio, en 1592, fut envoyé en qualité de nonce en Pologne par Clément VIII; il y resta sept ans, et y m. en 1621. On a de lui: Synodus Regiensis, Regii, 1595; Constitutiones et decreta synodalia diversis temporibus condita, Regii 1614; Rituale Sacramentorum ad usum ecclesiæ Regiensis, Mediolani, 1614.

RANGONE MACHIAVEL ( JeanBaptiste), né à Modène en 1713, fut employé par le duc de ce nom dans plus. négociations, servit avec distinction dans la guerre de sept ans. De retour à Modène, il obtint des emplois considerables, et m. à Florence en 1793. Il a laissé un Poëme burlesque et des Poésies légères, qui n'ont point été impr.

RANGOUSE (N......), qui vivait sous le règne de Louis XIV, composa un Recueil de Lettres qu'il fit imprimer sans chiffres, à Paris, en 1648, in-8°, sous le titre de Lettres panegyriques aux Héros de la France. Le relieur pouvait ainsi placer celle que l'auteur voulait la première, et par ce moyen, tous ceux à qui il donnait ce volume, se voyant à la tête, en étaient plus recon

naissans.

RANNEQUIN-SUALÈME ou RENKIN (N...), cél. machiniste, né à Liege en 1648, m. en 1708, s'est immortalisé par la fameuse machine de Marly.

RANS (Bertrand de), ermite, natif de Reims, vécut longtems dans la forêt de Parthenai, et dans celle de Glacon

près de Tournai. Las de sa solitude, il voulut se faire passer pour Baudouin Ier, emper. de Constant., comte de Flandre et de Hainaut. Une bonne partie de la noblesse de Flandre reconnut l'imposteur pour son souv. et pour emper. d'Orient. Jeanne, comtesse de Flandre et de Hainaut, fille aînée de l'empereur Baudouin, fut obligée d'implorer le secours de Louis VIII, roi de France, contre cet usurpateur. Enfin, elle eut le bonheur de le faire saisir, et après lui avoir fait subir la question, dans laquelle il avoua tout, il fut pendu à Lille.

RANTZAN (Josias), seigneur de Bredenbourg, et command. en chef de l'armée danoise sous les règnes de Frédéric ler et de Christian III, m. en 1565, défendit la liberté de sa patrie contre les efforts et la tyrannie de Christian II. Il fut l'un des principaux promoteurs de l'établissement de la religion protestante en Danemarck.

RANTZAW(Josias, comte de), de l'illustre maison de Rantzaw, servit dans l'armée suédoise jusqu'en 1635, qu'il passa au service de Fr. Louis XIII le fit maréc.-de-camp et colonel de deux régimens. 11 perdit un oeil au siége de Dôle en 1636, fit lever le siége de SaintJean-de-Lône. En 1640, il servit à celui d'Arras, y perdit une jambe et fut estropié d'une main. L'année suivante, il se trouva au siége d'Aire, et fut fait prisonnier au combat d'Honnecourt en 1642. Savaleur se signala encore au siége de Gravelines en 1646, et il reçut le bâton de maréchal de France. Les années suivantes il servit en Flandre, et fut arrêté le 27 février 1649, sur quelques soupçons qu'on eut de sa fidélité; mais s'en étant justifié, il sortit de prison en 1650, et m. la même année.

RAON (Jean), sculpt. parisien, m. en 17072 à 77 ans, orna de ses statues les jardins de Versailles.

usur

m. vers l'an 1115, est célèbre par son Histoire de Tancrède, l'un des chefs de la ire croisade.

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RAOUL DE DOMFRONT, patriarche d'Antioche en 1139, était guerrier magnifique et libéral. Il eut quelques démêlés avec la cour de Rome; mais enfin il se réconcilia avec elle. Il m. empoisonné en 1142.

RAOULT (Guill.), né à Rouen, prof. de b.-lett. fr. à Moscow, m. vers

la fin du 18e s. On a de lui la Traduction d'une dissertation d'AEpinus sur la distribution de la chaleur sur le globe de la terre, 1762, in-4°; divers Discours latins et des Vers français sur des événemens de son siècle.

RAOUX (Jean), peintre, né à Montpellier en 1677, m. à Paris en 1734, élève de Bon-Boullongne, alla se peroù il fut reçu membre de l'acad. de fectionner en Italie, et revint en Fr., peint. en 1717. Il était bon coloriste, et peignait avec succès le portrait, l'histoire et des morceaux de caprice.

RAPAERT ou RAPARDUS (François), philos. et doct. en méd., né à Bruges,

vivait vers le milieu du 16e s. On a de lui le traité suivant: Magnum et perpetuum Almanach, à consuetis nugis liberum, adeòque verè medicum, de phlebotomia, de balneis, de purgationibus, etc., Antverpiæ, 1551, in-12; contre le grand et perpétuel Almanach, pub. par Bruhezius en 1550.

1

RAPHAEL SANZIO, né à Urbin l'an 1483, est de tous les peintres celui qui a réuni le plus de parties; c'est l'Homère travailler dans le Vatican. Son er ouv. de la peinture. Le Pape Jules II le fit pour le pape fut l'Ecole d'Athènes : ce grand tableau est à fresque. Le musée du Louvre possède le 1er carton sur lequel Raphael traça ce vaste ouvrage. II fit pour François Ier un Saint-Michel et une Sainte Famille. Ce prince le récompensa généreusement, et l'invita de passer en France pour s'attacher à son service; mais Léon X, qui l'avait chargé de la reconstruction de la basilique de Saint-Pierre, s'y opposa et le retint à Rome. La Transfiguration de NotreSeigneur sur le Thabor, qu'on regarde comme le chef d'œuvre de ce peintre et de la peinture, était destiné pour François Ier, La m. ayant prévenu ce grand homme avant que son ouvrage fût ter

RAOUL, gendre de Robert, pateur du trône de France, au commenc. du 10 s., y monta après lui, du consentement de Hugues, son beau-frère. Les deux prétendans à la couronne ayant consulté Emme, soeur de l'un et femme de l'autre, pour savoir lequel des deux elle choisirait pour roi, elle dit : « qu'elle aimerait mieux baiser les genoux de son mari que ceux de son frère; » et celuici, sans autre discussion, céda le sceptre à Raoul, qui le tint depuis 923 jus-miné, il resta d'abord à Rome, et se qu'en 936.

RAOUL DE CAEN, surnom qu'il tint du lieu de sa naissance en Normandie,

voyait à Saint-Pierre in Montorio; il est à présent au Musée du Louvre. Raphael

1. en 1520.

RAPHAEL D'AREZZO OU DE REGGIO, I peintre, m. en 1580. On fait cas de plus. morceaux de lui qui sont dans le Vatià Sainte-Marie-Majeure, et dans plus. autres lieux de Rome.

can,

de

RAPHELEN ou RAULENGHIEN (Fr.), né à Lanoy près de Lille en 1539, vint à Paris, où il apprit le grec et l'hébreu. Les guerres civiles l'obligèrent ensuite passer en Angleterre. De retour dans les Pays-Bas, il épousa en 1565 la fille du cél. imp. Christophe Plantin. Il le servit pour la correct. de ses livres, et travailla sur-tout à la Bible Polygotte d'Anvers, imp. en 1571. Raphelen alla s'établir, en 1585, à Leyde, où il devint prof. en hébreu et en arabe dans l'univ. de cette ville. Ce sav. m. en 1597. Ses princ. ouv. sont des Observations et des Corrections sur la Paraphrase chaldaïque; une Grammaire hébraïque; un Lexicon arabe, 1613, in-4°; un Dictionnaire chaldaïque qu'on trouve dans l'Apparat de la Polyglotte d'Anvers, et d'autres - Raphelen, son fils, a publ. des Notes sur les trag. de Sénèque; des Eloges en vers de cinquante savans, avec leurs portr., Anvers, 1587, in-fol.

ouv.

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RAPICIO (Giovita ), orat. et poète, né dans le territoire de Brescia, vers 1480, et m. à Venise en 1553, a publ. : De Institutione puerili, Venetiis, 1551; De Numero Oratorio libri V et carmina, Venetiis, 1554, in-fol. Il a laissé un livre de Satires latines et quelques autres Opuscules.

I. RAPIN (Nicolas ), né à Fontenaile-Comte en Poitou, vers 1540, fut vicesénéchal de cette ville, et vint ensuite à Paris, où le roi Henri III lui donna la charge de grand prévôt de la connétablie. Dans la suite il se retira dans sa patrie, et termina sa carrière à Poitiers en 1609. Ses OEuvres latines furent impr. en 1610, in-4°. Ce sont des Epigrammes, des Odes, des Elégies, etc. On estime particulièrement ses Epigrammes. Parmi ses vers franç. on distingue les Plaisirs du Gentilhomme champêtre, 1583, in-12, et la Puce de mademoiselle Desroches, etc.

RAPIN ( René), jés., né à Tours en 1621, m. à Paris en 1687, fut cel. par son talent pour la poésie latine. Le Poëme des Jardins est son chef-d'œuvre. Ses OEuvres diverses, impr. à Amsterdam, 1709, 3 vol. in-12. La meill. edit. de ses Poésies latines est celle de 1681., 3 vol. in-12. Le Poëme des Jardins a été trad. en français, Paris, 1772 et 1782, in-8° avec le texte en regard; une trad. angl.

de ce poëme, Londres, 1673, in-8°; et 1706.

RAPIN DE THOYRAS (Paul), né à Castres en 1661. La profession qu'il faisait du calvinisme l'obligea, à la révocation de l'édit de Nantes en 1685, à passer en Angleterre, où il arriva en 1686. Peu de tems après, il repassa en Hollande, et après avoir servi pendant plus. années en Angl., et s'être trouvé à plus. sieges et à plus. bat., il quitta le parti des armes en 1693, pour être gouv. de mylord Portland. Lorsqu'il eut fini l'éducation de ce duc, il se retira à la Haye, où il se livra tout entier à l'étude des fortifications et de l'histoire. Il se transporta, en 1707, avec sa famille à Wesel, où il m. en 1725. Ses ouv. sont: Histoire d'Angleterre, la Haye, 1725 et 1726, 9 vol. in-4°, Trévoux, 1728, en 10 vol. aussi in-4o. On en fit un Abregé en 10 vol. in-12, la Haye, 1730. La meilleure édit. de la gr. Histoire est celle de M. le Fèvre de Saint-Marc, 1749, 16 vol. in -4°; une Dissertation sur les Wighs et les Toys, la Haye, 1717, in-8°.

RAPIN DE THOYRAS, arrière-petitfils de Philibert RAPIN, maître d'hôtel du prince de Condé, qui, ayant été envoyé au parl. de Toulouse, pour y porter de la part du roi l'édit de pacification en 1558, Ꭹ fut arrêté par ordre de cette cour, qui, en trois jours, le fit décapiter le 13 avril de cette année, comme un des auteurs de la conjuration de Toulouse.

RAPINE (Claude), célestin, né an diocèse d'Auxerre, m. en 1493, fut envoyé en Italie pour réformer quelques monast. de son ordre, et pour en corriger les constitutions. Ses princip. ouv. sont: De studiis Philosophiæ et Theologia; De studiis Monachorum.

RASARIO (J.-B.), méd., natif de Valdugia dans le Novarois, enseigna à Venise et à Milan, et m. en 1578, à 60 ans, a écrit: Commentaria in libros hippocratis de morbis vulgaribus, de humoribus, de alimento, 1567, et des Traductions latines de Gallien, d'Oribase, etc.

RASIS ou RHASES, mahométan, médecin arabe au 10e siècle, connu aussi sous le nom d'Almanzor ou le Grand; c'était le Gallien des Arabes. Il fut tué vers l'an 935. Ses Traités sur les maladies des Enfans sont encore estimes. Rasis est le premier qui ait écrit sur la petite vérole. Robert Etienne donna en 1548, en grec, le Traité de ce méd. sur

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