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RASL

cette maladie. On en a une édition en arabe et en latin, Londres, 1767, in-8°. Ses autres ouv. se trouvent avec le Trallien, 1548, in- fol.

RASLES ou RALLE (Sébastien), jés. Français, miss. chez les Indiens du nord de l'Amérique, arriva à Québec en 1689. Après avoir voyage plus. années dans l'intérieur de l'Amérique, il se rendit à Norridgewog, où il resta 26 ans, et où il m. Agé de 67 ans. Il fat l'ennemi le plus irreconciliable des Anglais, et celui qui a le plus excité les Indiens dans leurs déprédations. A sa mort, on trouva dans ses papiers un Dictionnaire du langage abankis, 1 vol. in-4o de 500 pag.

RASSICOD (Etienne), avocat au parl. de Paris, né à la Ferté-sous-Jouare en Brie, m. à Paris en 1718, a publié Notes sur le Concile de Trente, avec une Dissertation sur la réception et l'autorité de ce conc. en Fr., 1706, in-8°.

RASTALL (Jean), impr. angl., né à Londres, m. en 1536, a publie: Description de l'Europe, de l'Asie et de l'Afrique; Canones astrologici;_Dialogues sur le purgatoire; les Règles d'une bonne conduite; Anglorum regum chronicon. Rastall (Guill.), son fils, juge à la cour des plaids communs d'Angleterre, sous le règne de la reine Marie, m. à Louvain en 1565, a laissé : Le Chartrier, 1580; Tablettes chronologiques depuis Guillaume le Conquérant; Texte de la loi d'Angleterre; Collection des statuts; la Vie de sir Thomas Morus, son oncle.

RATALLER (Georges), né à Leuwarde, en 1528, conseill. au gr. cons. de Malines, en 1565, et présid. du cons. d'Utrecht en 1569, m. dans cette ville en 1581. On a de lui: Sophoclis tragediæ latino carmine redditæ, Anvers, 1570, in-12; Euripidis tragedia, 1581, in-12, en vers latins; Hesiodi opera, Francfort, 1546, en vers lat., etc.

RATDOLT (Erard), cél. imp. allem., né à Augsbourg, m. en 1506, alla s'établir à Venise. L'art typographique lui doit plus. innovations utiles.

RATER (Ant.), archit. lyonnais, né en 1729, m. à Miribel, près de Lyon, en 1794, s'est fait connaître avantageusement par ses talens dans la construcdont cette tion de plus, ouv. importans, ville lui est redevable.

RATHÈRE ou Rathier, moine de l'abb. de Lobbes, étant passé en Italie, il y obtint l'évêché de Vérone, dont il fut dépossédé quelques tems après. Il

remonta sur son siége épiscopal; mais il en fut encore chassé. Nommé à l'évêché de Liége, il essuya le même sort qu'en Italie, parce qu'il s'était élevé avec trop de vehemence contre les désordres de son siècle. Il repassa en Italie, et fat de nouveau rétabli par le crédit de l'emp. Othon sur le siége de Vérone : il en fut chassé une troisième fois pour la même cause. Il vint alors en France, et obtint les abb. de Saint Amand, d'Aumond et d'Aunai. Il m. à Namur en 974. On a donne une édition complète de ses (Euvres, Vérone; 1765, in-fol.

RATHMAN (Herman), ministre à Dantzick, accusé de s'écarter en plus.. points des vrais principes de la doct. de Luther, ne put éviter les persécutions.Ses opinions pour Jean Arndt, et un ouvr qu'il publia en 1621, sur le Royaume de grace de J. C., servaient de base à ces inculpations. Il m. en 1628.

RATKAI (Georges), né en 1613, en Hongrie, chan. de l'cgl. de Zagrab, a donné Memoria regum et Bannorum regnorum Dalmatia, Croatia, Slavoniæ, inchoata ab origine sud usque ad annum 1652, Vienne, 1652, in-fol.

RATRAMNE, moine de l'abb. de Corbie, né en Picardie, flor. dans le 9e siècle. On a de lui deux livres sur la Prédication contre Hincmar; autre de l'Enfantement de J. C.; un de l'Ame; un Traité contre les Grecs, en 4 livres; son ouvrage le plus conn' est intit. Traité du corps et du sang de J. C., publ. par le docteur Boileau en 1686, in-12, avec une traduct. fr. et des notes. Cet ouv. a eu 14 édit, depuis celle de Cologne, 1532, in-8°, jusqu'à celle d'Amst., 1717, in-12.

RATTE (Etienne - Hyacinthe de), bon math., né à Montpellier en 1722, devint secret. de l'acad. des scien. de cette ville; il a publié 2 vol. de l'Histoire et des Mémoires de cette société. Il a aussi composé plusieurs Mémoires de physiq. et de math., et a fourni pour le Dictionnaire encyclopédique, les articles froid, glace, gelée. L'étude de l'astron. à laquelle il s'appliqua ensuite, lui donna occasion d'observer plusieurs comètes. Il observa aussi le passage de Vénus sur le soleil en 1761, et plus, autres phénomènes dans les circonstances les plus remarquables. Il succéda à son père en 1770, dans la charge de conseill. à la cour des aides. Après la révol. du 9 therm. 1793. il devint président de la Societé libre des Sciences et belleslettres de Montpellier; associé de l'ins

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titut national, m. en 1805. Les Obser- ↑ vations astronomiques de Ratte ont été recueilles par M. Flangergues.

écartelé à la place de Grève, le 27 mai 1610, âgé d'environ 32 ans, après avoir constament persisté à dire dans tous ses interrogatoires, qu'il n'avait point de complices; et d'après presque tous les histor., ses véritables complices furent la superstition et le fanatisme.

RAVAILLAC (Franc.), était fils d'un praticien d'Angoulême, dont il suivit quelque tems la prof. Il prit ensuite l'habit chez les Feuillans. Ses idées, ses visions et ses extravagances, le firent chasser du cloître six semaines après. Accusé d'un meurtre sans pouvoir en être convaincu, il échappa au châtiment, et redevint solliciteur de procès. Il en perdit un en son nom pour une succession. Ce malheur le réduisit à une telle misère, qu'il fut obligé pour subsister de faire le métier de maître d'école à Angoulême. Les excès, les libelles et les sermons des prédicateurs de la ligue, lui avaient inspiré une grande aversion pour Henri IV. Ravaillac, né avec un caract. RAVASINI, poète lat., né à Parme, sombre et une humeur atrabilaire, saisit chanta les plaisirs de la campagne. Ses avidement les principes abominables pré-poesies furent publiées en 1706 et en

chés par des fanatiques, qui soutenaient en chaire que c'était un œuvre méritoire d'assassiner les rois qui n'étaient pas de la communion de Rome. Il prit la résolution execrable d'assassiner Henri IV, que son imagination échauffée lui faisait regarder comme un fauteur de l'hérésie. Il partit d'Angoulême six mois avant son crime, «< dans l'intention, disait-il, de parler au roi, et de ne le tuer qu'autant qu'il ne pourrait pas réussir à le convertir. » Il se présenta an Louvre sur le passage du roi, à plusieurs reprises, fut toujours repoussé, et enfin s'en retourna. Mais vers Pâques il fat tenté avec plus de violence que jamais, d'exécuter son dessein; il vint à Paris, vola dans une auberge nn coutean qu'il trouva propre à son execrable projet,, et s'en retourna encore. Etant près d'Etampes, il cassa, entre deux pierres, la pointe de son couteau dans un moment de repentir, la refit presque aussitôt, regagna Paris, suivit le roi pendant deux jours ; enfin, toujours plus affermi dans son dessein, il l'exécuta le 14 mai 1610. Un embarras de charettes avait arrêté le carrosse du roi au milieu de la rue de la Ferronerie, qui était alors fort étroite. Ravaillac monte sur une des roues de derrière, et avançant le corps dans le carosse an moment que ce prince était tourné vers le duc d'Epernon, assis à son côté pour lui parler à l'oreille, il lui donna. "dans la poitrine deux coups de poignard. Le roi fut étouffé en un instant; le duc d'Épernon le fit arrêter. On le conduisit d'abord à l'hôtel de Retz et ensuite à

la conciergerie. Son procès ayant été dressé, il fut tiré à quatre chevaux et

RAVANEL, chef des Camisards, avait encore plus de bravoure que de fanatisme. Sachant que sa tête était mise à prix, il eut la hardiesse de venir trouver le maréchal de Villars, et lui demanda les mille écus de récompense en se découvrant. Le maréchal lai pardonna et lufit compter la somme. Mais l'année suivante, ayant été reconnu pour le chef d'une conspiration en Languedoc, il fut brûlé vif en juin 1705.

1711.

RAVENET (Simon-Franç.), grav, de Paris, né en 1721, m. à Londres, a gravé l'Emblème de la Vie humaine, d'après le Titien; les Bergers d'Arcadie, sur les dessins du Poussin; Lucrèce déplorant son sort, sur ceux de Casali, etc.-Son fils RAVENET, demeurant à Parme, a fait paraître Jupiter et Antiope d'après Rubens, et divers morceaux sur les dessins du Corrége.

RAVENSPERGER (Jacques), né à Groningues en 1615, professa la philos. à Utrecht, et y m. à 35 ans. Il à laissé quelques dissert. de Deo, de Systemate Mundi, de Animá Ovi, etc.

a

RAVESTLIN (Josse) ou JUDOCUS TILETANUS, né à Tielt en Flandre, vers 1506, chan. de St.-Pierre à Louvain, assista au concile de Trente; m. en Confession d'Anvers, en lat., Louvain, 1571. Il a donné une Réfutation de la 1567; Apologie de cette Refutation, 1568; Apologie des décrets du concile de Trente, touchant les Sacremens, Cologne, 1607, in-12.

RAVESTEYN (Jean Van), peint, des Pays-Bas, né en 1580. On admire de lui trois Tableaux placés dans les salons du jardin de l'Arquebuse à la Haye. - Hubert Ravesteyn, né à Dordrecht en 1647, a peint avec succès le Paysage, les Foires et les Rassemblemens de Peuple. - Nicolas Ravesteyn, né à Bommel en 1661, excella dans l'Histoire et sur-tout dans le Portrait.

RAVI (Jean), archit. et scalp. du 14e s., travailla pendant 26 ans à la métropole de Paris.

RAVIUS ou RAVE (Chrétien), né à Berlin en 1613, professa les lang, orient. à Utrecht, à Kiel, puis à Francfort sur le Mein, où il m. en 1677. On a de lui: un Plan d'Orthographe et d'Etymologies Hebraiques; une Grammaire Hébraïque, Caldaïque, Syriaque Arabe, Samaritaine et Anglaise, Londres, 1640, in-8°; Traduction latine de l'arabe, d'Appollonius de Perge.Ravius (Jean), son fils, bibliothec. de l'Elect. de Brandebourg, a laissé des Commentaires sur Cornélius Népos, des Aphorismes militaires et d'autres écrits latins.

RAU (Jean-Jacques), né en 1668, à Både en Souabe, s'établit quelque tems à Amst. où il se distingua dans la taille de la pierre. En 1713, il fut appelé à la chaire d'anatomie et de chirurgie de Leyde, et devint rect. de l'académie de cette ville. Il a écrit: Epistolæ duæ de septo scroti ad Ruyschium, Amstelodami, 1699, in-40; De Methodo discendi Anatomen, Leydæ, 1713, in-4°.

Il m. en 1719.

RAUGEARD (N.), curé et archip. d'Andard, diocèse d'Angers,memb. de

l'acad. des scien. et b.-lett. de la même ville, dép. du clergé d'Anjou aux étatsgénér. de 1789, et m. en 1797. Il a laissé m.ss. une Histoire ecclésiastique, politique et littéraire de l'Anjou, jusqu'à la révolution, et d'autres ouvrages.

RAUL, hist. milanais du 12o s., aut. d'une Histoire des Guerres que les Milanais soutirent contre Frédéric Ier, depuis 1154 jusqu'en 1157.

lonie, l'Assyrie, l'Arménie, etc.; y
amassa un grand nombre de plantes et
de curiosités naturelles, et fit des ob-
servations sur les moeurs des peuples de
ces contrées. Il revint dans sa patrie en
1576, et m. à Lintz en 1606. Îl publia
la Relation de son voyage en allem.,
Francfort, 1582, in-40, trad. en angl.,
Londres, 1693. Le Catalogue des
plantes que Rauwolf a observées au
Levant, à été donné en lat. par Jean-
Frédéric Gronovius, sous le titre de
Flora Orientalis, Leyde, 1755, in-8°.
Linnée a consacré un genre
de plantes à
sa mémoire, en l'appelant Rawolfia

nitida.

I. RAWLEGH (sirWalter), ou Ralegh, né à Budley, dans le comté de Devon, en 1552, après avoir fait quelques campagnes en Fr., dans les Pays-Bas et en Irlande en 1569, 1578 et 1580, fut adjoint, en 1583, par la protection de la reine Elizabeth, à sir Humphrey Gilbert, pour une expédition à Newfoundland, qui fut malheureuse; Rawlegh, peu de tems après, découvrit le pays de Wigandacoa, dont la reine Élisabeth changea le nom primitif en celui de Virginie. A son retour, il fut créé chevalier et élu membre du parl. pour le comté de Devon. En 1585 il envoya une 2o, et bientôt une 3e flotte en Virginie. C'est à cette colonie qu'est due la prem. introduction du tabac en Angleterre, et Rawlegh fut le premier qui le mit à la mode et en propagea l'usage. En 1588, il combattit la fameuse flotte invincible envoyée pour envahir l'Angleterre. L'année suivante, il accompagna don Antonio, roi de Portugal, qui se trouvait alors à Londres, pour suivantes, il fut nommé général, pour le rétablir dans ses états; Les années l'Espagne, et à son retour, il se fit reexpéd. contre marquer dans la chambre des communes; la reine le fit mettre aux arrêts, et lui interdit la cour; lorsque la liberté lui fut rendue, Rawelg revint à la cour. Pendant sa retraite, il avait projeté la découverte et la conquête de la Guyane, il l'effectua en 1595. A son retour, il écrivit la Relation de ses découvertes dans la Guyane, imprimée en 1596, in-4°, réimp. en latin, Nuremberg, 1599, in-4°. La même année, il fut nommé l'un des comm. de l'expéd. de Cadix; et tout semblait lui sourire, lorsque la m. d'Elisabeth, en 1602, vint RAUWOLF (Léonard), méd. et cél. lui ravir ses espérances. Le 6 juillet 1603, botan., natif d'Augsbourg, parcourut, il fut traduit devant le conseil de Wesen 1573, la Judée, l'Arabie', la Baby-minster, constitué prisonnier, et trans

RAULIN (Jean), doct. de sorb. et prof. en theol. né à Toulouse, entra dans l'ordre de Cluni en 1497, et m. en 1514 à 71 ans. En 1541, on recueillit ses Sermons, in-8°; des Lettres et quelques livres de piété.

RAULIN (Jean-Facond), espagnol, qui vivait dans le 18e s., a laissé une Histoire ecclésiastique du Malabar, Rome, in-4°.

RAULIN (Joseph), méd. ord. du roi, censeur royal, membre de plus. sociétés savantes, né à Aiguetinte, dans Je diocèse d'Auch, en 1708, m. à Paris en 1784, a composé differ. traités importans sur la manière d'élever les enfans, sur les accouchemens, sur les maladies des femmes en couche, et sur diverses autres matières de son art.

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commander à Panama une

féré à Winchester, où il fut jugé à mort. Le sursis ayant été prolongé indéfiniment, Rawlegh fut enfermé l'espace de treize ans dans la Tour; ce fut dans sa prison qu'il travailla à son Histoire du monde dont le 1er volume parut en 1614, in-fol., et finit à l'hist. des Macédoniens. Il obtint, en 1616, son élargissement, en faisant persuader à Jacques Ie qu'il avait découvert, sous la reine Elizabeth, des mines d'or dans la Guyane. Il avait recouvré sa liberté le 25 mars; il reçut la commission d'aller vérifier le fait, et mit à la voile de Plymouth en juillet 1617. Son dessein fut éventé par les Espagnols. La ville de Saint-Thomas ayant été brulée par un de ses capitaines, l'ambassadeur espagnol demanda une réparation éclatante de cette violation de la paix. Rawlegh vint prendre terre à Plymouth en juillet 1618, et poursuivit son voyage à Londres. Il fut arrête en chemin, conduit à la Tour d'où il chercha vaine

lendemain. Rawlegh fut le premier qui ment à s'échapper. Il fut décapité le transporta le cerisier d'Angleterre en Irlande.

a traduit en angl. le livre de Lenglet Dufresnoy, sur la Methode d'étudier l'histoire, 2 vol. in-8°.

RAWSON (Grindall), ministre de Mendon (Massachussets), m. en 1715, à l'âge de 57 ans, après avoir exercé de lui qu'un sermon, 1709. pendant 35 ans, son ministère. On n'a

RAY (Jean), cél. botan. et physic. anglais, né à Black - Notley, près Brentrée, dans le comté d'Essex, en 1628, parcourut l'Ecosse, la Hollande, l'Allem., l'Italie, la Fr. et plus. autres pays dans lesquels il fit des recherches laberieuses. La société royale de Londres l'adopta en 1667, m. à Black-Notley en 1705. Ses princip. ouv. sont : une Histoire des plantes, 1686 et années suivantes, 3 vol. in-fol., le 3o impr. en 1704, est le moins commun; une Nouvelle méthode des Plantes, Londres, 1682, in-8°, 1733, in-8°; un Çatalogue des Plantes d'Angleterre et des les addes environs de Cambridge, 1660, in-8°; jacentes, 1677, in-8°, avec un supplément, en 1688; un Catalogue des Plantes Stirpium Britannicarum extra Britannias nascentium Sylloge, 1696, in-8°; Synopsis methodica Animalium quadrupedum et Serpentini generis, Londres, 1724, in-80; Synopsis methodica Avium et Piscium, Londres, 1713, in-8°; Historia Insectorum, cum Appendice Martini Listeri de Scarabaeis Britannicis, 1710, in-4°; Dictionariolum trilingue secundùm locos communes. Tous les ouv. precedens sont en lat. Les princip. de ceux qu'il a écrits en angl. sont l'Existence et la sagesse de Dieu manifestées dans les œuvres de la Creation, traduit en fr., 1714, in-8°; trois Dissertations sur le chaos et la création du monde, le déluge et RAWLINSON (Christophe), de Cark. l'embrasement futur du monde, Lond., hall, dans le comté de Lancastre, né 1713, in-8°; un Recueil de Lettres phien 1677, m. en 1732, se distingua parlosophiques, 1718, in-8°, son habileté dans la lang. saxonne et dans la littér. du Nord. Il fit imprimer à Oxford une belle édition de la traduct. en saxon par le roi Alfred, des Consolations philos. de Bocce, 1698, in-8°.

RAWLEGH (Carew), fils du précéd., né à la Tour de Londres, m. en 1666, fut gouv. de Jersey. Il est aut. de quelques sonnets et d'un écrit contre Jacques Howel, pour la défense de Gautier, son père.

RAWLET (Jean), theol. angl., né en 1642, m. en 1686, est aut. du Moniteur chrétien, et d'un autre livre sur l'Eucharistie.

RAWLEY (William), né à Norwich en 1588, m. en 1667, chapelain de Charles Ier et de Charles II. On lui doit l'édition des Euvres de François Bacon.

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etc.

RAY (Benjamin), né à Spalding, curé à Surfleet, en 1735, m. en 1760, a fourni plus. Mémoires à la société royale de Londres.

RAY DE SAINT-GENIÈS (JacquesMarie), chev. de St.-Louis, né à St.Geniès en 1712, a publié : l'Art de la guerre pratique, 1754, 2 vol. in-12; l'Histoire militaire de Louis XIII et de Louis XIV, la 1ere, 1755, en 3 vol., la 2o, 1566, en 3 vol.; l'Officier partisan, 1763, 2 vol. in-12; Des stratagèmes de guerre des Français, ou leurs plus belles actions militaires depuis le commencement de la monarchie jus

mourut en 1777.

qu'à présent; 1769, 6 vol. in-12. II | jusqu'à la paix d'Aix-la-Chapelle, 1753, 3 vol. in-12; Histoire du divorce de Henri VIII, 1763, in-12; Ecole militaire, 1762, 3 vol. in-12; Mémoires historiques de l'Europe, 1772, 3 vol. in-8°; Tableau et révol. des colonies anglaises dans l'Amérique septentrionale, 1781, 2 vol. in-12; diverses Brochures sur la traite des nègres, l'administration de Saint-Domingue, etc.

RAYGER (Charles), méd., né à Presbourg en 1641, où il m. en 1707, a donné un gr. nombre d'observations sur diverses parties de son art, insérées dans plus. rec. scientifiques.

ses (Euvres furent impr. à Lyon, 1665, 20 vol. in-fol, et il vit mettre quelquesuns de ses ouv. à l'Index.

à

RAZILLY (Marie de), d'une famille de la Touraine, m. à Paris en 1707, 83 ans, cultiva la poésie. On a d'elle quelques Pièces de vers, dans différens recueils, entr'autres son Placet au roi, en 1667, pour lequel Louis XIV lui accorda une pension de 2,000 liv.

RAYNAL (Guill.-Thomas-Franc.), memb. des acad. de Lond. et de Berlin, né à Saint-Geniès, dans le Rouergue, RAYNAUD (Théoph. ), jés., né à en 1713, entra dans les jés. où il prof. Sospello, au comté de Nice, en 1583; avec distinction. Ayant été ordonné son esprit caustique et naturellement prêtre, il prêcha; mais il quitta les jés. porté à la satire, Ini attira beaucoup de vers 1748, et s'établit dans la capitale. traverses dans sa société; il m. à Lyon les AnexDes compilations, telles que en 1663. On distingue deux de ses ouv.; dotes littéraires, 3 vol. in-12; les Mé- l'un intit. Erothemata de bonis et mamoires de Ninon Lenclos, in-12, et lis libris, c'est-à-dire, « Questions sur la rédaction du Mercure de France, fules bons et les mauvais livres »; l'autre, rent ses ressources à Paris. En 1768, il Symbola Antoniana, Rome, 1648 concut l'idée d'écrire l'Histoire philo-in-8°, relatif au feu St.-Antoine. Toutes sophique et politique des établissemens et du commerce des Européens dans les deux Indes. Cet ouv., publié en 1770, eut en Europe plus de 50 contrefacons. L'aut. connaissant les défauts de son ouv., se mit à voyager pour le perfectionner. Il parcourut les différ. places de commerce de la Fr., il promena sa curiosité en Hollande et en Angleterre. Au retour de ses savantes courses, il publia à Genève en 1781, une nouv. édit. RÉAL (César VICHARD DE SAINT-), de son hist. 10 vol. in-8°. La Sorbonne fils d'un conseiller au sénat de Chamdéclara le livre abominable. Le parl. le proscrivit le 25 mai 1781, et ordonna béry, sa patrie, vint à Paris de bonne heure. De retour dans sa patrie en 1675, qu'il fût brûlé; il décréta même l'ant, la duchesse de Mazarin, réfugiée en Sade prise de corps; mais on lui laissa tout le tems de se retirer. Il parcourut voie, l'emmena avec elle en Angleterre ; mais bientôt après il revint à Paris, et ensuite l'Allemagne, ct fit un voyage à ty vécut en philosophe jusqu'en 1692, qu'il Berlin. Après avoir visité différ. cours, il revint en France et vécut quelque se rendit à Chambery, où il m. vers la fin de cette année. Ses princip. ouvrages tems dans les pays méridionaux, il vint à Paris en 1788; il s'y trouvait lorsque sont: sept Discours sur l'usage de l'hisl'assemblée constituante rendit des dé-toire; Histoire de la conjuration que les crêts, dont les uns lui parurent attenter à la propriété, les autres favoriser l'effervescence du peuple. Il eut le courage de lui adresser, le 31 mai 1791, une longue lettre où il marquait la route que cette assemblée aurait dû tenir, et les écueils qu'elle devait éviter. Cet écrit fit peu d'impression. Cet écrivain, las des agitations de la capitale, alla fixer sa demeure à Passy près Paris, où il m. en 1796. Outre son Histoire philosophique des deux Indes, ses ouv. impr. sont: Histoire du Stathoudérat, 1748, in-12, et réimpr. en 1750 en 2 vol.; Histoire du parlement d'Angleterre, 1750, 2 vol. in-12; Anecdotes littéraires, historiques et politiques de l'Europe, depuis l'élévation de Charles-Quint à l'empire,

Espagnols formèrent en 1618 contre la république de Venise : ce morceau est un chef-d'oeuvre; Don Carlos, nouvelle histor.; la Vie de Jésus-Christ; Relation de l'apostasie de Genève; Césarion, ou divers Entretiens curieux; Discours sur la Valeur, adressé à l'électeur de Bavière en 1688: c'est une des meilleures pièces de Saint-Réal; Traité de la critique; Traduction des lettres de Ciceron à Atticus, avec des remarques, a vol. in-12. Ses ouv. parurent en 1745 Paris, 3 vol. in-4o, et 6 vol. in 8°. L'abbé Pérau donra en 1757 une nouv. édit. de toutes les OEuvres de cet auteur, & pet. vol. in-12. De Neuville a donné l'Esprit de Saint-Réal, in-12.

REAL (Gaspard de), seigneur de

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