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ment d'enthousiasme : « C'est le plus grand génie qui ait existé. Quand tous les génies de l'univers seraient arrangés, il conduirait la bande. » Newton posséda, jusqu'à l'âge de 80 ans, une santé toujours égale. Il m. en 1737. On a de lui, outre ses Principes et son Optique, la Chronologie des anciens royaumes, Londres, 1728, in-4°, trad. en franc. par l'abbé Granet, Paris, 1728, in-4°; Arithmetica universalis, Lugd.-Batav., 1732, in-4°; Eadem cum commentariis Joh. Castillionei, Amstelodami, 1760, a vol. in-40. Get our. a été trad. en franç. par N. Beaudeux, Paris, 1802, 2 vol. in-4°; Analysis per quantitatum series, fluxiones et differentias, Londini, 1716, in-4°, trad. en franc. par de Buffon, Paris, 1740, vol. in-4; plus. Lettres dans le Commercium epistolicum. On a recueilli les ouv. de cet immortel savant sous ce titre : Isaaci Newtoni opera quæ extant omnia, cum commentariis Sam. Horsley, Londini, 1779, 5 vol. gr. in-4°, belle édit., peu commune.

quelle maison fut, en 1740, et à ses frais, convertie en un college, sous le nom du collège d'Hertford. Newton ob tint aussi un canonicat dans l'égl. de Christ, et m. en 1753, à Lavendon. II a publié une Traduction lat. des Caractères de Théophraste avec des Notes anglaises, qui parut à Oxford en 1754, in-8°, après sa m.

NEWTON (Guillaume), sav. architecte, auteur d'une bonne Traduction angl. de Vitruve, fut aussi le premier continuateur, c.-à-d., l'éditeur du secoud vol. des Antiquités d'Athènes dé Start; il m. en 1791.

NEWTON (Henri), dont le nom a été latinisé en celui de Nova - Villa, Facad. des arcades, de celles de Florence memb. de la soc. royale de Londres, de et de la Crusca, fut, au commencement tannique auprès du gr. duc de Toscane du 18 s., envoyé extraord. de S. M. briEpistolæ, Orationes et Carmina, Lucet de la répub, de Genes. On a de lui: ques, 1710. Une partie du vol. consiste en Carmina adoptiva.

NEWTON (Jean), mathém. angl., NEYRA (Alvares MENDANA de ), cél. né en 1622, dans le comté de Northamp-navigateur espagnol, et après Magellan ton, a laissé : Astronomia Britannica, celui auquel on doit le plus de décou1656, in-4°, 5 part.; Trigonometria vertes dans la mer du Sud, ou l'océan Britannica, 1658, 2 vol. in-fol.; Chi- Pacifique. Il fit le premier de ses voyages liades centum logarithmorum, à la en 1567, et le dernier en 1595. Neyra snite de sa Trigonométrie géométrique, fut tué dans une des îles Salomon. 1659 Elémens de mathématiques en parties, 1660, in-4; L'art de la jauge 3 pratique, 1669; Arithmétique naturelle en nombres entiers, fractions ordinaires et décimales, 1671, in-8°; une Cosmographie; Introduction à l'astronomie; Introduction à la géographie, 1678, in-8°. Il m. en 1678.

du 17e s., embrassa l'état ecclésiast., NICAISE (Claude), cél. antiquaire

imp. ad illustrem Spanhemium dissertatio, Lugduni, 1690, in-4°.

et se livra tout entier à l'étude et à la recherche des monumens antiques. Il cultiva les lettres jusqu'à sa m., arrivee 78 ans. Il a laissé entr'autres ouvrages : au village de Velley en 1701, âgé de Explication d'un ancien monument NEWTON (Thomas), sav. prélat trouvé en Guienne, Paris, 1689, in-4o; angl., né en 1704 à Lichfield, au comté un Discours sur les syrènes, Paris, 1691, de Stafford, m. en 1782, fut successi-in-4°; De Numo Pantheo Hadriani vement recteur de Ste Marie-le-Bow à Londres, lecteur de St-George, chap. ordin. du roi, chan. de l'égl. de SaintPierre à Westminster, év. de Bristol, et enfin doyen de St.-Paul de Londres. En 1749 il donna une édit. du Paradis perdu avec des notes: la plupart sont de différens auteurs, et quelques-unes de lui; il ajouta aussi à cette édit, une Vie de l'aut. fort curieuse et bien écrite. Il a laissé entr'autres ouv., une Dissertation sur les prophéties, 2 vol. in-8°, et après sa m. On a publ. ses Mémoires écrits par lui-même, et ses OEuvres mêlées.

NEWTON (Richard), docteur en theol., né dans le comté de Buckinghaan, fut principal de Hart-Hall, lä

:

NICANDRE (Nicander), gramm., poète et méd. grec, dans l'lonie, demeura longtems en Etolie, et s'acquit une grande réputation par ses ouvrages, dont il ne nous reste que deux Poëmes estimés Theriaca et Alexipharmaca, grec et latin, dans le Corpus poëtarum Græcorum, Genève, 1606 et 1614, 2 vol. in-fol; et séparément par Goris, d'abord à Venise, 1522 et 1523, in-4°; Paris, 1557, in-40 Hall, 1792, in-8° avec les notes de J. Gottlieb Schneider, Florence, 1764, in-8°; trad. en frauc., par Grevin, Anvers, 1567, in-4°. Nicandre vivait l'an 140 av. J. C.

NICANOR, général des armées du roi de Syrie, et grand ennemi des Juifs, Lysias, regent du royaume pendant l'absence d'Antiochus, l'envoya en Judee contre les Juifs; mais il fut vaincu par Judas Machabée en deux batailles, 165 et 162 avani J. C. Il perdit la vie dans

la dernière.

NICANOR, fils d'Hermias, gramm. d'Alexandrie, do tems de l'empereur Adrien. Auteur d'un long traité sur la matière de la ponctuation, il fut sura. Στιγματίας. Sου ouvrage περὶ στγμῆς τῆς Kab. (de la ponctuation en general), était en six livres. Il en avait fait lui

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70 ans. On a dẹ lui: Chronologia tripartita, tiad. en latin par Anastase le bibliothéc.; Historia Breviarium, publ. par le P. Petau en 1616, in-8°, et trad. par le présid. Cousin, et plusieurs autres Ouvrages en grec.

NICEPHORE, fils d'Artabasde es d'Anne, sœur de Constantin Copronyme, recut le titre d'emper. lorque le sénat et le peuple de Constant. l'eurent donné à son père en 472. Constantin-Copronyms vint les attaquer, les vainquit, et leur fit crever les yeux. Nicéphore avait beauc. de mérite, et s'était signalé par son conrage. Il ne faut pas le confondre aveb même un abrégé en un seul. Il avait Nicéphore, second fils de Constantincomposé encore d'autres opuscules sur Copronyme, honoré du titre de César la ponctuation d'Homère, de Callimapar son père en 769. Constantin VI, que, etc. D'Ansse de Villoison a donné son neveu, jaloux du crédit dont il jours. des extraits de ce Nicanor dans ses Anec-sait, lui fit crever les yeux ea 792, et dota Græca, tom. II, pag. 138 et suiv. (Venise, 181, in-4.)

NICAUSIS, c'est le nom qu'on donne à la reine de Saba, qui vint rendre hommage à la sagesse de Salomon. Il y a lieu de penser que Salomon attira cette princesse au culte du vrai Dieu.

NICCOLAI (Jean-Bapt.), Vénitien, mathémat., prof. à Padoue, archiprêtre de Padernello dans le Trévisan, né en 1726, et m. à Schio dans le Vicentin, en 1793, âgé de 67 ans. Ses princip. ouvr. sont: Memorie sopra una nuova Genesi delle Curve, publié dans les 1 et 2o vol. des actes de l'acad. de Padoue; Nova analyseos elementa, Patavii, 1791, 2 v. in-4°; Memorie sul caso irreducibile, etc. Niccolai a laissé beaucoup d'autres ouvrages m.ss.

NICCOLICCHIA (Marc-Ant.), de Messine, né en 1679, etait très-versé dans la jurisprod., la médecine, et dans beaucoup d'autres sciences. On a de lui un grand nombre d'ouvr, dont les princip. sont : Des Poésies, des Drames, des Elegies, des Inscriptions, des Epigrammes, des Anagrammes, etc.; Un Traite sur l'usage et l'abus du tabac, Des Préceptes sur la poésie tosc., etc.

NICCOLO-NICCOLI, citoyen de Florence, avait rassemblé 800 m.ss. que Côme de Médicis acheta de ses héritiers, et fit déposer dans le monastère des béned. de St-Marc de Florence, pour Pasage public. Telle est l'origine de la Bibliotheca Marciana.

NICEPHORE (St.), patriarche de Constant., success. de Taraise, en 806, défendit le culte des images, contre l'emper. Léon l'Arménien, qui l'ezila en 815 Mans un monastère, où il m. en 828 à

l'imperat. Irène le fit m, 5 ans après à Athènes, où il avait été exilé,

par

NICEPHORE Ir, emper. d'Orient, surnommé Logothète, c. à-d. intendant des finances et chanc. de l'empire, s'empara du trône en 802, sur l'impératrice Irène, qu'il relégua dans l'ile de Metelin. Le commencement de son règne fut heurenx, mais il commit la suite tant de cruautés, que ses sujets se révoltèrent et proclamèrent empereur Bardane, surnommé le Turc. Bardane cependant fut défait, envoyé dans un monastère, et on lui creva les yeux. Les Bulgares ayant envahi l'empire, et ravage la Thrace, Nicéphore marcha contre eux; mais il fut vaincu et tué en 811.

NICEPHORE II (Phocas), gentilh. de Constant., dont le caractère était și populaire, qu'il fût élevé au trône impérial en 963. Il épousa l'imper. Théophanon, veuve de Romain-le-Jeune, et il chassa les Sarrasias d'une grande partie de l'Asie. Il fut assassiné par Jean Zimisces, et d'autres conspir. en 969.

NICEPHORE III (Botoniate), fot investi de la pourpre par l'armée qu'il commandait en 1077. Il fut privé de cette dignité en 1081 par son général AlexisComnène, qui le relégua dans un couvent, où il m. peu de tems après.

NICEPHORE CARTOPHILIX, c.-à-d. garde des archives, aut. grec, florissait au commenc. du 9 s. Il nous reste de lai quelques ouvrages, dans la Bibliotheque des Pères et dans le Recueil du droit grec romain.

NICEPHORE BLEMMIDAS, sav. abbé grec du mont Athos, refusa le patriarcat de Constant, en 1955, et fut favorable

anx Latins, il a donné deux Traités de la procession du St. Esprit, impr. avec d'autres Théologiens grecs, à Rome, 1652 et 1659, 2 vol. in-4°.

NICEPHORE GRÉGORAS, biblioth. de l'église de Constant., au 14e s. On a de lui Une Histoire des empereurs grecs, depuis l'an 1204 jusqu'en 1341. La meilleure édit. de cet ouvr. est celle du Louvre, en grec et en latin, en 2 vol. in-fol., 1702, qui fait partie de la collection dite Byzantine.

de l'eau commune, 2 vol. in-12; la Con version de l'Angleterre au christianisme, comparée avec sa prétendue réformation, trad. de l'angl., in-8°; Traduction des réponses de Woodward au docteur Camérarius, sur la géographie physique, on Histoire naturelle de la terre, in-40, Voyage de Jean Owington, fait à Surate et en d'autres lieux de l'Asie et de l'Afrique, Paris, 1725,

2 vol. in-12.

NICET (Flavius Nicetius), orat. et jurisc. des Gaules, se distingua à la cérémonie du consulat d'Astère, en 449, par sa harangue au peuple.

NICEPHORE, dit Calliste, histor. grec du 14 s. Il a donné : Une Histoire ecclésiastique depuis la naissance de Jésus-Christ jusqu'à la mort de l'empereur Phocas en 610, Paris, 1630, 2 v. in-fol. On attribue d'autres pièces à Nicéphore; les aut. de la Byzantine don-plus grand éloge. Il nous nent un Catalogue des empereurs et des patriarches de Constantinople, composé par Nicéphore; et on a impr. à Bâle, en 1536, un Abrégé de la Bible, en vers lambiques.

NICET (saint), év. de Trèves, vivait dans le 6e s. Grégoire de Tours et Fortunat de Poitiers en font le

ou

NICERON (Jean-François), religieux minime, né à Paris, en 1613, et m. à Aix en 1645, s'appliqua à l'optique, et fut ami du cél. Descartes. Il a écrit: Interprétation des chiffres Règles pour bien entendre et expliquer solidement toutes sortes de chiffres simples, trad. de l'ital. d'Antonio - Maria Cospi, augm. et accommodée particulièrement à l'usage des langues francaise et espagnole, Paris, 1641, in 8°; Perspective curieuse, ou Magie artificielle des effets merveilleux de l'optique, avec la catoptrique du P. Mersenne, Paris, 1582, in-fol.; Thaumaturgus opticus, in-tol., 1646.

NICERON (Jean-Pierre), sav. religieux barnabite, parent du précéd., né à Paris, en 1685. Après avoir professé les humanités, la philos. et la théolog. dans son ordre, il se consacra à la chaire, à la direction et au cabinet. Il m. en 1738. Ses ouvr. sont Mémoires pour servir à l'Histoire des hommes illustres dans la république des lettres, avec un Catalogue raisonné de leurs ouvrages, 43 tomes en 44 vol., Paris, in-12, les trois derniers sont posthumes et renferment plus. articles qui ne sont pas de lui. Cet ouvr. est curieux et intéres

pour

dont

sant. Le Grand Febrifuge, où l'on fait voir que l'eau commune est le meilleur remède les fièvres, et vraisemblablement la peste, trad. de l'angl. de Jean Hancock. La meill. édit. de ce livre est celle de Paris, chez Cavalier, en 1730, sons le titre de Traité

pour

reste deux

petits traités de l'évêque Nicet l'un intit. De vigiliis servorum Dei; et l'autre, De psalmodiæ bono; et deux

Lettres à la reine Clodosinde et à Justinien. Nicet m. en 566.

NICETAS (David), histor. gree, natif de Paphlagonie, flor. à la fin du 9 s. Il est auteur d'une Vie de saint Ignace, patriarche de Constantinople, trad. en latin par_Frédéric Mutius, év. de Termoli; des Panegyriques des apó tres et d'autres saints, rec. dans la dern. continuation de la Biblioth. des Pères par Combefis.

NICÉTAS-SERRON, év. d'Héraclée dans le 11 s. On lui attribue une Chaîne des Pères grecs sur le livre de Job, Londres, 1637, in-fol., en gr. et en lat.; une autre sur les Psaumes et le Cantique des cantiques, Bâle, 1552; des Commentaires sur une partie des Euvres de s. Grégoire de Nazianze, Venise, sous le nom de Nicétas de Paphlagonie.

exerca

NICETAS-ACHOMINATE, histor. grec, surnommé Choniate, parce qu'il était de Chone, ville de Phrygie, des emplois considérables à la cour des emper. de Constantinople. Après la prise de cette ville par les Français, en 12041 il se retira à Nicée, où il m. en 1206. On a de lui une Histoire depuis 1118 jusqu'à 1205, trad. en lat. par Jérôme Wolf, et en français par le président Cousin. Trésor ou Traité de la foi Nithodoxe, et d'autres ouvrages. cétas le Paphlagonien, né à Constant dans le ge s. est aut. d'une Vie d S. Ignace, patriarche de Constantinople publiée par Mutius, évêq. de Termoli Ingostaldt, en 1504.

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NICHOLAS (Abraham), maiu

écrivain anglais, né à Londres en 1692. On a de lui des Pièces gravées par George Bickam, 1715 et 1717; le Guide de l'écrivain, 1719, et une suite de 31 pièces in-fol., gravées par la même main. Nicholas m. en 1744.

NICHOLLS (François), méd., né à Londres en 1699, prof. de physiologie à Oxford, med. du roi, a donné deux édit. de son traité De animá medicá, et une dissertat. intit. De motu cordis et sanguinis in homine nato et non nato. Il m. en 1779

NICHOLLS (William), ecclés. anglais, recommandable par ses vertus, né à Donington en 1664, m. vers 1712. Ses principaux ouvr. sont : Essai pratique sur le mépris du monde, 1694, in-8°, réimpr. en 1704; Consolations pour les parens qui ont perdu leurs enfans, 1701, in-8°; Entretiens avec une deiste, 1703, in-8°, 3e édit., augment. 1723, 2 vol. in-8°; la Religion du prince, où l'on démontre que les préceptes de l'Ecriture sont les meilleures maximes du gouvernement, 1704, in-8°; un gr. nombre de Discours, de Sermons, d'ouvrages polémiques.

gnifique et voluptueux. C'est à lui qu'lsocrate adresse ses deux discours intitulés Nicoclès.

NICOCLÈS, roi de Paphos, régnait sous la protection de Ptolomée, fils de Lagus; mais il abandonna le parti de son bienfaiteur pour prendre celui d'Antigone. Ptolomée ayant chargé quelques officiers qu'il avait en Chypre de le faire mourir, Nicoclès, informe de cet ordre, se tua lui-même sa femme, ses filles, ses frères et leurs épouses, suivirent son exemple. Telle fut l'horrible et singlante tragédie qui se passa en Chypre l'an 310 av. J. C.

NICOCLÈS, poète ancien, dont on a souvent répété ce sarcasme contre les médecins : « Ils sont heureux, disait-il dans une de ses pièces, parce que la lumière éclaire leurs succès, et que la terre cache leurs fautes, »

NICOMÈDE, sénateur juif de la secte des pharisiens, alla voir de nuit J. C., eut une conversation avec lui, et devint ensuite son disciple; c'est lui qui, après la mort de Jésus-Christ, prit soin de sa sepulture.

m.

1577 et 1586, in-4°, figures en bois, gravées d'après le Titien.

NICOLAÏ (Nicolas de), dauphinais, NICIAS, capitaine athénien, s'éleva à Paris en 1583, a publié l'histoire par son mérite aux premières places de de ses voyages sous le titre des quatre sa patrie. Il se signala dans la guerre premiers livres des navigations et des du Péloponèse, qu'il eut la gloire de pérégrinations orientales, avec les fiterminer. La république ayant résolu gures au naturel, tant d'hommes que de d'armer contre la Sicile, il fut nommé femmes, selon la diversité des nations, général avec Eurimédon et Démos-Lyon, 1568, in-fol., réimpr. à Anvers, thènes. Ces trois généraux formèrent le siége de Syracuse, qui se défen lit pendant plus de deux ans saus se rendre. Ils se disposaient à lever le siége, lorsqu'ils furent attaqués par les Syracusains, qui les firent prisonniers, ainsi qu'une grande partie de leurs troupes. On les mit à mi. l'an 413 av. J. C.-On connatî un autre Nicias, célèbre grammairien, ami de Pompée et de Cicéron, qui en parle avec éloge dans une lettre à Atticus, et dans une autre à Dolabella.

NICIAS, fils de Nicomède, célèbre peintre athénien, qui florissait en Grèce vers la 112 olympiade, était élève d'Antidotus. Ses principaux tableaux sont : Ulysse évoquant les ombres des morts; Nemée assise sur un lion, apportée d'Asie à Rome par Syllanus; un Bacchus, dans le temple de la Concorde à Rome. On faisait un grand cas de la Calypso et de l'Io de Nicias, ainsi que de son Alexandre.

NICOCLÈS, fils et successeur d'ETagoras, roi de Chypre et de Salamine, Yan 374 av. J. C., était un prinec ma

NICOLAI (Philippe ), futbérien, né dans le landgraviat de Hesse vers la fin du 16e s., a composé contre le pontife romain: De duobus antichristis; Mahumete et pontifice Romano, Marpurg, 1590, in-80; De antichristo Romano perditionis filio conflictus, Rostock, 1609, in-8°.

NICOLAI (Jean), dominicaín, né à Mouza, dans le diocèse de Verdun, en 1594; il professa la théol. à Paris, où il m. en 1673. On a de lui: une édition de la Somme de St. Thomas, Lyon, 1660 et années suiv., 19 vol. in-fol. cinq Dissertations sur plusieurs points de la discipline ecclésiastique, contre Launoy, in-12; Judicium, seu Censorium suffragium de propositione Antonii Arnaldi, in-4o, etc.

NICOLAÏ (Jean), prof. extraord. en antiquités dans l'univ. de Tubingue, m. dans cette ville en 1708, est connu par les ouy, suivans : Disquitio de chirotha

carum usu et àbusu, Giessä Hassorum, 1701, in-12; Tractatus de siglis veterum, Lugduni Batavorum, 1703, in-4°; Tractatus de synedryo Egyptiorum, morumque legibus, ibid., 1706, in-8°; De sepulchris Hebræorum lib. IV, in quibus variorum populorum mores proponuntur, etc., 1706, in-4°, fig.

NICOLAS, fut choisi par les apôtres pour être un des sept premiers diacres de Eglise de Jérusalem. On lui imputa

d'avoir été l'aut. de la secte des nicolaïtes. On dit aussi qu'il fut év. de Samarie.

NICOLÁS Ier, dit le Grand, fils de Théodore, et diacre de l'Eglise de Rome, sa patrie, fut élu pape après Fenoît III, le 24 avril 858. 11 frappa d'anathème Photins. Cette démarche fut l'origine du schisme qui subsiste encore entre l'Eglise grecque et l'Eglise lat. Nicolas excommunia ensuite Lothaire, roi de Lorraine, ét Valvrade, concubine de ce prince. Il travailla avec zèle à la conversion des Bulgares. Il tint plus. synodes, et m. en 867. On a de lui des Lettres sur différ. points de morale et de discipline, Rome, 1542, in-fol.

NICOLAS II (Gérard de Bourgogne), né dans le comte de Bourgogne, devint év. de Florence, et fut élu pape en 1058. Après la m. d'Etienne IX, il fit casser P'élection factieuse de l'anti-pape Benoit X, et confirma à Richard la principante de Capoue, et à Robert Guischard, la Pouille et la Calabre. Il m. à Florence en 1061. Il a laissé neuf Lettres concern. les affaires de France.

NICOLAS HI (Jean Gaetan), de la famille des Ursins, card.-diacre, succéda au pape Jean XXI en 1277. Son attachement excessif à ses parens, et les injustices qu'il commit pour les enrichir, ternirent l'éclat de son règne. Il ne s'oublia pas moins dans la baine injuste qu'il concut contre Charles d'Anjou, roi de Sicile. On dit qu'il entra dans la conjuration des Vepres siciliennes, avec le roi d'Arragon; mais il n'en vit pas l'exécution, étant m. d'une attaque d'apoplexie en 1280. On lui attribue un traité De electione dignitatum.

NICOLAS IV (N. de Rubeis), gén. des frères mineurs, sous le nom de frère Jérôme, né à Ascoli dans la Marche d'Ancône, fut élevé sur le siege pontifical en 1288. Il gouverna l'Eglise avec sagesse, mit la paix entre divers princes chrétiens, sur-tout entre les rois de Sicile et d'Arragon. Il fit paraître un grand zèle pour la conversion des infidèles. Il m. en raga. Il composa plus. ouv'.'; des

|

Commentaires sur l'Ecriture; sur le Mattre des Sentences; plus. Bulles en faveur des fraucisc. ses confrères.

card. év. de Bologne, né dans un bourg NICOLAS V (Thomas de Sarzanne), près de Luni, élu pape après Eugène IV, le 16 mars 1447. Son premier soin, dès de travailler à la paix de l'Eglise et de qu'il fut assis sur le trône pontifical, fut quit une estime universelle pour ses l'Italie. Il y réussit heureusement et s'acbienfaits et par la protection qu'il accordait aux savans. Il m. en 1455.

NICOLAS DE DAMAS, philosophe, poète et histor. du tems d'Auguste, fut hommes de son siècle. Il ne nous reste considéré comme l'un des plus savans publ. par Henri de Valois, Paris, 1634, que des fragmens de ses nombreux ouvr., impr. à Paris en 1806. Le plus considéi vol. in-4°, et dans le Prodromus grec, rable des écrits de Nicolas de Damas est ane Histoire universelle en 144 livres; une vie d'Auguste; des Traités de phi losophie sur les dieux; un Recueil des coutumes singulières des peuples; un Commentaire sur la métaphysique d'Aristote; des Memoires sur sa vie.

Constantinople en 1804, s'employa avec NICOLAS, le gramm., patriarch de l'empereur Alexis-Commène, pour disespèce de manichecus, depuis plusieurs siper une secte qui s'était formée d'une

-

années. Il m, en 1111. On a de lui des
Basiliques de Fabrot.
Decrets et une Epitre synodale dans les
Il fant le dis-
VI, emper. de Constantinople, fit dépo-
tinguer da patriarche Nicolas, que Léon
prince qui convolait en 4es noces.
ser, parce qu'il avait excommunié

NICOLAS (le père), capucin et prédicateur, definiteur et provincial de sen 1694, a laissé un gr. nombre de Sermons ordre, né à Dijon, et m. à Lyon en imprimés à Lyou.

NICOLAS DE CLAIRVAUX, disciple et secret. de St. Bernard, se retira ensuite dans le monastère de Montiramey, où il m. vers 1130. On a de lui un vol. de Lettres. On les trouve dans la Bibliothèque des Pères.

NICOLAS DE CUSA, Cusanus, cél. card. fils d'un pêcheur, né en 1401 à de Trèves, m. à Todi en 1454. Toutes Cusa, village situé sur la Moselle, près ses (Euvres furent impr. à Bâle en 1565, en 3 tomes in-fol. Sa Vie, en latin, et écrite par le P. Hartzheim, jésuite, a été imprà Trèves en 1730.

NICOLAS DE FLUE (enlatin de Rupe

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