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tero, pharmacopold olim Salfeldensium, cum præfatione Tanckii, D. de medicind, Lipsia, 1609, in-8°; Francofurti, 1620, in-12.

REISK (Jean), recteur du coll. de Wolffembuttel, m. en 1701, à 60 ans, a écrit sur la Corne d'Ammon; sur les Oracles des Sybiles, et les autres anciens oracles; sur l'Assuérus d'Esther; sur la Maladie de Job; sur les Images de J. C., et sur la langue qu'il parlait; sar les Glossopètres. Il a aussi donné une édit. du Chronicon Saracenicum et Turcicum, de Wolfgang Drechter, avec des Notes et un Appendice.

REISKE (J. J.), savant orientaliste et eritique profond, né en 1706, dans une petite ville du duché d'Anhalt, a trad. en latin la Géographie d'Abulfeda, de l'arabe, et Chariton, du grec. S'étant établi à Leipsick, il y obtint une chaire d'arabe, qu'il remplit pendant 12 ans, ce qui ne l'empêcha pas d'enrichir d'un très-grand nombre d'articles intéressans les Acta eruditorum, et de pub. ses Animadversiones in auctores græcos, 5 vol. En 1758, il fut nomme recteur de l'acad. de Leipsick, et m. en 774. On a de lui une édit. des Orateurs grecs, 12 vol. in-8°.

REJON DE SILVA (don Diego Antonio ), né dans le royaume de Murcie en 1750, membre de l'acad, des b.-arts de Madrid, où il m. en 1798, a publié : Dictionnaire des beaux arts, en espagnol, Ségovie, 1788, in-4°; la Peinture, poëme en 3 chants, Segovie, 1786, in-8°. Il trad. en espagnol le Traité de la Peinture de Léonard de Vinci, et les trois livres écrits sur le même sujet, par Alberti, avec des notes.

REMBRANDT (Van-Ryn), peintre et grav., fils d'un meûnier, naquit en 1606, dans un village situé sur le bras du Rhin qui passe à Leyde, ne s'attacha ní à la correction du dessin, ni au goût de l'antique; mais il s'efforça uniquement d'imiter la nature telle qu'elle se voit. Ses tableaux et ses estampes, qui sont en grand nombre, se font admirer par la force et le naturel qui y règnent. Il m. à Amst. en 1668 ou 1674.

RÉMI (St.), né dans les Gaules, d'une famille illustre, fut mis sur le siege pontifical de Reims, à 24 ans. Ce fut lui qui baptisa le roi Clovis, qu'il instruisit des maximes du christianisme. On ne sait en quel tems il m.; mais il est certain qu'il ne viv. plus en 535. Nous avons sous son nom quelques Lettres, etc.

REMI DE FLORENCE, ou REMIGIO FLORENTINO, dominic. ital. du 16 s., se fit connaître par des Traductions d'Ammien Marceliin, de Cornélius Nepos, et de l'Histoire de Sicile de Fazello. Il est auteur des Réflexions sur l'Histoire de Guichardin, Venise, 1582, in-4°; Poésies italiennes, ibid., 1547, in-8°. Il m. à Florence, sa patrie, en 1580.

RÉMI (Nicolas), conseill. du duc Henri II, et lieut. génér. de Lorraine, a publ.: Dæmonolaldiæ libri tres ex judiciis capitalibus nonagentorum plus minus hominum qui sortilegii crimen intra annos quindecim in Lotharingid capite luerunt, Lugd., 1595, in-f., Col., in-80; Discours des choses avenues en Lorraine, depuis le décès du duc Nicolas en 1473, jusqu'à celui du duc René II, Pont-à-Mousson, 1605, Epinal, 1617 et 1626.

RELAND (Adrien), né à Ryp, vilREMI (Abraham), Remmius, né lage de Nord-Hollande, en 1676, d'un en 1600, à Rémi, village de Beauvojmin. de ce village, devint prof. en lang. sis, m. en 1646, professa l'eloq. au coll. orient. et en antiq. écclés. à Utrecht: m. royal. Il est regardé comme un des meilen 1719. Ses princip. ouv. sont : Pales-feurs poètes latins de son tems. Ses pròtina monumentis veteribus illustrata, ductions parurent en 1646. in-ra. Utrecht, 1714, a vol. in-40; cinq Dissertations sur les médailles des anciens Hébreux, et plus autres Dissertations sur différens sujets curieux, 1706-1708, 3 vol. in-12; une Introduction à la grammaire hébraïque 1710, in-8°; Antiquitates sacræ veterum Hebræorum, 1717; De Religione Muhometand, trad. en fr. par Durand, 1717, in-8°; De spoliis templi Hierosolymitani in arcu Titiano Romæ conspicuis, Utrecht, 1716; une édit. d'Epictete; un Recueil de poésies érotiques, Amsterd., 1701, reimpr. sous le titre de Galatea, lusus poeticus.

RÉMI (Jos.-Honoré), prêtre et avoc au parl. de Paris, où il m. en 1782, était né à Remiremont en 1738. Il a publ.: Le Cosmopolisme, 1770, in-12; Les Jours, pour servir de correctif aux Nuits d'Young, 1770, in-12; Code des Français, 1771, 2 vol. in-12; La Traduction du grec de l'hieroglyphe d'Hyé. rapole, in-12; Eloge du Chancelier de l'Hôpital, couronné par l'acad.. franç. en 1777, et censuré par la Sorbonne. Il a fourni beauc. d'articles au Mercure de France.

REMOND DE SAINT-MARD (Touss.), de Paris, où il m. on 17575 à 25 ans,

Ses ouv. sont: Dialogues des Dieux; Lettres galantes et philosophiques, accompagnées de l'flistoire de Mademoiselle de ** ; Trois Lettres sur la naissance, les progrès et la décadence du Gout; Differens Traités sur la poésie en général et sur les divers genres de poésie; Un petit poëme intit La Sa gesse, qui parut en 1712; Une Lettre sur le goût et le génie, et sur l'utilité dont peuvent être les règles. Tous ses écrits ont été recueill. en 1743 à Paris, sous le titre de la Haye, en 3 vol. in-12, et depuis en 1750, 5 vol, in-12.

son étude favorite. Louis XIV, voulant réduire à des principes uniformes la cons truction des vaisseaux, fit venir à la cour les plus habiles constructeurs. Après se borna à quelques discussions, on deux méthodes : l'une de Renau, et l'autre de du Quesne. Ce prince lui donna ordre d'aller à Brest et dans les autres ports, pour instruire les constructeurs. En 1680, Louis XIV résolut de se venger d'Alger; Renau proposa de le bombarder; il promit de faire des galiotes à bombe; on se moqua de lui dans le conseil; mais Louis XIV voulut qu'on essayât cette nouveauté funeste, qui eut un heureux effet. Renau alla ensuite en Flandre trouver Vauban, qui le mit en état de conduire les siéges de Cadaquiers en Catalogne, de PhilipsCo-bourg, de Manheim et de Franckendal. Le roi, pour récompenser ses services, le fit conseill. de marine, et gr.-croix de l'ordre de St.-Louis, avec une pension de 12,000 liv. Il m. en 1719, membre de l'acad. franc. On lui doit: Théorie de la manœuvre des vaisseaux, 1689, in-8; et plus. Lettres pour répondre aux difficultés de Huyghens et de Bernoulli contre sa théorie.

RÉMOND DE SAINTE-ALBINE (Pierre), censeur royal, de l'acad. des scien. et b.-lettr. de Berlin, m. à Paris, sa patrie en 1778, à 84 ans, a publ.: Abrégé de l'Histoire du président de Thou, 1759, 10 vol. in-12; Le médien, 1744, in-8°. Il a travaillé à la Gazette de France et au Mercure.

RÉMOND (Franc.), cél. ciseleur, m. à Paris à l'âge de 65 ans fut chargé par le gouvern. de la ciselure des bronzes de la colonne élevée à Paris, place Vendôme, à la gloire des armées franç.

REMONDINI (Balthasar - Marie), évêq. de Zante et de Céphalonie, ne à Bassano dans les états vénitiens, en 1698, et m. en 1777, est connu par son livre intitulé: De Zacynthi antiquitatibus et fortund commentarius, 1756, in-8°. Il a laissé un gr. nombre de manuscrits.

RENAUD (Nicolas), Provençal, l'un des prem, chansonniers français, fleurit sous le règne de Henri II.

RENAUD (Louis), domin., Venetiis, doct. de Sorb., né à Lyon, et m. en 1771, à 80 ans, prédic. ordin. du roi. Ses Sermons n'ont jamais été publiés; mais on a de lui les Oraisons funèbres du duc d'Orléans et du maréchal de Villeroy, ainsi qu'un Discours latin, sur l'exaltation de Benoit XIII à la chaire de Saint-Pierre.

REMY-VAUDREY (Nicolas-Jos. de Saint-), gentilh. franc-comtois, né dans le 17 s., a donné 2 romans: Histoire de la comtesse de Fergy, épouse de Charles de Vaudrey, dit le beau Vaudrey, ou les aventures de Charles Vaudrey, Paris, 1722, in-12; Adèle de Ponthieu, in-12.

RENAUDIE (Jean DE BARBI, sieur de la), dit DE LA FOREST, Second chef RENA (Cosme de la), capit. florent., de la conjuration que les hugenots firent de l'acad. de la Crusca et de celle de en 1560 contre les princes de la maison Florence, dont il fut chef en 1673, de Guise. La Renaudie se chargea d'aller était versé dans la connaissance des andans les provinces, et de gagner par luitiquités étrusques. On lui doit: Cogni-même et par ses amis ceux qu'il avait zione del duca e marchese Ugo di Toscana il salico, e della sua consorte Juditta consanguinea di Corrado I, imperatore, tratta dalla serie MS. de' duchi e marchesi di Toscana, Florence, 1687, in-fol.; Della serie degli antichi duchi e marchesi di Toscana con altre notizione dell'imperio romano, etc., Florence, 1690, in-fol., ire par

tie senlement.

RENAU D'ELISAGARAY (Bernard), né dans le Béarn en 1652, apprit les mathém., et bientôt la marine devint

déjà connus, et leur donna jour au 1er février pour s'assembler à Nantes. L'assemblée se tint, et on résolut d'exé cuter la conjuration à Amboise, où était la cour; mais ce dessein ayant été découvert par un avocat chez qui il était logé, La Renaudie, qui s'avançait avec des troupes, fut tué en 1559, dans la forêt de Château-Renard, près d'Am boise, où son corps fut porté. Il y fut pendu sur le pont à un gibet, ayant sur le front un écrite an avec ces paroles « Chef des rebelles. »

I. RENAUDOT (Théophraste), méd de Loudun, s'établit à Paris en 1623, où il m. en 1653. Il fut le premier qui commenca, en 1631, à faire imprimer ees nouvelles publiques, si connues sous le nom de Gazettes. Il en obtint le privilége de Louis XIII, lequel lui fut confirmé pour lui et pour ses héritiers par Louis XIV. Ce mot de Gazette vient du mot ital. gazetta, petite pièce de monnaie en usage à Venise, avec laquelle on payait la lecture des nouvelles publiques qui se distribuaient en m.ss. Il a encore donné une suite du Mercure français depuis 1635 jusqu'en 1643; Abrégé de la vie et de la mort de Henri de Bourbon, prince de Condé, 1646, in-4°; La vie et la mort du maréchal de Gassion, 1647, in-4°; La vie de Michel Mazarin, card., frère du 1er ministre de ce nom, 1648, in-4°.

II. RENAUDOT (Eusèbe), petit fils du précéd., membre de l'académie française, de celle des inscript., et de celle de la Crusca, né à Paris en 1646. Après avoir voyagé quelque tems en Italie, où il fut charge de commissions importantes, il revint en Fr., où il m. en 1720, après avoir légué sa nombreuse bibliothèque aux Bénédictins de SaintGermain-des-Près à Paris. Ses princip. ouvrages sont : 2 vol. in-4°, en 111 et 1713, pour servir de continuation au livre de la Perpétuité de la foi; Historia Patriarcharum Alexandrinorum, Jacobitarum, etc,, Paris, 1713, in-4°; un Recueil d'anciennes Liturgies orien tales, Paris, 1716, 2 vol. in-4o; deux anciennes Relations des Indes et de la Chine, Paris, 1718, in-40; Défense de la perpétuité de la Foi, in-8°, contre le livre d'Aymon; une Traduation lat. de la Vie de saint Athanase, écrite en On arabe; plus. Ouvrages_m.ss. connaît encore un autre RENAUDOT, av. et histor., qui a composé un Abrégé chronologique de l'Histoire universelle,

2 vol. in-12.

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RENAZZI (Philippe - Marie), cél. avocat, et l'un des plus illustres prof. de l'univ. de Rome, où il m. en 1808, âge de 61 ans, est auteur de quinze à seize tant de jurispr. que de philologie. Ses Elemens de droit criminel, publiés pour la tre fois en 1773, ont été reimp. cinq fois en Italie, trad. et commentés dans presque toutes les langues de l'Europe. Il a laissé plus. m.ss.

gers en 1408, descendait de la seconde branche d'Anjou, appelée au trône de Naples par la reine Jeanne Ire, Ayant épousé, en 1420, Isabelle de Lorraine, fille et héritière de Charles II, il ne put recueillir l'héritage de son beau-père. Antoine, comte de Vandemont, le chassa de la Lorraine, le fit prisonnier et le força de donner sa fille Isabelle en ma riage à son fils Ferri de Vaudemont.. Louis, roi de Naples, son frère, et la reine Jeanne II, qui l'avait fait son héritier, étant morts, il se rendit en 1435 dans le royaume de Naples: il n'y fut pas plus heureux qu'en Lorraine. Le comte d'Anjou n'ayant eu que des revers à la guerre, se retira en Provence, où il cultiva en paix les arts. Il fit des vers et cultiva la peinture. On voyait un de ses tableaux aux Célestins d'Avignon. Ce prince m. à Aix en 1480. On lui attribue l'Abusé en cour, impr. dans un recueil d'anciennes poésies sans date, mais fort antique, in-fol., et depuis à Vienne, 1484, in-fol. On a encore de lui les Cérémonies observées à la réception d'un chevalier, m.ss. enrichi de belles miniatures; les Fonctions des Poursuivans d'armes, m.ss.

RENÉ, comte d'Anjou, qui vécnt vers le milieu du 15 s., et fut aussi roi de Naples et de Sicile, ne se rendit pas moins cél. que le précéd. par son talent pour les vers. Il en fit une prodigieuse quantité. L'ouv. le plus considérable que l'on cite de lui est le Roman de trèsdouce merci au cuer d'amour épris. On ne croit pas qu'il ait jamais été impr.

RENE II, duc de Lorraine, m. en 1508, âgé de 57 ans, est célèbre dans les fastes militaires par la guerre qu'il soutint contre Charles-le-Hardi, duc de Bourgogne, qui fut tué devant Nanei. Ce duc établit en Lorraine, par son testament, la loi salique. Il favorisa les arts en faisant bâtir plus. châteaux et quelques beaux édifices.

RENEAULME (Paul-Alexandre de), chan. de Sainte-Geneviève de Paris, originaire de Suisse, fut prieur de Theuvy, où il m. en 1749. En 1740 il publia un Projet de Bibliothèque universelle, etc. Une santé languissante l'empêcha d'exé

cuter cet ouv. immense.

RENEAULME (Paul), méd. de Blois dans le 17 s., de qui on a: Ex curationibus observationes, Paris, 1606, in-8°; Specimen historic plantarum i. RENÉ, comte d'Anjou et de Pro- avec fig., 1611, in-40; La vertu de la vence, Ier duc de Lorraine, roi de Sicile, fontaine de Médicis, près Saint-Denisarrière-petit-fils du roi Jean, né à An-les-Blois, Blois, 1618, in-8°.

lon vers 1781, a cooperé au Journal
encyclopédique, et continué la Gazette
des Gazettes. Il a traduit de l'allemand
d'Hermann-Samuel Reimar : Observa-
tions physiques et morales sur l'instinct
des animaux,
leur industrie et leurs
mœurs, Amst., Paris, 1770, 2 v. in-12.

RENÉAUME DE LA TACHE, chev. rique de ce qui a été publié sur la ville de Saint-Louis, né à Laon, m. à Bouil-d'Herculanum. Idee de la Poésie grecq. et latine, trad. de Gravina, 1755, 2 vol. in-12; Esprit des Lois romaines, trad. du même, 1766, 3 vol. in-12; Mercure de Vittorio Siri, 3 vol. in-4o ou 18 vol. in-12; Mémoires secrets tirés des archives des Souverains de l'Europe, trad. de Siri, 1763, 24 vol. in-12; Histoire des Révolutions de Florence sous les Médicis, trad. de Varchi, 1765, 3 lon, trad. du grec, 1777, in-12; et une vol. in-12; Hieroglyphes d'Horappol Vie de Peiresc, 1770, in-12.

RENNES (Brice de), capucin, miss. en Palestine, travailla à l'édit. de la Bible arabe, impr. en 1671, pour l'usage des égl. orient. Il a trad. dans la même langue l'Epitome Annalium ecclesiasticarum cardinalis Borromei, a v. RESCIUS (Stanislas), chan. de Warin-4°, et l'Epitome Annalium veteris mie en Pologne, fut envoyé par Etienne Testamenti Jacobi Saliani, ab AdaBattori, ambass. à Rome. On a de lui: mo usque ad Christum, de l'imp. de la De rebus in electione regis Polonice propagande, 1653, 2 vol. in-4o. gestis ad discessum ejus, Romæ, 1573, RENNEVILLE (René-Auguste-gistrorum ac Ministrorum, Cologne, in-4°; Dissidium Evangelicorum MaConstantin de), né à Caen, renfermé à la Bastille depuis le 16 mai 1702 jusqu'au 16 juin 1713, est auteur d'une Histoire de la Bastille, Amst., 1724, 5 vol. RESENDE ou REESENDE, Resenin-12; Recueil de Voyages qui ont servi à l'établissement et au progrès de dius (André ou Louis-André de), chan. la Compagnie des Indes orientales, for- habile dans les b.-lett. grecques et lat. d'Evora où il naquit en 1498, se rendit mée dans les Provinces-Unies des Pays-Le roi de Portugal, Jean III, lui confia Bas, Amst., 1702, 1706, 5 vol. in-12; Amst., 1730, 10 v. in-12.

RENOUT (Jean-Julien-Constantin), né à Honfleur en 1725, m. vers 1780, a donné plus. pièces à différ. théâtres, dout quelques-unes eurent du succès.

RENTY (Gaston-Jean-Baptiste, baron de), né en 1611 au diocèse de Baieux, servit avec distinction dans les guerres de Lorraine; m. à Paris en 1649. Il eut part à l'établissement des frères cordonniers. Le père de Saint-Jure, jésuite, a donné sa Vie.

RENUSSON (Philippe), né au Mans, avocat au parl. de Paris, où il m. vers 1720. Il a donné deux Traités de Droit, le 1er sur la subrogation, 1702, in-4o; le 2° sur les biens appelés propres, 1711, I volume in-4°.

1892, in-8°; De atheismis et phanatis-
in-4°; il mourut en 1598.
mis Evangelicorum, Naples, 1596,

l'éducation des princes ses frères; il m. en 1573. La plupart de ses ouv. ont été recueillis à Cologne, l'an 1600, en a vol. in-fol. Les princip. sont : De antiquitatibus Lusitania, Evora, 1593, in-fol.; Delicia Lusitano-Hispanica, 1613, in-8°; un v. in-4o de Poésies latines; De vitá aulicá, in-4°; une grammaire, sous ce titre : De Verborum conjugatione, etc.

RESENDE (Garcias de), auteur de l'Histoire de Jean II, en portugais, Lisbonne, 1596, in- fol., et réimp. avec des augmentations, en 1622.

RESENIUS (Pierre), prof. en morale et en jurispr. à Copenhague, m. en 1688, à 83 ans. Il a donné: Jus aulicum Norwegicum, 1673, in-4°; un Dictionnaire Islandais, 1683, in-4°; deux Edda des Islandais, 1665, in-4°. Mallet en a donné la trad. dans son Introduction à l'Histoire de Danemarck, Copenhague, 1756, in-4°.

REQUENO (don Vicente), sav. jes. espag., né dans le royaume de Grenade, vers 1730, et m. à Venise en 1799, après avoir remporté plus. prix à l'acad. des beaux-arts de Madrid et à celle de Sé- RESNEL DU BELLAY (Jean-François ville, publia: Recherches sur les monu- du), né à Rouen en 1692, entra dans mens romains en Espagne, Séville, 1766,l'oratoire, obtint l'abbaye de Fontaine; il 2 vol. in-4°; mais son ouv. le plus considé rable est intit.: Saggi sul ristabilimento dell' antica arte de' Greci, è de' Romani Pittori, Venise, 1784, in-4°.

fut reçu membre de l'acad. fr. et des b.-lett', et m. à Paris en 1761. Ses traductions des Essais sur la Critique es sur l'Homme de Pope, in-12, ont fait REQUIER (Jean-Baptiste), m. en sa réputation. Mais cette trad. a été éclip1799, à trad. de l'ital. : Recueil histo-sée par celle de M. Fontanes, pabliée

en 1783. On a aussi de l'abbé Duresnel, nn Panegyrique de Saint-Louis, et Mémoires on Dissertations dans le rec. de l'acad. des inscript. et b.-lett.

RESNIER, anc. sous-bibliothéc. de la biblioth. Mazarine, nommé tribun et ensuite memb. du sénat conservateur, m. en 1807, à 45 ans, fat l'un des rédacteurs du Moniteur. Il a donné plusieurs pièces au théâtre de Favart.

RESSIUS (Rutger), prof. de langue grecque à Louvain, né à Maseych dans la principauté de Liége, m. en 1545, a donné des édit. des Institutions du droit des Grecs, par Théophile, Louvain, 1536; des Aphorismes d'Hippocrate, 1533; des Lois de Platon.

RESSONS (Jean-Baptiste Deschiens de), lient.-gen. d'artillerie, né à Châlons en Champagne, m. à Paris en 1735, à 75 ans, membre de l'acad. des sciences, où il a donné un grand nombre de Mé

moires.

RESTAUT (Pierre), né à Beauvais en 1694, avocat au cons. du roi, m. à Paris en 1764. On a de lui: Principes généraux et raisonnés de la Grammaire | francaise, in-12. Il a revu le Traité de l'Orthographe enforme de Dictionnaire, imprimé à Poitiers en 1775, in-8°. On lui doit encore un Abrégé de sa Grammaire, in-12, et la traduct. de la Monarchie des Solipses, 1721, in-12.

RESTIF DE LA BRETONNE (Nicolas-Edme), né en 1734 à Sacy, village de la Bourgogne, fut envoyé à Auxerre, où il apprit l'imprimerie. Né avec du génie et un caractère singulier et bizarre, il s'élança dans la carrière littéraire, et s'y fraya une route que lui seul pouvait suivre. Le séjour de la capitale, qu'il vint habiter, fut pour lui une source d'observations à faire et de préjugés à combattre. Peu d'auteurs ont été aussi féconds que lui; il a écrit plus de 150 vol. de romans, dont le but est toujours moral, la fable souvent contraire aux bonnes mœurs, et le style sans goût, mais non sans intérêt. Il m. à Paris en 1804. Ses princip. ouv. sont: Ecole de la Jeunesse, 1771, 4 vol. in-12; Lettres d'une fille à son père, 1772, 5 vol. in-12; la -Fille dans les trois états de fille, d'épouse et mère, 1773, 3 vol. in-12; le Ménage parisien, ou Délie et Sotentout, 1773, 2 vol. in-12; les Nouveaux Mémoires d'un homme de qualité, 1774, 2v. in-12; l'Ecole des Péres, 1776, 3 v. in-12; le Paysan perverti, 4 vol. in-12: C'est son meilleur ouv.; la Paysanne pervertie, 1776, 4 vol. in-12; le Quadra

génaire, on l'Age de renoncer aux pas-
sions, 1777, 2 vol. in-12; le Nouvel
Abailard, ou Lettres de deux amans
qui ne se sont jamais vus, 1778, 4 vol.
in-12; la Vie de mon père, Neufchâtel,
1788, 2 vol. in-12; les Métamorphoses,
ou les Ressorts du coeur dévoilés; le
Mimographe, 1770, in-8°; le Porno-
graphe, Londres, 1776, in-8°; les Gy-
nographes, 2 vol. in-8°; l'Andrographe,
le Gymographe et le Thesmographe,
1779, 5 vol. in-8°; Découverte australe
par un homme volant, ou le Dédale
dernière Aventure d'un homme de 45
français, Paris, 1780, 4 vol. in-12; la
ans, 1783, in-12; les Contemporaines,
ou Aventures des plus jolies femmes de
l'age present, Paris, 1780, 42 vol. in-12;
la Malédiction paternelle, Paris, 1779,
3 vol. in-12; les Françaises, on 34
Exemples choisis dans les moeurs ac-
tuelles, Neufchâtel, 1786, 4 vol. in-12;
la Prévention nationale, 3 vol. in-12;
les Parisiennes, 4 vol. in-12; Tableau
des mœurs d'un siècle philosophe, 2 vol.
in-12; les Nuits de Paris, ou le Spec-
tateur nocturne, Londres, 1788, 4 vol.
in-12; le Coeur humain dévoilé, 1796
in-12; Philosophie de M. Nicolas
3 vol. in-12, etc.

I. RESTOUT (Jean), peintre ord. du roi, des acad. de Caen et de Rouen, sa patrie, né en 1692 de Jean Restout, peintre distingué. Son excellent tableau

Alphée qui se sauve dans les bras de Diane le fit agréger à l'acad. de peint, en 1720. Parmi plus. autres morceaux dist. on cite le tableau du Triomphe de Bacchus, et la Destruction du palais d'Armide. Restont m. en 1768, directeur de l'académie de peinture.

RESTOUT (Jean-Bernard), fils du précéd., m. à Paris en 1797, suivit son père dans la peint., et se fit une réputation dans la science de la perspective, de la connaissance des effets de la lumière sur les corps, et enfin de cette partie de la composit. qu'on nomme pittoresque, pour la distinguer de celle qui constitue la poésie d'un tableau. Après avoir fait un voyage à Rome, il revint à Paris, où il fut reçu membre de l'acad. en 1796. Ses plus beaux tableaux sont : Anacreon la

coupe à la main; Jupiter et Mercure a la table de Philémon et de Baucis. La Présentation au Temple, exposé au salon de 1771, est le prestige de la science de la perspective.

RETZ (Albert de Goody, dit le maréchal de), était fils d'Ant. de Gondy, maître d'hôtel de Henri II, qui avait

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