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suivi Catherine de Médicis en France. Il fut employé dans les négociations et dans les armées. Sa grande faveur à la cour excita l'envie contre lui: on alla jusqu'à lui disputer sa noblesse. Un reproche plus grave, c'est qu'il fut, dit-on, un des conseillers du malheureux projet de la Saint-Barthélemi, dont il alla excuser le massacre auprès de la reine Elizabeth. Retz s'empara de Belle-Isle, qu'il fortifia, fut gouverneur de la Provence, que les factions l'obligèrent de quitter. Charles IX le fit maréchal de France en 1574; Henri Ill le fit duc et pair. Il m. en 1602, regardé comme un courtisan habile et un médiocre général.

RETZ (Pierre de Gondy), frère du précédent, év. de Langres, puis de Paris. Le pape Sixte V l'éleva au cardinalat en 1587. Il se déclara contre les ligueurs avec énergie, et m. en 1616, à 84 ans.

II. RETZ (J.-Franç.-Paul de Gondy, card. de), naquit à Montmirel en Brie en 1614, d'Emmanuel de Gondy, gén. des galeres et chev. des ordres du roi. On le força d'embrasser l'état ecclésiast. On lui donna pour precept. le cél. Vincent de Paul. Retz prit le bonnet de doct. de sorbonne en 1643, et fut nommé la même année coadjuteur de l'archev. de Paris. L'abbé de Gondy sentait toujours plus de dégoût pour son état : son génie était décidé les armes. Devenu coadjupour teur, il se gena pendant quelque tems pour se concilier le clergé et le peuple. Mais dès que le card. Mazarin eut été mis à la tête du ministère, il se montra tel qu'il était. Il avait trois passions dominantes; celle de la galanterie, la fureur de cabaler, et la vainc gloire. Dans le même tems il se livrait à des amours quelquefois honteuses, prêchait devant la cour, et méditait une guerre civile

contre la reine sa bienfaitrice. Par l'ascendant de sa place, de son nom et de ses talens, il précipita le parlement dans les cabales et le peuple dans les séditions. il leva un régiment qu'on nommait le régiment de Corinthe, parce qu'il était archevêque titulaire de Corinthe. On le vit prendre séance au parl. avec un poignard dans sa poche, dont on appercevait la poignée. Ce fut alors qu'un plaisant dit : Voila le breviaire de notre archevéque. L'ambition lui fit souffler le feu de la guerre civile, l'ambition lui fit faire la paix. Il se réunit secrètement avec la cour pour avoir un chapeau de cardinal; elle obtint pour lui la pourpre en 1651. Le nouveau card. ne cabala pas moins. II fut arrêté au Louvre, conduit à Vin

cennes, et de là dans le chât. de Nantes, d'où il se sauva. Après avoir erré pendant longtems en Italie, en Hollande, en Flandre et en Angleterre, il revint en France en 1661, fit sa paix avec la cour en se démettant de son archevêché, et obtint en dédommagement l'abbaye de Saint-Denis. Il avait vécu jusqu'alors avec une magnificence extraordinaire, il prit le parti de la retraite pour payer ses dettes, ne se réservant que 20,000 livres de rente. Il remboursa à ses créanciers plus de 1,110,080 écus, et se vit en état, à la fin de ses jours, de faire des pensions à ses amis. La vie retirée du card. de Retz parut admirable à certaines gens, parce que la rareté des choses est ce qui en fait le prix. Comme il n'avait plus d'envieux, il n'avait plus d'ennemis. Ainsi la médisance n'attaqua point la pureté de ses intentions. Il quittait pourtant quelquefois sa retraite pour passer quelques jours à Paris. C'est dans cette dernière ville qu'il m. en 1679. Il reste de lui plus. ouv.: ses Mémoires sont le plus agréable à lire; ils virent le jour pour la première fois en 1717; on les réimp. à Amst. en 1751, en 4 vol. in-12, auxquels on joint ceux de Joly et de Nemours, 1738, 3 vol. in-12, reliés en 2. On a encore de lui la Conjuration du comte de Fiesque, ouv. composé à l'âge de 17 ans, et trad. en partie de l'ital. de Mascardi. On le trouve à la fin de ses Mémoires. M. V. D. Musset-Pathay a

publié, en 1807, 1 vol. mm-12, Recherches historiques sur le cardinal de Retz, sui vies des Portraits, Pensées et Maximes, extraits de ses ouvrages.

par

REUCHLIN (Jean), né à Pfortzeim, près de Spire, en 1455, est également connu sous le nom de Fumée et de Kapnion, parce que Reuch, en allemand, et Kapnion, en grec. signifient fumée. Reuchlin étudia en Allemagne, en Hol lande, en France, en Italie; il brilla la connaissance des langues lat., grecque, et hébraïque. Il enseigna le grec à Orléans et à Poitiers, puis retourna en Almagne, où il s'attacha à Ebérard, prince de Souabe. Reuchlin fut nommé triumvir de la ligue de Souabe pour l'empereur et les électeurs, et envoyé quelque tems milien. Il se retira à Ingolstadt, où il enaprès à Inspruch vers l'empereur Maxiseigna le grec et l'hébreu, et m. en 1524. On a de lui un gr. nombre d'ouv., parmi lesquels on distingue sou Traité de Arte cabalisticd, 1517, in-fol., et celui intitulé Artis cabalisticæ Scriptores, 1587, in-fol. La Vie de Reuchlin a été écrite par Maïus, 1687, in-8°.

REULIN (Dominique), méd. de Børdeaux, au 16 s., publia une Grammaire grecque, 1558, in-4°; un Traite latin sur l'usage des Alimens, 1560, in-8°; une Méthode de Chirurgie, 1580, in-8°; Contredits aux Erreurs populaires de L. Joubert, 1580, in-8°.

REUSNER (Elie ), né en 1555 à Lemberg en Silésie, enseigna la poésie et l'histoire à léna, m. en 1612. Il a écrit: Isagoge historica; Ephemeris, seu diarium historicum; Hortulus historicopoliticus; Genealogia imperatorum, ducum, regum, etc.

REUTER (Jean), jés., né dans la province de Luxembourg en 1680, professa la théologie morale dans l'univ. de Trèves. On a fait imprimer ses Leçons à Cologne en 1756, 4 vol. in-8°. On a encore de lui Confessarius practicè instructus. Il m. à Trèves en 1762.

REUVEN (Pierre), peintre hollandais, né en 1550, et mi. en 1618. Le palais de Loo, en Hollande, renferme ses plus beaux tableaux.

REVAL (J. V.), prof. dans l'univ. de Pesth, en Hongrie, où il m. en 1807, à 56 ans, est connu par ses poésies et d'autres ouv. de litter. Il venait de publier, en latin, le 1er vol. d'un recueil d'Antiquités de la littérature hongroise.'

REVEL (Charles), jurisc. de Bresse, né à Bourg, où il m. au milieu du 176 s., a donné: Usages et Coutumes du pays de Bresse, Valromey et Gex, 1729, in-4°, etc.

REVEL (Jean), né à Paris en 1684, vint Lyon, où il m. en 1751, et y porta, par son art, les fabriques de cette ville au plus haut degré de splendeur. Il est l'inventeur des points rentrés qui, mélangeant les couleurs claires avec les obscures, les rendent plus douces, et il fit de ses étoffes de vérit. tableaux.

REVELY (Willey), archit. anglais, m. en 1779. Son meilleur ouv. esi l'Eglise de Southampton. Il est l'éditeur du 3o vol. des Antiquités d'Athènes de Stuart.

RÉVÉREND ( Dominique), ecclésiastique, né à Rouen, m. à Paris en 1734, étudia successivement la politique, la physique et la philos. hermétique. On lui doit un Traité sur la physique ancienne, sur l'origine des dieux ou rois de l'Egypte, et une Chronologie des premiers tems depuis le déluge.

RÉVÉRONY (Jacques), né à Lyon en 1699, m. à Châlons-sur-Saône en 1725, se fit ecclésiast., et publia un

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Traité sur le différend élevé entre saint Cyprien et le pape Etienne, touchant le baptême conféré par des hérétiques; une Paraphrase francaise sur la prière du roi Manasses, captif à Babylone.

REVERS, chan. de Saint-Honoré à Paris, m. en 1798, à 70 ans, est auteur d'un ouv. intitulé Pastorale Parisiense, Parisiis, 1786, 3 vol. in-4°, qu'il rédigea pour de Juigné, archev. de Paris, et d'une Traduction en vers latins du Poëme de la Religion de Louis Racine, l'abbé publiée avec des changemens par Charlier, Paris, 1804, 1 vol. in-12.

REVESI-BRUTI (Ottavio), gentilhomme de Vicence, qui avait des connaissances étendues en archit., est auteur d'un ouv. int. Architteto per formare con facilità i cinque ordini d'Architet

tura, etc.

REVIUS (Jacques), né à Deventer l'an 1586, principal du coll. théologique de Leyde en 1642, où il m. en 1658, fat nommé reviseur de la Bible qui porte le nom de la ville de Dordrecht. On a de lui: Belgicarum Ecclesiarum doctrina et ordo, grec et latin, Leyde, 1623, in-12; Epitres françaises des Personnages illust. et doctes de Scaliger, Harderwick, 1624, in-12; Historia pontificum romanorum, Amst., 1632, in-12; Suarez repurgatus, Leyde, 1644, in-40, Histoire de Deventer, en latin, 1651; in-4°, etc.

REVILLON (Claude), doct. en médecine, membre de l'acad. des sciences de Dijon, m. à Thionville en 1795, a laisse: Recherches sur la cause des affections hypocondriaques, appelées communément Vapeurs, ou Lettres d'un médecin sur ces affections, Paris, 1779, in-8°, réimp. en 1786.

REY (Guill.), méd., né à la Guillotière, près de Lyon, en 1687, m. en 1756. On lui doit une Dissertation latine sur le delire, 1714, et quelques autres écrits de physique et de médecine sur la peste de Provence et sur un nègieblanc.

REYBAZ (Etienne-Salomon), né en 1739 à Vevey en Suisse, ni. à Paris en 1804, fut un des prédic. les plus distingues de la communion réformée. Il a fait imprimer en 1801 un rec. de ses Sermons, 2 vol. in-8°. En 1777 il avait publié, dans l'Année Littéraire (nos 21 et 22), une Lettre sur la déciamation théâtrale.

REYES (Gaspard de), méd. d'Evora en Portugal, exerca sa profession à Canmone, dans l'Andalousie, vers le milieu

du 17o s. On a de lui: Elysius jucun- | i8°. Ses discours, qui forment la plus darum quæstionum campus, philoso- grande partie de ses Œuvres, avaient été phicarum, theologicarum, philologica-pub. à Paris, 1788, 2 vol. in-8°. En 1782,

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rum, et maximè medicarum, Bruxellis, 1661, in-fol.; Francof., 1670, in-4°. REYES-TAVARES (Emmanueldos), Portugais il enseigna la théologie et la méd. à Lisbonne, publia, vers le milieu du 17e siècle, des Controverses philosophiques et médicinales sur la doctrine des fièvres.

REYER (Samuel), né à Schleusingen, dans le comté de Henneberg, en 1635, m. en 1714, à Kiel, où il professa les math. et la jurisprudence, était membre de la société royale des sciences de Berlin. Il a traduit en allem. les ouv. d'Euclide, et donné en lat. Mathesis Biblica, et une Dissertation sur les inscriptions de la croix de J. C., et sur l'heure de son crucifiement, etc.

REYLOF (Olivier), trésorier de la ville de Gand, où il était né vers 1670, m. en 1742, cultiva les Muses latines. On a de lui: Poematum libri tres et Dissertatio de Piscibus, Gand, 1732, in-12; Opera poetica, 1738.

REYN (Jean de), peintre, né à Dunkerque en 1610, m. en 1650, fut disciple de Van-Dick. Personne ne l'approcha de plus près: même coloris, même touche, même délicatesse.

REYNA (Cassiodore), a trad. toute la Bible en espagnol sur les originaux, sous ce titre : la Biblia, que es los sacros libros del viejoy nuevo Testamento, transladada en espagnol, 1569, in-4°. Il a donné une Apologie de la Divinité de J. C. contre les Juifs, Francfort, 1573, in-4°.

REYNEAU (Charles-René), oratoricu, membre de l'acad. des sciences, né à Brissac en 1656. Après avoir professé la philos. à Toulon et à Pézenas, il fut appelé à Angers en 1683, pour y remplir la chaire de math. Il m. en 1728. Ses principaux ouv. sont l'Analyse démontrée, 1736, 2 vol. in-4o; la Science du calcul, avec une suite, 1739, 2 vol. in-4o; la Logique, ou l'Art de raişonner juste, in-12.

REYNOLDS (Josué), cél. peintre anglais dans le portrait, né en 1723 à Plympton dans le Devonshire, m. en 1792. Après avoir voyagé en Italie, revint à Londres, où il se fit une réputat. par ses portraits, qui sont d'une ressemblance inimitable. Il était bon littérat., et fut membre de plus. soc. sav. Ses OEuvres ont été trad. en fr., Paris, 1806, 2 vol.

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on a aussi pub. d'excellentes Notes de Reynolds la suite de la traduction de la Peinture de Dufresnoy.

REYNOLDS (Edouard), prélat angl., né en 1595 à Southampton, m. en 1676, a composé en faveur des calvinistes des ouvrages impr. en 1 vol. in-fol.

REYRAC (Fr.-Philippe de Laurens de), curé de St.-Maclou d'Orléans, asb.-lett., né au château de Longeville en socié correspond. de l'acad. des inscr. et Limousin en 1734, m. à Orléans en 1782. On a de lui: Hymne au soleil, poëme écrit en prose poétique, del'imp. royale, 1783, in-8°; des Idylles en prose et nuale Clericorum, in-12, etc. des Poésies sacrées, 1770, in-8°; Ma

REYS (Ant. dos), littérat. portugais, né à Pernes, près de Santaren, en 1690, oratorien à Lisbonne, se distingua par charges honorables et importantes, il m. ses prédications. Après avoir rempli des à Lisbonne en 1738. On a de lui des Poésies latines; des Epigrammes; la Vie de Ferdinand de Méněze en latin; une Introduction au recueil des meill., poètes portugais, in-8°; une édit. du Corpus illustrium poetarum Lusitanorum qui latinè scripserunt, 7 vol. in-4o, etc.

REZZANO (François), ecclésiast., né à Côme en 1731, où il m. en 1780, a pub. Il libro di Giobbe esposto in poesia italiana con annotazioni, Rome, 1760, in-40, et Nizza, 1781, trad. en vers italiens par Zampieri, Bologne, 1763; par Talleoni, Osimo, 1764; et Rome, 1773; Dodici cantici sagri, latini e italiani, 1772: ces cantiques reparurent sous le titre de l'Anima meditante, Lucques, 1776.

REZZONICO (Attilio-Cristoforo), de Côme, sav. du 1e s., a composé Sylva sententiarum et exemplorum moralium à sanctorum stellis decorata, etc., Novocomi, 1657, in-fol.

REZZONICO (Franc.), de la même famille, archi-prêtre de Côme, flor. dans le 17o s. On a de lui : Plectrum psalterä, Patavii, 1685, in-12.

REZZONICO (Aurelio), jés., frère du précéd., né à Côme en 1723, m. à Rome en 1777, se distingua par le talent de la prédication. Il a laissé: Orazione panegirica in lode di S. Caterina, Venise, 1762; Orazione per i felici successi dell' armi Austriache, Milan, 1764; Orazione sacra detta nella sala del senato di Lucca, Lucques, 1769. ·

REZZONICO (le comte AntoineJoseph), maréchal de camp, chambellan de l'infant duc de Parme, né à Côme en 1709, m. au chât. de Parme en 1785. On a de lui: De supposititiis militaribus stipendüs Benedicti Odescalchi, qui pontifex maximus anno 1676, Innocentii prænomine fuit renunciatus, Comi, 1742, in-fol.; Disquisitiones Plinianæ, sive de utriusque Plinii patriá, scriptis, codicibus, editionibus, atque interpretibus, Parmæ, 1763, a vol. in-fol., etc.

RHADAMANTE (mythol.), roi de Lycie, fils de Jupiter et d'Europe, fut nommé par le sort pour être juge des enfers avec Eaque et Minos.

RHADAMISTE, fils de Pharasmanes, roi d'lbérie, feignant d'être mal avec son père, se retira auprès de son oncle Mithridate, roi d'Arménie, dont il épousa la fille appelée Zénobie. Dans la suite il leva une puissante armée contre Mithridate, et l'ayant attiré à une conférence, il le fit étouffer par trahison. Son crime ne demeura pas impuni; car ayant été vaincu par Artaban, roi des Parthes, il fut contraint de prendre la fuite, après avoir poignardé lui-même sa femme l'an 52 de J. C. Son père Pharasmanes le fit ensuite mourir comme un traître.

RHAY (Théod.), né à Rées dans le duché de Clèves, en 1603, jés., recteur du coll. de Duren, où il m. en 1671. On a de lui: Descriptio regni Thibet, Paderborn, 1658, in-40; Relatio rerum mirabilium regni Mogol, Neubourg, 1653, in-4o; Animæ illustres Julice, Clivia, elc. a monumentis redivivæ, Ib., 1663, in-4°, etc.

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RHEA-SYLVIA ou ILIA (mythol.), reine d'Albe et fille de Numitor, devint

mère de Remus et de Romulus.

RHEEDE (Henri-Van), gouv. holl. au Malabar, qui vécut dans le 17 s., fit dessiner et peindre les plantes dont on voit les figures dans un ouvr. impr. à Amst. en 12 vol. in-fol., sous le titre de Hortus Malabaricus, qui parut de 1678 á 1703 avec 700 planches. Gaspard Commelin fit la table de tout l'ouvrage, sous le titre de Flora malabarica.

RHÉGINUS (Guill.), ou REGNOD, méd. de Lyon, à donné une traduction frane. de l'Instruction d'Hiéroclès contre les athées, et un Traité d'expériences de médecine, Lyon, 1564.

RHEITA (le père), opticien qui vivait avant le anitieu du 16 s., est l'aut.

d'une certaine combinaison de verres propres à redresser les objets, qui, à quelque différence près de clarté, jouit des mêmes avantages que le telescope astronomique. Il a également inventé le telescope binode.

RHEITA ou REYTA (Ant.-Marie), capucin,,sav. machiniste, m. à Ravenne en 1660, à 63 ans, a pub.: Planetologium; Óculus Enoch et Eliæ, Antverpix, 1 tome in-fol. en 2 parties, fig.

RHENANUS (Beatus), né à Rheinac, petite ville d'Alsace, en 1485, vint à Paris, alla ensuite à Strasbourg, puis à Bâle, où il fut correct. d'imprim., m. à Strasbourg en 1547. Ce fut lui qui pub. le premier les deux liv. de l'Histoire de Velleius Paterculus. On a encore de lui :

la Préface qui est à la tête des Euvres J'Erasme; des Notes estimées sur Tertulien, sur Pline le naturaliste, sur TiteLive et sur Tacite ; une Histoire d'Allemagne sous le titre de Res Germanicæ, 1693, in-40, qui passe pour son chefd'ouvre, Illyrici provinciarum utrique imperio cùm Romano, tùm Constantinopolitano, servientis Descriptio, Paris, 1602, in-8°.

RHENFERD (Jacq.), né à Mulheim en 1654, prof. pendant 36 ans les langues orient. et la philos. sacrée à Franeker, où il m. en 1712. On a de lui des Traités et des Dissertations, Utrecht, 1722, in-40; on distingue : Dissertationes philologica de decem otiosis synagogæ, Francker, 1686, in-4°.

RHESE (Jean-David), né à Llanvaetbly, dans l'ile d'Anglesey, en 1534 recu docteur en médecine à Sienne en Toscane. Il se rendit habile dans la lang. ital. Il pub. en ital plus, ouv. qui dans le tems eurent du succès. De retour en

Angleterre, il m. à Brecknock en 1609. On a impr. de lui à Venise des Règles pour apprendre le latin, écrites en langue

toscane.

RHETICUS (George-Joachim), astron. et mathém., né à Faldkirch dans le Tyrol, en 1514, m. à Cassaria en Hongrie, en 1576, prof. les mathém. à Wittemberg et à Leipsick, et fut un des plus célèbres disciples de Copernic. On a de lui: Narratio de libris Copernici; des Ephémérides calculées jusqu'à Pan 1551.

RHODES (Alexandre de ), jés., né à Avignon en 1591, partit en 1618 pour Macao où, ayant appris les langues en usage dans ces diverses contrées, il se rendit au Tonquin, pour y répandre la foi chrétienne; il passa ensuite à la Co

chinchine. Ayant été emprisonné, puis chasse du royaume, il se rendit à Rome, où il demanda la permission d'établir une nouvelle mission en Perse, où il m. en 1660. On a de lui un Dictionnaire annamitique, langue en usage dans le Tonquin et provinces voisines, Rome, 1651; un Catéchisme en tonquinois et en latin, Rome, 1652; Relation des progrès de l'Evangile dans le royaume de Tonquin, en italien, Rome, 1650, in-; en français et en latin, Lyon, 1651 et 1652.

RHODIGINUS (Ludovicus Cœlius), né à Rovigo, dans l'état de Venise, en 1450, prof. à Milan, à Padoue, où il. m. en 1525. Son principal onvr. est_Antiquæ Lectiones, Bale, 1566, et Francfort, 1666, in-fol. Sa vie a été écrite en italien par Charles Silvestri.

RHODIUS (Ambr.), ué à Kemberg, près de Wittemberg, en 1577, exerca la médecine à Anslo en Norwege, où il prof. la physique et les mathém., et où il m. en prison en 1633. Ses ouvr. sont : Disputationes de scorbuto; une Optique, avec un Traité des crépuscules, en latin, Wittemberg, 1611, in-8°; De transmigratione animarum Pythagorica.

RHODIUS (Jean), célèbre médecin, né à Copenhague vers 1587, s'établit à Padoue en 1614, où il m. en 1659. Il a écrit: Note et lexicon in Scribonium Largum de compositione medicamentorum, Padoue, 1655, in-4°; trois Centuries d'observations medicinales, Padoue, 1657, in-8°; un Traité des bains artificie's, 165), in-8°, etc.

RHODOMAN (Laurent), recteur de l'univ, de Wittemberg, où il m. en 1606, était né à Sassowerf en Saxe. On a de lui: Historic sacræ libri IX, Francfort, 1589, in-4°. Il a trad. en latin Quintus Calaber et Diodore de Sicile

RHODOPE (mythol.), fameuse courtisane de Thrace, acquit de si grands biens, que quelques historiens crédules ont prétendu qu'elle en fit bâtir une des pyramides d'Egypte.

RHOE Thomas), né dans le comté d'Essex, ni. en 16,4, à 64 ans, fut anibassadeur au Mogol, à Constantinople, et chancelier de l'ordre de la Jarretière, a pub.: un Voyage au Mogol; Relation de la mort du sultan Osman, en angl., 1622, in-4°.

RHONIUS (Jean-Henri), né à Zurich en 1646. Le sénat lui confia, en 1669, le soin de la biblioth. de Zurich; il devint cusuite sénateur et trésorier du can

ton de Berne, et remplit cet emploi jusqu'à sa inort, arrivée en 1708. Il a pub.: Disputatio politica de Legatis, 1664, in-4°; une traduction en idiome suisse du Traité latin de Rebdob - HermanScheel, de la Liberté publique, 1678, 1 vol. in-12; un Abrégé des Annales suisses, 1 vol. in-8°. Il à laissé plusieurs m.ss. importans.

a

RHOTENAMER (Jean), peintre, né à Munich en 1564. On admire sur-tout un tableau dont le sujet est le banquet des dieux. Il peignit pour Ferdinand, duc de Mantoue, le bal des Nymphes, etc.

RIBADENEIRA (Pierre), jes. de Tolede en Espagne, vint étudier à Paris en 1542, passa de là à Padoue, et ensuite à Palerme, où il enseigna la réthorique. Après avoir travaillé à la propagation de la société dans les Pays-Bas, en France et en Espagne, il m. á Madrid en 1611, à S4 ans. Il est connu en France par ses Fleurs des Vies des Saints, Madrid, 1616, in-fol, trad. en franç.; Vies de saint Ignace, de saint François de Borgia, des pères Lainez et Salmeron; un Traité du Schisme d'Angleterre, 1591, in-8°; un autre intit. : Le Prince, trad. de l'espagnol en latin, Anvers, 1604, in-fol.; la Bibliothèque des écrivains je suites, Lyon, 1609, in-8°; un Traité de la Tribulation.

syn

RIBALLIER (Ambr.), né en 1712, m. Paris en 1786, doct. de Sorb., dic de la faculté de théol., censeur royal, et gr -maître du collége des Quatre-Nations, à Paris. Un assez grand nombre d'ouvrages n'ont pu soutenir la réputation littéraire de cet auteur contre quelques plaisanteries de Voltaire. Il dut sa célébrité à un de ses écrits, intitulé: Lettre d'un docteur à un de ses amis au sujet de Bélisaire, 1758, in-12. Ses anres cuv. sont: Essai historique et criique sur les priviléges et exemptions des réguliers, 1769, in-12; Lettre à l'auteur du Cas de conscience.

RIBAS Jean de ), prédicat. dominicain, né à Cordoue, y m. en 1687, à 75 ans. Il est auteur du fameux livre intit. : Teatro jesuitico, Coimbre, 1654, in-4°, et de plus. écrits contre la société. Le plus celebre est son Baragan Botero, qui plaisait tellement à Philippe IV, rot d'Espagne, qu'il se le faisait lire après diné pour se recréer.

RIBBENTROP (Philippe-Chrét.), conseiller de commerce, m. à Brunswick en 1797, à 60 ans, a donné une Description de la ville de Brunswick, et des ouv. sur le commerce de sop pays.

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