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1759, 3 vol. in-fol.; l'abbé Goujet a donné un abrégé de ce Dictionnaire en un vol. in-8°, réimpr. avec des augment. par Wailly, 2 vol.; Dictionnaire des rimes, la meilleure édit. de cet ouv. est celle de Berthelin, 1760, in-8°, qui l'a augmentée et mise dans un nouvel ordre; Les plus belles Lettres des auteurs français, avec des notes 1737, 2 vol. in-12; Histoire de la Floride, de Garcias-Lasso de la Vega, trad. en fr., plus. fois réimp. La dernière édition est celle de Leyde, 1731, 4 vol. in-8o, avec fig.

RICHEMONT - BLANCHEREAU, m. au milieu du 17 s., a donné au théâtre les Passions égarées et l'Espérance glorieuse, tragi-comédies, Paris, 1632.

RICHEOME (Louis), jés., né à Digne en 1544, assistant gen. de Fr. en 1598, m. à Bordeaux en 1625, a laissé plusieurs Traités de Controverse et des écrits ascétiques et théologiques, Paris, 2 vol. in-fol.

Virgile, 1717, in-12, réimpr. en 1736 avec une Vie de ce poète; un Recueil de Fables, dont la dern. édit, est de 17,48, in-12; les huit 1eres Heroides d'Ovide, mises en vers français, 1743, in-12; deux tragédies, Sabinus et Coriolan.

RICHER D'AUBE (François), né à Rouen, intend. de Caen et de Soissons, tenelle, m. à Paris en 1752, à 63 ans. On neveu, à la mode de Bretagne, de Fona de lui: Essai sur les principes du droit et de la morale, Paris, 1743, in-4°.

RICHER (N.), m. en 1696, membre de l'acad. des scien., envoyé par cette compagnie à Cayenne, où il arriva en 1672; il y fit des observations exactes en astron., insérées dans les Mémoires de l'académic. des sciences.

2 vol. in-8°, nouv. édit., 1789, 4 grand vol. in-8°; Vies des plus célèbres marins, 1784, in-12; Vies du capitaine Cassard et du capitaine Paulin, connu sous le nom de Baron de la Garde, faisant suite à l'ouv. précédent, 1785,

RICHER (Adrien), né à Avranches en 1720, m. à Paris en 1798, a publié : Vie des Hommes illustres, depuis la chute de l'empire romain jusqu'a nos jours, Paris, 1756, 2 vol. in-12; Nouvel I. RICHER (Edmond), né à Chaource, abrégé chronologique de l'Histoire des près de Langres, en 1560, vint à Paris, Empereurs, 1753, in-8°; Essai sur entraîné dans le parti de la ligue, il les grands événemens par les petites ent la hardiesse, dans une de ses thèses, causes, 1757; Vie de Mécénas, 1766, d'approuver l'action de Jacques Clé-in-12; le Theatre du Monde, 1775, ment; mais il revint bientôt de son erreur, et devint gr.-maître du coll. du card. Le Moine, puis syndic de la faculté de théol. de Paris, en 1608. Il publia un écrit intit. De la puissance ecclésiastique et politique, 1611, in-4°, qui souleva contre lui le nonce et quel-in-12; Vies de J. d'Estrées, due et pair, ques docteurs. Il fut mis dans les prisous de Saint-Victor, et m. en 1631. Ses princip. ouv. sont : Vindiciae doctrinæ majorum de auctoritate Ecclesiæ in rebus fidei et morum, Coloniæ, 1683, in-40; De potestate Ecclesiæ in rebus temporalibus, 1692, in-4°; une Apologie de Gerson, avec une édit. des Œuvres de ce chanc. de l'univ. de Paris, (Voyez Charlier), une Histoire des Conciles généraux, en latin, 3 volumes in-4°, etc.

RICHER (Jean), libraire de Paris, m. en 1655, fut le premier rédact. du Mercure Français, pièces rares et relations qui ont paru depuis 1605 jusqu'en 1643, Theophraste Renaudot rédigea depuis l'an 1635 jusqu'en 1643 ce recueil intéressant; Jean Richer ne rédigea que le 1er tome. Etienne Richer fit les autres jusqu'en 1635.

RICHER (Henri), né en 1685, à Longueil, pays de Caux, vint à Paris où il cultiva la littér. et la poésie : m. en cette ville en 1748. On a de lui une Traduction en vers des Eglogues de

maréchal de France, etc., et de Pictor d'Estrées son fils, etc.; 1786, in-12; Caprices de la Fortune, etc., 1786 et 1789, 4 vol. in-12; les Fastes de la Marine française, etc., in-12, tom. I, 1787; tom. II, 1788.

VII. RICHER (Franç ), frère du préParis en 1798, est aut.: De l'autorité céd., né à Avranches en 1718, m. à politique sur l'exercice des fonctions du du clergé, et du pouvoir du magistrat ministère ecclésiastique, Amst. (Paris), 1767, 2 vol. in-12. Il a donné des édit. de l'Esprit des lois de Montesquieu, Londres (Paris) 1767, 1769, 4 vol. in-12; des OEuvres du même, Londres (Paris), 1767, 3 vol. in-fo; des Arrêts notables des différens tribunaux du royaume, par Matth. Augeard, Paris, 1756, 2 vol. in-fol.; da Dictionnaire portatif de Mythologie, par l'abbé de Claustre, Paris, 1765, a vol. in-8°; Causes célèbres et interessantes, 1778-88, 22 vol. in-12.

RICHER DE BELLEVAL (Pierre), ne en 1558 à Chalons, fut nommé pa

Henri IV, prof. de botan. et d'anatomie dans l'univ. de Montpellier. C'est à lui qu'on doit la fondation du jardin des plantes de Montpellier, antérieur à celai de Paris de 28 ans, et le premier qu'on ait vu en France. Richer m. à Montpellier en 1632; il a publié : Onomatologia, 1598. En 1785, M. Broussonet a donné une nouv. édit. sons le titre d'Opuscules Botaniques.

RICHER-SÉRIZY, né à Sérizy en Normandie, était connn avant la révol. par quelques Opuscules en vers et en prose. Emprisonné sous Robespierre, il fut relâche quelques jours après sa mort, et commenca alors à publier son Accusateur Public, journal anti-républicain; condamné à la déportation, après la journée de fructidor, il se retira à Bâle ; mais il fut arrêté au milieu de cette ville et transféré à Rochefort pour être déporté à Cayenne. Il vint encore à bout de s'échapper de sa prison en mars 1798, et se retira dans le milieu de la France, où il fit de nouveau imprimer en 1799, un no de l'Accusateur Public. En 1801, il passa en Espagne, et se rendit à Madrid avec une mission des Bourbons. Forcé de quitter cette ville, Richer passa en Anglet., où il est mort en 1803.

RICHIER (Ligier), sculpt. de SaintMihiel en Lorraine, né à Dangonville, village de la même province, est connu par un Saint Sépulcre que l'on voit dans sa ville natale, dont les figures en pierre blanche, plus fortes que nature, excitent l'admiration des connaisseurs. On ignore la naissance et la mort de cet artiste.

de lui diverses Relations curieuses. Le P. Emmanuel de Boye a écrit sa Vie, Prague, 1782, in-8°.

RICIMER, patrice et gén. rom., vivait dans le 5e s.; il était ne en Souabe et avait été élevé aux premières dignités de l'empire. Il se prévalut de son crédit et de son autorité pour se jouer des empereurs, qu'il faisait et défaisait à son gré. Après avoir assassiné l'emp. Majorien l'an 461, il fit proclamer à Ravenne Libius Severus. Ce dernier étant mort en 464, Ricimer continua à disposer de toutes choses en Italie, Anthemius, nouvel lui donna sa fille en mariage; emp. mais Ricimer se brouilla avec lui et le fit mourir l'an' 472. Il m. lui-même trois mois après.

RICIUS (Paul), juif converti, Allemand, flor. au 16 s., enseigna la philos. à Pavie. Il se fit plus. adversaires, entra autres Jean Eckius. Le sujet de leur dispute roulait sur la question de savoir si les cieux étaient animés..... On a de lui: De cœlesti Agriculturâ, Bâle, 1587, in - fol.; Talmudica Commentariola Augsbourg, 1510, in-40; De LXXII Mosaica Sanctionis Edictis, Augsbourg, 1515, in-4°; une Harangue pour animer les Allemands contre ses anciens frères les Juifs.

RICOLVI (Jean-Paul), né dans le comte de Nice en 1712, m. en 1748, était habile dans les langues, et avait des connaissances étendues et variées. En 1762, on publia à Turin 1 vol, in-4° de ses Opuscules posthumes. Ricolvi avait donné, en 1745, un Mémoire sur la position et sur l'histoire de l'ancienne ville RICHMANN, prof. de physique en d'industria. Il travailla avec Ant. RivauRussie, donna un nouveau degré d'évitella aux Marmora Taurinensia, a vol, dence aux expériences de l'électricité. Il in-49, impr. en 1743 et en 1747, et avec avait fait dresser une barre de fer très-François Buta, au Catalogue des manusélevée, qui s'électrisa dans un moment d'orage; il voulut soutirer le fluide, et périt en 1753 par la commotion de la foudre.

RICHTAUSEN, gentilh. allem., fit beaucoup de bruit dans le 17 s. Les alchimistes prétendent qu'en 1648 il parvint à convertir trois livres de mercure en or avec un seul grain de poudre, en présence de l'emp. Ferdinand III. Ils ajoutent même que ce prince fit frapper une médaille de cet or chimique.

RICHTER (Henri-Wenceslas), jés.,' né à Prosnitz, en Moravie, en 1653; envové dans les missions d'Amérique en 1681, signala son zèle chez les sauvages qui habitent les bords du fleuve des Amazones jusqu'en 1666, et y fut tué. On a

crits de l'université de Turin, 1749, 2 vol. in-fol. Il a laissé un Poëme épique latin, intit. : Insubriados, seu rerum à Carolo-Emmanuale Sardinia rege in Insubria gestarum lib. V, qui devait avoir cinq livres, et dont il n'en a fait que trois.

RICOME (Laurent), né à Montpellier en 1654, fut nommé méd. ordinaire de l'hôtel-dieu de cette ville, où il m. en 1711. Il a laissé une excellente Dissertation sur les plantes.

RIDER (Guillaume), théol, anglais, m. en 1785, a publié : une Histoire d'Angleterre; un Commentaire sur la Bible; quelques autres compilations.

RIDEUX (Pierre), méd, dans les 17°

et 18 s. On a de lui: Dissertatio physico-anatomica de motu musculari, Monspelii, 1710, in-12; Conspectus in humorum secretiones in genere, ibid., 1731, in-8°.

RIDGLEY (Thomas), né à Londres en 1670, m. en 1737, calviniste zélé. Il écrivit un Commentaire sur le catéchisme de la secte à laquelle il était attaché, 2 vol. in-fol.

I. RIDLEY (Nicolas), év. d'Angl., né en 1500 au comté de Northumberland, fut brûlé en 1555 avec l'év. Latimer, par ordre de la reine Marie, pour n'avoir pas voulu abjurer la religion réformée. Il a écrit, contre la transsubstantiation, De cend dominica; des Sermons et des Lettres.-Ridley (Jacques), son fils, chapelain de Rumford, au comté d'Essex, a donné les Contes des génies, a vol., et Jacques Lovegrove, roman.

RIDLEY (Marc), passa en Russie, où il fut méd. des marchands anglais, et ensuite du Czar. Il revint à Londres au commencement du 17 s. On a de lui des Remarques en anglais sur le Magnetical advertisement, de Guill. Barlow.

RIDPATH (George), né en Ecosse dans le comté de Stirling, en 1663, fut un des plus zélés partisans de la révolu tion qui chassa Jacques II du trône d'Angleterre: m. en 1717. Il a traduit du lat. l'ouv. de sir Thomas Craig sur la souveraineté d'Ecosse.

RIEDESEL (le baron de), Prussien, m. ambass. à Vienne en 1785, à 45 ans, a publié en allemand un Voyage de la grande Grèce.

RIEDLIN (Vite), méd., né à Ulm en 1628, m. en 1668, a recueilli trois centuries d'Observations, que son fils fit impr. à Augsbourg en 1691, in-12.

RIEDLIN (Vite), méd., fils du précédent, né à Ulm en 1656, pratiqua son art avec succès à Augsbourg et à Ulm jusqu'à sa mort arrivée dans cette dernière ville en 1724. Les Observations dont il a enrichi les Mémoires des curieux de la nature, dont il était membre, lui firent honneur; mais ses autres oav., où il donne des preuves de la plus aveugle crédulité, ne sont point estimés.

des pages de la cour de Copenhague, m. RIEGELS (N.), savant danois, gouv. dans cette ville en 1802, âgé de 74 ans, a publié l'histoire de deux rois de Danemarck, Chrétien IV et Frédéric IV. Sa Philosophia animalium fut accueillie avec distinction.

RIDLEY (le doct. Glocester), ecclésiastique, naquit en 1702 sur mer, bord du vaisseau le Glocester, de la compagnie des Indes orientales, sous le nom duquel il fut baptisé, m. en 1774. On a de lui: la Vie de l'évêque Ridley, 1663, in-4°; Revue de la vie du cardinal Pole, par Philips; le poëme de Psyché, imprimé dans le 3e vol. de la collectiontaining its mechanism and physiology,

de Dodsley. White a fait imprimer une édit. donnée par Ridley, des Evangiles en syriaque, à laquelle il a joint une traduction latine, Oxford, 2 vol. in-4°.

RIDOLFI (Laurent), noble de Florence, jurisc., prof. de dr. en cette ville en 1503, a publié un Traité en latin sur l'aliénation des biens ecclésiatiques, Peschia, 1489, in-fol., et un autre sur T'usure, Venise, 1472.

RIDOLFI (Pierre), né dans le territoire de la Romagne, vivait vers l'an 1580. Il était de l'ordre des mineurs conventuels, et fut élevé à l'évêché de Sinigaglia, dans l'Ombrie. Ila écrit: Historia seraphicæ religionis in tres tomos distincta; Dictionarium latinum; Homiliæ centum in septem Davidis Psalmos; un nombre de Prônes et de Sermons.

RIDOLFI (Charles), auteur vénitien du 16 s., à qui l'on doit une Vie en italien du Tintoret, et une Histoire des Peintres vénitiens, réimp. avec des portraits, Venise, 1648, 2 vol. in-4°.

RIELEY (Henri), membre da coll. des méd. de Londres, publia, sur la fin du 17 s., The anatomy of the brain, con

Londres, 1695, in-8°. Michel Ettmuler en a donné une traduct. latine en 1705; il y en a encore une édition, intit. Anatomia cerebri, complectens ejus mechanismum et physiologiam, Lugduni Bat., 1725, in-80; Observationes quædani medico-practicæ et physiologica, elc., Londini, 1703, in-S°; Lugduni Batavorum, 1738, in-8°.

RIES (Jean de), l'un des chefs de cette classe de Mennonites, qu'on appelle Waterlandiens, et qui de son nom s'appellent aussi Johannites, composa, avec le secours de Lubert, fils de Gerard, en 1580, une Confession de foi.

I. RIEUX (Jean de), maréchal de 13 s., fit ses premières armes dans l'arFrance, d'une famille qui remonte au mée anglaise, par le secours de laquelle Pierre-le-Cruel, roi de Castille, reconquit une partie de son royaume. Il s'attacha depuis à la France, et servit glorieusement sous Charles VI. Nommé maréchal de France en 1397, il m. en 1417, à 75 ans.

RIGA (Pierre de), natif de Vendôme, où il fut chan. de Saint-Denis, et m. en 1209. On a de lui un poëme intitulé : Aurora. C'est un abrégé de la Bible en vers élégiaques.

RIGANTI (Jean-Baptiste), sav. risconsulte, né à Melfi dans le royaume de Naples l'an 1661, m. à Rome en 1735, a laissé des Commentaires sur les règles de la Chancellerie apostolique, avec des notes, Rome, 1745, Cologne, 1751, 4 vol. in-fol.

I. RIGAULT (Nicolas), né à Paris en 1577, d'un méd., l'un des plus sav. hommes de son tems, fut successivem. garde de la biblioth. du roi, proc.-gén. de Nanci et intendant de Metz. Il m. à ju-Toul en 1654. On a de lui des éditions de Saint-Cyprien, 1648, in-fol.; de Tertullien, 1664, in-fol., et de Minutius Félix, 1643; des traductions d'Onosander (De Imperatoris institutione), 1600, in-4o, d'Artemidore (De divinatione per somnia) 1603, in-49; des Notes et des Corrections sur plus. aut. gr. et lat. sur Phèdre, sur Julien, sur les écriv., De re Agrariâ, Amst., 1647, in-4°; une continuation de l'Histoire du Président de Thou, en 3 vol., trad. en franç., et insérée dans le 15 vol. de la version de cette histoire, impr. en 1744; Funus Parasiticum, 1601, în-4o, etc.

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RIGOLEY DE JUVIGNY (Jean-Antoine), membre de l'académie de Dijon, avocat au parlement de Paris, sa patrie, où il m. en 1788, est connu par son moire pour l'dne de Fréron; des Mé

RIGAS, né à Valestino en Thessalie, avait à peine 16 ans quand ses parens quittèrent leur pays pour venir s'établir à Bucharest en Valachie. Cette circonstance mit à même le jeune Rigas de se perfectionner dans le grec, la litter. et les scien., qu'on y enseignait an Gymnase. Il apprit en outre l'ital., le franç. et l'allem., publia en grec moderne un RIGAULT (Hugues), curé de Saintpetit livre de physique, et traduisit du Pierre de Naze, dioc. d'Auxerre, né à franc. quelques ouvrages. Ayant conçu le Paris en 1707, et m. en 1785, est aut. projet de délivrer sa nation du joug turc, du Sanctæ Antissiodorensis ecclesiæ Antissioil parvint, par son éloquence, à se faire fastorum carmen, libri XII, des partisans, non seulement à Buchadori, 1790, in-8°. rest, mais dans toutes les villes de la Grèce. Son plan étant organisé, il se rendit à Vienne en Autriche en 1793, et mit dans son parti les plus savans et les plus riches Grecs qui s'y trouvaient. Vers 1797, croyant que le moment d'exécuter son dessein était arrivé, il fit imprimer en vers grecs son manifeste. Il partit pour Trieste, emportant plusieurs caisses remplies d'exemplaires de ce manifeste, pour les disséminer dans sa patrie en y arrivant. Ses principaux affidés devaient incessamment quitter Vienne et se répartir dans les différentes provinces de la Grèce. Tel était l'état des choses, quand l'ambassadeur turc près la cour de Vienne, instruit, demanda au gouvernement autrichien que Rigas et ses partisans fussent arrêtés pour être envoyés en Turquie. Sur-le-champ sept des plus connus furent mis en prison. Rigas, au moment de s'embarquer, fut arrêté à Trieste. Tous les huit farent envoyés à Belgrade, où on les mit vainement à la torture pour connaître leurs complices. Ainsi périt Rigas, vers la fin de 1797, âgé de 45 ans..

RIGAUD (Hyacinthe), peintre de portraits, né à Perpignan, en 1663, surnommé le Van Dyck de la Fr., a fait quelques tableaux d'hist. remarquables et fut reçu à l'acad. de peint. de Paris; le genre du portrait a fait sa réputation. Louis XIV fui donna des lettres de noblesse; il parvint à la place de direct. de l'acad. de peinture, et m. en 1743.

moires histor. sur la vie et les ouv. de Ber-
nard de La Monnoye, à la tête de la
nouv. édit. in-4o, 2 vol.; Bibliothèques
Françaises de La Croix du Maine et de
Duverdier de Vauprivas; OEuvres com-
plètes de Piron, avec la vie de ce poètes

De la Décadence des Lettres et des
Moeurs, in-8°.

RIGORD on RIGOLD, né dans la Gothie (appelée depuis le Languedoc), méd., historiog, du roi de Fr., m. au commenc. du 13e s. Il a écrit en latin la Vie de Philippe-Auguste, dont il fut médecin, sous ce titre : Gesta PhilippiAugusti, Francorum regis.

RIGORD, jés., m. en 1739, est aut> de la Connaissance de la Mythologie par demandes et par réponses, augmentée de Traits d'Histoire, qui ont servi de fondement à tout le système de la Fable, 1739, etc.

:

RIIF (Vautier-Herman), méd., né à Strasbourg, physic. ord. de la ville de Nuremberg, se retira à Mayence vers 1540, a publ. Description du corps humain, en allem., Strasbourg, 1541, in-fol., trad. en fr., Paris, 1545, même format. L'édit. de Dioscoride, qui parut à Francfort en 1543, in-fol., est enrichie de notes de Riif. Ses autres ouv

sont : De Memoria artificiali, Argentinæ, 1541, in-8°; Medicine theorica et practice breve quidem, sed doctissimum pariter ac opulentum Enchyridion, ibid, 1542, in-12.

RILLI (Jacques), avocat et présid. de l'acad. de Florence, vivait dans les 17e et 18e s. On a de lui: Notizie degli uomini illustri dell' accademia Fiorentina, dont on prétend que Magliabecchi fut en grande partie l'auteur.

RIMENA (Marc-Antoine) de Vérone, poëte ital., m. en 1708, a composé en octaves la Mère de douleur et la Mère consolée, ainsi qu'un drame en musiq., intit., Céphale et Procris, et plus. pièces de poésie sur div. sujets.

RIMINALDI (Orazio), peint. ital., né à Pise en 1598, m. en 1638. Ses tableaux les plus connus sont : Les Philistins vaincus par Samson; le Serpent d'airain, et l'Assomption de la Vierge.

RINALDI (César), poète, né à Bologne en 1559, m. en 1636, a écrit des Lettres, Bologne, 1620, 2 vol.; des Poésies diverses, en 3 liv., ibid., 1598; des Chansons, ibid., 1601, in -4°.

RINALDI (Joseph), de Padoue, préfet des études dans le séminaire de cette ville, né en 1698, et m. en 1755, a laissé des Poésies latines; 13 Discours, Padoue en 1746. Ses OEuvres posth. parurent à Padoue en 1757.

né à Grenade où il m. vers 1656. On a de lui un rec. de poésic sous ce titre : Desenganos de Amor (l'Amour désabuse), et un poëme int. : Le char enflammé de Phaeton, Madrid, 1639.

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RIOJA (Franç. de), chan. de Séville, biblioth. et historiogr. de Philippe IV, né dans cette ville vers l'année 1600, y m. en 1659. Il a laissé : l'Aristarque ou censure de la proclamation catholique des Catalans, le Tarquin espagnol, on l'Antre de Meliso, satire contre les moeurs de son tems; El Ildephonse ; Conseils aux prédicat. ; des poésies, etc.

RIOLAN ( Jean), méd. de Paris, né à Amiens et m. en 1605. On a de lui div. ouv. de Médecine et d'Anatomie, recueillis en 1610, Paris, in-fol.

RIOLAN (Jean), fils du précéd., doct. de la faculté de Paris, m. en 1657, 77 ans, prof. royal en anatomie et en botan., et ensuite méd. de Marie de Médicis. Ses princ. ouv. sont: Comparatio veteris medicinæ cum nová, 1605, in-12; Schola anatomica, 1604, in-8°, Paris, 1610, in-fol. sous le titre d'Anatome corporis humani; Gigantomachia, 1613, in-8°; Gigantologia, ou Disc. sur la grand. des géans, 1618, in-8°.

RIOS (Don Vicente de los), savant espag., colonel d'artillerie, sous le règne de Charles III, memb. de l'acad. royale espagn., de celle d'hist. de Madrid, et de celle des belles-lettres de Séville, a publié : Discours sur les hommes qui RINALDINI (le comte Charles), né se sont illustrés dans la science de à Ancône en 1615. Après avoir été ingé- l'artillerie en Espagne, depuis les rois nieur des fortifications et des eaux sous catholiques jusqu'à nos jours, Madrid, les papes Urbain VIII et Innocent X, 1767, in-8°; Discours lu à l'ouverture passa à Pise en 1649, en qualité de 1er de l'école d'artillerie de Ségovie, Maprof. de philos., et ensuite à Padoue, drid, 1773; Memoires sur la vie et les où il exerca les mêmes fonctions. Il m. ouvrages du poète Villegas, Madrid, dans sa patrie en 1698. On a de lui: Natu-1774 Vie de Michel Cervantes, et ralis philosophia, corrigente JoanneBaptista Sanctio, Batavii, 1693, 3 vol. in-fol.; Philosophia rationalis, complectens dissertationes dialecticas, rhetoricas ac poeticas, Patavii, 1693, 1 vol. in-fol.; Analytica Mathematum, Venetiis, 1684, 2 vol. in-fol.; De Resolutione et compositione Mathematicæ, Patavii, 1668, in-fol.

RINUCCINI (Octavio), poète ital. de Florence, vint en Fr. à la suite de la reine Marie de Médicis. Il est l'inventeur des opéra, c.-à-d., de la manière de représenter en musique les coméd., les trag., et les autres pièces dramatiques. Il m. en 1621, à Florence, où l'on a publié ses OEuvres en 1622, in-8°.

I. RIOJA (Pierre soto de), poète esp.,

Analyse de Don Quichotte. Rios m. à Madrid en 1789. Il a laissé plusieurs ouvrages manuscrits.

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RIOS (Françoise de los), espagnole, n'avait que 12 ans lorsqu'elle traduisit du latin dans sa lang. div. ouv. de piété, entre autres la Vie d'Angèle de Foligny, 1618, in-12. Charlotte-Marie de los Rios, aussi originaire d'Espagne, née à Anvers en 1728, se fit institutrice dans sa patrie. On distingue parmi ses ouv, tous relatifs à l'éducation, Magasin des petits Enfans, 1774, in-8°, trad. en allemand; Abrégé de toutes les sciences, in-12; Encyclopédie enfantine, 1780, in-8°, trad. en angl.: m. dans sa patrie en 1802.

RIPALTA (Pierre), de Plaisance

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