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on de Saxo, en français de la Roche), ermite suisse, cél. par une abstinence de 20 ans, pendant lesquels il ne prit, dit-on, aucune nourriture autre que l'Eucharistic. Il m. en 1488.

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NICOLAS DE PISE, cél. archit. et sculpt. du 13 s., fit un tombeau de marbre pour le corps de St. Dominiqué, | il batit Bologne l'église et le couvent des Dominicains, et autres monum. à Pise et dans les villes cél. d'Italie.

NICOLAS-EYMERICK, dominic. de Gironne, m. dans sa patrie en 1399, fut inquisitenr gen. sous le pape Innocent VI, puis chapel. de Grégoire XI, et jage des causes d'hérésie. Son princip.

ouvr. est intit. : Le Directoire des inquisiteurs, Rome, 1587, in-fol., Venise, 1607. L'abbé Morellet a donné, en 1762, in-12, un abrégé du Directoire et des Commentaires.

NICOLAS DE MUNSTER (Henri.), aut. d'une secte appelée Famille on Maison d'Auiour, se prétendit d'abortl' inspiré, et disait que, comme l'esprit divin réside en lui, il était plus gr. que J. C. Il écrivit quelques livres, comme l'Evangile du royaume; la Terre de paix,etc. La secte de la Famille d'Amour reparut en Angleterre l'an 1604. Elle présenta au roi Jacques ler une confession de leur foi.

NICOLAS (Augnstin), 'avocat de Besangan sa patric, conseiller-d'état du duc Charles de Lorraine, maître des requêtes au parl. de Dôle, m. à Besançon en 1695 On a de lui: Des Poésies, reimpr. à Besancon en 1693, in-8°; Une Relation de la dernière revolut de Naples, Amst., 1660, in-8°; Une autre de la campagne de 1664 en Hongrie, avec diverses Pieces historiques; Discours sur les succès des armes de la France dans le comté de Bourgogne en 1668 et 1673, Amsterd., 1677, in-4°; Dissertation morale et judicieuse; savoir: Si la torture est un moyen sûr de vérifier les crimes secrets, Amst., 1682, in-8°, trad. en lat., Strasbourg, 1697, in-8°.

NICOLE (Nicolas), cél. méd., né à Florence, vécut au 15 s. Il a composé: Sermones medicinales septem, Venetiis, Com 1491, 1507, 1533, 4 vol. in-fol.; mentum super Aphorismos Hippocratis, Bonoma, 1522, in-8°, De Febribus epitome; d'autres écrits sur la philos. et la cosmographie. Il m à Florence en 1430, âgé de 73 ans.

NICOLE (Claude), conseill. du roi, puis présid. de l'election de Chartres sa pattie, cultiva les muses jusqu'à sa m.,

arrivée en 1685, à 74 ans. On a de lui un Recueil de div. pièces choisies,' trad. des plus fameux poètes lat. Paris, 1657, in-12, en 1693, 2 v. in-12; des Pensées amoureuses de Catulle, Lucrèce, Pétrone et autres, Paris, 1666, in-12.

V. NICOLE (Pierre), parent du précéd., né à Chartres en 1625, fils de Jean Nicole, possédait parfaitement, dès l'âge de 14 ans, le latin et le grec. Son père; sous les yeux duquel il avait fait ses humanités, l'envoya à Paris pour faire son cours de philosophie et de théologie. Il s'adonna à ces deux sciences avec d'autant plus de fruit, que son esprit avait la maturité, la profondeur et la justesse qu'elles demandent. Ce fut pendant son cours qu'il connut les cénobites de Port-Royal Nicole donna une partie de son tems à l'instruction de la jeunesse qu'on elevait dans cette solitude. Il se préparait à entrer en licence, mais les disputes survenues à l'occasion des cinq fameuses proposi tions de Jansénins et ses liaisons avec M.' Arnauld, l'en détournèrent. Il se retira alors à Port-Royal, auquel il s'attacha, et ensuite à Bruxelles, puis à Liège et en divers autres endroits. Enfin, il eut la permission de revenir à Paris en 1683, où il continua de s'appliquer à la com position des ouvrages qui lui ont acquis une si grande réputation. Il m. en 1675. Il a compose un grand nombre d'ouvr., savoir: Les Essais de morale, en 14 vi in-12, Paris, 1704, parmi lesquels on trouve 3 vol. de Lettres; Un très-grand nombre d'ouvrages pour la défense de Jansenius et d'Arnauld; Plusieurs écrits contre la morale des casuistes relâchés; Quelques uns sur la grace générale, rec. en 4 vol. in-12; Un choix d'épigr. lat., intit.: Epigrammatum delectus, 1659, in-12; Traduction latine des Lettres provinciales, avec des notes, sous le nom de Wendrock, etc.

NICOLE (Franc. ), membre de l'acad. des sciences, et habile mathematic.. né à Paris en 1633, donna, én 1706, à l'acad. des sciences, un Essai sur la théorie des roulettes, qui le fit recevoir l'année suivante dans cete compagnie. Il commença, en 1717, un Traité du calcul des differences finies, sur lequel il a fait ensuite beaucoup de Mémoires. En 1799, il donna à l'acad. un Traité des lignes du troisième ordre, plus complet que celui de Newton. Il m. en 1758.

NICOLEAU (Pierre), né a St.-Pé, départem. des Hautes-Pyrénées, en 1734, professa la réthorique pendant 18 ans. Il quitta cette ville, et vint se fixer à Paris,

devint bibliothéc. de cette ville, où il m. en 1810. On a de lui: Epitre ou Instruction de la reine Christine aux souverains, Angers, 1770, in-8°; Discours académique sur ce sujet, Determiner ce qu'il y a de fixe et d'arbitraire dans le godt, Angers, 1770, in-8°; Discours académique sur ce sujet, La Frivolité nuit également aux lettres, 1770, in-8°; L'orgueil de l'homme confondu; Stances philosophiques, 1772, in-8°; Elemens du calcul numérique et algebrique, 1775, in-12.

NICOLET (Bernard-Ant.), grav., né à Paris en 1754, s'est distingué en gravant des vignettes et des médaillons d'après Cochin; le Désastre de la mer, d'après Vernet, et divers autres morceaux d'après différens maîtres.

NICOLLE DE LA CROIX (L.-Ant.), sav. ecclesiast., m. en 1760, à Paris, sa patrie, à 56 ans. On a de lui: Méthode d'étudier, tirée des ouvrages de saint Augustin, trad. de l'ital. du P. Ballerini, Paris, 1760, in-ra; Géographie moderne, 1756, réimp. en 1763, 2 vol. in-12. M. Victor Comeiras en a donné une nouvelle édit, Paris, 1804, 2 vol. in-8° et atlas; Abrégé de la Géographie à l'usage des jeunes personnes, petit

vol. in-12.

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NICOMÈDE II, surn. par dérision Philopator, petit-fils du précéd., ravit le sceptre à Prusias son père, qu'il fit assassiner dans un temple où il s'etait réfugie, l'an 148 av. J. C. Il régna ensuite en paix, mais craignant la puissance de Mithridate, dont il avait épousé la sœur, veuve d'Ariarathe, il fit paraître un jeune homme, qu'il disait être troisième fils d'Ariarathe. Les Romains, pour mortifier ces deux rois, ôtèrent la Cappadoce à Mithridate, et la Paphlagonie à Nicomède, qui m. l'an go av. J. C.

NICOMÈDE III, fils du précéd. et son success., fut détrôné par Socrate, son frère aîné, puis par Mithridate; mais les Romains le retablirent. Il m. sans enfans l'an 75 av. J. C., laissant les Romains hérit, de son roy, de Bithynie, qui fut réduit en province.

NICOMÈDE, géomètre, cél. par l'invention de la courbe, appelée Conchoïde. flor. dans le 2e s. de l'ère chrét.

NICOT (Jean), né à Nismes, maître des requêtes de l'hôtel du roi, fut envoyé ambassadeur en Portugal; à son retour, il apporta en France la plante qu'on appelle Nicotiane, de son nom, connue aujourd'hui sous le nom de Tabac. Nicot m. à Paris en 1600, laissant plus. ouv. m.ss. Il a publié : Trésor de la langue française, tant ancienne que moderne, in-fol.

NIDHARD ou NITHARD (JeanEverard ), né au château de Falskeinstein en Autriche l'an 1607, entra dans la société des jésuites en 1631. Appelé à la cour de l'emp. Ferdinand III, il fut confesseur de l'archid. Marie, qu'il suivit en Espagne lorqu'elle épousa Philippe IV. Après la m. de ce prince, il devint inquisiteur-général, et eut beaucoup de part au gouvernement. Mais, dans la suite, don Juan d'Autriche, fils naturel de Philippe IV, forma un parti contre lui, ce qui l'obligea de sortir de la cour en 1669. Il se retira à Rome, du pape. Clement X l'éleva au cardioù il fut ambassadeur d'Espagne auprès nalat en 1672, et lui donna l'archevêché d'Edesse. Le card. Nidhard m. en 1681. tion immaculée de la Vierge, Paris, On a de lui quelq. ouv. sur la Concep1677, 2 vol. in-12.

NIEREMBERG (Jean-Eusèbe de), sav. jés., Allemand d'origine, né à Madrid en 1590, où il m. en 1658, a beaucoup écrit, et la plupart de ses ouv. de piété, composes soit en espagnol, soit en latin, ont été trad. en divers langues. Celui de ses ouv., le plus recherche des curieux, est sa Curiosa y filosofia de las maravillas de naturalezza, Madrid, 1643, in-40; l'Eloge des jésuites, en espagnol, Madrid, 1643, 6 vol. in-fol.; Traité de l'origine de l'Ecriture-Sainte, Lyon, 1641, in-fol. ;

Historia naturæ

Anvers, 1635, in-fol.; la Vie de saint Ignace de Loyola, en espagnol, Madrid, 1631, in-8°; la Vie de St. François de Borgia, Madrid, 1644, in-fol.

NIEUHOFF (Jean de ), aut. holl., né vers le commenc. du 17e s. a écrit en holland. une relation de son Ambassade de la compagnie orientale des Provinces - Unies, vers l'empereur de la Chine. Jean Le Carpentier en a donné une trad. en français, Leyde, 1665, 2 part. en un vol. in-fol., rare.

NIEULANT (Guillaume), peintre et grav., né à Anvers en 1584, mort à Amsterdam en 1635, était élève de Savari, se crea un genre qui le fit distinguer. Nourri de la connaissance des

monumens antiques qu'il avait étudiés à prudence. Les légions romaines le saRome, il sujet ses ta- empereur vers la

bleaux des Ruines, des Bains, des Mausolées, des Arcs de triomphe, et ses ouvrages furent jugés dignes d'occuper le burin des plus habiles graveurs.

NIEUPOORT (Guillaume-Henri ), hab. prof. holland., vivait sur la fin du 17 s. et au commenc. du suivant. On a de lui: Abrégé des Antiquités romaines, en lat., 1712, souvent réimpr., dont la meill. édit. est celle d'Utrecht, 1774, gr. in-8°, trad. en fr.; Histoire de la republique et de l'empire romain, en lat., Utr., 1723, 2 vol. in-8°.

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NIEUWENTYT (Bernard de), né à Westgraafdyk, en Nort - Hollande, en 1654, se rendit très-habile dans la médec. et dans la philos. et devint conseill. et bourgmestre de la ville de Purmerende, où il se fit estimer par son intégrité et son savoir. Ce savant m. en 1718. Ses princip. ouvr sont : un Traité en holland., trad. en franc. par Noguez, sous ce titre: L'existence de Dieu démontrée par les merveilles de la nature, Paris, 1725, in-4°, reimpr. en 1740; ane Refutation de Spinosa, en holland., in-4° ; Analysis infinitorum, Amsterdam, 1698, in-4°; Considerationes secundæ circa calculi differentialis principia, Amsterdam, 1696, in-40.

fin d'avril 193, sur la nouvelle de la mort de Pertinax. Niger était doué de vertus éminentes, mais il ne jouit pas longtems de la puissance; il perdit plusieurs batailles contre Sévère, et enfin l'empire avec la vie dans les premiers mois de l'an 195 de J. C.

NIGER on NIGRINI (Antoine), né à Breslau, après avoir enseigné l'histoire naturelle et la langue grecque à Marpurg, fut en 1536 à Padoue, où il prit le bonnet de doct. dans la faculté de médecine. De retour en Allemagne, la ville de Brunswick se l'attacha comme médecin ordinaire, il y m. en 1555. On a de lui: Consilium de tuenda valetudine, Lipsiæ, 1554, 1558, in-8°; Vitteberga, 1573, 1581, in-8°; De decem præcipuis erroribus et abusibus, propter quos apud nonnullas gentes præclara medicina ars mulierculis, judæis ae impostoribus veluti præda relicta, miserèque infamata constuprataque jacet, Hamburgi, 1590, in-8°.

NIGIDIUS-FIGULUS (Publius), habile philosophe, et grand astrologue, passa pour le plus savant des Romains après Varron. Ses talens lui procurèrent les charges de préteur et de sénateur. Il fut utile à Cicéron pour dissiper la conjuration de Catilina; mais ayant pris le parti de Pompée contre César, il fut exilé, et mourut dans son exil l'an 45 avant J. C.

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NIEUWLAND (Pierre), grand mathémat, né dans un hameau près d'Amsterdam en 1764, quitta la Hollande après la mort de son épouse, et NIHUSIUS (Barthold), né l'an se rendit à Gotha en Saxe, où il em-1589 à Wolpe, dans les états de Brunsploya ses loisirs à l'étude de l'astron. Nommé par l'amiranté d'Amsterdam membre de la commission qui devait déterminer les longitudes sur mer, il revint dans sa patrie pour remplir son emploi. Il fut professeur de physique, hautes mathématiques, hydraulique astronomic, architecture civile et militaire, de l'université de Leyde, qu'il remplit avec distinction jusqu'à sa mort, arrivée en 1794. Ses princip. ouvr. sont: des Poésies hollandaises, Amsterdam, 1988. On distingue son poëme d'Orion; De la Navigation, Amsterdam, 1793, in-8°; Almanach nautique; Traité de la méthode de Douwes pour trouver la latitude, etc.

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NIGEL-WIRCKER, barde ou poète angl. du 12° sièc., a laissé un poëme intit. Speculum stultorum ou Brunellus, dont plus. éditions.

NIGER (C. Pescennius Justus), gouv. de Syrie, se signala par sa valeur et sa

wick, d'une famille luthérienne, brassa à Cologne la religion catholique vers 1622. Il eut d'abord la direction du college des Prosélytes, il devint ensuite abbé d'Ilfeld en 1629, puis suffragant de l'archevêque de Mayence, sous le titre d'évêque de Mysie. Il m. en 1655, Il a donné Annotationes de communione Orientalium sub specie unica Cologne, 1648, in-4°; Tractatus chorographicus de nonnullis Asia provin ciis ad Tigrim, Euphratem, 1658 in-8°; et d'autres ouvr. de littér., théol., de controverse et d'hist.

NIL (saint), Nilus, disciple de saint Chrysostome, est cel. par sa piété et son savoir. Ilexerça la charge de préfet de la ville de Constantinople sous l'empire de Théodose le jeune, et embrassa dans la suite la vie solitaire sur le mont Sinaï, avec son fils Théodule, dans le même tems que sa femme et sa fille entrèrent dans un monastère de vierges. Il

m. vers 450. Parmi ses ouvr. on distingue ses Epitres et ses Exhortations à la vie spirituelle, dont on a une belle edition, avec la traduction latine du P. Poussine, Paris, 1657, in-4°. L'édition de ses (Euvres, donnée par Allatins et Suares, en 2 vol. in-fol., Rome, 1673, est en grec et en latin. Nicolas Fontaine a trad. en franç. les Opuscules

de saint Nil. On les trouve à la suite des (Euvres de saint Clément d'Alexandrie, Paris, 1696, in-8°.

NIL, archev. de Thessalonique dans le 14 s., écrivit contre la primauté da pape. Barlaam, après avoir écrit en faveur du siége de Rome, adopta l'opinion de Nil, et la soutint dans un Traité semblable pour le fond à celui de ce schismatique. Ces deux Traités, réunis par Saumaise, ont été impr. en un vol. in-40 en 1645. L'édit. publiée en 608, in-8°, est moins ample.

NILES (Samuel), ministre de Braintrée (Massachussetts), né en 1674. Il passa de Kingston à Braintrée en 1710, où il prit les ordres, fut ministre de la seconde église, et m. en 1762. Il a publié un Compte succint et affligeant de l'état présent des églises dans la Nouvelle-Angleterre, 1745; Défense de differens points de doctrine importans, 1752, in-8°; Doctrine de l'Ecriture sur le péché originel, 1757, in-8o.

Nous remarquerons ici que l'histoire de
Ninus est fabul, ou incertaine.

NIOBÉ (mythol.), fille de Tantale, et femme d'Amphion, roi de Thèbes. Enorgueillie de se voir une puissante préférer à Latone qui n'en avait que deux. reine et mère de 14 enfans, elle osa se implora le secours de ses enfans Apollon La déesse, irritée de l'orgueil de Niobe, et Diane, qui, pour venger l'outrage fait à leur mère, percèrent à coup de quelle en concut une douleur extrême, flèches tous les enfans de Niobé, laet fut métamorphosée en rocher.

NIPHUS (Augustin), né à Jopoli dans la Calabre, vers 1473, fit la plus grande partie de ses études à Tropea. De là étant allé à Naples, il entra chez un bourgeois de Sessa, pour être précepteur de ses enfans. Il suivit ensuite ses disciples à Padoue, où il s'appliqua à la philosophie sous Nicolas Vernia. De retour à Sessa, il s'y maria. Quelque philosophie à Naples. A peine y fut-il tems après on lui donna une chaire de tellectu et dæmonibus, dans lequel il arrivé, qu'il composa un Traité De insoutenait qu'il n'y a qu'un seul entendement. Cet écrit souleva aussitôt tous les peut-être coûté la vie, si Pierre Boreligieux contre Niphus; il lui en aurait rocci, évêque de Padone, n'eût détourné l'orage, en l'engageant à publier son Traité avec des corrections. Il parut demandés, et fut reimpr. en 1503 et en en 1492, in-fol. avec les changemens 1527. Les plus cél. univers. d'Italie lu offrirent des chaires avec des honoraires considérables. Le pape Léon X le créa comte palatin, lui permit de joindre à NINIAS ou NINUS le Jeune, fils de ges armes celles de la maison de Médicis, Ninus et de Sémiramis, monta, vers Ini donna le pouvoir de créer des maîtresPan 2108 av. J. C., sur le trône d'As-ès-arts, des bacheliers, des licenciés syrie, après sa mère, qui avait abdiqué l'empire; il ne fut pas plutôt affermi dans ses états, qu’if en abandonna le soin à ses ministres, et se renferma parmi ses femmes dans son palais, où il mena la vie la plus voluptueuse, ne se faisant voir que très-rarement en public. On lui donne 38 ans de règne.

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NIMANNUS (Grégoire), cél. prof. d'anat. et de botan. à Wittemberg, patrie, où il m. en 1638, âgé de 43 ans, est ant. d'un Traité de l'apoplexie, en latin, Wittemberg, 1629 et 1670, in-40 et d'une Dissertation curieuse sur la Vie du fœtus.

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NINUS, premier roi des Assyriens, fils, dit-on de Bélus, subjugna plusieurs pays, depuis l'Egypte jusqu'à l'Inde et la Bactriane; et à son retour il bâtit Ninive, ville célèbre. Il vainquit Zoroastre, roi de la Bactriane; il épousa Sémiramis, qui était d'Ascalon, et, après un règne de 52 ans, laissa en mourant le gouvernement de son royaume à Sémiramis, vers l'an 2164, av. J. C.

des docteurs en théologie et en droit civil et canonique, de légitimer des bâtards, et d'anoblir trois personnes. Les lettres patentes de ces priviléges singuliers sont du 15 juin 1521. Il m, vers l'an 1550. On a de lui: Commentaires lat. sur Aristote et Averroès, en 14 vol. in-fol; Opuscules de Morale et de Politique, Paris, 1645, in-40; Ept tres; Traité de l'immortalité de l'âme, contre Pomponace, etc., 1618, in-fol., etc. Tous ces ouvr. sont en latin.

NIPHUS (Fabio ), précéd., enseigna la méd. à Padoue. petit-fils du Forcé de quitter cette ville, comme attache à la religion des réformés, il se réfugia à Paris, où il fit un cours de mathémathiques. 11 voyagea ensuite en An

gleterre, puis en Hollande. Il composa à Leyde un ouv. intit.: Ophinum, sive de cœlesti animorum progenie, publ. en 1617. se fixa en Flandre.

NIRAM, poète persan estimé, aut. de Fables et de Contes, qu'un éditear anonyme a publié pour la première fois en 1802, Leipsick, petit in-fol. de 120 pages, avec une trad. latine des notes et un vocabulaire.

NISSOLE (Guillaume), né à Montpellier en 1647, s'y fit recevoir docteur en méd., passa trois ans à Paris, revint dans sa patrie, et s'y fit avantagensement connaître par son application à l'étude de l'histoire natur. et de la bot. L'acad. de Montpellier conserve dans ses mém. beauc. de descriptions de plantes faites par ce sav., m. en 1935.

NISUS (mythol.), roi de Mégare en Achaïe, avait, parmi ses cheveux blancs, un cheveu de couleur de pourpre sur le hant de sa tête, d'où dépendait, selon l'oracle, la conservation de son royaume. Scylla, sa fille, ayant concu de l'amour pour Minos, qui assiégeait Mégare, coupa pendant le sommeil de son père le cheveu fatal, et alla le porter à Minos, qui peu après se rendit maître de la ville. Nisus en m. de déplaisir et fut changé en épervier. Scylla, se voyant méprisée de Minos, m. aussi de désespoir, et fut métamorphosée en alouette.

NITOCRIS, reine de Babylone, rompit le cours de l'Euphrate, et fit bâtir un pont sur ce fleuve. Elle fit mettre sur son tombeau une inscription, par laquelle elle promettait de grands biens à ceux qui l'ouvriraient. On dit que Darius le fit ouvrir, et qu'il n'y trouva que ces mots : « Si tu n'étais insatiable d'argent et dévoré par une basse avarice, tu n'aurais pas violé la sépulture des

morts ».

de l'acad. franc., né à Paris en 1692 d'une famille riche, m. dans cette ville en 1754, s'est acquis de la célébrité par un nouveau genre de comédie qu'il a inventé, et que l'on a nommé le Comique larmoyant. Il a fait en ce genre: L'Ecole des Mères; Mélanide; Le Préjugé à la mode; La Gouvernante, pièce en 5 actes; Maximien, tragédie; PEpitre à Clio, poëme didactique et iugénienx. Les OEuvres de theatre de La Chaussée ont été publ. par Sablier en 1763, 5 vol. in-12.

NIVELLE (Gabriel-Nicolas), prêtre, prieur commandataire de Saint-Géréon, diocèse de Nantes, né à Paris, m. en 1761, âgé de 74 ans. Son opposition à la bulle Unigenitus le fit renfermer 4 mois à la Bastille en 1730. Il a publ. les Relations de ce qui s'est passé dans la faculté de théologie de Paris, au sujet de la constitution Unigenitus, 7 vol. in-12; Le cri de la foi, 1719, 3 vol. in-12; La Constitution Unigenitus déférée à l'Eglise universelle, ou Recueil général des actes d'appel, 1757, 4 v. in-f.; un Catalogue m.ss. de tous les ouvr. faits sur le jansénisme et la constitution jusqu'en 1738.

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NIVERNOIS (Louis-Jules MANCINI, duc de), min. d'état, memb. de l'acad. franç. et de celle des b.-lettres, né à Paris en 1716, était petit-fils du duc de Nevers Après avoir suivi quelque tems la carrière militaire, il fut noaimé ambassadeur à Rome, puis à Berlin, enfin à Londres, où il négocia la paix de 1763. Par-tout il se conduisit en ministre éclairé, sage et prudent. De retour à Paris, il s'adonna uniquement aux lettres. Nivernois fut mis en prison, malgré son grand âge sous le gouvernem. de Robespierre, y resta jusqu'au 9 thermidor 1596, ei m. en 1798. Les ouvr. de cet aut. sont: Lettres sur l'usage de l'esprit dans la société, la solitude et les affaires; Quatre Dialogues des morts; Reflexions sur le génie d'Horace, de Despréaux et de Jean-Baptiste Rousseau, in-12; Traduction de l'Essai sur l'art des jardins modernes, par race Walpole, 1785, in-4°; Notice sur la Vie de l'abbé Barthélemi, 1795; Réflexions sur Alexandre et Charles XII; Traduction de la Vie d'Agricola,

Ho

NIVELLE (Jean DE MONTMORENCY, seigneur de ), fils aîné de Jean de Montmorency, grand-chambellan de France sons Charles VII, embrassa, avec Louis son frère, le parti du comte de CharoJais contre le roi Louis XI, dans la guerre du bien public. Son père, après l'avoir fait sommer, à son de trompe, de rentrer dans son devoir, sans qu'il comparût, le traita de chien; d'où est venu e proverbe, encore à la mode aujour-par Tacite; Autre, en vers, de l'Esd'hui: Il ressemble au chien de Jean de Nivelle, il s'enfuit quand on peile ». Il m. en 1477, à 55 ans.

sai sur l'homme, de Pope; Portrait de l'ap-Frédéric-le-Grand, roi de Prusse;

II. NIVELLE DE LA CHAUSSÉE (Pierre-Claude), poëte comique, memb.

Adonis et Richardet, poëmes traduits en vers de l'ital., le premier d'après le cavalier Marini, et le second d'après

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