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Sarrasins. Ce fut là l'origine de sa fortune. Constantin X épousa sa fille, et le déclara son collégue à l'empire en 919. Bientôt Romain eut tout le pouvoir, et Constantin n'eut que le sec. rang. Né avec de grands talens, il cimenta la paix avec les Bulgares, tailla en pièces les Moscovites qui s'étaient jetés sur la Thrace, et obligea les Turcs à laisser l'emp. en paix. A ces qualités guerrières il joignit la plus gr. humanité, dont il donna des preuves dans les calamités qui désolèrent ses peuples. Cependant Romain éprouvant des remords, il voulut rendre, par son test., Constantin X, son gendre, le Ier rang dont il l'avait privé: Etienne, l'un des fils de Romain, le fit conduire dans un monastère, où il m. en 948.

ROMAIN II, dit le Jeune, fils de Constantin Porphyrogenète, succ., en 959, à son père, après l'avoir, dit-on, empoisonné. Il chassa du palais sa mère Hélène et ses soeurs, qui furent réduites à se prostituer pour vivre. Nicéphore, gr. cap., repoussait les Sarrasins, et d'autres barbares qui menaçaient l'emp., tandis que le lâche Romain se livrait à des débauches dont il m. en 963.

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ROMAIN III, surn. Argyre, fils de Léon, gen. des armées impér., parvint à. l'emp. en 1028, par son mariage avec Zoé, fille de Constantin le Jeune. Il déshonora le trône par son indolence, et vit tranquillement les Sarrasins s'emparer de la Syrie. Zoć le fit étrangler dans un bain, en avril 1034.

ROMAIN IV, dit Diogène, un des plus braves offic., régna en 1068, après Constantin Ducas, qui laissa 3 fils sous la tutelle de l'impér. Eudoxie, qui lui donna bientôt sa main. Romain vainquit les Turcs; mais en 1071, il tomba entre les mains d'Asan, chef des infidèles, qui eut la générosité de lui rendre la liberté. A son retour à Constantinople, il lui fallut disputer le trône contre Michel, qui le vainquit et lui fit erever les yeux. Il m. des suites de ce supplice en 1071.

VIII. ROMAIN (Jules), peintre, dont le nom de fam. était Giulio PIPPI, né à Rome en 1492, était le discip. bien-aimé de Raphaël, qui le fit son héritier. Ce peint. étonne par la hardiesse de son style, par son gr. goût de dessin, par le feude ses composit., par la grandeur de ses pensées poet., par la fierté de son expression. On admire ces gr. qualités réunies dans son tableau de la Chute des Géans ; et dans les Batailles de Constantin, qu'il fit avec Raphaël son maître. Romain était encore excellent architecte; plus. palais

qu'on admire dans l'Italie, furent élevés suiv. les plans qu'il en donna. Il fortifia la ville de Mantoue, la préserva des inondations, et y construisit le célèb. palais du T. Ce monument fut enrichi de ses peintures. Francois Ier le combla de bienfaits. On a beaucoup gravé d'après Romain, qui m. à Mantoue en 1546.

ROMAIN (Adrien), méd. et célèbre math., né à Louvain en 1541, parcourut une gr. partie de l'Europe, et vint m. à Mayence en 1615. Ses princ. ouv. sont : Uranographia, de cœlorum numero et ordine, Lovanii, 1591, in-4o; Theatrum urbium, Francofurti, 1595, in-4°; Theoria ventorum, Wirceburgi, 1596, in-40; Arithmeticæ quatuor instrumenta, Herbipoli, 1603, in-fol.; Canon triangularum sphæricorum, Moguntiæ, 1609, in-4°., etc. etc.

ROMAINE (Guill.), théol. angl., né en 1714 à Hartlepool, au comté de Durham, ni. en 1795, embrassa le calvinisme; alors il passa à Londres, où il fut pred. de S.-Dunstan de l'ouest; ensuite profess. d'astron. à Gresham, et en 1764, recteur de Ste.-Anne. Il a comp. des ouvrages impr. en 8 vol. in-8°, et l'édit. de la Concordance de la Bible hébraïque de Calasio, 1749, 4 v. in-fol.

ROMAN (Jean-Joseph ), abbé, né à Avignon en 1726, où il m. en 1787, cult. la poésie et les b.-lett. On a de lui L'Inoculation, poème en 4 chants, Paris, 1773, in-8°;le Génie de Pétrarque, où Imitation en vers fr. de ses plus belles poésies, etc. Parme et Paris, 1778, in-8°; Avignon, 1804, p. in-12; La Mort d'Adam, trag. trad. de l'all. de Klopstock, Paris, 1762, in-12; Essai sur l'art de traduire. Il laissa 2 ouv. m.ss., qui furent impr. en 1807. Le 1er intit. : Mémoires historiques et inedits sur les révolutions arrivées en Danemarck et en Suède pendant les années 1770, 1671 et 1972, etc. in-8°.; le 2 a pour titre : Les Echees, poème en 4 chants, Paris, 1807, 1 v. in-18.

ROMANELLI (Jean-Franc.), peint., né à Viterbe en 1617, prince de l'acad. de St.-Luc. Il vint ensuite en Fr. où le roi le créa cheval. de St.-Michel, et lui fit peindre un plafond dans une des salles du Louvre, où il se voit encore; m. dans sa patrie en 1662.

ROMANZOFF (N. maréchal de), célèb. gén. au service de Catherine II, impératr. de Russie, quitta, en 1670, le commmand. des armées de l'Ukraine pour marcher contre les Ottomans, et gagna deux batailles décisives. La prem. sur les rives du Pruth, et la seconde à

:

né à Gray en 1736, m. à Paris en 1790, s'appliqua dès sa jeunesse aux observations sur l'Histoire naturelle et la Minéralogie. Il a laissé Lettre à M. Bertrand sur les polypes d'eau douce, 1566, in-12; des Catalogues raisonnés de plusieurs riches collections de minéraux, de cristallisations et de madrépores. On distingue sur-tout celui du cabinet de Davila, 1767, 3 vol. in-8°; L'Action du feu central banni de la surface du globe, et le Soleil rétabli dans ses droits, 1779 et 1781, in-8°, Christallographie, Paris, 1783, 4 vol. in-8°; Des Caractères extérieurs des Minéraux, 1784, in-8°; Mé

Kagoul; cette dernière amena la reddition de Bender et de plus. autres places importantes, Romanzoff voulut assurer, par les négociations, le fruit de ses victoires; mais ces négocitations ayant été infructueuses, il passa de nouveau le Danube, repoussa sans cesse les Turcs, s'avança vers Schumla où le grand visir s'était campé, et parvint à l'envelopper. Le visir demanda la paix. Les preliminaires en furent signés sur un tambour par Romanzoff, au mois de juillet 1774. Ce traité accorda à la Russie la libre navigation sur la mer Noire et le passage par le canal des dardanelles; elle garda Azoph et quelques autres places, et l'in-trologie ou Tables pour servir à l'inteldépendance de la Crimée fut reconnue. Après avoir été comblé de bienfaits par l'impératr., il partit pour son gouvern. d'Ukraine; mais Catherine l'en fit revenir pour accompagner à Berlin le gr. duc Paul Petrowitz qui allait épouser la princesse de Wirtemberg. Ce grand général in. en 1788.

ROMAS (N. de) de l'acad. des sc. de Bordeaux et correspondant de celle de Paris, lieut.-assesseur du présidial de Nérac sa patrie, où il m. en 1776, à 70 ans, passe avec raison pour l'inventeur du cert-volant électrique. Il en fit l'essai à Nérac en mai 1753. On a de lui diverses Dissertations sur l'électricité, dans les tom. 2 et 4 des Memoires présentés par les étrangers à l'acad. des sc. de Paris; Mémoire sur les moyens de se garantir de la foudre dans les maisons, suivi d'une Lettre sur les cerfs-volans électriques, Bordeaux, 1776, in-12.

ROMBOUTS ou RAMBOUTS (Théodore), peint., né à Anvers en 1597, où il m. en 1637, possédait très-bien la partie du coloris. Après avoir peint des sujets graves et majestueux, il se délassait à représenter des assemblées de charlatans, de buveurs, de musiciens, etc.

ROME (Esprit-Jean de ), sieur D'ARDENE, né à Marseille en 1687, m. en 1748. On a publié ses OEuvres posthumes en 4 vol. pet. in-12, parmi lesquelles on distingue des Fables, des Discours et des Odes.

ligence des poids et mesures des anciens,. d'après leur rapport avec les poids et les mesures de la Fr., 1789, in-4°. Romé m. à Paris en 1790.

ROMEI (le comte Anniba!), gentilh. et litt. de Ferrare, viv. dans le 16 s. On a de lui: Discorsi cavallereschi divisi in sette giornate intorno alla Belleza, etc., Venise, 1585, in-8°, Vérone, 1586.

ROMIEU (Marie de), née dans le Vivarais, acquit quelque réputation dans le 16 s. par les ouv. qu'elle publia. Les plus remarquables sont des Instructions pour les jeunes Dames, et un Discours où l'aut. prétend prouver l'excellence de son sexe sur celui de l'homme.

ROMILLON (Elizabeth), de Lille au Comtat Venaissin, perdit son mari et ses enfans dans un âge peu avancé. Il ne Ini resta qu'une fille nommée Françoise, née en 1573, qui se joignit à elle pour établir des religieuses sous la règle du tiers-ordre de St.-François. Elle m. en 1619. Sa fille Françoise mit la dernière main à son établissement, et nomma ces filles religieuses de Ste. Elizabeth. Elle m. à Paris en 1645.

ROMILLY (Jean), Genevois, né en 1714, m. à Paris en 1776, se rendit cél. dans l'horlogerie et par ses inventions en mécanique; il a fait le prem.une montre battant les secondes mortes; il en fit une autre qui allait une année entière sans être remontée. On lui doit tous les Articles sur l'horlogerie insérés dans ROME D'ARDÈNE (Jean-Paul), prêt. l'Encyclopédie ; une Lettre publiée en de l'Orat., longtems super, de la maison 1778 contre la possibilité du mouvement de Marseille, m. en 1769, s'appliqua à perpétuel. Il établit, avec son gendre la médecine, l'agriculture et au jardi-Corance, le Journal de Paris, comnage. On a de lui 2 vol. in-12 de Lettres, où il prouve que les ecclésiast. peuvent exercer l'art de guérir; l'Année champetre, 3 vol. in-12, et des Traités sur la culture de différentes fleurs.

ROMÉ DE LISLE (J.-Bapt.-Louis),

mencé le 1er janvier 1777, et y inséra longtemsles observat. metereolog. qui se voyaient en tête de cette feuille.

ROMILLY (Jeau-Edme). fils du précéd., ne à Paris en 1739, m. past. de l'église de Saconex, près Genève,

ROMM

en 1779, a fait pour l'Encyclopédie de Paris les articles Tolérance et Veru. II a fourni aux Mémoires litter. de Palissot les Articles Bonnet, Mallet, Rousseau et Vernet. Ses Sermons, Genève, 1788, 3 vol. in-8°.

ROMME (N.), hab. prof. de navig. à Rochefort sa patrie, où il m. en 1806, publ. en 1771, une Méthode pour trouver les longitudes en mer, et en 1800, un Modèle de calculs pour trouver en mer la longitude et la latitude. Ses autres ouv, sont: L'Art de la Máture des vaisseaux, avec Perrain, 1778; L'Art de la Voilure, 1781, in-fol.; L'Art de la Marine, etc., La Rochelle, 1787, in-40; Recherches faites par ordre de S. M. Britannique, 1765-71, pour rectifier les cartes et perfectionner la navigation du canal de Bahama, trad. de 1787; l'angl. de Guill. Gl. de Brahm, Dictionnaire de la Marine française, la Rochelle, 1792, in-8°; Dictionnaire de la Marine anglaise, Paris, 1804, 2 vol. in-8°; Tableaux des Vents, des Marées, etc., Paris, 1806. 2 v. in-8°.

ROMME (Charles), cultivat. et anc. prof. de math. et de phys., né à Riom en 1750, dép. du Puy-de-Dôme à la législat. et ensuite à la convent. nat., n'omit aucune occasion de défendre les

principos de la révolut. En sept. 1793 il présenta le Nouveau calendrier, qui fut adopté à a place du calendrier romain. Après la chute du parti montagnard, il dissimula quelque tems ses principes. Ayant été nommé en novemb. 1794 un des 21 memb: chargés d'examiner la conduite du député Carrier, il pencha en sa faveur, essaya de pallier ses en fit à la crimes dans le rapport qu'il convention. Le 1er praicial an 3 ( 20 mai 1795), lorsque les faubourgs insurgés se portèrent à la salle de la convent., il se montra un de leurs chefs les plus ardens; mais son parti ayant eu le dessous, il fut decrété d'arrestat. dans la même séance, et décapité le 18 juin 1795, âgé de 45 ans. A l'instant où on lui lut son jugement, il se poignarda.

fonda la ville de Rome vers l'an 752 av.
J. C. Après avoir pourvu à la sûreté de
son petit état, et fait de sages réglemens
pour l'intérieur, il n. l'an 715 av. J. C.,
à 55 ans, après un règne de 37.

RONCAGLIA (Robert), de Modène, poète qui viv. dans les 15 et 16 s.. est aut. d'un ouv. intitulé: Focardo composto per Ruberto Ronchaja da Modena, e dicato a lo illustrissimo e e facondissimo sig. Don Hercule.

RONCAGLIA (P. D. Constant.), de Lucques, de la congrég. de la Mère de Dieu, a publié Natalis Alexandri historia ecclesiastica veteris et novi Testamenti notis et animadversionibus illustrata, Parisiis (Venetiis), 1740, 18 vol. in-40; Lucques 1740, et Venise, 1778, 9 vol. in-fol.; Universa moralis theologia, Lucca, 1730, 2 vol. in-fol., et Venetiis, 1760; Effetti della pretesa riforma di Lutero e Calvino, e del Giansenismo, Lucques, 1714; Istoria delle variazioni delle chiese protestanti, Lucques, 1712; Le moderne conversazioni dette de' Cicisbei esaminate, Lucques, 1720, Roncaglia m, dans sa patrie en 1737.

RONDEL (Jacques de), écrivain protest., enseigna longtems les b.-lett. ASédan, et devint ensuite prof. de b.-lett. à Maestreicht, où il m. en 1715. On a de lui une Vie d'Epicure, Paris, 1679, in-12; un Discours sur le chapitre de Theophraste qui traite de la Superstition, Amst., 1685, in-12.

RONDELET (Guillaume), méd. et anat., né à Montpellier en 1507, m. à Realmont, dans l'Albigeois, en 1566. C'est lui que Rabelais a joué sous le nom de Rondibilis. Il a donné un Traité des poissons, en latin, 1554, 2 vol. in-fol., et en français, 1558, in-fol.; plus. autres Ouvrages de médecine, Genève, 1628, in-8°. La Vie de Rondelet se trouve dans les Œuvres de Laurent Joubert, son élève.

RONDELLI (Geminiano), mathém. né dans le territoire de Modène, en 1652, et mot en 1735, a publié : Aquarum fluentium mensura, nová methodo inquisita, Bononiæ, 1691, in-(o; Planorum et solidorum Euclidis elementa

ROMUALD (St.), né à Ravenne vers 952, d'une famille ducale, fonda, l'an 1012, le monast. de Camaldoli en Tosdont il fut premier abbé; c'est de là que son ordre a pris le nom de Camal-facilioribus demonstrationibus explidule. Il m. en 1027, près de Val-deCastro. Le P. Pierre Damien a écrit sa Vie.

cane,

ROMULUS, prem. roi de Rome, était frère de Remus et fils de Rhéa Sylvia, fille de Numitor, roi d'Albe. Il

cata, ib., 1693, in-4o; Universale trigonometria lineare o logaritmica, Bolagne, 1705, in-4°.

RONDET (Laurent-Étienne), fils d'un impr. de Paris, né en 1717, et m. en 1785, est principalement connu par

son Abrégé du Commentaire de Dom Calmet sur la Bible, sous le titre de Sainte Bible en latin et en français, avec des notes, des préfaces et des dissertations, Paris, 1748, 1750, 14 vol. in-4o. C'est ce qu'on nomme communément la Bible de l'abbé de Vence. Roudet donna une nouv. edit. de cette Bible, Avignon, 1767, 1773, 17 vol. in-4°. It publia, en 1776, le 1er vol. in-4° d'un Dictionnaire historique et critique de la Bible, pour servir de suite aux deux précédentes éditions de la Bible. Il a laissé en m.ss. une partie de cet ouvrage.

RONSARD (Pierre de), né dans le Vendomois, en 1524, fut élevé à Paris au college de Navare. Il cultiva la poésie avec un tel succès, qu'on l'appela le prince des poètes de son tems. Henri II, François II, Charles IX et Henri III, le comblèrent de bienfaits et de faveurs. Il a fait des Hymnes, des Odes, un poëme intitulé la Franciade, des Eglogues, des Epigrammes, des Sonnets, etc. Les Poésies de Ronsard parurenten 1623, à Paris, en 2 vol. in-fol., avec des commentaires par N. Richelet; il y a une edit. en 8 iom., reliée en 4 liv. in-16, Lyon, 1592 et 1604, etc.

RONSIN (Charles-Philippe), poète dramatique obscur, né à Soissons, embrassa avec ardeur la canse de la révolut. Admis au club des jacobins, il ne tarda pas à se lier avec Danton et Marat; il fut succcessiv. commiss.-ordonn. de l'armée des Pays-Bas, adjoint au minist. de la guerre, et enfin gén, de l'armée révolat. Ce fut en cette dernière qualité qu'il présida aux massacres et aux barbaties exercées à Meaux et dans la Vendée. Rappelé au sein de la commune de Paris, le comité de saint public le fit arrêter et traduire devant le tribunal révolut., qui le condamna à mort en 1794, à l'âge de 42 ans; il est auteur de mauv. trag. representées en 1791 et 1792. Elles sont intitulées : Louis XII, la Ligue des fanatiques et des tyrans, Aréanphile ou la Révolution de Cyrène, en 5 actes.

RONSS on RONSSEUS (Baudouin ), méd., né à Gand, pratiqua son art à Furnes et à Goude en Holl., où il m. vers la fin du 16e s.; a écrit: Venatio medica, continens remedia ad omnes à capite usque ad calcem morbos, Lugdini Batavorum, 1589, in-8°, en vers hexamètres; de hominis primordiis, hystericisque affectibus et infantilibus aliquot morbis, centones, Lovanii, 1559, in-8°, ibid, 1594, in-8°; Miscellanea, seu epistola medicinales, ibid, lgo, 1619, in-8°, Amst., 1661, in 8o.

ROOKE (sir George), officier de marine, né à Kent en 1650, parvint de boune heure au grade de vice-amiral, ainsi qu'au titre de conseill. du prince George de Danemarck, lord gr.-amiral. Il eut, sous les règnes de Guillaume et de la reine Anne, le commandement de différentes expéditions, dans lesquelles courage et la sagesse de sa conduite. Il il se fit également remarquer par son se distingua bien plus encore par la prise de Gibraltar, et par les preuves d'intrépidité qu'il donna à la bat. de la Hogue et de Malaga. Il m. en 1708.

ROOKE (Laurent), astron. angl., né 1623, m. en 1662, prof. d'astron, au col. à Deptford, dans le comté de Kent, en de Gresham. On a de lui, des Observations sur la comète de 1652; des Avis aux gens de mer qui vont aux Indes orientales et occidentales; une Méthode observations sur les éclipses des satellites pour observer les éclipses de lune; des de Jupiter.

ROONHUYZEN (Henri Van), accoucheur et chirurg.d'Amst.,vers le milieu du 17 s., dut sa reputation à un instrum. connu sous le nom de Levier de Roonhuysen, dont il fit longtems un mystère. la publié en hollandais, un Traite sur les accouchemens, Amst., 1663 et 1672, in-8°, et trad. en angl., Londres, 1676, in-8°; et des Observations en hollandais, Amst., 1672, et en allem., Nuremberg, 1674, in-8°.

ROORE(Jacques), peint. d'Anvers, m. en 1747, à 61 ans, élève de Van Opstal, fit beaucoup de jolis tableaux dans le goût de Van Orley et de Teniers.

ROOS (Jean-Henri), peint. et grav. d'Ottenbeig, né en 1631, et m. à Francf. en 1685, peignit avec vérité le Paysage et les Animaux, et excella principalement dans le Portrait.

Thomas Morns, née en 1508, apprit le ROPER (Marguerite), fille aînée de grec, le lat., Parith., la philos., l'astron., la physiq., la log., larhet. et la musique. Elle épousa, en 1528, W. Roper. Lorsque Thomas Morus fut envoyé à la tour de Londres, elle fit tout ce qui dépendait d'elle pour le déterminer à prêter le serment que le roi exigeait de lui; mais il s'y refusa constamment. Au moment où on le conduisit au supplice, elle courut à lui à travers la multitude, et le tint longtems embrassé sans pouvoir proférer une seule parole. Elle survécut pen à son père, et m. en 1544. Elle a composé des Epitres, des Discours et Poëmes latins ; Discours en réponse à celui ou Quinti

ROQU

lien accuse un riche d'avoir empoisonné |
les abeilles d'un pauvre avec des fleurs
venimeuses plantées dans son jardin;
deux Déclamations; Traité des quatre
dernières fins de l'Homme; l'Histoire
ecclésiastique d'Eusèbe, traduite du grec
en latin, qui n'a point vu le jour.- Roper
(Marie), sa fille, a publié des Discours
l'Histoire d'Eusèbe,
grecs et latins
traduite en anglais, sur la traduct. latine
de sa mère.

;

ROQUE (Gilles-André de la ), sieur de la Lontière, gentilhomme normand, né près de Caen en 1597, m. à Paris en 1687. Ses princip. ouv. sont: un Traité curieux de la Noblesse, Rouen, 1634, in-4o; Traité du Ban, in-12; la Généalogie de la maison d'Harcourt, 1662, 4 vol. in-fol., ; Traité des Noms et Surin-12; Histoire généalogique des Maisons nobles de Normandie, Caen, 1654, in-fol.

noms,

ROQUE (Antoine de la ), poète, né à Marseille en 1672, m. à Paris en 1744, fut chargé, durant 23 années, de la rédaction du Mercure; est aut. des opéra, Roque Médée et Jason, et Théonoė. (Jean de la ), frère du précéd., membre de l'acad. des b.-lett. de Marseille, à Paris en 1745, à 84 ans, avait fait plus. voyages dans le Levant. A publié: Voyage dans l'Arabie heureuse, Amst., 1716, 1 vol. in-12, fig., Voyage de la Palestine, 1 vol. in-12; Voyage de Syrie et du Mont Liban.

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baron ROQUELAURE (Ant. de), de Roquelaure en Armagnac, d'une maison ancienne, s'acquit l'estime de Jeanne d'Albret, reine de Navarre, et de Henri IV, son fils, qui récompensa ses services et sa fidélité par la place degrand-maître de sa garde-robe en 1589, par le collier du S.. divers gouverne Esprit en1595, et par mens dont le plus considérable était celui de la Guienne. A ces bienfaits Louis XIII ajouta le bâton de maréchal de Fr. en 1614. Roquelaure m. à LeicLoure en 1625, dans sa 82o année.

que

de l'église franc. à Bâle, où il mour. en 1748. On a de lui: Le Tableau de la conduite du chrétien; Le Pasteur évangélique, in-4°; Les Elémens des vérités historiques, dogmatiques et morales les Ecrits sacrés renferment; Le vrai piétisme; Des Sermons; Les Devoirs des sujets; Traité des Tribunaux de judicature; Une Edition augmentée du Dictionnaire de Moréci, Bâle, 1731, 6 vol. in-fol.; La première Continuation des Discours de Saurin sur la Bible; La nouvelle Edition de la Bible de Martin, 2 vol. in-4°. ROQUETAILLADE (Jean de la), alchimiste de Bordeaux, qui

16e s. a

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vivait au

public: Liber lucis, 1579, in-ra; Coelum philosophorum, seu secreta naturæ, 1543, in-8o; Opus de quintá essentia omnium rerum, Bale, 1595, in-8°.

RORARIUS (Jérôme), de Pordenone en Italie, Clénonce du pape ment VII à la cour de Ferdinand, roi d'Hongrie, s'est fait un nom par un traité int. Quod animalia bruta sæpe ratione utantur meliùs homine, Amst., 1666, in-12. Il avait composé auparavant un Plaidoyer pour les Rats, imprimé dans le pays des Grisons, en 1648.

ROSA (Salvator), peint., grav. et poète, né à Renessa, près de Naples, en 1615, m. à Rome en 1673, a princip. réussi à peindre des combats, des marines, des paysages, des sujets de caprice, des animaux, des figures de soldats, des objets de terreur: c'est dans ce dernier genre sur-tout qu'il excelle. Sa grande bataille, conservée au Muséum, admirable. L'un de ses plus beaux Ouvrages est Jonas prêchant dans Ninive, Salvator unissait le talent de la poésie à celui de la peinture. Il a composé des Satires, Anist., 1719, in-8°, et 1770, aussi in-8°, dans lesquelles il y a de la finesse et des saillies.

est

ROSANT (André de), né à Lyon, vivait en 1594. Il publia des Vers, des Discours en prose, une Remontrance ROQUELAURE (Gast.-Jean-Bapt., aux Flamands, l'Eloge du duc de Joyeuse, marquis, puis duc de), fils du pré-eelai de Henri IV. Il composa un traite eed., se signala dans plus. siéges et combats. Le roile fit duc et pair de Fr. en 1652, chev. de ses ordres en 1661, et gouv. de la Guienne en 1676. Il m. en 1683, 168 ans. C'est à lui que le peuple

attribue une foule de bous mots et de bouffonneries ridicules.

ROQUES (Pierre), né à la Caune, dans le haut Languedoc, en 1685, de parens.calvin., devint, en 1710, ministre

intit. l'Onomastrophie, ou l'Art de faire des Anagrammes.

ROSARIO (Christ.), de Spolette, est connu pour avoir traduit du latin en

langue vulgaire six coméd. de Térence, et en langue toscane la Vie de Julius Agricola, de Tacite, Rome, 1625, in-4°. Dans cette traduction l'auteur s'attacha à rendre ligne pour ligne son original.

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