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II. RUBENS (Philippe), originaire d'Anvers, né à Cologne en 1574, devint secrét. de la ville d'Anvers, où il m. en 1611. Il a écrit : Antiquorum rituum emendationes, Anvers, 1608, in - 4o.II, Rubens (Pierre-Paul), peintre cél., né à Anvers en 1577, frère du précédent, partit pour l'Italie après avoir pris des leçonsd'Octavio VanVeen. Il s'acquit une grande réputation à Mantone, à Rome, à Genes et à Venise, prit pour guide la manière de peindre du Titien, de Paul Veronèse et du Tintoret. Il revint en Flandre. Ce fut vers ce tems-là que Marie de Médicis le fit venir à Paris pour peindre la galerie de son palais de Luxembourg. Rubens fit les Tableaux à Anvers, et retourna dans cette capitale pour mettre en place. Il fut aussi employé par le roi d'Espagne et le roi d'Angleterre. Rubens était un excellent archit., il parlait septlangues différentes; il savait l'histoire et il était habile homme d'Etat, ce qui le fit employer en diverses négociations importantes. Ce peintre excellait dans le coloris, dans l'invention et la noblesse de l'expression. Parmi ses tableaux on cite son Crucifiement de J.-C. entre deux larrons, qu'on voit à Anvers. Les peintuses de la galerie du Luxembourg, qui contiennent 21 grands Tableaux et 3 Portaits en pied, sont le comble de la gloire de Rubens. Son œuvre est d'environ 400 pièces. Il a écrit un Traité de la peinture, Anvers, 1622; et l'Architecture italienne, Amst., 1754, in-fol.

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laissé: Privilèg., franchises et immunités accordés par les rois aux consuls, échevins et habitans de Lyon 1574; Résurrection de la sainte Messe, 1666; Discours sur la peste de Lyon en 1577 et 1580; Sommaire des coutumes du duché de Bourgogne; Conférences des prérogatives et ancienneté de noblesse de la monarchie et maison royale de France, 1614; Histoire des princes des deux maisons royales de Vendôme et d'Albret, 1614; Histoire des Dauphins de Viennois; Histoire de Lyon.

RUBRUQUIS (Guillaume), cordel. du 13e s., dont on ignore la patrie, fut envoyé en Tartarie l'an 1253, par St.Louis, pour travailler à la conversion de ces peuples. Il donna en latin, une Relation de son voyage. Richard Haklvit, en a publié une partie dans un Recueil des navigations des Anglais; Pierre Bergeron l'a donnée en fr., Paris, 1634; et dans les Voyages faits principalement en Asie, La Haye, 1735, 2 vol. in-4o.

RUCELLAI (Jean), né à Florence en 1475, fut envoyé en France en qualité de nonce, par Léon X, nommé gouverneur de Château-St.-Ange, par Clément VII, et m. curé d'une petite paroisse dans le diocèse de Lucques, en 1525 ou 1526. On a de lai: La Rosemonde, 1525, in-8°, trag.; les Abeilles, 1530, in-8°, Padoue, 1718, in-4°, poëme traduit en fr., 1770, in-12; Oreste, tragédie, publice dans le Théâtre italien, Vérone, 1723, in-8°.

RUCELLAI ( Bern.), en latin Oriccellarius, né à Florence en 1449, et m. en 1514, fut élevé aux premières charges de sa patrie. On a de lui : Bellum italicum, Lond., 1733, in-4°; Histoire de la guerre de Pise, publiée avec la 2e édit. de celle de la guerre d'Italie.

RUBENS (Albert), fils du précéd., né à Anvers en 1614, m. en 1657. On a de lai: De re vestiarid veterum, præcipuè de lato clavo libri duo, Anvers, 1665; Diatriba de gemma Tiberiand.. de gemma Augustad..de urbibus Neocoris.. de natali die Cæsaris Augusti, etc. Ces dissertations se trouvent dans les Trésors des antiquités romaines de Gronovius, tom. 6 et 11; Regum et imperatorum Rocédent, embrassa l'état ecclésiastique manorum numismata, Anvers, 1654, in-fol., Berlin, 1700; De vitá Flavii Manlii Theodori, Utr., 1694, in-12.

RUBEUS (Jean-Baptiste), carme, né à Ravenne; après avoir rempli des emplois importans à Rome, et diverses commissions, il m. dans cette ville en 1578. On a de lui des Sermons, des Comment. sur les Euvres de Thomas Waldensis, Venise, 1571, 3 vol. in-f., etc.

RUBIS (Claude de), né à Lyon en 1533, et procureur-gén. de cette ville, se jeta dans le parti de la ligue. Le chancel. de Bellièvre, obtint sa grace et son rappel, et il m. dans son pays en 1613. Il ą

RUCCELAI (l'abbé), gentilhomme florentin de la même famille que le pré

et devint clere de la chambre du pape Paul V le consultait souvent sur les affaires les plus difficile. Cette confiance lui attira tant d'affaires et tant d'ennemis, qu'il fut enfin obligé de quitter Rome et de passer en France. Le maréchal d'Ancra l'introduisit à la cour. Sa délicatesse en toutes choses allait à l'excès. Un rien la blessait; le soleil, le serein, le chaud, le froid, ou la moindre intempérie de l'air altérait sa constitution. Ce fut lui qui ap porta la mode des vapeurs en France, et qui fut le premier modèle de ce qu'on appelait Petits-Mattres. Il m. à Montpellier en 1622.

RUCHAT (Abraham), professeur do

théolog. à Lausanne, m. en 1750, était
né dans le canton de Berne. Il est connu
par son Histoire de la réformation de la
Suisse, Genève, 1727 et 1728, 6 vol.
in-8°;
les délices de la Suisse, sous le
nom de Kipseler, Leyde, 1714, 2 vol.
in-8°, d'un style lourd.

des Cévennes, et fit embrasser la relig. cathol. à plus. protestans. Il m. en 1725. On a de lui: des Panégyriques et des Oraisons funèbres, 3 vol. in-12, et des Sermons, 4 vol. in-8°, réimp. en 4 vol. in-12; des Pièces de théâtre latines et françaises. On lui attribue encore l'Andrienne, et l'Homme à bonnes fortunes, comédies publiées sous le nom de Baron son ami; quatre livres de Poésies latines, Paris, 1680, in-12, Anvers, 1693, réimp. à la fin du siècle dernier ; une Edition de Virgile avec des notes à l'usage du dauphin, t vol. in-4° et 4 vol. in-12.

bénéd.

RUDBECK ( Olaüs), né à Arosen dans le Westermanland, en 1630, fut prof. de méd. à Upsal, où il m. en 1702. Ses principaux ouv. sont: Exercitatio anatomica, Leyde, in-4°; Atlantica sive Manheim, vera Japheti posterorum sedes ac patria, 1679, 1689 et 1698, 3 vol. in-fol.; Leges West-Gothica, Upsaliæ, in-fol.; Olavii Rudbeckii filii, Campi Elysii liber primus, graminum, juncarum,etc.,fig., Upsaliæ, 1702, in-fol.; un Traité sur la comète de 1667; Olavii Rudbeckii filii Laponia illustrata, et iter per Uplandiam, Gestriciam, etc., Upsaliæ 1701, in-40, fig. Cet ouvrage est attribué dans tous les catalogues, à Rudbeck le fils; Dissertations sur l'oiseau de Selaw de la Bible, 1705, in-4°. Rudbeck (Olaus), méd., fils du précéd, a publié : Dissertatio de hedera, 1716; Catalogue des plantes de la Laponie, observées en 1695, dans les Actes de l'académie de Suède de l'an 1720, etc.; Spe-verse, imp. à Lucerne, en allemand. simen linguæ gothicoe, 1717, in-4°.

de la congrégation de Saint-Maur, né à
II. RUE (Dom Charles de la),
Corbie l'an 1684, s'est acquis de la répu-
tation par sa nouv. édit. d'Origène : il en
donna les 2 premiers vol., et le 3e allait
paraître lorsqu'il m. à Paris en 1739, Dom
Vincent de la Rue, son neveu, acheva
cette edit., qui est en 4 vol. in-fol. Il ma
à Paris en 1762, à 55 ans.

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RUDDIMAN (Thomas), né dans le comté d'Aberdeen, en 1684, publia en 1711 une édit. in-fol. de la Traduction de l'Enéïde de Virgile, de Gavin Douglass. En 1713 il publia la Défense des droits légitimes de la famille des Stuart. par le lord Torbat. Il fut l'éditeur des OEuvres de Buchanan, 1715, 2 vol. infol. On lui doit encore un Rudiment de la langue latine, 1720; des Exercices de grammaire, 1725; une Grammaire latine, 1732, 1736; une édit. du nouveau Testament grec, 1740 et 1750, in-12; enfin, une édition élégante et soignée de Tite-Live, 1752, in-8o et in-12, 4 vol. Il fut encore l'éditeur du Mercure Culédonien, publié à Edimbourg; où il m. en 1767.

RUDIUS (Eustache), célèb. prof. en médec. à Padoue, m. en 1612. Van der Linden a donné le catalogue de ses ouvr. Le 1er fut un traité de Virtutibus et vitiis cordis, Venise, 1587.

RUE (Charles de la), né à Paris en 1643, jés., devint prof. d'humanité et de rhétorique. Il se signala, en 1667, par un Poëme latin, sur les conquêtes de Louis XIV, poëme que le gr. Corneille mit en vers fr. Il prêcha avec succès, à Paris et fut employé dans les missions

à la cour,

RUEGG (Jean-Jacques), né dans le canton de Zurich en 1622, m. à Lucerne en 1693, fut doyen du chapitre rural de 1669. On a de lui plus. écrits de ControRhinthal en 1656, et curé de Stadel en

RUELE (Mariano), carme déchaussé, né à Roveredo en 1699, et m. dans le couvent de cette ville en 1772, a publié: Tre saggi della biblioteca italica carmelitana; Saggio dell'jstoria dell'indice romano de' libri proibiti, et des Dissertations relatives à l'histoire.

RUELLE (Jean), de Soissons, chan. de Paris et méd. de Francois Ier, m..en 1537, à 63 ans, a publié: De naturâ stirpium, Paris, 1536, in-fol.; Veterinaria medicinæ libri duo, Paris, 1530.

RUELLE (Joseph-René), né à Lyon, m. en 1803, fut un très-habile teneur de livres, et forma dans son art un grand

nombre d'élèves. On lui doit : Traité des

arbitrages de France, 1769, in-8°; nouv. édition, 1792; Nouvelle méthode pour opérer les changes de France avec toutes les places de sa correspondance, 1777, in-8°; l'Art de tenir les livres en parties. doubles, 1799, in-4°.

RUEUS (François), méd., né à Lille, m. en 1583, est connu par De Gemmis, iis præsertim quarum D. Joannes in Apocalypsi meminit, etc., Paris, 1547.

RUFFI (Antoine de), conseill, dans la sénéchaussée de Marseille sa patrie; il fat fait conseiller d'état en 1654, m. en 1689, à 82 ans. On a de lui une Histoire de Marseille; la meilleure édition est celle :

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la défense

le

de 1696, en 2 vol. in-fol.; la Vie de Théodose; un Ecrit pour Gaspar de Simiane, connu sous le nom d'Origène; deux Apologies contre St.de Chevalier de la Coste, Aix, 1655, Jérôme; plusieurs Vies des Pères du in-12; une Histoire des comtes de Pro-désert, etc. Ses ouv. ont été imprimés à Paris, en 1580, in-fol. Il ne faut pas vence, 1655, in-fol.; une Histoire cuconfondre avec RUFIN, qui, étant venu rieuse des Généraux des galères. de la Palestine à Rome, inspira le 1er à Celestius les opinions de Pélage. Celui-ci, né en Syrie, survécut & Rufin d'Aquilée.

RUFFO (Giordano), né d'une noble® famille de Calabre, flor. vers l'an 1250. On a de lui: De cura equorum, dont il se fit plus. édit. à Venise, et trad, en français et en italien.

RUFIN, né à Eluse, ci-devant capitale de l'Armagnac, se rendit à Constant. à la Cour de Theodose et plut ce prince par son esprit souple et insinuant. L'empereur lui donna la charge de gr.-maître de son palais, le fit entrer dans tous ses conseils, et enfin consul avec son fils Arcadius. Rufin se maintint comme il s'était avancé, par son intrigue. Il s'enrichit des dépouilles de ceux qu'il avait opprimés par ses calomnies. Après la m. de Théodose, ce ministre ambitieux, jaloux du crédit de Stilicon, résolut d'usurper le trône. Il appela les Goths et d'autres barbares dans l'empire, mais il fut puni de sa perfidie. L'armée excitée par un capit. Goth que Stilicon avait gagné, tua Rufin en 397.

RUFIN, né à Concordia, ville d'Italie, vers le milieu du 4 s., cultiva les b.-lett. et l'éloquence, et pour s'y perfectionner il alla demeurer à Aquilée, et se retira ensuite dans un monastère de cette ville. Il se lia d'une étroite amitié avec Saint

Jérome. Ce dernier s'étant embarqué pour l'Orient, Rufin quitta Aquilée pour l'aller chercher et s'embarqua pour l'Egypte. Les Ariens, qui dominaient sous le règne de Valens, firent souffrire à Rufin une cruelle persecution. Obligé de se retirer dans la Palestine, il employa

son bien à bâtir un monastère sur le mont des Oliviers, où il assembla un grand nombre de solitaires. Il traduisit en lat. div. ouv. grecs. Son attachement au parti d'Origène, dont il fit une traduction des principes le brouilla avec Saint-Jérôme. En 407 Rufin retourna à Rome; mais l'année suivante, il passa en Sicile, où il m. vers la fin de l'an 410. On a de lui: une Traduction des œuvres de l'histor. Josephe; celle de plus. écrits d'Origène une Version latine de dix discours de Saint-Grégoire de Nazjanze, et de huit de Saint-Basile. Il traduisit l'Histoire Ecclésiastique d'Eusebe, à laquelle il fit plus. additions et la continua depuis la 20e année de Constantin jusqu'à la mori du grand Tom. III.

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RUFUS, med. d'Ephèse, se fit une haute réput. sous l'empereur Trajan. Du gr. nombre de ses écrits il ne reste qu'im Traité des noms grecs des parties du corps, Venise, 1552, in-4o; un aunie des Maladies des reins et de la vessie, Paris, 1554, in-8°, et quelques Fragmens sur les médicamens purgatifs, rec. et commentés, Londres, 1726, in- 4°.

RUGGERI (Constantin), litter. né à Arcangelo, dans le dioc. de Ri mini en 1714, m. à Rome en 1763. Ses princip. ouv. sont: De rebus gestis B. Gregori X, pontificis; De arcani disciplind dissertatio; De peculiari quodam Isidis sistro, deque Anubis sphæra; etc. un grand nombre de Dissertations scientifiques et littéraires.

RUGGIERI (Côme), astrol. florent., vint en Fr. dans le tems que Catherine de Médicis y gouvernait. Ses horoscopes et ses intrigues lui obtinrent l'abbaye de Saint-Mahé en Basse-Bretagne. Accusé, en 1574, d'avoir conspiré contre la vie du roi Charles IX, il fut condamné seulement aux galères, d'où la reine-mère le tira peu de tems après. Il fut encore accusé, en 1597, d'avoir conspiré contre les jours de Henri IV, et il échappa aux poursuites par le crédit des femmes de la cour. If commença en 1604, publier des Almanachs, et mourut en 1615.

RUHNKEN ou RUHNKENIUS (David), né à Stolp dans la Pomeranie prussienne en 1723, m, à Leyde en 1798, professa la litter. latine, l'éloq. et l'hist. dans l'aniv. de cette ville, et en fut nommé bibliothec. en 1771. On a de lui : Epistola critica in Homeridarum hymnos Hesiodum, Callimachum et Appollonium Rhodium, dont la 1ere édit. parut en 1749. et la 2e en 1781, reimprimé depuis. Elles furent suivies du Timai sophiste lexicon vocum platonicarum, Leyde, 1754, in-8°, réimpr. à Lyon, 1789, in-8°, et enrichi de nouv. notes. Il a encore publié: Historia critica oratorum Græcorum, 1 vol. in-8°; des Notes sur Callimaque, jointes à l'édit. d'Eruesti, Leyde, 1782, in-8°; Ho

21

meri hymnus in Cererem, Leyde, 1782, in-8°; De vita et scriptis Longini, in-8°; une édit. de Velleius Paterculus, et de quelques autres écrits de philologie; une édit. complète des OEuvres de Muret, Lyon, 1789, 4 vol. in-8°, etc. Le prof. Wyttenbach a publié la Vie de Ruhnkenius.

RUIL ou RULEUS (Henri, ministre réformé à Amst., écrivit contre l'ouv. de Gérard Brandt, intit. Histoire de la réformation des Pays-Bas.

RUINART (dom Thierry), savant bénéd., né à Reims en 1657, fut disciple du P. Mabillon, et composa avec lui le 6 s. des Saints de l'ordre de St.

Benoît les ouv. qu'il fit en son particulier sont les Actés sincères des martyrs, en lat., Paris, 1689, in-4°; l'Histoire de la persécution des Vandales, composée en lat. par Victor, évêque de Vitte en Afrique, 1694, in- 4o; une nouv. édit. des ouv. de St.-Grégoire de Tours, 1699, in-fol.; Abrégé de la Vie du P. Mabillon, 1709, in-12; une longue Vie latine du pape Urbain: il mourut en Champagne en 1709.

RUIS DAEL (Jacob), peint., né à Harlem en 1640, où il m. en 1681, est mis au rang des plus cél. paysagistes; les connaisseurs font beaucoup de cas de ses dessins.

RULH (Philippe), administ. du départ. du Bas-Rhin, député de ce départ.

C'est à cette époque qu'il publia son Epitre sur les disputes que Boileau n'aurait pas désavouée; une Epitre sur le renversement de sa fortune vint ajouter à sa réputation poétique. Son Discours de réception à l'acad., justifia le choix de cette compagnie. Bientôt après it donna Eclaircissemens historiques sur les causes de la révocation de l'édit de Nantes, etc., Paris, 1788, 2 vol. in-8°. Les ouv. qui ont paru depuis sa mort sont: Histoire de l'anarchie de Pologne et du démembrement de cette république, suivie des anecdotes sur la révolution de Russie en 1762, Paris, 1808, 4 vol. in-8°; les Jeux de mains poëme en 3 chants, suivi de son Discours sur les disputes, et de plus, autres Pièces, Paris, 1808, 1 vol. in-8°. On a publié des OEuvres posthumes de Rulhières, 1791, in-12, mais il n'y a peutêtre de lui, dans ce rec., que des Anecdotes sur le maréchal de Richelieu.

RULHIÈRE (A. J. de), officier de la gendarmerie nation. de Paris en 1791, frère du précéd., commandait ce corps au 10 août 1792. Il employa tous ses moyens pour la faire servir à la défense de Louis XVI; mais tout devint inutile. Il se retira avant que les insurgés n'assiégeassent le château des Tuileries. Il fut ensuite arrêté et mis en prison à la Force, et il devint une des victimes des. horribles massacres des 2 et 3 sept.

la législature, et ensuite à la conv. RULLAND (Martin), prof. de ménation. où il s'y montra plus exagéré. decine à Lawingen en Souabe, a publié : Le 27 octobre 1792, il prononça un disMedicina practica, Francfort, 1625, cours violent pour prouver la nécessité in-12; un petit livre de la Scarification de faire périr Louis XVI. Pendant les et des Ventouses, et des Maladies qu'on sept premiers jours de décembre il fit peut guérir par leur moyen, Bâle, 1596, un rapport continuel des pièces à la in-8°; Lexicon alchymia, Nuremberg, charge de l'accusé, trouvées aux Tuile-1671, in-40; Hydriatica, Dillengen ries. Ayant été en mission dans le départ. de la Marne, à son passage à Reims, il brisa publiquement la bouteille de la sainte-ampoule destinée au sacre des rois,' et il en envoya les débris à l'assemblée. S'étant mis à la tête de l'insurrect. du 20 mai 1795, il fut décrété d'accusation le 23; mais il se donna la mort le 29.

RULHIÈRE (Claude-Carloman de), chev. de St.-Louis, de l'acad. française, m. en 1791, ayant accompagné le ministre Breteuil dans son ambassade en Russie, il fut témoin de la révolution qui fit monter Catherine II sur le trône de ce vaste empire. Il écrivit en peu de pages l'hist. de cette cruelle catastrophe; mais ces pages sont dignes de Salluste. Rulhière accompagna ensuite le maréchal de Richelieu dans son nouveau gouvern.

1568, in-80. Il m. à Prague en 1602, à 70 ans.-Rulland (Martin), son fils, né á Lawingen en 1569, méd. de l'emp., m. à Prague l'an 1611, a donné : l'Histoire d'une dent d'or, 1597; De perniciosa luis Hungarica tecmarsi et curatione, Francfort, 1600, in-8°; Propugnaculum Chymiatric, Leipsick, 1608, in-4o.

RUMA, RUMIA et RUMINA (myth.), déesse révérée chez les Romains: elle présidait à la nourriture des enfans à la

mamelle.

RUMBAUM (Christophe), écriv. da 16 s., de Breslaw, a publié : Exercitationes quædam de corporis humani partibus, quibus generatio, substantia usus, sanitas morbus et curatio illarum, exponitur, Basileæ, 1586, in-4°.

RUMPHIUS (Georg.-Evrard), m. ea

1706, à 69 ans, med. à Hanau, membre des curieux de la nature, consul et marchand à Amboine, l'une des îles Moluques, où il était aller s'établir, se ren

it habile dans la botanique. Il réunit en 12 livres ce qu'il avait ramassé de plantes. Ce recueil parut en 1755: Geor.Ev. Rumphii herbarium amboinense, edente Joan. Burmanno, Amst., 1741, 6 vol. in-fol.; G.-Ev. Rumphii herbarii amboinensis auctuarium, Amst., 1755, in-fol.; Cabinet des raretés de l'ile d'Amboine, par Rumphius, en hollaulais, Amst., 1705, in-fol., fig.

RUNGIUS (David), luthér., né en Pomeranie l'an 1564, m. en 1604, professa la théol. à Wittemberg. On a de tui des Commentaires sur la Genèse, l'Exode, le Levitique, les deux Epitres

aux Corinthiens, etc.

RUNGIUS (Jean-Conrad), protestant, né à Cappelle en Westphalie en 1686, prof. d'hist., d'éloq, et de litter. grecque et latine dans l'univ. de Harderwick, et en 1722 d'éloq. et d'histoire à Franeker, où il m. en 1723. Il a donné une édit. du Rationarium temporum du P. Petau, avec une Continuation depuis 1633 jusqu'à l'an 1710, et des Tables généalogiques, Leyde, 1710, in-8°; plus. Oraisons académiques imprimées séparément.

RUOLX (Charles-Joseph de), né à Lyon en 1708, où il m. en 1756, membre de son acad., a publié une Disser

tation sur la vie et les écrits de Louise Labbé.

RUPERT (Charles-Louis), comte palatin 3e fils du roi de Bohême et de la princesse Elisabeth, sœur aînée du roi d'Angleterre, Charles Ier. Durant toute la guerre il donna les plus grandes preuves d'intrépidité. Charles le nomma chevalier de la jarretière ; il fut ensuite naturalisé et créé pair d'Angleterre sous les titres de comte de Holdernesse et duc de Cumberland; commandant d'une flotte pour soutenir la cause royale. Après la restauration, il servit avec distinction contre les Hollandais, et se retira à Windsor-Castle, dont il était gouv. Il passe pour avoir inventé la gravure en mezzotinto. Il fit part d'autres inventions à la société royale, dont il était membre. Le métal du prince, employé à la fonte des canons, fut nommé d'après lui. Il m. à Spring-Garden en 1682.

RUPERT, sav. bénéd., né dans le territoire d'Ypres, fat abbé de Deutsch, et m. en 1135, à 44 ans. Tous ses ouv. 'ont été imprimés à Paris en 1638, en

2 vol. in-fol., et à Venise, 1748 à 1952, 4 vol. in fol. On y trouve des Commentaires sur l'Ecriture-Sainte.

RUPERT (Christophe-Adam), né à Altorf en 1610, y fut prof. en hist., et y m. en 1647. On a de lui: des Commentaires sur Florus, Velleius-Paterculus Salluste, Valère-Maxime, etc.; Mercurius epistolicus et oratorius; Orator historicus, etc.

RUREMONDE (Jean-Guill. de), fils d'un prêtre, se crut, vers l'an 1580, inspicé de Dieu pour rétablir l'anabaptisme et renouveler la pure doctrine dans Munster. Il composa un livre pour prou ver qu'on devait accorder la pluralité des feinmes, à l'exemple de Mahomet; et afin qu'on pût les nourrir, il permettait les vols et les larcins. Conformément à

cette doctrine, les maisons des nobles furent pillées, et plusieurs des possesseurs tués par ces fanatiques. Il fut pris et mis en prison dans la forteresse de Dislaken au pays de Juliers, Guillaume, duc de Clèves, lui fit faire son procès. Il fut brûlé à petit feu, sans donner aucune marque de repentir.

RUSBROCH ou RUSBROECH (Jean), prieur des chanoines réguliers de SaintAugustin, au monastère de Val-Vert près de Bruxelles, m. en 1381, à 88 ans, avec les titres de très -excellent contemplatif et de docteur divin. Il enfanta un grand nombre d'ouvrages mystiques. La meilleure édit. de ses OEuvres, trad. du flamand en latin, est celle de Cologne, 1692, in-4°. On y trouve sa vie.

RUSCA (Antoine), théologal de Milan, m. en 1645, placé dans la biblio thèque ambroisienne par Frédéric Borromée, le fondateur de ce monument cél., est aut. d'un ouv. rempli d'érudition intit. De Inferno et statu dæmonum ante mundi exitium, Milan, 1611, in-40-Il y a eu un peintre de ce nom (Charles-François), né à Lugano en 1701, m. à Milan en 1769. Il excellait daus le portrait.

RUSCELLI (Jérôme), né à Viterbe, m. à Rome en 1565, donna plus. ouv. dont les plus célèbres sont le Rimario (Dictionnaire des rimes), et l'Imprese illustri (les blasons des plus illustres familles).

RUSCONI (Jean-Antoine), originaire de Comasque, archit. du 16 s., a laissé dix livres d'Architecture, suivant les principes de Vitruve, Venise, 1590 et 1660, in-fol.

RUSCONI (Camille), sculpteur mi

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