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2 vol. in-12; Des anciens Gouvernemens fédératifs, et de la legislation de Crete, Paris, 1798, 1 vol. in-8°; des Dissertations insérées dans le Recueil de l'acad. des b.-lett., et beaucoup d'autres Ouvrages. Il m. en 1809.

SAINTE-MARTHE, en latin Sommarthanus. C'est le nom d'une famille qui, depuis le 15 s. jusqu'au commencement du 17o, n'a cessé d'être féconde en hommes distingués dans les lettres. Le premier Gaucher de SAINTE-MARTHE eut un fils nommé Charles, né en 1512, qui fut méd. de François II, et se fit remarquer par son éloquence. On a de lui quelques Poésies latines et franc.; deux Oraisons funèbres. Il m. en 1555.

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SAINTE-MARTHE (Gaucher de), trésor. de France, plus connu sons le nom de SCÉVOLE DE SAINTE-MARTHE né en 1536, exerca des emplois considé rables sons les règnes de Henri III et de Henri IV, mort à Louvain en 1623, a donné des Eloges intitulées : Gallorum doctriná illustrium, qui sud patrumque memoria floruere Elogia, Isenaci, 1622, in-8°. Colletet les traduisit en français, 1644, in-4°; un gr. nombre de Poésies latines, etc. Ses OEuvres furent re-recueillies en 1632 et 1633, in-4°. Son Poëme latin de la Podotrophie fut imprimée séparément avec la Traduction francaise qu'en a donnée son petit-fils, Abel de Sainte-Marthe, 1698,"in-8°.· Son fils aîné, chevalier, conseill. d'état et garde de la biblioth. de Fontainebleau, m. en 1652 à S2 ans, a publié des Poésies latines, impr. in-4° avec celles de son père., et quelques autres Ouvrages

moins connus que ses vers.

SAINTE-MARTHE (Gaucher de, plus connu sous le nom de ScÉVOLE et Louis de), frères jumeaux, fils de Gaucher de Sainte-Marthe, né à Loudun en 1571, et furent l'un et l'autre historiogr. de France, et travaillèrent de concert à à des Ouvrages qui ont rendu leurs noms célèbres. Gaucher, chevalier, seigneur de Meré-sur-Indre, m. à Paris en 1650, et Lonis, conseiller du roi, seigneur de Grelay, mourut en 1656. On a de ces deux jumeaux : Histoire généalogique de la Maison de France, 1647, 2 vol. in-fol. ; Gallia christiana, 1666, 4 vol. in-fol.; Histoire généalogique de la Maison dé Beauvau, in-fol., etc.

Royal; mais la cour l'ayant arraché à
cette solitude, il se retira à Courbeville
en 1679, et y mourut en 1690. On a de
lui: Traités de piété, 2 vol. in-12; Rec.
de lettres, 2 vol. in-12; Mémoire sur
l'utilité des petites écoles.

SAINTE-MARTHE (Denis de ), fils
de François de Sainte-Marthe, seigneur
de Chandoiseau, et gén. des bouédictins
de la congrég, de St.-Maur, ne à Paris en
1650, où il m. en 1725. Ses princip. ouv,
sont un Traité de la confession auri-
culaire, Paris, 1685, in-8°; Réponse
aux plaintes des protestans, etc.; En-
tretiens touchant l'entreprise du prince
d'Orange; quatre Lettres à l'abbé de
Rance; Vie de Cassiodore, 1705, in-12;
Histoire de saint Grégoire le Grand,
1697, in-40; une Edition des Euvres de
saint Grégoire, 1605, 4 vol. in-fol. II
avait entrepris une nouv. édit. du Gallia
Christiana, in-fol., et il n'en fit paraitre
que 3 vol. avant sa mort.

SAINTE-MARTHE (Abel- Louis de), gén. des Pères de l'Oratoire, se démit de cet emploi en 1696, et m. en 197, à 77 aus, à St.-Paul-au-Bois près de Sois sons. On a de lui divers Ouvrages manuscrits de théologie. --Sainte-Marthe (Pierre Scévole de), frère aîné du préc., conseiller, maître d'hôtel du roi et historiographe de France, m. en 1795, a publié: Etat de l'Europe, 4 vol. in-12; Traité historique des armes de France, in-12; Histoire de la maison de la Tri mouille, 1688, in-12.

SAINTE-MAURE (Louis-Marie, comte de), 1er écuyer du roi, maréchalde-camp en 1740, m. en 1763, à 63 ans est aut. des Délassemens du cœur et de l'esprit, Paris, 1758, 2 vol. in-12.

SAINTE-PALAYE (Jean-Baptiste DE LA CURNE de), de l'acad, franc, et de celle des inscriptions, né à Auxerre en 1697, m. en 1781, se dévoua à des recherches savantes sur la langue franc, et sur les antiquités. Il a ecrit: Mémoires sur l'ancienne chevalerie, 1781, 3 volá in-12. C'est sur les Mémoires de SaintePalaye que Millot a redige l'Histoire des Troubadours, en 3 vol. in-12. SaintePalaye avait fait le projet d'un Glossaire franç. universel, en 40 vol. in-fol. ; et il a laissé m.ss.: Histoire des variations successives de la langue française; Dictionnaire des Antiquités françaises.

SAINTE-SOPHIE (Marsile de), SAINTE-MARTHE (Claude de), d'une famille de Padoue, prof. de med fils de Francois de Sainte-Marthe, avocat à l'univ. de Paris, et ensuite à Plaisance, au parl. de Paris, où il naquit en 1620, se retira à Bologne, où il m. en 1403 embrassa l'état ecclésiastique. Il fut longtemas directeur des religieuses de Port-professeur de médecine. On a de lui un

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SALADIN ou SALAHEDDIN, sultan d'Egypte et de Syrie, était Curde d'origine. Il se mit avec son frère au service de Noradin, souv. de la Syrie et de la Méso

Traité des fièvres, Venise, 1514, et Lyon, 1515-Jean de SAINTE-SOPHIE, son frère, enseigna à Padoue et à Bologne, et publia une Pratique de la médecine et des Commentaires sur Avi-potamie. Adad, calife des Fatimites en cenne. Galeas, fils de Jean, appelé à enseigner la méd. à Vienne en Autriche,

fit plus. élèves distingués, se retira à Padoue, sa patrie, et y prof. la_med. jusqu'à sa m. Il a donné: Traité des fièvres, Venise, 1514, Haguenau, 1533.

SAINTRAILLES (Jean Poron de), grand sénéchal du Limousin, né d'une famille de Gascogne, se signala par ses services sons Charles VI et Charles VII. Il fit prisonnier le fameux Talbot, l'an 1429, à la bataille de Patay; et le comte d'Arondel à celle de Gerberoy, en 1435. Il se distingua dans toutes les expéditions qui affranchirent la Normandie et la Guienne du joug des Anglais. Il eut, en 1451, le bâton de maréchal de France, qui lui fut ôté en 1461 par Louis XI. I m. deux mois après au château Trompette, dont il avait le gouvernement.

SAJA (Nounius - Marcellus), de la Roche en Lucanie, qui vécut dans le 16e s., a écrit Raisonnemens sur la sphère céleste, en italien; un Traité de la sphère matérielle, et un Comment. sur les Psatimés de la Pénitence.

SAJANELLI (P. D. Jean-Baptiste), de l'ordre de St.-Jérôme, né à Crémone en 1700, professa la philosophie dans l'univ. de cette ville et Venise. Il devint gén. de son ordre en 1758, et m. en 1777. On a de lui une Histoire de l'ordre de saint Jérôme, Venise, 1758, 3 v. in-f. ; et d'autres Ouvrages inédits.

SALA (Ange), un des premiers chimistes de son tems, né à Vicence, vers la fin du 16e s., exerca la médecine en Suisse et en Hollande. Ses ouv. ont été publiés sous le titre d'Opera medicochimica quæ extant omnia, Francofurti, 1647, 1680, 1712, in-40; Rothomagi, 1650, in-4°.

SALA (J.-Domin.), méd. et prof. de l'univ. de Padoue, né en 1583, m. en 1644, a laissé: Ars medica, in quá methodus et præcepta omnia medicina curatricis et conservatricis explicantur, Patavii, 1614, 1641, 1659, in-4°; Venetiis, 1620, in-4°; De natura medicinæ libellus, Patavii, 1628, in-4°; De alimentis et corum rectá administratione liber, ibid., 1628, in-4°.

SALA (Bornéo de), né à Bologne, où il m. en 1469, professa le droit dans sa patrie. Dans le nombre de ses ouv. on distingue son traité De patientid.

Egypte, ayant demandé du secours à No-
radin, ce pr. leur donna le command.
de l'armée. Saladin obtint, en arrivant,
les charges de visir et de général de ses
armées. Adad étant mort quelque tems
après, il se fit déclarer souverain de
l'Egypte; et Noradin ne lui ayant pas
longtems survécu, il se déclara tuteur
de son fils. Le commencement de son
règne fut marqué par des établissemens
utiles. Après avoir donné des lois sages,
il conquit la Syrie, l'Arabie, la Perse et
la Mésopotamie, et marcha vers Jéru-
salem, qu'il voulait enlever aux Chré-
tiens. Il remporta, en 1187, une célèbre
victoire sur les princes chrétiens, près
de Tiberiade, où Gui de Lusignan, et
le grand-maître des Templiers, furent
faits prisonniers. Il marcha quelques jours
après vers Jérusalem, qui se rendit en
1188. Les chrétiens qui s'étaient retirés
à Tyr, ayant reçu de grands secours,
allèrent assiéger la ville de Saint-Jean
d'Acre, battirent les Musulmans, et
s'emparèrent de cette ville, de Césarée
et de Jafa, à la vue de Saladin, en 1191.
Ils se disposaient à tenter le siége de Jé-
rusalem; mais la dissention s'étant mise
entre eux, Richard, roi d'Angleterre,
fut contraint de conclure, en 1192, avec
le sultan, une trève de trois ans et trois
mois. Le sultan m. un an après, en 1193,
à Damas, à 57 ans, après en avoir régné
24 en Egypte, et environ 19 en Syrie.
Il laissa 17 fils qui partagèrent entre eux
ses états. Marin a donné, en 1757 : His-
toire de Saladin, 2 vol. in-12.

SALADIN, d'Ascoli, dans le Picenum, méd. du prince de Tarente, flor. en 1448. On a de lui: Compendium aro matariorum, Venetiis, 1527, in-fol., et un Traité de la peste, écrit en latin.

SALAGNAC ou SALANHAC (Etienne de), dominicain, naquit vers 1210, et m. à Limoges vers l'an 1290. On a de lui un grand nombre d'ouvrages relatifs à son ordre.

100 ans,

SALANDO (Joseph), méd. de Bergame, m. à Salo en 1630, à plus de fut le premier interprète d'Avicenne dans l'université de Padoue, et a écrit un vol. de Réponses médicinales, impr. à Milan, et un autre de la Panacée, pub. à Venise. Ferdinand, son fils, m. la même année, a laissé : Tractatus de Purgatione, Veronæ, 1607, in-4°:

SALA

SALANDRI (l'abbé PELLEGRIN), né à poète cél., membre de plus. acad., Reggio en 1723, m. à Rome en 1771, a laissé divers ouvrages estimés.

SALAROLI (Charles), savant ecclésiastique, né à Bologne en 1678, m. en 1751, a publié, sous le nom anagrammatique de Lasarola, l'Origine de toutes les rues, carrefours et places de Bologne, Bologne, 1743.

nator sacer, in-12; De libris, varióque
eorum usu et abusu, Amst., 1688, in-12.
SALE (George), un des principaux
membres de la société qui a donné l'idis-
toire universelle, m. à Londres en 1736.
On a de lui une Traduction anglaise de
l'Alcoran, Londres, 1734, in-4°. Il a mis
à la tête de cette version une Introduc-
tion curieuse, qui a éte traduit en franc.,
in-80 on l'a insérée aussi dans l'édit. de
l'Alcoran, en français, Amst., 1970, 2
vol. in-12.

par

SALAS (don Gregorio-Francisco de), SALEL (Hugues), de Casals dans le poète espagnol, né dans l'Estramadure vers 1740, m. à Madrid en 1808, membre de plus. academies. Il a écrit: Ob- Querci, valet de chambre de François Ier, servatoire rustique, ou description de la qui lui donna l'abb. de Saint-Cheron; il fit ordre de ce prince, une Traduction vie de la campagne et de ses avantages, en vers français des 12 premiers livres de l'Iliade d'Homère, 1574, in-8°, et m. à Madrid, 1772; Valence, 1773; Madrid, 1777 et 1779; Dalmiro y Silvano, Eglo-Saint-Cheron, en 1553, à 50 ans. Il a gue en faveur de la vie de la campagne, ibid, 180, in-8°; Songes poétiques, ibid, 1778, in-8°; Poésies nouvelles renfermant les éloges des grands hommes espagnols morts dans le siècle présent ibid., 1776; Hymne à la Paix, ib., 1785, in-8°.

S.,

SALAT (Jean), secrétaire de la ville de Lucerne, où il naquit dans le 15e a écrit l'Histoire des guerres de religion que se firent les cantons en 1519 et 1531, La Vie de l'erqui n'a pas été imprimée; mite Nicolas de Flue, en allemand, Lucerne, 1536.

SALATHIEL, fils de Jéchonias et père de Zorobabel, prince des Juifs, qui sous la captivité de Babylone, présida le rétablissement de la ville et du temple de Jérusalem. Il m. à Babylone.

SALATO (Erasme), de Trapani, méd. du 15 s., à Naples, et à Palerme, où il m. en 1640. Il a laissé des Commentaires sur Galien, Naples, 1642 et 1647.

SALCHLI (Jean-Rodophe), né à
Zoffingen en 1680, m. à Berne en 1746,
y professa le grec avec succès. Il est aut.
de plusieurs Dissertations sur l'ancien
Testament. Jean-Jacques, son frère,
prof. de théologie à Lausanne en 1726, a
laissé plus. Dissertations théologiques,
et une Traduction latine, du commen-
taire d'Aben - Ezra, sur la Genèse.
Jean, fils de ce dernier, prof. d'hebren
Lausanne en 1755, a publié : Sperimen
arabicum, feu analysis grammatica et
notæ in Suratam Corani, Berne, 1742,
in-12; et quelques Lettres sur le déisme;
Lausanne, 1756, 1 vol. in-12.

SALDEN (Guillaume), né à Utrecht,
ministre de plusients églises de Hollande,
et à La Haye, où il m. en 1694. Ses ouy.
sont: Otia theologica, in-4°; Concio-

laissé un recueil de Poésies.

SALERNE (Jean-Baptiste), jes. et card., préfet des études au college grec à Rome, né à Cosenza dans la Calabre, en 1670, m. en 1729, laissant: Specimen orientalis ecclesiæ à concilio Nicæno,etc. Roma 1706.

SALERNE (Francois), méd. à Orléans, où il m. en 1960, travailla avec Arnault de Nobleville à la continuation du traité de la Matière médicale de Geoffroy. Ils donnèrent le Règne animal, et ensuite l'Histoire naturelle des animaux. On a de lui une traduction du Synopsis avium de Ray, sous le titre d'Essai sur l'Histoire naturelle des oiseaux, Paris, 1767, in-4°; le Manuel des dames de

charité, in-12.

SALERNITANO (Th.), napolitain, jurisc. au 16 s., présid. de la chambre royale, m. à Naples en 1584. Il a écrit: Decisiones supremorum tribunalium regni Neapolitani, etc.

SALERNO (François), ecclésiastique, né à Biccari, dans le royaume de Naples, en 1597, m. en 1654, est auteur de Consiliorum sive responsorum juris matrimonii valor, etc.

SALESBURY (Guillaume), gramm, gallois, du 17 s., Ses Euvres sont : un Dictionnaire galais; un Traité de la Rhetorique; des Poésies; il a eu part à la traduction du nouv. Testam. en gallois, publ. par l'évêque Davien en 1620.

SALIAN OU SALLIAN (Jacques), jés. d'Avignon, rect. du college de Besancon, m. à Paris en 1649, a publié plusieurs l'ancien Testament, Paris, 1625, 6 vol. ouvrages de piéte, et des Annales de in-fol., en latin.

SALICET (Guillaume de), med. et

I

chirurgien du 13 s., natif de Plaisance, exerca sa prof. à Bologne et à Venise. On a de lai: Summa conservationis et curationis, Venetiis, 1489, in-f., Lipsiæ, 1405; Chirurgia, Venetiis, 1502.

}

SALIER (Jacques), religieux minime, prof. en théol., provincial et définiteur, m. à Dijon en 1707, à 92 ans. On a de lui: Historia scholastica de speciebus eucharisticis, Lyon, 1687, 3 vol. in-40, et Dijon, 1692 et 1704; Cacocephalus, sive de Plagiariis opusculum, 1694, in-12; des Pensées sur l'âme raisonnable, Lyon, in-8°.

SALIN Maurice), sculpt. distingué, m. à Lyon en 1809, était né en Savoie. Il savait par coeur son Homère, Pline, Hérodote et Strabon, et tout ce qu'on peut savoir de l'antiquité.

SALINAS ou SALINES (Francois de), né à Burgos, se rendit habile dans les langues grecque et latine, dans les mathemathiques, dans la musique. Il m. en 7599. Il a laissé : Traité de Musique en latin, Salamanque, 1592, in-fol, une Traduction en vers espagnols de quelques Epigrammes de Martial.

SALINAS (Bonaventura de Salinas et Cordova), péruvien, mit en ordre les archives, les livres et les monumens de l'université de Lima, fut nommé premier secrétaire du gouvernement, se fit capucin, et devint successivement général de son ordre, il était alors à Rome. Rappelé en Espagne, il fit bâtir des hospices, et m. en 1653, dans le couvent de Guernavaca. Ses principaux ouvrages sont: Monumenia historiæ novi orbis Peruani, merita et decora civitatis Limensis, Limæ, 1630, et 1339, in-4°; De novis missionibus franciscanorum apud sinas et tartaros; des Traites théologiques; des Panegyriques; des Sermons, etc.

SALINGUERRA, chef de la faction des Gibelins, s'empara de la principauté de Ferrare, l'an 1195, qu'il perdit par la suite, et m. prisonnier à Venise, l'an 1240, à 80 ans.

SALIS (Baptiste de), grison, cordelier de la province de Gènes, vivait au milieu du 15e s. On a de lai: Summa casuum, Gênes, 1449; Nuremberg, 1488, 1 vol. in-fol.

SALIS (le baron Ulysse de), grison, maréchal de camp au service de France, né en 1596, m. dans sa patrie en 1674, rendit des services signalés à la Suisse et au Roi de France.

SALIS SAMADE (le baron de ), fi ainé de M. de Samade, colonel du régim

|

de

suisse de son nom, était major du régim Château-Vieux, et s'était trouvé à l'affaire de Nancy. La conduite courageuse qu'il tint lors de la révolte de ce régiment, le fit nommer lieutenant-colonel dans le régiment de Diesbach en garnison à Lille; et c'est là que de Salis eut de nouvelles occasions de déployer sa fermeté lors du massacre de Dillon. Les désordres continuèrent jusqu'au 8 septembre 1792, qui fut l'époque où son régiment fut licencié avec tous les régimens suisses. De Salis se retira dans sa patrie avec sa famille. Après 10 ans d'absence, il revint en France. Il m. à Montargis en 1803.

SALIVET (Louis George-Isaac), avocat au parlement de Paris, où il était né en 1737, exerca sa prof. jusqu'en 1799. Dans le cours de la révolution, il remplit divers emplois importans. Ses connaissances ne se bornaient pas seulement à l'étude et à l'enseignement des lois. Il a publié en 1792, un Manuel du tourneur, en 2 vol. in-40, avec 7! planches. Il a composé l'article étoffes dans la première Encyclopédie, et a coopéré avec dom Bevy à l'Histoire des inaugurations. Il a donné plus. éditions de livres classiques.

SALIUS Hugues de), med., né à Beaune en 1632, m. à Meursauld, âgé de 70 ans. Ses ouvr, consistent en une nouvelle édit. de la Défense du vin de Champagne contre le vin de Bourgogne, Dijon, Moreau de Mautour sur la ville de Bi1704, in-40; et dans une Lettre contre

bracte.

SALLE (Antoine de la), écriv. francomtois, qui florissait dans le 14 ou 15o s., voyagea en Italie, contracta le goût des nouvelles romanesques, et composa, en 1459, Histoire plaisante et chronique du Petit-Jehan de Saintré et de la jeune Dame des Belles - Cousines, impɛ, en 1517. petit in-fol. gothique. ThomasSimon Gueulette en donna une nouvelle

édition, Paris, 1724, 3 vol. in-12. Salle a encore donné un livre intituléla Salade, Paris, 1521, in-fol.; et un antre de la Noblesse et de l'Office des Herauts et Rot d'armes.

a

SALLE (Simon-Philibert DE L'ETANG de la), conseiller au présidial de Reims, m. à Paris en 1765, à laissé les Prairies artificielles, petit vol. in 8°; Manuel d'Agriculture pour le laboureur, le propriétaire et le gouvernement, in-8°.

SALLE (Philippe de la ), né en 1723, à Seyssel près de Gex, m. à Lyon en 1804. Il avait une grande habileté à peindre les fleurs, et à les faire exécuter en étoffes brochées. Il fut l'inventeur du grand

genre des étoffes pour meubles, et fit à la mavette des tableaux d'animaux; il réussit à produire les portraits de Louis XV, et de l'impératrice Catherine II. Turgot fit donner à de La Salle 6,000 fr de pension et le cordon de Saint-Michel. Sous le ministère de Necker il fut permis à de La Salle de placer ses machines dans le château des Tuileries, et il y déposa les premières navettes volantes pour faire des gazes et d'autres étoffes de toute largeur. Cette henreuse découverte est reproduite aujourd'hui comme anglaise.

SALLE (Jacques - Antoine), avocat au parl. de Paris, sa patrie, né en 1712, m. en 1778, a publié: L'Esprit des Ordonnances de Louis XIV, 1758, 2 vol. in -4° L'Esprit des Ordonnances de Louis XV, 1759, in-4o, etc.

SALLENGRE (Albert-Henri de), cons. du prince d'Orange, né à La Haye en 1694. Il vint à Paris après la paix d'Utrecht, voyagea ensuite en Angleterre, et y fut recu membre de la société de Londres en 1719. De retour à La Haye il y m. en 1733. Ses principaux ouvrages sont : 'Histoire de Montmaur, prof. royal de langue grecque à Paris, 1717, 2 vol. in-12; Mémoires de littérature, 1725, 2 vol. in-12, continues depuis par le P. Desmolets; Novus Thesaurus antiquitatum Romanarum, 1716, 3 v. in-fol.; l'Eloge de l'ivresse, 1714, in-12; Essai sur l'Histoire des Provinces-Unies, 1728, in-4°; une édit. des Poésies deLa Monnoye, 1716, in-12.

SALLIER (Claude), prêtre, garde de la biblioth. du roi, membre de l'acad. franç. et de celle des inscriptions, né à Saulieu en 1685, m. à Paris en 1761. Il a publié Histoire de Saint-Louis, par Joinville, avec un Glossaire, 1761, in-fol., en société avec Melot; des Dissertations dans les Mémoires de l'acad. des b.-lett.; des Notes latines sur les lexiques grecs de Thomas Magister, de Phrynicus et de Moeris l'Atticiste, insérées dans les dernières édition de ces trois grammairiens. Il a travaillé aussi au catalogue de la biblioth. du roi, 10 v. in-fol.

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1666, et m. à Paris en 1669. Sallo était un savant aristarque. Toutes les nations de l'Europe se sont empressées d'imiter le projet de Sallo, et l'on y donne, depuis sa mort, différens journaux littéraires sous différens titres.

SALLUSTE (Crispus SALLUSTIUS), cél. hist. latin, né d'une fam. plébeïenne l'an 85 av. J. C., à Amiterne, ville d'Italie, nommée aujourd'hui San-Vittoexerca des emplois considérables; mais rino, fut élevé à Rome avec soin, et y son avarice et ses debauches le firent chasser du sénat. Jules - César, dont il avait embrassé le parti, le fit rentrer dans l'ordre des sénateurs, et lui donna le gouvern. de la Numidie, où Salluste amassa des richesses immenses par les injustices les plus criantes. Du fruit de ses dépradations il fit bâtir à Rome une maison magnifique, et arranger des jardins qu'on appelle encore aujourd'hui les Jardins de Salluste. Il m. l'an 35 av. J. C.. Il nous reste de lui deux ouv. entiers. Histoire de la conjuration de Catilina, et celle des Guerres de Jugurtha, roi de Numidie. Ce sont deux chefs-d'œuvre. On a aussi quelques Fragmens de son Histoire romaine. Les plus anc. édit. de cet historien sont, celles de Florence, 1640, in fol., et une autre in-4°. On cite comme les meilleures les suivantes : d'Elzévir, 1634, in-12; Cum notis Variorum, Amst., 1674 et 1690, in-8°; Ad usum Delphini, 1679, in-4°, Cambridge, 1710, in-40; Amst., 1742, 2 v. in-4. Celle donnée par Philippe, Paris, 1744 et 1761, in-12. Dureau de La Malle a donné une nouv. traduct. des Œuvres de Salluste, Paris, 1808, 1 vol. in-8°, et 2-. vol. in-12. Le Père Dotteville de l'orat et Bauzée de l'acad. frane. l'ont trad. en frane. Il a paru, en 1809, deux autres trad. de Salluste, l'une par M. Mollevant, 2 vol. in-16; l'autre par M. Le Brun, juge en la cour d'appel, à Paris, 2 vol. in-12. M. Billecoq, avocat, a donné une bonne trad. de la Conjuration de Catilina, Paris, 1795, in-16. M. Eusèbe Salverte a trad. les Lettres de Salluste à

SALLO (Denis de), seign. de la Cou- César, Paris, 1798, 1 v. in-16.-Ilne faut draye, né à Paris en 1626, conseill. au pas le confondre avec Salluste, fils de sa parl. de Paris en 1652, fut le prem. quibère, et qui m. l'an 19 de J. C. C'est à soeur, qui fut favori d'Auguste et de Ticoncat, en 1664, le projet du Journal des Savans, qu'il publia en 1665, sous le nom d'Hedouville, l'un de ses domestiques. Mais les plaintes qu'on formait de tons côtés contre sa critique, et quelques ordres supérieurs, l'obligèrent d'interrompre ce travail après le 13e mois. Il en laissa le soin à l'abbé Gallois en.

lui qu'Horace adresse la 2o Ode de son 2e liv. Il avait cultivé les arts avec succès, et imité l'airain de Corinthe par le mélange de differers métaux. On appela co

nouveau métal l'airain sallustien.

SALLUSTE, gramm. latin, fit pas ser dans sa languo le K, qu'il prit dans

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