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SANC

la manière d'interpréter les auteurs ; Plus. autres Ouvr. sur la grammaire.

m-40;

Annales sacri, Matriti, 1784

2 vol. in-8°; Histoire de l'eglise d'ASANCHEZ (Thomas), né à Cor-frique, Madrid, 1784, in-8°; Traité sur la tolerance en matière de religion, Madrid, 1785, 3 vol. in-4°; Discours sur l'eloquence sacrée en Espagne, Madrid, 1778, in-8°; Recueil de Sermons, Madrid, 3 vol. in-4o, trad. en ital., et impr. à Venise, en 4 vol. in-40; Mémoire lu dans la société patriotique de Madrid en 1782, sur les moyens d'ancourager l'industrie en Gallice, Madrid, 1782, in-8°.

doue en 1551, m. à Grenade en 1610. On a de lui: Quatre vol. in-fol. sur le Décalogue, sur les Vœux monastiques, etc.; Un traité De Matrimonio, impr. à Génes en 1592, in-fol. On l'accuse avec raison, d'avoir traité trop en détail dans cet ouvrage des matières obscènes, qu'il devait omettre, et qui n'étaient pas nécessaires pour l'instruction de son fecteur. L'édit. la plus recherchée de cet ouv. est celle d'Anvers, 1607, et celle de 1614.

SANCHEZ (Fr.), méd. portugais, établi à Toulouse, où il m. en 1632, 70 ans. On a rec. ses ouv. sous ce titre : Opera medica; his juncti sunt tracta tus quidam philosophici non insubtiles; Toulouse, 1636.

SANCHEZ (Philippe), m. en 1696, båtit à Guadalaxara, dans l'église de Saint-François, le fameux Panthéon, ou la chapelle sépulchrale de l'illastre famille de l'Infantado.

SANCHEZ (Ant. Nuners Ribeiro), savant méd. portug., né en 1699, vint continuer ses études à Leyde, sous Boërhaave. Envoyé eu Russie, il fut placé à l'hôpital de Moscou, où il resta jusqu'en 1734, ensuite nommé méd. de l'armée, et en 1740, après la mort de l'impératrice, dont il avait deviné la maladie, le régent lui conféra le titre de per méd.; mais la révol. de 1742, qui plaça Elizabeth Petrowna sur le trône, le priva de toutes ses places. Ce fut avec peine qu'il parvint à obtenir la permission de s'éloigner de Russie. Il disposa, moyennant une rente, de sa biblioth., en faveur de l'acad. de Pétersbourg, dont il était membre honoraire. Pendant son séjour en Russie, il avait établi une correspondance avec les jésuites de la Chine, qui lui faisaient passer des graines et d'autres objets d'histoire naturelle. C'est du doct. Sanchez que Pierre Collinson a reçu les premières semences de la vraie rhubarbe. En 1747, il vint s'établir à Paris, et y séjourna jusqu'à sa m. arrivée en 1783. Ses Ouvrages sur l'origine du mal vénérien et d'autres sujets de médecine sont estimés.

SANCHEZ (le docteur Pedro Antonio), chan. de l'église de St.-Jacques, membre de plus. sociét., né à Vigo en Gallice en 1740, et m. à St.-Jacques, en 1806, fat l'an des plus cél. prédicat. espagnols du 18e s. Il a laissé : Summa theologiæ sacræ, Matriti, 1789, 4 vol.

SANCHEZ (Don Thomas Antoine),
et bibliothéc. du roi,
biogr. espagn.,
né en 1730, et m. à Madrid en 1798, est
connu par ses recherches sur l'histoire
littéraire d'Espagne et la réimpression
de beauc. d'aut. anc. On a de lui, ontre
quelques Dissertations et autres écrits,
Collection de poésies castillanes anté-
rieures au 15 siècle, etc., Madrid,
1779, 1789, 1782 et années suivantes,
5 vol. in-8°.

SANCIO ou SANCHEZ (Rodrigue),
né à Santa-Maria-da-Nieva, diocèse de
Ségovie, en 1404, fut élevé aux évêch.
de Zamora, de Calahorra et de Palencia;
mais il passa sa vie à Rome, où il fut
elle comprend
lai: Historia Hispanica: elle
gouv. du château Saint-Ange. On a de
tout ce qui s'est passé dans cette monar
chie depuis son origine jusqu'à la mort
de Henri VI en 1474; Speculum ville
humanæ, Romæ, 1648, in-fol. Il y en
a 2 traduct. franc., l'une de Julien Ma-
tho, Lyon, 1477, in-fol.; l'autre de
P. Farget, Lyon, 1482, in-fol. Sancio
à Rome, en 1470.

m.

SANCROFT (Guill.), archev. da Cantorbéry, né en 1616 à Fresingfield, au comté de Suffolck, où il m. en 1693 fut un des sept envoyés à la tour par Jacques II. A la révolut. il sortit de prison; mais il refusa de prêter le serment. Cette conduite lui fit ôter son évêché. Il est aut. d'un petit Dialogue en latin contre les calvinistes, ouv. curieux, intit. Le Voleur prédestiné; de La Politique moderne tirée de Machiavel, et de quelques Sermons.

SANCTÈS-PAGNIN, dominic., né à Lucques en 1470, m. à Lyon en 1536, a donné: Thesaurus linguæ sanctæ dont les plus belles édit. sont celles de Robert Etienne, Paris, 1548, in-fol., et Genève, 1614, in-fol., avec des notes de Jean Mercier; Veteris et novi Testamenti translatio, Lyon, 15ja, in-fol., avec des notes de Sorvet; Plus Ouvrages sur la Bibles

i

SANDAEUS ou SANDE (Maximilien Van den), jésuite, né à Amst. en 1578, et m. à Cologne en 1656, a donné une grande quantité d'ouvrages ascétiques et polémiques, tous écrits en latin. On a publié le catalogue de ses ouvrages, Cofogne, 1653, in-12.

SANDE (Frédéric), jurisc., né à Arnheim vers l'aa 1577, remplit les premiers emplois dans sa patrie, et m. en 1617. On a de lui: Commentarius in Gelriæ et Zutphaniæ consuetudines feudales, 1637, in-4°; Commentatio in consuetudinem Gelrio de Effestucatione, Arnheim, 1638..

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SAND

Charles Ier, en anglais, in-fol.; les Cas de conscience, etc., etc.

SANDERSON (Robert), sav. antiquaire, huissier de la chancellerie en archives, fut adjoint à Rymer pour la Angleterre, et clerc de la chapelle des public. de l'ouv. intit. Fædera, conventiones, litteræ et acta regum Angliæ. Il en a été le continuateur depuis 16o vol. jusqu'au 20o, sous la date de 1735. Il m. en 1741.

SANDERUS ou SANDERS (Ant.), né logal de Térouane, m. à Afflighem en 1664. en 1586 à Anvers, chan. d'Ypres, et théoOn a de lui: Flandria illustrata, 1641 à A SANDE (Jean), frère du précéd., né 1644, 2 v. in-fol., 1735, 3 v. in-fol.; Choen 1579, prof. des Pandectes à Frane-rographia sacra Brabantiæ, Bruxelles, ker, conseill. à Leuwarde, m. en 1638. 1659, 2 vol. in - fol.; la Haye, 1726, Ses ouv. sur la jurisprudence ont été 3 vol. in-fol.; Bibliotheca Belgica maimprimés avec ceux de son frère, Anvers, nuscripta, Lille, 1641, 1644, 2 vol. 1874, in-fol, in -4°; Opuscula minora, Louvain, 1651; Elogia Cardinalium, Louvain, 1626, in-4°; Dissertationes Biblica, Bruxelles, 1650, in-4°, et beaucoup d'autres ouvrages.

SANDEMAN (Robert), né à Perth en 1723, était de la secte qu'on nommait en Ecosse les Glassistes, et en Angle terre les Sandémoniens. Il publia en 1757, en 2 vol., une réponse à l'ouvrage Hervey, intit.: Theron et Aspasio, l'an des écrits les plus forts qui aient été publiés contre le calvinisme. Il vint à Londres en 1762, s'y fit quelques partisins, passa en Amerique, où il précha l'obéissance au gouvernement. Il m. dans Ja Nouvelle-Angleterre en 1772.

SANDEN (Henri van), méd., né à Konigsberg en 1672, membre de l'acad. de Berlin. On a de lui: De prolapsu uteri inversi ab excrescentid carneo-fungosá in fundo ejus interno, ex potu infusi crepitus lupi enatá, Lipsiæ, 1722, i'vol. in-4°. Il m. en 1728.

SANDERS (Robert), écriv. anglais, né en Ecosse vers 1727, vint à Londres, et y publia en 1761, sous le nom de Spencer, le Voyageur anglais, 1 vol. in-fol. Il compila, en 5 ou 6 vol. in-8°, un ouv. avec fig intit. le Calendrier de de Newgate, ou Mém. des malheureux qui ont expié leurs delits à Tyburn. Ses princip. ouv. sont : Goffer Barbe-grise, vol. in-12; Histoire Romaine, enforme le lettres d'un père à son fils, 2 vol. ja-12. Il m. en 183.

SANDERSON (Robert), theol.-casuite, né à Sheffield, dans le comité Yorck, en 1587, m. en 1663, év. de Lincoln. Ses princip. ouv, sont: Logica artis compendium, Öxford, 1618, in-8°; des Sermons, recueillis et précédes de Ja vie de l'auteur, 1681, in-fol.; Physica scientia compendium, Oxford, 161, m-so; Pax Ecclesiæ, etc.; l'Histoire de

SANDERUS ou SANDERS (Nicolas), né à Charlewood dans le comté de Surrey, en Angleterre, fut prof. en droit canon dans l'univ. d'Oxford, et se retira à Rome lorsque la relig, cathol, eut été bannie d'Angleterre. Grégoire XIII l'envoya en qualité de nonce en Espagne, et ensuite en Irlande, où il m, en 1580. Ses principaux ouv. sont: un Traite de la Cène du Seigneur, etc., en angl., Louvain, 1566, in-4°; Traite des Images contre les iconoclastes, in-8°; De Schismate Anglicano, Cologne, 1628, in-8°, trad. en français par Maucroix, Paris, 1678, 2 vol. in-12; De Ecclesia Christi, Louvain, 1571, in-fol.; De visibili monarchid Ecclesiæ, Virceburgi, 1592, in-fol., etc., etc.

SANDHAGEN (Gaspard), theol. luthérien, et surintendant des églises du duché de Holstein, est aut. d'une Introduction à l'Histoire de J.-C. et des apôtres.

SANDIUS (Christophe), sav. socinien, né à Konisherg, m. à Amst. en 1680, à 36 ans, publia: la Bibliothèque des antitrinitaires ou sociniens, en lat., 1684, in-8°; Nucleus historiæ ecclesiastica, Cosmopoli, 1669, in-8°; Interpretationes paradoxæ in Joannem, etc.; De origine anima; Scriptura sanctæ Trinitatis revelatrix, etc.

SANDRART (Joachim), peintre, né à Francfort en 1606, m. à Naremherg en 1683, est plus connu par les Vies des plus cel, artistes qu'il ‘a don

SAND

nées, et par l'acad. qu'il a érigée à Nuremberg, que par ses ouv. de peint.

SANDRI (Jacques), méd. de Bologne, m. en 1718, professa l'anatomie et la chirurgie. Il a publié : De naturali et præternaturali sanguinis statu medica specimina, Bononiæ, 1696.

SANDVIG (Christian Bertet de), aut. danois, m. en 1787, a fait impr. quelques ouv. historiques.

SANDYS (Edwin), archev. de Cantorbery, né en 1519. A la mort du roi Edouard, en 1553; il fut nommé vicechancelier de l'univ. de Cambridge, et ayant embrassé le protestantisme, il s'unit aux partisans de Jeanne Gray, ce qui lui fit éprouver des persécutions. Il termina une vie continuellement agitée en 1588. Plusieurs de ses écrit ont été insérés dans l'Histoire de la réformation

Neapoli, 1728, in-4o : Reflexions morales et théologiques sur l'histoire de Naples, Rome, 1728, 2 v. in-4°.

SANGALLO (Julien de), archit. florentin, m. en 1517, à 4 ans, après avoir bâti un gr. nombre d'édifices à Florence, et princip. le palais appelé Imperial. On lui doit encore la coupole de Notre-Dame-de-Lorette.-Antoine, son frère, se distingua aussi dans l'archit., et m. en 1534 Il était inspect.-gén, des fortifications de Florence.

SANGALLO (Ant.), archit., né dans les environs de Florence. Les papes Léon X, Clément VII et Paul III, l'employerent. Il fut chargé de la fortification de plusieurs places. On lui doit la forteresse de Civita-Castellana, et le château de Saint-Ange, qu'il fit par ordre du pape Alexandre VI. Il m. en

de Burnet. Ses Sermons ont été recueillis 1546, laissant an fils (Antoine-Baptiste), en 1616, 1 vol. in-4°.

SANDYS (sir Edwin), second fils du précédent; et prebendier de l'église d'Yorck, né vers 1561 dans le comté de Worcester, parcourut les différentes contrées de l'Europe en observateur habile, et publia un ouvrage intit. Europa speculum, ou Examen de l'état de la religion dans l'Occident, où l'on dévoile la politique de la cour de Rome et de l'église, etc., la Haye, 1629. Il m. à Londres en 1629.

architecte comme lui.

dans la grav. des caractères d'imprimerie, et m. en 1659, à 46 ans.

SANLECQUE (Jacques de), imprimeur et cél. fondeur de caract. d'imprimerie, s'illustra par la gravure des caractères de la Polyglotte de Le Jay, et excella sur-tout dans les syriaques, les samaritains, les arméniens, les chaldéens et les arabes. Il inventa aussi trois caractères propres à l'imprimerie de la musique, qu'il distingua par petite, moyenne et grosse musique. Il était né A Chanleu dans le Boulonnais, et m. à Paris en 1648, à 90 ans. - -Sanlecque SANDYS (George), frère du précé-(Jacques), son fils, se distingua aussi dent, né en 1577; en 1610, il quitta l'Angleterre pour parcourir l'Europe et une partie du Levant. Il a publié, en 1615, une relation de ses voyages, dont Ja 7 édit., datée de 1673, porte le titre de Voyages de Sandys, contenant l'état actuel de l'empire turc, etc.,; Voyages sur le Nil; P'Etat de l'Égypte; l'Exposé des rites, des coutumes et de la religion des Egyptiens ; la Description de l'Arménie, du grand Caire, de Rhodes, d'Alexandrie, de la Terre-sainte et de Jérusalem; enfin de l'Italie et des les qui l'avoisinent, avec beaucoup de figures et de cartes, in-fol. et plusieurs ouvrages en prose et en vers. 11 m. en 1643.

SAN-FELICE (Ferdinando), noble Napolitain, né en 1675, archit., se rendit cél. par le gr. nombre l'escaliers bizarres qu'il construisit dans divers palais de Naples.-Jean-François San-Felice, de la même famille, a écrit: Supremorum tribunalium regni Neapolitani decisiones, Lugduni, 1675, in-4°. On a de Joseph San-Felice Jansen doctrina,

SANLECQUE (Louis de), chan. régulier de Ste.-Geneviève, fils du précédent, né à Paris en 1652, se retira dans son prieuré de Garnai, près de Dreux, où il m. en 1714. La meilleure édit. de ce qu'on a pu recueillir de ses Poésies est celle de Lyon, sous le nom supposé d'Harlem, en 1726, in-12.

SAN-MICHELI (Michel), cél. architecte, né à Véronne en 1484. Ses premiers ouv. furent le dome de Montefiascone, le temple de St.-Dominique à Orvieto, quelques palais, les bastions triangulaires et pentagones avec des faces planes. Il m. à Vérone en 1559. Il a écrit les cinq Ordres d'architecture civile, Vérone', 1735.

SANNAZAR (Jacques), Actius-Sincerus Sannazarus, poète lat. et ital., né à Naples en 1458. Il suivit le roi Frédéric lorsqu'il fut détrôné. De retour en Italie, après la mort de Frédéric, il partagea son tems entre les muses et la vo

lupté. Il m. en 1530. Ses Poésies latines ont été imprimées à Naples en 1718, in-12, et à Venise en 1746, in-8°. Les Aldes en avaient donné une édit. à Venise en 1535, in 8°. Gryphe, à Lyon, en fit une en 1547, in-16. La meilleure édit. est celle d'Amst, 1727, in-8°, avec les notes de Janus Brouckusius. Parmi ses pièces italiennes, la plus cél. est son Arcadie, trad. en français par Pecquet, 1737, in-12; Naples, 1502, in-4, et réimp. avec ses autres Poesies italiennes, Padoue, 1723, et Naples, in-4°, 1720, in-12. La vie de Sannazar a été publiée par Crispo.

SANSEVERINO (Dominico), méd. et littérateur, né à Nocera, royaume physiologie, m. en 1760. On a de lui : de Naples, en 1707, où il fut prof. de De fibrarum sensibilitate atque irritabilitate, Bologne, 1757; Observations

sur un veau à deux tétes; et une savante Préface sur un Mémoire de La Condamine.

SANSON (Jacques), né à Abbeville en 1595, carme déchaussé en 1618, sous le nom d'Ignace-Joseph de Jésus-Maria, m. à Charenton, près Paris, en 1664. II est aut. de l'Hist.ccclésiast. d'Abbeville, Paris, 1646, in-40, et de celle des Contes de Ponthieu, 1657, in-fol., etc.

SAN-PIETRO, dit Bastelica, fameux capit. corse au service de France sous les règnes de François Ier, Henri II et Charles IX. Il s'était rendu'si redoutable, que les Génois, possesseurs de la Corse, le firent mettre en prison à Bastia. Remis en liberté, il repassa en Corse l'an 1564, se trouva bientôt en état d'at-1667. On a de lui plusieurs morceaux

taquer les Génois. La Corse fut alors un theatre horrible de meurtres, de pillages et d'embrasemens. Mais enfin il succomba sous les coups de la trahison. Le 17 janvier 1566, il fut assassiné par un de ses capitaines nommé Vitello : il avait 66 ans. 11 cut la cruauté d'étrangler sa femme pour avoir eu l'idée de passer à Gênes pour y solliciter la grâce de son mari déclaré rebelle, et dont la tête avait été mise à prix.

SANREY (Ange-Bénigne), prêtre, né à Langres, m. dans sa patrie en 1659. On a de lui un traité intit. Paracletus sea de rectá illius pronuntiatione, 1643, in-12. Ce traité, fait pour prouver que la véritable prononciation de ce mot est Paracletus, fut attaqué en 1669 par M. Thiers, qui voulait que ce fût Paraclitus.

SANSAC (Louis Prévôt, baron de), né dans l'Angoumois, brave militaire, fit ses premières armes en Italie sous l'amiral de Bonnivet. I accompagna le maréchal Strozzi en Italie, défendit, en 1554, la Mirandole contre les Espagnols et les troupes du pape. A son retour, il fut fait chevalier de l'ordre par Henri II. Cet officier se trouva à onze batailles, 11 m. Agé de 80 ans, avec le titre de maréchal de France.

SANSEVERINO (Gio - Alberto), méd. et philos., né à Parme en 1553, m. en 1692 dans sa patrie, a laissé: Censura in quadam disputatione de aquá in pericardio existente; De Acús deglutione, ac post de ejusdem et lumBricorum missione ; Lectiones dialecticæ et medicæ,

SANSON (Nicolas ), parent du précéd., né à Abbeville en 1600, ingenieur et math. Louis XIV, à qui il montra la géographie, le nomma son ingénieur et son géographe. Il m. à Paris en

sur la géographie ancienne et moderne, voir la liste de ses différens ouv. dans la et un nombre infini de cartes. On peut Méthode pour étudier la Géographie de l'abbé Lenglet du Fresnoy. Il eut trois fils l'aîné, Nicols, fat tué aux barricades en 1648, en défendant le chancelier Séguier; les deux autres, Guillaume et Adrien, publièrent un grand nombre de cartes. Guillaume n. en 1703 et Adrien en 1718.

SANSOVINO (Jacques FATTI, dit), sculpt. et archit., né à Florence en 1479, m. en 1570. Rome et Venise sont les villes où il a le plus exercé ses talens. La Monnoie, la Bibliothèque de St.-Mare, le palais Cornaro à Venise, sont des édifices qui lui ont fait beauc. d'honneur.

SANSOVINO (Franç.), fils du précéd., né à Rome en 1521, cultiva la poésie, Phist. et les b.-lett., et leva une imprim. à Venise, où il impr. ses ouv. et ceux des autres. Les siens, la plupart écrits avec négligence, sont : Traduction de Plutarque; Chronologie du Monde jusqu'à l'an 1582; Annales de l'empire Ottoman; Cento Novelle scelte de' più nobili Scrittori della lingua volgare, dont les meilleurs édit. sont celles de Venise, 1563, in-8°, et 1566, in-4o, etc., etc. Il m. à Venise en 1586.

SANTABARÈNE (Théodore), abbé d'un monast. de Constant. vers l'an 877, fut présenté à l'emp. Basile, auprès duquel il fut en grande faveur, et qui le regarda comme un saint. Il s'en servit pour décrier le patriarche saint Ignace, et pour maintenir Photins son compétiteur. Le jeune prince Leon, fils de Basile, faillit

devenir la victime de l'hypocrisie et des intrigues de ce moine; aussi, dès qu'il fut sur le trône, en 886, il ordonna qu'on l'arrêtât, qu'on le battît de verges et qu'on lui arrachât les yeux, après quoi il le relégua dans le fond de la Natolie. Cependant il le rappela quelques années après. Il ne mourut que sous l'empire de Constantin Porphyrogenète.

SANTA CROCE (Andrea), d'une famille de Rome, m. en 1471, fut avocat consistorial. Outre un dialogue qui renferme les actes du conc. de Florence, on a de lui: De notis publicd auctoritate approbatis.

SANTA-CROCE (Prospero), né à Rome, év. de Chisamo dans le royaume de Candie, nonce du pape en France, puis card., m. en 1685, a laissé trois livres sur les guerres intestines de la France.

SANTA-CROCE (Girolamo de), peint. du 16 s., né à Sainte-Croix dans le Bergamasque, travailla dans le goût des anciens, comme on le voit à Venise par les portiques de St.-Jean, St.-Paul, St.-Julien.

SANTA-CRUX DE MARZENADO (Don Alvaro de Navia-Osorio, vicomte de Puerto, marquis de), se distingua dans plus. combats, fut envoyé en 1727 au congrès de Soissons, et à Ceuta contre les infidèles, sur lesquels il remporta divers avantages; mais il fut blessé dans une sortie en 1732. Les Maures, entre les mains desquels il avait été laissé, lui coupèrent la tête. On a de lui des Réflexions politiques et militaires, en 14 vol. in-4°, en espagnol. De Vergi en a donné une trad. franc. en 12 vol. in-12.

SANTAREL ou SANCTAREL, Sanctarellus (Ant.), jés. ital., né à Adria en 1569, m. à Rome vers 1649, publia en 1625, in-4°, un Traité de haeresi, schismate, apostasid, sollicitatione in sacramento pænitentiæ, et de potestate summi pontificis in his delictis puniendis, ouv. condamné à être brûlé par arrêt du parl. de Paris en 1626. On a encore de lui un Traité, en italien, du Jubilé de l'année sainte, et des autres Jubilés, trad. en franç, par Matthieu de Saint-Jean, Paris, 1626, in-12.

SANTANDER (Charles-Antoine de la Serna), né à Colindres, en Biscaye, en 1752, m. à Bruxelles en 1813, correspondant de l'Institut de France, et conservat. de la bibliothèq. de Bruxelles. Il était très - versé dans la bibliog. et T'hist. litt. Il eut le bonheur de réunir Tom. III.

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dans le même local de la biblioth. un jardin botan., un cabinet d'hist, nat., et d'instrumens de physique, et un musée de tableaux, et parvint à former par cette réunion un des plus beaux établissemens de l'Empire franc, consacrés à l'instruction publique. Il a publ. le Catalogue de sa Bibliothèque, avec des notes bibliographiques et littéraires, Bruxelles, 1792, 4 vol. in-8°; é sit. augmentée, Bruxelles, 1803, 5 vol. 80; Præfatio historico-critica in veram et genuinam collectionem veterum canonum occlesiae Hispanæ, à Divo Isidoro, Hispalensi metropolitano adornatam, etc., Bruxelles, an 8, in-8°; Mémoire sur l'origine et le premier usage des signatures et des chiffres dans l'art typographique Bruxelles, an 4, in-8°; Dictionnaire bibliographique choisi du 15 siècle Bruxelles, 1805, 3 vol. in-8°; Mémoire histor, sur la Biblioth. publique dite de Bourgogne, Bruxelles, 1809, in-8°.

SANTE (Gilles-Anne-Xavier de la ), jés., né près de Rhedon en Bretagne, en 1684, n. en 1762, prof. les b.-lett. au coll. de Louis-le-Grand. Il a laissé des Harangues latines, 2 vol. in-12; un recueil de vers, intitulé Musæ Rhetorices, 2 vol. in-12.

SANTÉ ou SANTO (Marian), habile chirurg., né à Barlette, dans le royaume de Naples, a publié un Compendium de chirurg.; De lapide renum, et de vesica lapide excidendo, Venise, 1535. IL est le premier écrivain qui ait décrit la méthode de sonder la pierre, appelée vulgairement le grand appareil.

SANTEN (L. Van), poëte lat., m. Leyde en 1797. On a de lui un Recueil de ses poésies, intit. : Laurentii Santenii Batavi carmina juvenilia, impr.

à Paris.

SANTERRE (Jean-Baptiste), peint.,' né à Magny près Pontoise, en 1657. Parmi les tableaux qu'il a laissés, celui d'Adam et d'Eve est un des plus beaux qu'il y ait en Europe.

SANTERRE (J. F.-G.), brasseur et marchand de bière, à Paris, faub. SaintAntoine, jouissant d'une certaine aisance et d'une bonne réputation de probité, partisan de la révol., comença à figurer le 14 juillet 1789, à la prise de la Bastille, à la tête de la multitude de son faubourg. Lors de la formation de la garde nationale parisienne, il fut nommé command. de bataillon. On lui persuada qu'il pouvait presque diriger la révol. par son influence sur les habitans de son quartier, peuplé de plus de cent mille 23

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