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de Palma, dans le Frioul vénitien. Il avait entrepris un grand ouv. sous le titre d'Idea dell' Architettura universale, qui devait contenir 10 liv., mais dont il n'en a publié que 6, Venise, 161, 2 v. in-fol. Le 6 qui traite des différens ordres d'archit., et qui est un chef-d'œuvre, a été traduit par d'Aviler.

SCANAROLA (Ant.), méd. de Modène, m. en 1517, a defendu l'opinion de Nic. Léonicène, son maître, sur l'Epidémie vénérienne, et fait impr.: Disputatio de morbo gallico, Bologne, 1498, in-4°.

SCANAROLA (Jean-Bapt.), savant jurisc., et prélat de Modène, né en 1579. Nommé en 1630 archev. de Sidon et de Tyr, puis vicaire du card. Barberin à la basilique du Vatican, et m. en 1665, a écrit: De Visitatione carceratorum, Rome, 1635, in-fol.

roi

SCANDERBERG, ou plutôt ScanBERBEG, C.-à-d., Alexandre seigneur, (surnom de George CASTRIOT, d'Albani), né en 1404, fat donné en otage par son père au Sultan Amurat II, avec ses trois frères, Repose, Stanise et Constantin. Ces trois princes périrent d'on poison lent que le sultan leur fit donner. George dut la vie à sa jeunesse et à son esprit. Amurat le fit circoncire, l'éleva avec soin, et lui donna ensuite le commandem. de quelques troupes, avec le titre de sangiac. Scanderberg devint en peu de tems le prem. des héros turcs. Son père étant mort en 1432, il forma le dessein de rentrer dans l'heritage de ses ancêtres, et de secouer le jong musulman. Il se lia secrètement avec Huniade Corvin, un des plus redoutables' ennemis de l'empire ottoman. Il se servit du trouble que causait la victoire que venait de remporter Huniade sur l'armée turque pour contraindre le secret. du grand visir d'écrire et de sceller un ordre an gouvern. de Croie de Ini remettre cette capitale. Quelque tems après, les Turcsayant recommencé la guerre, Scanderberg leur fit lever deux fois le siége de Croie, et les battit en diverses rencontres. Il se transporta aussitôt à Croie, et après s'être emparé de la place, se fit reconnaître à ses peuples qui le proclamè rent leur souverain en 1443. Son parti lui gagna toute l'Albanie. Il m. à Lisse, ville des états de Venise, en 1467, après avoir gagné 22 batailles. Le père du Poncet, Jésuite, publia en 1709, in-12, une Vie de ce héros chrétien.

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dénois en 1518, prof. de b.-lett. à Azolo, où il m. en 1582. On a de lui: le Phénix, petit poëme en tiercets, Venise, 1555 et 1557, avec des addit.; Quatre Livres sur la Chasse, Venise, 1556, in-4°; La Dialectique, Venise, 1565, in-4°.

SCANNELLI (Franc.), né à Forli, flor. dans le 14e s. Il a écrit: le Microcosme, ou Traité de la Peinture, Césène, 1657, in-4°.

SCAPINELLI (Louis), surnommé Il Cieco, né aveugle en 1590, prof. dans diverses universités d'Italie, a laissé des ouv. en plus d'un genre, parmi lesquels se trouvent des Poésies lat. On a rec. à Parme, en 2 vol., les Opere del dottore L. Scapinelli, in-8°, impr. roy., 1802, précédées de la Vie de l'auteur, par Pompilio Pozzetti.

SCAPULA (Jean), fit ses études à Lausanne, et fut employé dans l'imprimerie de Henri Etienne; tandis qu'il corrigeait son excellent Thesaurus linguæ græcæ, Scapula en fit en secret un abrégé qu'il publia en 1580, sous le titre de Lexicon gr. latinum. Ce Lexicon, réimprimé à Leyde par les Elzévirs, 1662 in-fol., causa la ruine de Henri Etienne. Le Lexicon des Elzévirs est rare.

SCARABICCI (Sébastien), méd. du 17 s., né à Padoue, enseigna 50 ans la médecine dans cette ville, et m. en 1686. On a de lui : De ortu ignis febriferi historia physica, medica, Patavii, 1655, in-40; Historia bovini cerebri in lapidem mutati, ibid., 1678, in-12; De lapidis

concretione in homine.

SCARAMELLI (Balthasar), qui flor. vers 1580, est l'aut, de 2 chants du poëme héroïque de Scanderberg. Cette édit. rare fut impr. à Carmagnola en 1585, in-8°, avec trois nouvelles en prose, et autres compositions poétiques."

SCARAMELLI (Jean-Bapt.), jésuite romain, cél. missionn., né en 1688, m. à Macerata en 1752. Il a donné: le Directeur mystique, Venise, 1754, in-4o, et autres ouv. dans le même genre.

SCARAMOUCHE (Jean-Bapt.), cél.. med. à Fermo, né au chât. de Lapidona, dans la marche d'Acône en1650, memb.de l'ac.des curieux de la nature, m. vers 1710. On a de lui: Observatio de flagri funiculo, etc., Todi, 1681; Del Scheletro, elephantino, Urbin, 1696; De motu cordis mechanicum theorema, Senogalliæ, 168), in-4°, avec un recueil qui traite de motu arteriarum et pulsuum SCANDIENESE (Tite-Jean), sav. differentis simplicibus; De motu et cir distingué, né à Scandiano dans le Mo-cuitu sanguinis, Fermo, 1677; Thegre

Tom. III.

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mata familiaria de Physico-medicis lucubrationibus juxta leges mechanicas, Urbini, 1695, in-4°.

SCARANO (Lucius), de Brindes, lecteur de la secrét. ducale à Venise, et l'un des fondat. de la 2o acad. vénitienne

en 1593, a laissé un Compendium de tous les ouv. de Galien; Oratio in solemni academic Veneta celebratione, in-4°, sans date de lieu ni d'époque.

SCARBOROUGH (sir Ch. ), prem. méd. de Charles II, Jacques II et GuilJaume III, habile mathem., prof. d'anat. et de chir., est auteur de: Syllabus musculorum, impr. avec la Miologie de Mullens; différens Traités de mathémat.; un Abrégé de la grammaire de Lylie et une Elégie sur Cowley. Il m. en 1693.

SCARDEON (Bernardin), cél. hist., né à Padoue en 1478, chan. de la cathed., mort en 1574. On a de lui: De Urbis Patavine antiquitate, et claris civibus, Bâle, 1560, in fol.; De Castitate libri septem, Venise, 1542, in-4°; Le Vaisseau évangélique, ibid., 1551, in-4°.

SCARPONIUS (Nic. ), jés., né en 1709 à la Posta, dans le dioc. de Spoleti, enseigna les b.-lett. à Tivoli, Fermo et Rome; puis la philosophie à Pérouse, où il mit aujour cette fameuse Satire, intit. le Fouet. Appelé à Rome, on le nomma préfet des études du college grec, puis du college germanique. Il m, en 1784. Il a beaucoup écrit, mais ses ouvrages sont restés en manuscrits., on ont paru sans

son nom.

SCARRON (Paul), fils d'un conseill. au parl., d'une fam. anc. de robe, originaire de Lyon, né à Paris en 1610, embrassa l'état ecclésiastique, et devint chan. du Mans; son état ne l'empêcha pas de prendre toute sorte de divertissemens. Une partie de plaisir lui ôta subijambes et de ses mains. Il était allé pastement, à l'âge de 27 ans, l'usage de ses ser, en 1638, le carnaval au Mans. Un jour s'étant masqué en sauvage, cette singularité le fit poursuivre par tous les enfans de la ville. Obligé de se réfugier dans un marais, un froid glaçant penetra ses veines, une lymphe acre se jeta sur ses nerfs, et le rendit un raccourci de la misère humaine. Gai, en dépit des souffrances, il se fixa à Paris, et par son esprit enjoué attira chez lui les personnes les plus aimables et les plus ingénieuses de la cour et de la ville. Son père étant m., il eut des procès à soutenir contre sa bellemère. Il plaida burlesquement sa cause, et la perdit. Etant réduit à une grande Ele-indigence, il demanda à la reine d'être son malade à titre d'office, et cette prin

SCARELLA (Jean-Bapt.), theat., né à Brescia, m. en 1779, à 70 ans, fut, en Italie, l'un des propagat. des principes de Locke, de Newton et Wolff. Il les a Consignés dans sa Physicageneralis, Brescia, 1754 à 1757, 3 v. in-4o; et dans ses comment. de rebus ad scientiam naturalem pertinentibus, 1766, 2 v. in-4° ; Un Traité de Magnete, 1759, in-4"; Ilydrodynamica, 1769, in-4; Des mens de Logique, d'Ontologie et de Théologie naturelle, 4 vol. in-4°.

SCARLATTINI (Jules), jurisc. de Reggio. L'emper. Ch-Quint le nomma en 1530 chevalier doré. Il passa à Bologne en qualité d'audit. de là Rote, prof. le droit canon à Padoue, et revint exercer la profession d'avocat dans sa patrie, où il m en 1574, fort avancé en âge. Il a publ. : Allegationes, etc. Bologne 1564, in-4; Consilia. Ce dern, ouv, est inséré dans le Recueil des oeuvres légales d'aut. divers, impr. à Venise en 1566 et 1573.

SCARPA (Christophe ), de Parme, cél. gramm. du 15e s., prof. les b--lett. à Venise en 1423. On a de lui: Ortographia, onv. rare, impr, in-4° dans le 15 s.; Oratio ad principem Foscari.

SCARPA (Ant.), l'un des plus savans anatomistes du 18e s., prof. l'anat. et la chirurgie-pratique dans l'univ. de Pavie. Parmi ses ouvrages, on distingue: Anatomicæ observationes de structura fenestræ rotundæ auris, Mutinæ, 1772; De nervorum gangliis et plexubus; De auditu et olfactu; Pavie, 1789, in-fol.

cesse lui accorda cet honneur singulier avec une pension de 500 écus; la Mazarinade, satire infâme, la lui fit perdre. M. Fouquet y suppléa avec une pension de 1,600 liv. Ce fut avec ce revenn et le Marquisat de Quinet, qu'il soutint sa maison sur un ton de décence. Ce marquisat n'était autre que le revenu que lni produisaient ses ouv. impr. parle libraice Quinet. Il épousa, en 1652, mlle d'Aubigné, si connue depuis sous le nom de mme de Maintenon. Il vécut heureusem. avec elle; et depuis son mariage, il devint plus circonspect et plus réservé dans ses bouffonneries. Peu avant sa mort, voyant ses parens, ses domestiques qui fondaient en larmes au chevet de son lit : « Mes enfans, leur dit-il, je ne vous ferai jamais autant pleurer que je vous ai fait rire. Il m. en 1660. Ôn a de lui ungr. nombre d'ouv. en vers et en prose, dont les princip. sont: Le Roman Comique; le Virgile travesti; neuf Comédies et une TragiComédie en style burlesque; un Poëme intit, Typhon; la Légende de Bourbon;

la Précaution inutile; l'Adultère innocente; etc. Tous ses ouvr. ont été rec. par Brazen de La Martinière, en 10 v. in-12, 1737. Les édit. de Paris ont 12 vol. M. Bastien en a donné une bonne en 7 vol. in-8°, dans laquelle les matières sont classées par ordre.

SCARSELLI (Flam. ), ecclésiastique et poète ital., né à Bologne en 1705 ̊, a mis en vers le Télémaque de Fénelon,

SCARUFFI (Gaspard), écriv. ital. du 16 s., est auteur de l'ouv. le plus rare sur les monnaies, intit. : l'Alitinonfo, per fare ragione e concordanza d'oro e d'argento, etc., Reggio, 1582, in-fol.,

65 feuillets. On doit trouver ensuite 10 feuillets, intit.: Breve Istruzione sopra il Discorso di Scaruffi.

SCAURUS (M. AEmilius), consul romain, se fit un nom par son éloquence. Elevé d'abord à l'édilité, il fut fait préteur, et enfin consul en l'an 637 de Rome et 115 ans av. J. C. Etant censeur, il fit bâtir le pont Milvien, et paver le chemin qui fut appelé de son nom, la Voie Emilienne. Il composa aussi l'Histoire de sa vie, et des autres ouvrages qui ne sont pas parvenus jusqu'à nous.

SCAURUS (M. AEmilius), fils du Metella précéd., et beau-fils de Sylla par sa mère, fit construire, étant édile, le théâtre le plus vaste et le plus magnifique qui ait jamais rassemblé des spectateurs; il pouvait contenir 80,000 personnes : on y comptait 360 colonnes de marbre, 3000 statues de bronze, et un gr. nombre de riches tableaux.

SCEAVER (Béda ), né en Autriche, devint prévôt de l'église de St.-Pierre de Saltzbourg, où il m. en 1787. Ses princip. écrits sont des Questions critiques et morales sur l'histoire des quatre Evangélistes, par Kroelle; et la Chronique du monastère de Saltzbourg, 1772, 1 vol. in-fol.

SCHAAF (Charles), né à Nuys, ville de l'électorat de Cologne, en 1646, d'un major dans les troupes du landgrave de Hesse-Cassel. Il enseigna les lang. orientales à Duisbourg et à Leyde, où il m. en 1729. Ses princip. ouv, sont: Opus Aramæum, Leyde, 1686, in-8°; Novum Testamentum syriacum, Leyde, avec une version latine, 1708, in-4°; Lexicon syriacum concordantiale, Leyde, 1708, in-4o, réimpr. par Vander Mey, en planches solides ou stéréotypes; Epitome grammaticæ hebrææ, 1716, in-8o.

SCHABOL (Jean ROGER), diacre du diocèse de Paris, licencié en Sorbonne,

m. en 1768 à 78 ans, s'occupa toute sa vie du jardinage, sur lequel il a fait trois bons ouv. La Théorie du jardinage, Paris, 1774, in-12; la Pratique du même, 1774, 2 vol in-12; le Dictionnaire du jardinage, 1767, in-8°.

SCHACCI, SCHACCHI OU SCACCHI (Fortunat), religieux augustin, né à Ancône vers 1570, enseigna la théologie l'hébreu et l'écriture dans plus. villes d'Italie. Il devint maître de la chapelle du pape UrbainVIII, qui, prévenu contre lui par ses ennemis, lui ôta cette charge. Le P. Schacci en conçut tant de chagrin, qu'il vendit sa nombreuse biblioth., et se retira à Fano, où il m. en 1643. On a de lui: Myrothecium, Rome, 1625, 1627 et 1737, en 3 vol. in-4°, et Amst., 1701, 1 vol. in-fol. Il y traite savamment de toutes les onctions dont il est parlé dans l'écriture sainte, etc. Une Traduction lat. de la Bible, faite sur l'hébreu, la grec des Septante, et la paraphrase chaldaique, Venise, 1609, 2 vol. in-fol.; De cultu Sanctorum, Roma, 1634, in-4°; des Sermons ital., Rome, 1636, in-4°.

SCHACHT (Chrétien - Paul), méd. anglais, prof. de méd., de botan., de chimie et d'hist. nat., à l'acad. de Harderwyk, où il naquit en 1768, et y m en 1800, membre de plus. sociétés sav., publia ure dissertation: De modo quo agunt medicamenta adstringentia præcipuè martialia, in corpus animale; un discours, De utili ac pernecessaria historiæ naturalis cum reliquis disciplinæ medicæ conjonctione; et des Mémoires, dans plusieurs Journaux hollandais.

I. SCHAH - ABBAS, surnommé le Grand, et 6e roi de Perse, de la race de Séfy, né en 1531, 3e fils de Khodabendeh, monta sur le trône de Perse après la m. de Schâh Ismaël, son frère. Il poussa ses conquêtes si avant du côté de I'Inde, qu'il prit parmi ses titres celui de Padchahi Sind ( monarque du Sind, province occidentale de l'Inde). Il s'em para de plus. autres provinces limitrophes et dépendantes de l'empire Mogol, telles que Kaboul, Qandahår, etc. Ses armes furent moins heureuses contre les Turcs; car tandis qu'il était occupé du côté de l'Inde, en 1618, ceux-ci firent une invasion dans le Mâzendérân; mais ils furent repoussés. A'bbâs reconquit nonseulement le Mâzendérân et le Chyrvân, il chassa l'ennemi au delà de Vân et de

Tellys, prit Baghdad et Bassorah. L'Arménie fut ravagée, et une gr. partie des habitans transférée dans le Mazendérân, pays qui jusqu'alors avait été un déserte

Ce prince, grand politique et grand conquérant, y transporta 30,000 familles de chrétiens qui ne purent résister à la malignité du climat. La colonie arménienne, transférée auprès d'Ispahan par le même souverain, fut plus heureuse, et subsista longtems sous le nom de Julfah. Après un règne de 45 années lunaires, Schah A'bbas m. à Qazoùyn. Il existe à la bibliot. royale à Paris, et à celle de l'Arsenal à Paris, une Histoire de Schah Abbas extrêmement curieuse, écrite en persan, et formant 1 gros vol. in-fol.

SCHAH A'BBAS, arrière-petit-fils du précéd., fut le ge roi de Perse de la race des Sefy. Il commença à régner en 1642, à l'âge de 13 ans, et reprit à 18 la ville de Candahar, que son père avait cédée au Mogol, qui tenta en vain de la reprendre. Ce jeune monarque protégeait ouvertement le christianisme, et m. à la fleur de l'âge, en 1666.

SCHAICK (Gonsen-Van ), gén. de brigade dans l'armée des Etats-Unis, m. à Albany en 1789, à 53 ans, se distingua en 1779, en sortant du fort Schuyler avec 500 hommes pour brûler les établissemens des Indiens Onondaga, sans avoir perdu un seul homme.

il

SCHALL DE BEEL (Jean-Adam), jés., né à Cologne en 1591, s'appliqua avec succès aux mathemat., et s'embarqua pour les missions de la Chine en 1620. Appelé à la cour de Pékin pour travailler à corrigerle calendrier chinois, il fut fait chef des mathématic. et mandarins, emploi qu'il exerca pendant 23 ans. L'empereur XumChi le décora du titre de maître des secrets du ciel, et l'honora d'une telle confiance, qu'il lui laissa un libre accès auprès de sa personne. Le P. Schall profita du crédit qu'il avait auprès de ce prince pour les progrès de la religion cathol.; mais après la m. de ce prince, fut persécuté et condamné à une prison, où il m. en 1666. On a de lui un grand nombre d'ouvrages en lang. chinoise, sur l'astron., la géom. et les mathém., faits en société avec le P. Jacques Rho. Le P. Prosper Intorcetta en apporta 14 v. in-40, qu'il présenta, en 1671, au pape Clément X, et qui furent placés à la biblioth. du Vatican. Il a publ. en lang. chinoise, les Traités de Lessius, De Providentia Dei, et De Octo Beatitudinibus. C'est sur ses Lettres qu'on a rédigé l'Hist. de la mission de la Chine, publ. en lat., Vienne, 1665, in-8°.

SCHALOM (Abraham), sav. rabbin espagnol, m. en 1593, a publ. en hébreu un Traité intitulé: Séjour de la Paix, vol. in-4°.

SCHANNAT ( J. F.), né à Luxembourg en 1683, fut avocat du conseil de Malines, et embrassa ensuite l'état ecclés. On a de lui: Histoire du comte de Mansfeld, Luxemb., 1707; Vindemiæ litterariæ, hoc est, veterum monumentorum ad Germaniam sacram præcipuè spectantium, collectio prima, Fulde et Leipsick; Corpus traditionum Fuldensium, 1724; Recueil d'anciens documens, pour servir à l'Histoire du droit public national des Germains, en allemand, 1726, in-fol.; Diœcesis Fuldensis cum annexd hierarchid. 1727; Vindicia quorundam archivi Fuldensis diplomatum, 1728, in-fol.; Historia Fuldensis in tres partes divisa cum codice probationum annexo, 1729, in-fol.; Histoire de Worms, 1732, a v.; Concilia Germaniæ, 9 ou 10 vol. in-f., dont il n'a fait qu'une partie, et qui a été continuée par Hartzaim - Scholl et Neissen.

SCHARDIUS (Simon ), né en Saxe l'an 1535, assesseur de la chambre impér. à Spire, m. en 1573, est aut. d'an Recueil des Ecrivains de l'histoire d'Allemagne, 1574, en 4 tom. in-fol., et d'autres ouvrages en latin.

SCHARF (Benjamin), né à Nordhausen en 1651, et m. à 51 ans, memb.

de l'acad. des curieux de la nature, et méd. du comté de Schwartzbourg, a laissé entr'autres ouv.: Arkeutologia, seu juniperi descriptio curiosa, Lipsix, 1672, in-8°; Toxicologia, seu tractatus de venenorum naturâ, Ienæ, 1678, in-8a.

SCHATEN (Nicolas), jés. allemand, m. à la fin du 17e s., a donné Historia Westphalia, 1690, in-fol.; Annales Paderbornenses, 1693, in-fol.

SCHEDIUS (Paul-Melisse), poète lat. et allem., né à Meristadt en Franconie, l'an 1539, m. à Heidelberg en 1602, fut fait, en Italie, comte palatin et citoyen romain. On a de lui huit livres de Considérations, ou de Pensées, 1586et 1625, in-8°; deux d'Exhortations; deux d'lmitations; des Epigrammes; des Odes, etc., 1592, in-8°.

SCHEELE (Charles-Guill.), célèbre chimiste suédois, memb. de l'acad. des scienc. de Suède, de la société royale de méd. de Paris, né à Stralsund en 1742, m. en 1786. Il a compose un Mémoire sur le spath fluor, Stokholm, 1765; Traité de l'air et du feu, trad. de l'allem. le baron de Dietrich, in-12, etc. par SCHEELSTRATE (Emmanuel de), nú en 1649, chan. d'Anvers sa patrie, en

suite garde de la biblioth. du Vatican, et chan. de St.-Jean-de-Latran, puis de St.-Pierre à Rome, où il m. en 1692. Il a publ.un gr. nomb. d'ouv.; les plus connus sont: Antiquitates Ecclesiæ illustratæ, 1692 et 1697, 2 v. in-f.; Ecclesia Africana sub Primate Carthaginensi, Anvers, 1679, in-40; Acta Constantiensis coneilii, in-4°; Acta Ecclesiæ orientalis contra Calvini et Lutheri hæreseon, Rome, 4 vol. in-fol. ; De discipliná arcanicontra disputationem Ernesti Tentzelii, Rome, 1685, in-4°.

SCHEFFANER (P.-F. de), célèbre sculpteur de la cour de Wirtemberg, et cheval. de l'ordre royal du mérite civil, né à Stuttgard en 1756, où il m. en 1808. Un de ces derniers ouv. est une Vénus sommeillante, qu'il avait envoyée à Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie; et le dernier qui soit sorti de ses mains est le Buste de Kepler, fait pour le prince héréditaire de Bavière.

SCHEFFER OU SCHOEFFER (Pierre), de Gernzheim en Allem., doit être regardé comme l'un des prem. inventeurs de l'imprimerie avec Guttemberg et Fusth... Voyez ces deux articles. Scheffer m. en 1491, à Mayence. Le premier, il imagina de remplacer les caractères en bois et imparfaits, par d'autres en métal et mobiles, jetés dans des moules. Il perfectionna aussi l'encre de l'imprimerie.

SCHEFFER (Jean), né à Strasbourg en 1621, et appelé en Suède par la reine Christine, qui le fit prof. en éloquence et en politique à Upsal, fut biblioth. de l'univ. de cette ville, où il m. en 1679. On a de lui: un Traité, de Militia navali veterum, Upsal, 1659, in-4°; Upsalia antiqua, in-8°; Laponia, in 4o, trad. en franc. par le P. Dubin, 1678, in-4°; Svecia litterata, dans Bibliotheca Septentrionis eruditi, Leipsick, 1699, in-8°; De re vehiculari veterum, Francfort, 1671, in-4o, et un gr. nombre d'autres ouvrages.

SCHEFFER (Sébast.), méd., prof. la méd. à Francfort, où il naq. en 1631, et m. en 1686, a laissé : Introductio in universam artem medicam, Helmæstadii, 1654, in-4°; Matthiæ Moroni directorium medico practicum, Francofurti, 1663, in-4°; Gasparis Hoffmani praxis medica curiosa, cum quibusdam orationibus, ibid., 1680, in-4°.

SCHEFFMACHER (Jean-Jacques), jés., né en 1668 dans la Haute-Alsace, remplit avec talent la chaire de contro

verse établie par Louis XIV dans la cathéd. de Strasbourg, où il m. en 1733, rect. de l'univ. Il a laissé 12 Lettres contre les luthériens, 2 vol. in-4o, qui eurent 4 édit., dont la dernière est de Rouen, 1769, 3 vol. in-12.

SCHEGKIUS (Jacq.), médecin de Tubinge, né à Schorndorff en 1511, et m. en 1587. On a de lui un gr. nombre d'ouvrages en tout genre. Il a écrit sur la médecine: Dialogus de animæ principatu, Tubinga, 1542, in-8°; De plastica seminis facultate libri tres, Argentorati, 1580, in-8°; Prælectiones in Galeni librum de arte parvá, Francofurti, 1559, 1589, in-8°, etc.

SCHEHABBEDIN - AHMED, surnommé Almokri, né à Fez, a écrit en arabe un abrégé de l'hist. univ., sous le titre de Perles recueillies de l'histoire des siècles, depuis l'origine du monde jusqu'au son de la dernière trompette. M. Silvestre de Sacy en a donné une de la biblioth. du roi, tom. II, pag. 124Notice dans le recueil de celles des m.ss. 163. Il estime que l'aut. vivait vers le milieu du 15e siècle.

SCHEIDT (Jear-Valentin), méd. de Strasbourg, où il naq. en 1651; il occupa jusqu'à sa n., arrivée en 1731, les chaires d'anatomie, de pathologie et de pratique. Ses princip. ouv. sont: Historia lienum ruptorum, Argentina, 1725, in-4°; Visus vitiatus, Argentorati, 1677, in-4°; De duobus ossiculis in cerebro mulieris, apoplexid extinctæ, repertis, ibid. 1687, in-4°.

SCHEINER (Christ.), jés., né près enseigna la lang. hébraïque et les mathé de Meckelberg en Allemagne, en 1575, mat. à Ingolstadt, à Fribourg, à Brisach et à Rome. Il fut principal du collégë des jésuites à Nice, où il mourut en 1650. On dit qu'il observa le premier les taches du soleil, en 1611, quoique d'autres attribuent, avec plus de raison, cette découverte à Galilée. Scheiner publia en 1630, in fol., son ouv. intit.: Rosa Ursina, dans lequel il traite de ces taches, et un Traité de l'œil, Londres, 1652, in-4°.

SCHELHAMMER (Gonthier-Christ.), né à lène en 1649, m. en 1716, prof. en méd. à Helmstadt, à lène et à Kiel, où il fut aussi méd. du duc de Holstein, a écrit: Introductio in artem medicam, Hall, 1726, in-4', et un grand nombre d'ouvrages savans,

SCHENAU (J. Eleazar), prof. et direct. de l'acad. de peint, de Dresde, où il m. en 1807, à 62 ans. Son tableau le

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