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Fortiguerra; Recueil de fables et des chansons. On a publ. en l'an 4 ( 1796), à Paris, les OEuvres de Nivernois, 8 vol. in-8°. M. François (de Neufchâtean) a ajouté à cette collection deux nouveaux vol. sous le titre d'OEuvres posthumes du duc de Nivernois, contenant la correspondance diplomatique de l'aut. avec le dac de Choiseul, son théâtre de société, etc.

NIVERS (Gabriel), né à Paris, maître de musique et organiste de St.Sulpice et de la chapelle de Louis XIV. On a de lui: Traité de la composition de la musique, Paris, 1668, in-8°, reimpr. à Amsterdam, 1697; la Gamme du si; Dissertation sur le chant grégorien, Paris, 1683, in-8°; Traité de la musique des enfans, et 15 Livres d'orgue. Cet organiste m. vers 1770, dans un age fort avancé.

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NIZOLIUS (Marius), gramm. ital. de Bersello, dans le Modénois, tribua beaucoup à la renaissance des lettres dans le 16e s. par son esprit et par son érudition. If a laissé : De veris principiis et verá ratione philosophandi contra pseudo-philosophos libri quatuor, Parme, 1553, in-4°. Le cél. Leibnitz en donna une nouv. édit., Francfort, 1670, in-40; Thesaurus Ciceronianus, Venetiis, Aldus Manutius, 1570, in-fol., impr. chez les Aldes, 1576 et 1591; idem, ex edit. Jac. Cellarii, Francofurti, 1613, in-fol. bonne édit. La première édit. qui parut sous le titre de: Observationes in M.

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Tullium Ciceronem, ex Prato Albuini (Brixiæ), 1535, 2 parties in-fol., est plus rare que recherchée. Cet auteur m. en 1566, à 78 ans.

NOAILLES (Antoine de), chev. de l'ordre du roi, gentilhomme ordinaire de sa chambre, gouvern. de Bordeaux, d'une illustre et ancienne maison du Limousin, naquit en 1504. Son mérite l'éleva aux places d'ambassad. d'Angl., de chambellan des enfans de France, et d'amiral de Guienne, puis de France en 1543. Il ménagea, pendant son ambassade d'Angleterre, la trève faite à Vaucelles entre Henri II et Philippe II, rois de France et d'Espagne. A son retour, il chassa les huguenots de Bordeaux, dont ils s'étaient emparés, et mourut en 1562.

NOAILLES (François de), frère du précéd., év. de Dax, et l'un des plus habiles négociateurs de son siècle, ambass. en Angl., à Rome, à Venise et à Constantinople, m. à Baïonne en 1585, à 66 ans. Henri III et Catherine de Médicis

le consultaient dans les affaires les plus épineuses. Ses ambassades en Angleterre, et celles de son frère, ont été impr. à Paris en 1763, 3 vol. in-12.

NOAILLES (Anne-Jules de ), duc et pair et maréchal de France, etc., fils d'Anne de Noailles. Anne, petit-fils d'Antoine, m. en 1678, après avoir bien mérité de la patrie. -Anne-Jules, né en 1650, premier capit. des gardes du corps, en survivance de son père, eut le commandement de la maison du roi en Flandre, l'an 1680, commanda en chef dans le Roussillon et la Catalogne en 1689, et fut fait maréchal de France en 1693. il gagna la bataille du Ther, le 27 maí 1694, prit les villes de Palamos, de Gironne, et m. à Versailles en 1708.

NOAILLES (Adrien Maurice, duc de), fils du précéd., né en 1678, se trouva à tous les siéges que le duc son père fit dans la Catalogne, en 1693 et 1694. II se signala ensuite sous le duc de Vendôme dans la même province, passa en Flandre l'an 1696, et continua d'y monqualités le firent choisir en 1700 pour trer sa valeur et sa prudence. Ces deux accompagner le roi d'Espagne jusqu'à Madrid. Personne n'ignore les services qu'il rendit en Catalogne pendant la guerre de la succession d'Espagne. Général des armées du roi en Roussillon, il y remporta, en 1708 et 1709, plusieurs avantages sur les ennemis. A la fin de 1710, et dans le milieu de l'hiver, il se rendit maître de Gironne, une des

plus importantes places de la Catalogne, et força le reste de l'Arragon à se soumettre. Ce service signalé fut récompensé en 1611, par Philippe V, du titre de grand d'Espagne de la première classe. Louis XIV l'avait fait brigadier en 1702, maréchal-de-camp en 1704, lieut.-gén. en 1706, et il avait été reçu duc et pair en 1708. Le régent employa ses talens. Noailles fut nommé président du conseil des finances en 1715, et conseiller au conseil de régence en 1718. L'entrée du cardinal Dubois à ce conseil, en 1721, après sa nomination à la pourpre, occasionna une dispute, qui fut pour Noailles la cause d'une disgrace passagère; il fut exilé. Dubois étant mort au mois d'août 1723, le duc d'Orléans rappela d'exil le duc de Noailles. En 1724, il fut nommé chevalier des ordres du roi. Dans la guerre de 1733, il servit au siége de Philipsbourg, pendant lequel il fut honoré du bâton de maréchal de France. Il eut le commandement des troupes pendant l'hiver de 1734, et obli

geales Allemands d'abandonner Worms dont ils s'étaient emparés. Nommé en 1735 général en chef des troupes françaises en Italie, il alla cueillir de nouveaux lauriers. Enfin, son grand âge ne lui permettant pas d'étre à la tête d'une armée, il entrà dans le ministère, et servit l'état de ses conseils. Il mourut à Paris en 1766. L'abbé Millot a publ. ses Memoires en 1777, 6 vol. in-12.

NOAILLES (Louis, vicomte de), grand-bailli d'épée et colonel des chasseurs d'Alsace, député de la noblesse du baillage de Nemours aux états-généraux en 1789, embrassa le parti de la révolution, et se déclara, dès l'ouverture des états-gén., pour la réunion des ordres. Ce fut lui qui, au 14 juillet 1789, annonça le soulèvement de Paris, la prise de la Bastille, et la mort de de Launay. Dans la nuit du 4 août il provoqua le premier le clergé et la noblesse à renoncer à leurs priviléges, et donna le signal de la suppression des droits féodaux. Le 18 sept. suiv., il présenta un rapport sur l'organisation de l'armée. Le 19 juin 1790, il contribua à faire décréter la suppression des titres et qualités de la noblesse, ainsi que la livrée. Le 22 décembre, il fit décréter l'organisation de la gendarmerie nationale, et fut élu président le 26 fév. 1791. Le 28, il vota l'admission de tous les citoyens dans la garde nationale. Le 5 mai, il lut à l'assemblée un discours long et raisonné sur l'émission des assignats de cinq livres. Le 29, il fut envoyé à Colmar, à la tête de son régiment, pour y étouffer une insurrection. Arrivé à Paris le lendemain de la fuite de Louis XVI (21 juin 1791), il prêta de suite son serment de fidélité à la nation et à l'assemblée. A la fin de la session il se rendit aux armées. En mai 1792, il commanda la chaîne des avantpostes du camp de Valenciennes; mais il ne tarda pas à donner sa démission et à se retirer en pays étranger. Echappé aux orages révolutionnaires, il reprit du service dans les troupes françaises, passa en Amérique en qualité de général de brigade, et fut tué, en 1803.

NOAILLES (Louis - Antoine de), frère d'Anne-Jules, né en 1651, embrassa l'état ecclésiastique. Le roi le nomma à l'évêché de Cahors en 1679. Il fut transféré à Châlons-sur-Marne l'année d'après. Louis XIV le nomma à l'archev. de Paris en 1695. Il fut honoré de la pourpre en 1700. Il eut pour ennemis les jésuites, et éprouva beaucoup de contradictions et de désagrémens au sujet des réflexions

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morales du P. Quesnel, et de la fameuse constitution Unigenitus. Son opposition à la bulle le fit exiler de Versailles, ainsi que les évêques qui étaient de son parti. Après la mort de Louis XIV, en 1715, le duc d'Orléans, régent du royaume, mit le card, de Noailles à la tête du conseil de conscience. Ce prélat étant bien accueilli à la cour du régent, tous les évêques opposés à la bulle appelèrent et réappelèrent à un futur concile. Noailles appela aussi en 1717; mais il ne voulait point d'éclat, et son appel fut imprimé malgré lui. Le régent detestait ces querelles; il ordonna le silence aux deux partis. On s'employa à réunir l'église de France. Le card.-archev. se prêta à tout; il rétracta son appel, et son mandement de rétractat. fut affiché le 21 août 1720. Noailles accepta purement et simplement la constitution Il m. en 1728.

NOBLE (Eustache le), écuyer, sieur de Ténélière, né à Troyes en 1643, d'une famille distinguée, procureur - gén. du parlement de Metz, jouissait d'une réputation brillante, et d'une fortune assez considérable, lorsqu'il fut accusé d'avoir fait à son profit de faux actes; il fut jugé comme faussaire le 24 mars 1698, et condamné à faire une amende honorable

dans la chambre du Châtelet, et à un bannissement de 9 ans. Malgré ce nouvel incident, il obtint la permission de revenir en France, à condition de ne point exercer de charge de judicature. Ses malheurs ne l'avaient point corrigé. Il fut dissipateur et déréglé toute sa vie, qu'il termina dans la misère à Paris en 1711. On a de lui un grand nombre d'ouvrages, recueillis en 19 v. in-12. Les principaux sont: l'Histoire de l'établissement de la république de Hollande, Paris, 1689 et 1690, 2 vol. in-12; Relation de l'état de Génes, Paris, 1685, in-12; Traité de la monnoie de Metz, in-12; Histoire secrète de la conjuration des Pazzi contre les Médicis ; l'Histoire du détrônement de Mahomet IV.

NOBLEVILLE, surnommé l'Ami des pauvres, né à Orléans en 1701, et m. sur la fin du 18 s., s'appliqua à la chimie, à la botanique, à l'anatomie et à la médec. On a de lui : Manuel des dames de la charité, 1 vol. in-12.

NOBODY (C.... ), né dans les environs de Beauvais en 1766, jeune poète à qui la funeste habitude de l'opium fit perdre la santé, l'imagination, la mémoire et le goût du travail, et qui finit par se tuer lui-même d'un coup de pistolet, en 1787, à Paris, a donné une

bagatelle érotique, intit. La Messe de
Gnide, Paris, 1793.

NOCRET (Jean), peintre d'histoire et de portraits, excella dans ce dernier genre et fut fait peintre du duc d'Orléans, et recteur de l'acad. royale de peinture. Il était né à Nanci en 1612, et m. à Paris, âgé de 60 ans.-Son fils, Charles Nocret, né à Paris en 1657, où il m. en 1719, fut héritier de ses talens, et membre de l'académie.

NODINUS, NODITIS ou NODUTUS ( mythol.), dieu qui présidait aux moissons lorsqu'elles germaient, et que les noeuds se formaient aux chaumes.

NODOT (François), auteur connu par des fragmens de Petrone, prétendit avoir trouvés à Belgrade en qu'il 1688, et qu'il publia à Paris en 1694. Les savans se sont partagés sur l'authenticité de ses fragmens. Nodot donna en 1700 la Contre - Critique de Pétrone, pour répondre à ces critiques. On lui doit encore le Munitionnaire des armées, l'Histoire de Melusine, Paris, 1698 et 1700, in-12, roman ancien qu'il refit d'après Jean d'Arras. Il refit aussi 'Histoire de Geoffrey à la Grande-Dent, imité du roman de Melusine, Paris, 1700, in-12.

NOÉ, fils de Lamech, né l'an 2978 av. J. C., m. à l'âge de 950 l'an 2029 av. J. C. (Voy. l'Ecriture.)

NOÉ (Marc-Antoine de), né dans le diocèse de la Rochelle en 1724. D'abord grand-vicaire de l'archev. de Rouen, év. de Lescar en 1763. Après le concordat, il passa au siége de Troyes, où il m. en 1801. Il a laissé un Discours sur une bénédiction de drapeaux; une Lettre sur une épizootie; un autre Discours sur l'état futur de l'Eglise, etc.

NOEL (François), jés.-missionnaire, a recueilli et trad. du chinois en latin les livres classiq. de l'empire de la Chine, sous le titre de Sinensis imperii libri classici VI, è sinico idiomate in latinum, versi, Pragæ, 1711, in-4°. Ils ont été trad. du latin en francais par l'abbé Pluquet, Paris, 1784 et 1786, 7 vol. in-18. On ajoute quelquefois ces 7 vol. à la collect. des moralistes.

NOÉMA, fille de Lamech et de Sella sa seconde femme, passa pour avoir inventé la manière de filer la laine et de faire la toile.

NOÉMI, femme d'Elimelech, de la tribu de Benjamin, ayant été obligée de suivre son mari dans le pays de Moabites, l'y perdit, et marià ses deux fils,

NOIR

Chélion et Mahalon, filles moabites. Ces deux jeunes époux Orpha et à Ruth, étant morts sans laisser d'enfans, Neomi résolut de retourner dans la Judée. Ruth ne voulut point la quitter, et elles arrivèrent ensemble à Bethlehem, où, près le conseil de sa belle-mère, elle d'aparvint à se marier avec Booz, dont elle eut un fils, nommé Obed, qui fut un des ancêtres de J. C. Florian a fait sur ce sujet une espèce d'églogue sainte, qui respire une douce sensibilité.

NOERGARD, audit.-général du département de la marine, un des plus habiles juriscons. du Danemark, et prof. de droit à l'univ. de Copenhague, où il m. en 1804, a donné: Système du droit danois, qui sert de guide à ceux qui entrent dans cette carrière.

NOGAROLA (Isotta), fille sav. de Véronne, possédait les langues, la philosophie, la théol., et même les Pères de l'Eglise. Isotta était en relation avec la plupart des sav. de son tems. Elle m. en 1468, à 38 ans, laissant un Dialogue sur la question, Qui d'Adam ou d'Eve avait péché le plus grièvement en mangeant du fruit défendu ?

NOGAROLA (Louis), Véronais, de la famille de la précéd., m. à Véronne en 1559, à 50 ans, s'acquit beaucoup de réputation par ses Traductions de plusieurs livres grecs en latin.

NOGHERA (Jean-Baptiste), jésuite, né à Berbeno dans la Valteline en 1719, où il m. en 1784, prof. l'éloq. à Milan à Vienne et dans d'autres villes. Ses principaux ouvr. sont : Sulla infallibilita del papa nel magistero dogmatico, Bassano, 1776; De Causis eloquentiæ, ibid, 1786; Ragionamenti su i nuovi sistemi e metodo d'insegnare le belle lettere, ibid, 1787. Tous ses ouvrages ont été recueillis et imprimés en 17 vol. in-8°, Bassano, 1790.

NOINVILLE (Jacques-Bernard Durey de), présid. honoraire au gr.-cons., memb. de l'acad. des inscrip., mort en bibliothèques, Paris, 1758, in-12; His1768. On a de lui: Dissertation sur les toire du théâtre de l'Opéra en France, depuis l'établissement de l'académie royale de musique jusqu'à présent, Paris, 1753, in-8°, 1757, 2 vol.

NOIR (Jean le), fameux chan. et theologal de Séez, fils d'un conseiller au présidial d'Alençon, prêcha à Paris avec succès. Son zèle inconsidéré le brouilla avec son évêque. Le Noir l'accusa de plusieurs erreurs dans des ecrits publics. Il fut condamné, en 1684, à

l'Art des expériences, 1770, 3 vol. in-12, avec figures.

NOMIUS (mythol.), fils d'Apollon et de Cyrène. On adorait aussi sous ce nom Jupiter et Apollon, comme dieux protecteurs des campagnes, des pâturages sar-tout, et des bergers.

NONIUS-MARCELLUS, gramm. et philos. péripatéticien, né à Tibur, aujourd'hui Tivoli, floris., à ce qu'il est

faire amende honorable dev. l'église métropolitaine de Paris, et aux galères à perpétuité. La peine des galères ayant été commuée, il fut conduit à Saint-Malo, puis dans les prisons de Brest, et enfin dans celles de Nantes, où il m. en 1692. On a de lai plus. pr.; ses princ. sont: Recueil de ses Requêtes et Factums, in-fol.; Traduction de l'Echelle du cloitte: ouvr. attribué à St. Bernard; les avantages de l'Eglise sur les calvi-probable, vers le 3e s. de notre ère vulnistes; Paris, 1673, in-8°; les nouvelles lumières politiques sur le gouvernement de l'Eglise, etc., Amsterd. 1676, in-12; l'Hérésie de la domination épiscopale que l'on établit en France, L'Ein-12; véque de cour opposé à l'Evêque apostolique, Cologne, 1682, 2 vol. in-12; Protestations, contre les assemblées du clergé de 1681, in-4°; et plusieurs au

tres en m.ss.

NOLDIUS (Christian), né à Hoybia en Scanie, l'an 1626; en 1650, rect. du coll. de Landscroon, minist. et profes. de théol. à Copenhague, où il m. en 1683. Ses princip. ouvr. sont: Concordantia particularum hebræo-chaldaicarum ; la meill. édit. est celle d'Iène, en 1734, in-4°; Historia Idumæa, scu De vild et gestis Herodum diatribe; Sacrarum historiarum et antiquitatum synopsis; une nouvelle Edition de l'historien Josephe, etc.

NOLIN (Jean-Baptiste), géographe de Paris, m. en 1762, à 76 ans. On estime, pour l'exactitude de ses cartes, celles sur-tout qui portent le nom du siear Tillemond (du Trélage).

gaire ou peu de tems après. Le seul
ouvr. qui nous reste de lui est intitulé:
De Proprietate sermonis. Les édit. les
plus rares sont celles de 1471 et 1476.
Plantin en donna une en 1565, dans
une édit. de Paris de 1593. On a joint
intit. :
l'ouvrage de Fulgence Placiades,
De prisco sermone. La meilleure édit.
est celle que Josias Mercier publia à
Paris en 1614, in-8°.

NONNIUS ou NUNNEZ (Pierre), médecin et mathématicien portugais, né à Alcaçar-do-sal, enseigna les mathémathiques dans l'université de Coimbre. On à de lui: Deux livres De arte navi

gandi, Coimbre, 1573, in-fol.; De Crepusculis, in-4°; Opera mathematica, Bâle, 1592, in-fol., parmi lesquels on distingue un Traité d'Algèbre écrit en portugais, et qu'il traduisit en castillan. Il m. en 1577, à 80 ans.

NONNIUSou NUNNEZ (Alvarès), méd. d'Anvers au 16 s., a écrit: Dieteticon, sive De re cibaria, Anvers, 1645, in-40; un Commentaire sur les médailles de lá d'AuGrèce, sur celles de Jules César, guste et de Tibère, 1620, in-folio ; Hispania, sive populorum et urbium accuratior descriptio, Anvers, 1607, in-8°, un Commentaire sur la Grèce, les Isles, etc., de Goltzius: ouvr. sav.; Ichthyophagia, sive De piscium esu, Anvers, 1616, in-8°; des Poésies, etc.

NOLLET (Jean - Antoine, l'abbé) licencié en theol., maître de physique et d'hist. natur, des enfans de France, prof. royal de phys. au coll. de Navarre, memb. de l'acad. des sciences de Paris, de la soc. roy. de Londres, de l'institut NONNOTTE (Cl. Ad.), jés., né de Bologne, de l'acad. des sciences d'Erà Besançon, vers 1711, m. en 1790, fort, né à Pimbré, dioc. de Noyon, en 1700. Ce célèb. et laborieux physicien, s'adonna à l'histoire ecclés. et à la theol. Il se fit d'abord connaître par le livre qui a rendu à la physique les services intitulé les Erreurs de Foltaire, Lyon, les plus importans, par les vues nou1762, 2 vol. in-12; 5o édit., 1779 velles dont il a enrichi cette science, et in-12. Ses autres ouvr. sont : Dictionnaire particulièrement l'électricité, mourut à Paris en 1770. Ses ouvr. sont: Plusieurs philosophique de la religion, Avignon, Mémoires insérés dans ceux de l'acad. 1772, 4 vol. in-12; Lettre d'un ami à un ami sur les honnêtetés littéraires des sciences; on en distingue un sur l'Ouie des poissons, qui est très-estimé; 1767, in-80; Principes de critique sur Leçons de physique expérimentale, 6 l'époque de l'établissement de la relivol. in-12; Recueil de lettres sur l'élec-gion chrétienne dans les Gaules, Avitricité, 1753 3 vol. in-12; Essai sur Felectricité des corps, 1 vol. in-12; Recherches sur les causes particulières des phénomènes électriques, 1 vol. in-12;

gnon, 1789, I vol. in-12; les Philosophes des trois premiers siècles de l'Eglise, etc., Paris, 189, 1 vol. in-12;

NONNUS, poëte grec, de Panopolis

en Egypte, viv. dans le 5e s. après J. C., suiv. quel. écriv., vers 410; suiv. d'autres vers 492, peu av. le règne d'Anastase. Il est aut. d'un Poëme en vers héroïques, en 48 livres, intitulé: Dionysiaca (les Dionysiaques), græc. et lat. ex versione Lubini, Hanau, 1605, in-8°; Leyde, 1610, in-8°; la prem. édit., chez Plantin, 1569, est fort rare. Cet ouvr, a été trad, en fr. par Boitet, sous le titre suiv.: Les Dionysiaques, ou les Voyages, les amours et les conquêtes de Bacchus aux Indes, Paris, 1625, in-8°. On lui doit encore une Paraphrase en vers sur l'évangile de St. Jean, 1677, in-8°; la prem. édition est celle d'Alde Manuce, Venise, 1501, trad. en latin par Chris. Hegendorf, Jean Burdet et Erard Hedeneccius; plusieurs éditions avec les notes de Francois Nansius, Danier Heinsius et Sylburgius.

NOODT (Gérard ), prof. en droit à Nimègue, lieu de sa naissance, puis à Franeker, à Utrecht, et enfin à Leyde, où il m. en 1725, à 78 ans. Il a laissé des sav. Traités sur des matières de jurisprudence, dont il donna un recueil à Leyde en 1735, in-fol., plusieurs fois réimpr., et en dernier lieu en 2 vol. Barbeyrac a traduit et commenté le Traité de Noodt sur le pouvoir des souverains et la liberté de conscience, Amsterd., 1715, in-12.

NOOMSZ (N.), poète holland., a trad. avec succès un grand nombre de pièces franc. et angl., et les a introduites sur le théâtre de sa nation. On a de lui quelques pièces. Il est m. en 1803, à l'hôpital d'Amsterdam, dans la plus

extrême misère.

NOORT (Olivier van), naturaliste d'Utrecht, le premier navigateur qui ait fait le tour du globe. Il partit en 1598, et fut de retour en 1601.

de

NORADIN ou NOURADDIN, fils de Sanguin (autrement Emadeddin), soudan d'Alep et de Ninive, tué par ses eunuques au siége de Calgembar en 1145, partagea les états de son père avec Seiffedin son frère aîné. La souveraineté d'Alep étant tombée dans le partage Noradin, il l'augmenta par ses armes et par sa prudence, et devint un des plus puissans princes d'Asie. C'était alors le tems des croisades: Noradin signala sa valeur contre les croisés, défit Josselin, comte d'Edesse, se rendit maître de ses états, et le fit prisonnier, après avoir vaincu Raimond, prince d'Antioche, dans une bataille où ce dernier fut tue. Le conquérant tourna ensuite ses armes con

tre le sultan d'Icone, qui fut vaincu à sou tour. Celui d'Egypte, détrôné par Marlui donna occasion de le dépouiller luigan, ayant appelé Noradin à son secours, même. Giracon, général de ses armées, dice de Noradin, son mattre; mais ce se fit établir soudan d'Egypte, au préjunouveau soudan mourut en 117o. Il laissa épousa, dit-on, la veuve de Noradin. Il pour successeur le grand Saladin qi m. en 1174.

NORBERT (le Père), capucin, dont le vrai nom était Pierre Parisot, né à Bar-le-Duc l'an 1697, procureur-général des missions étrangères. En 1736, curé à Pondichery. Des Indes orientales il passa en Amérique. Après y avoir exercé les fonctions du ministère pendant deux ou trois ans, il revint à Rome en 1744. Il s'y occupa de son ouvrage sur les rits malabares, se retira à Lucques, où il fit paraître son liv. en 2 vol. in-4°, sous le titre de Mémoires historiques sur les missions des Indes, ouvrage mal écrit, mais plein de faits curieux. La crainte l'obligea de passer à Venise, en Hold'être exposé à des tracasseries claustrales, lande, en Angleterre, où il etablit, à trois milles de Londres, deux manufactures de tapisseries, l'une d'après les Gobelins, l'autre d'après celle de Chaillot. De là il se rendit en Prusse, et dans le duché de Brunswick. Ce fut dans ce dernier asile qu'il reçut du pape, en 1759, un bref qui lui permettait de porter l'habit de prêtre séculier. Il prit le nom d'abbé Platel, reparut en France, et la quitta pour passer en Portugal. Enfin,

revint en France faire reimprimer son grand ouvrage contre les jésuites, en 6 vol. in-4°. Il rentra dans l'ordre des capucins à Commerci, en sortit de nouveau, et se retira enfin dans un village de Lorraine, où il finit sa vie errante en 1770. Ses écrits anti-jésuitiques ne sont que de prolixes compilations. Chevrier donna sa Vie en 1762, in-12.

NORBY (Séverin ), gentilhomme de Norwège, fameux amiral sous les rois Jean et Christiern II, se distingua sur la mer Baltique et sur celle du Nord, par des actions si éclatantes, qu'il devint la terreur des villes anséatiques: lors du massacre, qui se fit à Stockholm, sous Christiern II, il sauva plusieurs Suédois Attaché sincèrement à son roi, lors même Gothland; mais voyant enfin que tout le qu'il fut détrôné, il s'empara de l'île de Septentrion avait juré la perte de so maître, il quitta le royaume. La tempête l'ayant jeté sur les côtes de Nerva, il

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