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plus estimé se voyait au maître-autel de la nouv. église de la Croix, à Dresde.

SCHENCK DF GRAFFENBERG (Jean), méd. suisse, né à Fribourg en 1531, où il m. en 1598. Charles Spon a fait impr. à Lyon un ouv. de ce méd., intit. : Observationum medicarum, rararum, admirabilium et monstrosarum volumen, 1644, in-fol., réimpr. en 1665 à Francfort, avec des addit, par L. Strauss.

SCHENCK (Jean-George), fils du précéd., med. à Haguenau, où il m. vers l'an 1620. On lui doit: De formandis medicinæ studiis, 1607, in-12; Hortus Patavinus, 1608; Monstrorum historia, Francofurti, 1609, in-4°.

SCHENCKELIUS (Lamb.-Thom.), sav. prof. en méd., né en 1547 à Boisle-Duc dans le Brabant, recteur du coll. de Malines, enseigna à Rouen, à Paris et dans plus. autres villes. Il est aut. de div. ouv., parmi lesquels on distingue: Gazophylacium artis memoriæ, etc., Francfort et Leipsick, 1678, in-fol.

SCHENCKIUS (Jean-Théodore), prof. en med. à lène, m. en 1671, à 52 ans, est auteur d'Observations de médecine, 1644, in-fol., ou 1670, in-8°; De sero sanguinis, 1671, in-40; Du Catalogue des plantes du jardin médicinal d'lène, 1659, in-12, etc.

SCHENCKIUS (Frederic), baron de Taubtenburch, né en 1503, av. conseill. intime de Charles-Quint, présid.de la chambre imper. de Spire, archevêque d'Utrecht. I mourut après avoir publ. les Actes de deux synodes qu'il tint à Utrecht; Enchiridion veri prœsulis, in-8°; De vetustissimo sacrarum imaginum usu, 1567, in-12.

SCHERBIUS ( Philippe), prof. en logique et en métaphys. à Altorf, où il m. en 1605, était grand aristotelicien, et a beauc. écrit contre les Ramistes.

SCHERER (George), jés. allem. et prédic. de l'archiduc d'Autriche Ernest, a composé un Traité dans lequel il prouve qu'il n'y a pas eu à Rome de femme sur le trône pontifical. Ce traité, trad. de l'allem. en ital. par Nicolas Pierius, a paru à Venise, 1586, in-8°.

Igiques et historiques, en latin; quelques

Sermons en allemand.

SCHERTLIN ( Sébast.), l'un des plus gr. généraux du 16 s., né en 1495 à Schorndorff, dans le duché de Wittemberg, fit ses premières armes en Hongrie et dans les Pays-Bas. Il passa en Italie se signala à la défense de Pavie, à la prise de Rome, à celle de Narni et au secours de Naples en 1528. En 1546, il épousa le parti de la ligue Smalkalde contre l'empereur, et la servit de toutes de l'empire en 1549, parce qu'il avait ses forces. L'empereur le mit au ban passé au service de France. Il accompagna Henri II dans ses expéditions du Rhin et des Pays-Bas. Charles-Quint et son frère Ferdinand lui accordèrent sa grâce en 1553, et lui rendirent tous ses emplois. Il servit depuis avec zèle l'empereur Ferdinand Ier, et m. en 1577.

l'univ. de Strasbourg, où il m. en 1754, SCHERZ (Jean-George ), prof. de à 76 ans, en passa 50 à déchiffrer les anciens diplômes, et à former un Glossaire allemand du moyen âge. M. Oberlin, prof. de Strasb., a voulu, en 1780, devenir l'édit. de ce Glossaire,

SCHEUCHZER (Jean-Jacq.), méd. Zurich, où il naquit en 1672, et m. en et prof. de mathém, et de physique à 1733. Son principal ouvrage est sa Physique sacrée, ou Histoire naturelle de la Bible, en 4 vol. in-fol. qu'on relie souvent en 8. L'édit. origin. est de 1725, en allemand. La traduct. en latin, publ. in-fol., est de l'ant. même. On en publia à Augsbourg, 1732-1735, en 4 ou Ổ vol. une version franç. à Amst., 1734, 8 vol. in-fol. L'édit. allem. est préférée à toutes les autres à cause de la beauté des épreuves des 750 planches dont elle est ornée; et l'édit. lat. est préférée à l'édit. fianç. On a encore de lui : Itinera Alpina, 1723, 4 tom. en 2 vol. in-4o, avec fig.; Piscium querelæ, 1708, in-40, fig.; Herbarium diluvianum, Zurich, 1709, in-fol., Leyde, 1723, in-fol., etc. Scheuchzer (Jean-Gaspard), son fils, m. à Londres en 1729, se rendit babile dans les antiquités et dans l'hist. nat. If a trad. en anglais l'Histoire du Japon de Kompfer, 1727, 2 vol. in-fol.

SCHERER (Jean-Jacques), doyen et pasteur de St.-Gall, où il naquit en 1654, SCHEUCHZER (Jean), frère de m. dans la même ville en 1733, a laissé Jean-Jacques, était prof. ordin. de phyune Indication des principaux événesique à Zurich, méd. et premier með. mens de la ville de Saint-Gall, 1638, de la républ. de Zurich, où il m. en in 8°, en allem., une traduction latine 1738. Il a écrit: Agrostographia, seu du Traité de l'anglais de Robert Boyle, graminum, juncorum, etc. Historia, sur la philosophie expérimentale, Lin-Zurich, 1719, in-40, avec fig. dau, 1659, in-4°; des Traités théolo- SCHEW, savant Hanois, m. dans le

milieu du 18 s., très-versé dans les langues orientales, et particulièrement dans l'anc, égyptien ou langue cophtique. On lui doit la conservation d'un monument curieux, la table sur le papyrus d'Egypte, écrite en lettres grecques par un prêtre d'Isis, monument qui fait en Italie l'ornement du cél. musée Borgia.

SCHEWEIGHAEUSER (Jean), né à Strasbourg en 1753, où il m. en 1801, prof. de math., secrét.-interprète du département du Bas-Rhin, à publié en langue allemande une Grammaire française, un Cours de géographie historique, et un autre de math.

SCHIAPPALARIA (Etienne-Ambroise, de Genève, vivait dans le 16 s. On a de lui le 4e livre de l'Enéide en octaves, et quelques Poésies publiées à Anvers en 1568, Observations in-12; politiques sur le gouvernement des états, avec la Vie de Jules-César, Vérone, 1600, in-4°; In sacro-sanctum altaris sacramentum, Anvers, 1567, in-8°.

SCHIARA (Pie Thomas), sav. dominicain, né à Alexandrie en 1691, secrétaire de l'Indice, et maître du sacré palais en 1779, sous Pie VI, m. en 1781. II a écrit div. observations sur l'ouv. intit.: Vindicia Maupertuisianæ.

SCHIAVO (Blaise), né dans le territoire d'Este en 1676, enseigna les b.-lett., la philos. et le droit à Venise. Il m. en 1750. Il a écrit une Préface pour la rhétorique d'Aristote, Venise, 1732, in-8°; div. compositions poétiques, Lettres, et un Dialogue intit. Philalète, Venise, 1738, 2 tom. in-8o,

SCHICKARD (Guill.), prof. d'hébreu dans l'univ. de Tubinge, m. de la peste en 1635, est aut. d'un petit abrégé de Grammaire hebraïque, intit.: Horo logium Schickardi, in-80. Les plus estimés de ces autres ouv. sont : De jure regio Judæorum. Leipsick. 1674, in-4°, et Series regum Persiæ, 1628, in-4°.

SCHIDONE (Barthélemi), peintre, né à Modène vers 1560, m. à Parme en 1616, s'attacha principalement à imiter le style du Correge. Le duc de Parme le fit son premier peintre. Ses tableaux sont

très-rares.

SCHIELEN (Jean-George), bibliothécaire de la ville d'Ulm, s'est fait un nom par sa Bibliotheca enucleata, 1679, dans laquelle il a rangé par ordre alphabétique ce qui concerne les arts et les

sciences.

SCHILDER (Louis de), jés., né à Bruges en 1606, professa la théol. et la

philos., et m. en 1667. Il a publié un in-fol. sur les Sacremens, et De principiis formandæ conscientiæ.

SCHILL OUSCHILLER (Jean-Adam), est connu par son Nomenclator philologicus, Eysenach, 1682, in-8°; De libertate ecclesiarum Germanicarum Iéna, 1683, in-4°.

SCHILLER (Frédéric de), cél. aut. allem., conseill. aulique à Weimar et prof. à l'univ. de Iéna, né à Marbach ville de Wirtemberg, en 1759, était élève de l'école milit. de Stuttgard, où il composa une pièce intit. Les Voleurs. Cet ouvrage ayant déplu à ses supérieurs, Schiller s'enfuit à Manheim: il y com posa plus. pièces, telles que la Conspi ration de Fiesco, l'Intrigue et l'Amour, la Thalie du Rhin, etc.: de Manheim, il passa à Mentz et ensuite à Dresde, où il écrivit l'Histoire des Pays-Bas sous le gouvern. de l'Espagne. Il alla à Leipsick, où il finit le drame de Don Carlos, et se fixa à léna, où il prof. l'histoire; il quitta cette dernière ville, alla à Weimar, où il composa sa Pucelle d'Orléans, et où il m. en 1805. Schiller avait été décoré par Napoléon, en 1802, du titre de baron d'empire. On a encore de lui une Histoire de la guerre de trente ans, traduite en français par M. Chanfeux, Paris, 1803, 2 vol. in-8°, ouvr. estimé. Ce que les sav. regrettent le plus, c'est son Aistoire de la révolution des Pays-Bas, dont il n'a donné que les premiers livres. L'ouvr. dramat auquel il travaillait av. sa mort, et qu'il n'a pu achever, est intitulé Attila.

SCHILLING (Diebold), de Soleure en Suisse, greffier de l'un des tribunaux de la ville de Berne dans le 15 s., a laissé en allem.: Histoire de la guerre des Suisses contre Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, Berne, 1743, in-fol.

SCHILLING (H.-Sigismond), méd. de Wittemberg, est aut. de: Tractatus de sanitate tuendá, Dresdæ, 1655, in-40; Discursus physiologico-anatomicus de microcosmi miserid et perfectionis excellentid, Witteberga, 1658, in-4o; Osteologia microcosmica, Dresda 1669, in-4°.

SCHILTER (Jean), juriscons., né à Pegaw en Misnie, en 1632, fut conseill. et avocat à Strasbourg, prof. honoraire de l'univ. de cette ville, où ilm. en 1705. On a de Ini: Codex juris Allemanici feudalis, 1696, 3 vol. in-40; Thesau-~ rus antiquitatum Teutonicarum, 1-728, 3 vol. in-fol.; des Institutions canoniques, 1721, in-8°; Analyse de la vie

de Pomponius Atticus, Leipsick, 1654, in-4°; Institutiones juris publici, 1696, 2 vol. in-8°; De pace religiosa, in-8°.

SCHINDLERUS (Valentin), prof. en lang, orient., est aut. d'un Lexicon Pentaglotton, dont la meill. edit. est de 612, in-fo. Ce sav. flor. dans le 16 s.

SCHINER (Matthieu), év. de Sion en Valais, card. et legat des papes Jules II, et Léon X, naquit à Mullibach, village dans le Valais, d'une fam. pauvre, joua un grand rôle sous Louis XII: il contribua à l'élection de Charles-Quint à l'empire, qui lui était disputé par Francois ler. Georges Supersax l'ayant fait ehasser du Valais, en 1517, ses biens furent confisqués et son château de Marlijenx brûlé. Après la mort de Léon X, Schinner se rendit au conclave, dans lequel fut élu Adrien VI, auprès duquel il fut en faveur comme il l'avait été sous les deux prédécesseurs ; il m. à Rome en 1522, ennemi des Français, ce qu'il prouve dans un discours prononcé en 1514 devant le roi d'Angleterre Henri VIII, publié en 1709, par Jean Toland, écriv. anglais, sous ce titre : Oratio Philippica ad excitandos contra galliam britannos consilio exhibita à Mathæo cardinale sedunenci quá gallorum ungues non resecandos, sed penitùs evellendos esse voluit, Amstelodami, ex officina Vesteniacea, in-12. Schiner n'a laissé aucun autre ouvrage.

SCHIRAC (N. de), m. à Altona en 1804, à 60 ans, est connu par plus. ouv. historiques, entre autres, par une bonne tradact. des Vies de Plutarque, el surtout par un Journal politique, qu'il publiait depuis 25 ans.

SCHLEGEL (Paul-Marquart, né à Hambourg en 1605, m. en 1653, méd. et prof. à l'univ. de lène, a donné : De Sanguinis motu commentatio, Hamb., 1650, in-4; Adversaria medicinalium memorabilium; Ulmæ, 1676, in-4°. SCHLICHTING(Jonas de BUKOWIEC), écriv. socinien, né en Pologne l'an 1596, exerça le ministère jusqu'à ce qu'il fut chassé, en 1647, par la diète de Warsovie, où l'on fit brûler sa Confessio fidei christianæ, Il se retira en Moscovie, parcourut plus. villes d'Allemagne, et se fixa enfin à Zullicawk, où il m. en 1661. La plupart de ses productions sont des Commentaires sur div, livres de l'Ecrit.-Sainte. Ils ont été imprimés à Amst, en 1666, in-fol., et se trouvent dans la Biblioth. des Frères Polonais.

SCHMAI ou SCHMAUS (Léonard),

méd. da 16 s., né à Saltzbourg, le premier qui ait fait usage du bois de Gayac contre l'épidémie vénérienne. Il a publié sur cet objet: Lucubratiuncula de morbo gallico et curá ejus noviter reperta cum ligno indico, Augustæ, 1518, in-4°.

SCHMEIZEL (Martin), jurisc., né en 1679 à Cronstadt en Ingrie, enseigna la philos et la jurispr. à lène, jusqu'en 1731, que le roi de Prusse lui donna le titre de conseiller-aulique, et le fit prof. en droit et en histoire à Hall, où il m. en 1747. Ses princip. ouv. latins sont : Commentatio de coronis tam antiquis quam modernis, 1712, in-4°; Schediasma de clenodiis regni Hungariæ et ritu inaugurandi reges Hungariæ, 1713, in -4°; Præcognita historia civilis, lène, 1730, in-40; Procognita historic ecclesiastica, 1720, in-40; Dissertatio de natura et indole artis heraldica, lène, 1721; un grand nombre d'Ouvrages historiques et polémiques, en allem. Il a encore laissé plus. écrits m.ss.

SCHMID (J. Rodolfe), né à Stein en Prusse, en 1590, baron de Schwarzenhorn, et m. en Autriche, en 1667, avait été dans sa jeunesse esclave des Turcs, après une bat. en Dalmatie, où il avait été fait prisonnier; il dut sa fortune à sa captivité : il apprit la langue turque, étudia à fond les mœurs et la politique de la puissance ottomane, et fut présenté, en 1617, à l'ambass. de l'emp. d'Autriche à Constantinople, comme un homme capable d'être son truchement. Il fut racheté de l'esclavage, an retour de l'ambassad. à Vienne, qui l'emmena avec lui, et il resta dans cette capitale. Les emp. Ferdinand II et Ferdinand III l'employèrent près des bachas turcs, et ce dernier prince le nomma ambassadeur à Constant., et lui donna, en 1647, le titre de baron de Schwarzenhorn ; l'emp. lui permit de porter dans ses armes l'aigle impériale et un sabre. Il laissa en mourant une grande fortune et la réputation d'un homme de génie, et profond en diplomatie.

SCHMIDT (Conrad), chef d'une nouvelle secte de flagellans, fut brûlé en 1414, par les ordres de Henri Schonefeld, inquisiteur allemand.

SCHMIDT (Erasme), natif de Delitzch en Misnie, prof. le grec et les ma→ thématiques à Wittemberg, ou il m. en 1637, à 77 ans. Il a donné une Edition de Pindare, 1616, in-4o, avec un Commentaire chargé d'érudition.

SCHMIDT (Jean-André), abbé de Mariendal, et prof. lather. en théol., m.

en 1726. On distingue parmi ses ouv.: Compendium historiæ ecclesiasticæ 1704, in-8°; De Bibliothecis, 1703, in-4°; Lexicon ecclesiasticum minus, 1714, in-8°.

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SCHMIDT (Jean - André), né à Worms en 1652, m. en 1626, doct. en théologie à Helmstadt, a écrit: Theologin Hippocratis.- Un autre sav. du même nom, m. en 1662, prof. de méd. à Harderwick, a laissé Compendium medicine practice, Haderyici, 1653, in-12; Parisiis, 1666, in-12.

SCHMIDT (George-Frédéric), grav, cél., né en 1712 à Berlin, où il m. à 63 ans, vint de bonne heure à Paris. Le fameux Larmessin fut son maître, et le disciple fit tant de progrès que l'acad. royale de peinture l'admit en 1742 au nombre de ses membres. Il fit le portrait de Mignard, d'après Rigaud. Il passa successivement dans toutes les cours de l'Europe, et revint dans sa patrie. Sa principale occupation fut son OEuvre diversifié, qui consiste en une suite d'environ 60 dessins gravés à l'eau-forte, d'après les plus grands maîtres.

SCHMIDT (Christophe de), surn. Phiseldeck, jurisc., né en 1740 à Nordheim, fut appelé comme prof. au collegium Carolinum, à Brunswick; il y enseigna jusqu'en 1779, où il reçut la place de conseill. et d'archiviste des grandes archives du prince à Wolfenbuttel; en 1784, il eut le titre de conseill. aulique du prince, et m. en 1801. Il a publié, en 1770, deux recueils de Lettres sur la Russie; des Matériaux pour servir à la connaissance de la constitution et du gouvernement de la Russie, 1772; un Essai d'une nouvelle introduction à l'histoire de la Russie, 1787; des Matériaux pour servir à l'histoire de la Russie, 1777; Manuel des sciences historiques; des Mélanges historiques, 1783 et 1784, et ses hermæa, qui parurent en 1786. Il rédigea aussi, depuis 1799 jusqu'en 1794, le Répertoire de l'histoire et de la constitut. d'Allemagne.

SCHMIDT (Michel-Ignace), historiographe allem., né dans l'évêché de Wurtzbourg en 1736, m. à Vienne en 1794.A l'abolition de l'ordre des jés., l'év. de Wurtzbourg le nomma assesseur de la faculté de theol., et prof. de l'hist. de l'empire d'Allemagne. En 1769, il publia en latin son Plan de réforme de l'instruction publique: son Plan d'études, en 1774: une Histoire du sentiment moral de l'homme, en 1772, son Histoire d'Allemagne.

et

SCHMIDT (George - Lonis), né à Avenstein en Argovie, m. à Lenzbourg en 1805, est auteur des ouv. suivans: Essai sur divers sujets intéressans de politique et de morale, 1760 et 1763, 2 vol. in-80; 1776, in-12, sous ce titre: Essais sur les philosophes et la philosophie, avec des dissertations sur l'amour, la jalousie, les projets, l'agriculture, le luxe et le commerce; Principes de la législation universelle, Amst., 1776, 2 vol. in-8°.

SCHMIDT (Ernest-Anguste), l'un des conservat. de la biblioth. du duc de Saxe-Weimar, né en 1746, m. en 1809. On a de lui la Traduction des lettres de Pline le jeune, celle de Tacanno de Quevedo, celle de l'Histoire du Nouveau-Monde, par Munnoz; un Dictionnaire allem. et espag., 1805. Il traduisit encore: On origin and progress of the language, par lord Momboddo; les Lettres sur l'Italie, par l'abbé Jean-André Il a laissé quelq. Poésies érotiques en allem., et une imitation de l'Héroïde de Pope, intitulée Héloïse et Abailard.

SCHMITH (Nicolas), jés., né à Oeldenbourg en Hongrie, et m. recteur du coll. de Tirnau en 1767. On a de lui: Series archiepisc. Strigoniensium, Tirnau, 1751, 2 vol. in-8°; Episcopi Tirnau, 1768, in-8°; Imperatores OttoAgrienses fide diplomaticá concinnati, manici à captá Constantinopoli, cum 1718, Tirnau, 1760, 2 vol. in-fol. epitome principum Turcarum ad annum

SCHNEIDER (Jean), en latin Sartorius, natif d'Amst., flor. an 16e s., passe pour avoir été un des prem. restaurateurs de la lang. holland. ; il enseignait les lang. lat., grecques et hébraïques. Sa doctrine coïncidait avec celle de Luther. Elle lui valut des persécutions. En 1558 il pub. à Bâle son Explication des grands et des petits prophètes. Il anagrammatisa son nom en celui de Johannes Tosarrius. Vers le même tems, il em

brassa la réforme, et il remplit d'abord le ministère évangélique à Delft, puis à Noordwick, où il paraît qu'il mourut en 1568 ou 1570; d'autres le font mourir à Delft en 1557.

SCHNEIDER, en latin Sartorius (Jean-Friedman), profess. de philos. à Hall, né en 1669 à Cranichfeld, petite ville de Thuringe. On a de lui: Philosophia rationalis fundamenta; De affectata mortalium omni scientid, etc.

SCHNEIDER (Conrad-Victor), cél. med. allem. du 17 né à Bitterfeld, et m. en 1680, à 66 ans, professa l'anat.

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et la botan. dans l'univ. de Wittemberg. | Ses princip. ouv. sont : Dissertationes anatomica de partibus principalioribus, etc., Witteberge, 1643, in-8°; Disputationes osteologica aliquot, ibid. 1649, in-4°; De catharris libri quinque, ibid., 1660, in-4o; Liber de spasmorum natura, ibid., 1678, in-4o.

SCHNEIDER (E.), ne à Vipefeld en 1757, prêtre allem., vicaire episcop. de l'év. constitutionnel de Strasbonig, puis commissaire civil près l'armee d'Alsace, et accusat. public près le tribunal criminel du Bas-Rhin, fut un des étrangers qui, au moment de la révol., accourarent en France pour y prendre part. Les massacres, le système de terreur, ne sont rien auprès des cruautés qu'il exerça. Il parcourait sans cesse cette malheureuse contrée à la tête de l'armée révolutionnaire et suivi de la guillotine. Sur la simple déposition de deux de ses agens, les citoyens de tout âge, de tout sexe pauvres comme riches, étaient envoyés à la mort; et on le vit un jour, en entrant dans une commune, faire ordonner à la municipalité de lui livrer cinq têtes à son choix. Les commissaires de la convention, Saint Just et Lebas, indignés de ses crimes, le firent conduire à Paris, où il fut condamné à mort le 12 germin. an 2 (1er avril 1794.)

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SCHNORFF (Vautier), chancel. de Baden en Argeu, sa ville natale, y a publié une relation en latin de la guerre civile des Suisses en 1656, sous ce titre : Peregrinus Simplicius amerinus.-Son petit-fils, Beat Antoine, vice baillif du comté de Braden, m. en 1729, a écrit: Claris Themilogica,sive librorum utriusque juris anatomia, 1698, in-8°. En 1704, il était conseill. de l'évêque de Bâle et de l'abbé de St.-Gall, qui le députa à la diète de Ratisbonne, pour défendre sa cause contre les cantons de Zurich et de Berne.

SCHNITZTEIN, savant allem., m. à Anspach en 1787, présid. du consistoire de cette ville, a publié, de 1769 à 1774: Selecta Norimbergensia, 5 vol. in-4°.

SCHNORRENBERG (Anne), chan. prémontré, né à Cologne l'an 1667, prieur du monast. de Steinfeld, doct. en théol. en 1698, examinateur synodal à Cologne en 1707, m. en 1715. On a publié après sa mort Institutiones juris canonici cum brevi commentario in reg. juris, Cologne, 1729, in-4°.

SCHODELER (Werner), avoyer de la ville de Bremgarten en Suisse, engagea, en 1532, ses concitoyens à rentrer dans

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SCHOEN (Martin), peintre et grav. allem. du 15 s., m. en 1486, est le plus ancien des graveurs connus, et le prem. qui ait tiré des épreuves de ses ouvrages; on le connaît aussi sous le nom de Beau Martin de Colmar, comme né dans cette ville. Ses principales estampes sont: La Mort de la Ste. Vierge; St. Antoine battu par les démons; une Bataille contre les Sarrasins; le Portement de Croix, etc.

SCHOEN (Erhard et non Ernest, comme certains aut. l'appellent mal-àpropos), grav. allem. et un des prem. qui aient gravé sur métal, travaillait vers 1530 et 1540. Christ, dans son Dictionnaire des monogrammes, lui attribue allem. de Vitruve de Gualterus H. Riles belles Figures qu'on voit dans l'édit. portent pour sigle les deux lettres inivius, impr. à Nuremberg en 1548. Elles tiales de son nom en caractères gothiques, séparées par la date.

SCHOENFELD (François), jés., né à Prague en 1747, a composé un grand nombre d'ouv. en allem. ct en franc, sur la religion. On remarque le traite De amore veritatis et veritate amoris, Prague, 1670; quatre Discours, intit.: Religio catholica ferventer est prædicanda, propugnanda prudenter, Prague, 1783, Influence des bons et des mauvais esprits sur l'homme.

SCHOENFELD (Mathias), jés, de la prov. de Bavière, écriv. fécond. Ses princ. ouv., la plupart écrits en allem., sont: Abrégé historique de la Bible, avec des fig.; les Vérités fondamentales de la religion, exposées dans leur ordre naturel et leur dépendance réciproque ; Le philosophe chrétien dans l'adversité; La vraie parure de la jeunesse; Règles puisées dans la religion et la raison pour conserver la santé, etc.

SCHOENING (Gérard), né en 1798 en Norwège, professa, en 1775, l'hist. et l'éloquence & Sora; il fit, en 1773, 1774 et 1775, un Voyage litteraire en Norwège, voyage qu'il interrompit pone se rendre à Copenhague, où il avait été nommé à la charge de maître des archi

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