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courut l'Europe savante aux frais de la
ville qu'il illustrait. De Paris il alla à
Rome, parcourut l'Italie, visita l'Angle-
terre, et revint à Paris en 1728, où il
présenta à l'acad. des inscript. plusieurs
mémoires. De retour en 1733, il s'occupa
à réaliser le projet qu'il avait forme de
travailler à l'Histoire d'Alsace. A la suite
de la publication du 1er vol. de son onv.,
en 1751, il obtint de la cour de France
le titre d'historiographe du roi. On doit
à ses démarches auprès de l'électeur pa-
latin la fondation de l'acad. de Manheim.
On a de ce savant les ouv, suivans: His-
toria Zaringo-Badensis, Carlsruhe, 7 v.
1772, 2 vol.
in-4°; Alsatia diplomatica,
in-fol.; Alsatia illustrata, 1751 et 1762,
2 vol. in-fol.; Alsaticarum rerum scrip-
tores, in fol.; Vindicia typographica,
1760, in-4o, fig.; Vindicia Celticæ,
1756, in-4°. Il a légué à la ville de Stras-
bourg sa bibliothèque et un riche cabinet
d'antiquités, dont Oberlin a donné la
description sous le titre de Musæum
Schoepflinianum. On a publié sa vie dans

ves secrètes. En 1776, il fut nommé membre de la société instituée pour publier les écrits islandais, recueillis par Arnas Magnæus; il avait jeté, avec Guner, ev. de Drontheim et Suhm, les fondemens de l'acad. érigée en 1760 à Drontheim, qui a été honorée en 1767 du nom de société royale de Norwège. Ses ouv. en latin sont: Disputationes quatuor de origine philosophia orientalis, Hafnia, 1744-1747, in-4°; Oratio de antiquo jure succedendi, Soræ, 1767, in-4°; Oratio de antiquissima reipublicæ constitutione, regum speciatim potentiá et auctoritate apud gentes boreales, Soræ, 1765, in-40; Programma de festo post occidui solis reditum in septentrione olim celebrato, Soræ, 1766, in-4°; Programma de anni ratione apud veteres septentrionales, Soræ, 1766, in-4°; Oratio ad solemnia coronationis Christiani VII et Caroline Mathilda, Soræ, 1767, in-4°; Fundamenta narrationis Herodoti de Scythid tribus programmatibus, Soræ, 1768-1770, in-4°; Programma de sinu codano et monte Sevo, Sora, 1772, in-4°; OEconomicophysicus de habitu Norvegiæ ad agriculturam, Havniæ, 1754, in-8°. Les ouv. danois de Schoening sont: Traité du mariage des anciens septentrionaux, Copenhague, 1756, in-46; Essai d'une geogr. de l'ancienne Norwege, Copenbague, 1751, in-40, dans laquelle il ne s'agit que de la finmarchie; Description de la Latins, et où il prononça des harangues cathédrale de Drontheim, ibid, 1762, fort estimées. De retour à Constant., il in-4°; Histoire d'Harald Haardraade, prit le parti des schismatiques, et écrivit roi de Norwege, et d'Augustin, archev. contre les Latins. Après la prise de Consde Drontheim, pour servir de supplétantinople par les Turcs en 1453, Gen

ces derniers tems.

SCHOLARIUS (George), l'un des plus savans grecs du 15 s., juge général des Grecs, secrét. de l'emp. de Constantinople, et son prédicat. ordinaire, embrassa depuis l'etat monastique, et prit

le nom de Gennade. Il assista au concile

de Florence, où il se déclara hautement

en faveur de l'union des Grecs avec les *

dans un monast. de la Macédoine, où il m. vers 1460. Ses principaux ouv. se trouvent dans les Conciles du P. Labbe et dans la Bibliothèque des Pères.

ment à l'histoire ancienne de Danenade, fut élu patriarche de cette ville marck et de Norwège, publiée conjoinavec la permission de Mahomet II. Ce tement par Schoening et Suhm, Copen-patriarche abdiqua en 1458, et se retira hague, 1757, in-4°; Aurore boreale, au 8 tome des Mém. de la société roy. de Danemarck, 1760, etc.; Voyage en Norwège, 1778, in-4°; Origine des Norwégiens et des autres peuples du SCHOLTZ (Laurent), habile botan. nord, Sora, 1769, in-40; Histoire de et méd. de Breslaw, né en 1552 et m. en Norwège, depuis la plus haute antiquité 1599. Ses princip. ouv. sont : Aphorisjusqu'à l'an 995, 4 vol. in-4°; Sora et morum medicinalium sectiones octo, Copenhague, 1771-1781. Le dern. vol. Vratislavia, 1589, in-8°; Epistolarum a été mis au jour par Suhm après la mort de l'auteur. Il a en outre publié une Ver-philosophicarum, etc., volumen, Fransion de Smorr Sturle, fameux historien cofurti, 1598, in-fol.; Consiliorum meislandais, m. en 1240. Il dirigeait l'im-dicinalium, conscriptorum à præstantispression de la 3e partie, quand la mort termina tous ses travaux en 1780.

SCHOEPFLIN (Jean-Daniel), né en 1694 à Sultzbourg, dans le margraviat de Bade-Dourlach, et m. en 1771, professa constamment l'éloq. et l'hist. dans l'université de Strasbourg. En 1726, il par

simis medicis liber singularis, ib., in-f.

SCHOMAN (George), de l'arianisme passa an socinianisme en 1566. Il est aut. du catéchisme de Cracovie intit. : Catechesis et confessio fidei per Poloniam congregati in nomine Jesu-Christi domini nostri, crucifixi et ressuscitati,

typis Alexandri Turobini (à Cracovie), 1574, in-12.

SCHOMBERG (Nicolas de), card., né en 1472, m. en 1537, fut d'abord dominicain, ensuite card. et archev. de Capoue. Il fut envoyé en France par Clément VII, et contribua beaucoup à faire conclure la paix entre CharlesQuint et François fer. On a de lui cinq Sermons, prononcés en 1505.

SCHOMBERG (Henti de), d'une ancienne famille de Misnie en Allemagne, établie en France, était fils de Gaspard de Schomberg, maréchal-de-camp, gén. des troupes allemandes en France, sous Charles IX, Henri III et Henri IV; m. en 1599. Le jeune Schomberg se distingua en div. occasions. Il fut nommé maréchal de France en 1625; il défit les Anglais au combat de l'ile de Rhé en 1627, se rendit maître de Pignerol en 1630. Euvoyé en Languedoc contre les rebelles, il gagna en 1632 la victoire de Castelnaudary, où le cél, duc de Montmorenci fut blessé et fait prisonnier. Cette victoire lui valut le gouv. de Languedoc. Il m. à Bordeaux la même année à 49 ans, et a laissé : la Relation de la Guerre d'Italie, impr. en 1630, in-4o, et réimpr. en 1669 et 1682.

de ses armées. Il passa de là en Portugal,
ensuite en Hollande, puis en Angleterre,
avec Henri-Guillaume prince d'Orange
qui allait s'emparer de ce royaume. Ce
monarque l'envoya commander en Irlande
en 1689, et l'année d'après il y eut un
combat contre l'armée du roi Jacques
campée au delà de la rivière de la Boyne,
qu'il mit en déroute, le 11 juillet 1690;
mais s'étant exposé comme un soldat, iĺ
fut tué par les gardes du roi Jacques. Sa
postéritéest restée au service du roi d'An-
gleterre.

SCHOMER (Juste-Christophe), né à
Lubeck en 1648, m. en 1693, prof. de
theol. à Rostock; publ. en 1690 sa Theo-
logia moralis sibi constans, estimée dans
les universités de la Basse-Saxe. La meil-
leur édit. est celle de 1707.

SCHON AEUS (Corneille ), né à Goude en Hollande, m. en 1511, à 71 ans, poète latin, a composé des Elegies, des Epigrammes, etc. Mais ce qui l'a fait connaître, ce sont des Comédies saintes, dans lesquelles il a tâché, vainement, de saisir le style de Térence. Le recueil de ses comédies a pour titre : Terentius christianus, seu comedia sacræ, Amst., 1629, in-4°.

SCHONEN (Rudolf), chev. fut sénat. SCHOMBERG (Charles de), fils du de la républ. de Zurich en 1374, conseill. précéd., suivit Louis XIII dans son en 1379. Lors de l'invasion du duc LéoVoyage de Savoie en 1630. Trois ans pold d'Autriche, les confédérés de la après, le roi lui donna le collier de Suisse, he proclamèrent dictateur, et le l'orde du Saint-Esprit, le gouv. de Lan-chargèrent, par un arrêt du conseil, du guedoc, et enfin le bâton de maréchal de France en 1637, après qu'il eut remporté une victoire sur les Espagnols près de Leucate, en Roussillon. Devenu viceroi de Catalogne, il prit d'assaut la ville de Tortose en 1648, et m. à Paris en 1656, à 56 ans.

soin de veiller au bien de l'état et à l'ad-
ministrat. vigoureuse du gouvernement,
en l'absence du consul Schwend. Son au-
torité dura jusqu'à la paix, arrivée en
1389. Le consul Schwend étant mort,
Schonen devint encore une fois 'chef de
la république. Ce furent les excès commis
après la bataille de Sempach, qui don-
nèrent lieu au réglement céléb. de Rudolf
Schonen, connu encore aujourd'hui sous
le nom de Lettres de Sempach. Cette loi,
qui fait admirer la sagesse et l'humanité
de son aut., fut publiée le 10 juin 13,3,
avec la sanction des cantons confédérés,
et devint loi générale de la Suisse. On
peut la voir dans la Chronique de Tschudi,
année 1393. Schonen m, en 1393.

V. SCHOMBERG (Frédéric-Armand de), maréchal de France, duc, grand de Portugal, milord-duc, chev. de l'ordre de la Jarretière, d'une famille illustre, mais différente de celle des précédens, porta d'abord les armes sous Frédéric Henri, prince d'Orange, et ensuite sous son fils le prince Guillaume. Il passa en 1650 au service de la France, et obtint les gouv. de Gravelines, de Furnes, et des pays circonvoisins. Schomberg com- SCHONER (Jean), mathemat., né hattit avec tant de succès en Catalogne, à Carlstad en Franconie l'an 1477, m. en l'an 1672, qu'il obtint, quoique protes- 1547, occupa une chaire de mathématiq. tant, le bâton de maréchal de France en à Nuremberg. Ses Tables astronomiques, 1675. En 1685, année de la révocation Wittemberg, 1588, in-4o, appelées Rede l'édit. de Nantes, il se retira chez solutæ, à cause de leur clarté, lui firent l'électeur de Brandebourg, qui lui donna un nom célébre. On a publié après sa mort le gouvernement de la Prusse ducale, le le recueil de ses OEuvres mathématinomma ministre d'état et généralissimeques, Nuremberg, 1551, in-fol

1

SCHONLEBEN (Jean-Louis), né à Laubach en Alsace, m. au commencem. du 18 s., prof. d'histoire dans l'académ. de cette ville, composa une Histoire savante de la maison d'Autriche, intit. : Dissertatio de prima origine domus Habsburgo-Austriaca, Lanbach, 1680, in-fol. ; et une Histoire de son pays, sous ce titre Carniola antiqua et nova, jusqu'à l'an 1000, Laubach, 1681, -in-fol.

né à

relig. protest., et mu. à Lansanne en
1552. Ses princip. ouv. sont: Thesaurus
ciceronianus, Strasbourg, 1570, in-4o;
Phrases linguæ latina è Cicerone col-
lectæ, Bâle, 1550,
in-8°; Ratio dis-
cenda, docendæque linguæ latina ac
græcæ, in-8°; Eusebia, sive Religio,
comédie qu'il fit représ. par ses éco-
liers, en 1550, à Heidelberg, où il était
prof. de b.-lett.; cette pièce satirique
le fit chasser de la ville par l'emper.

SCHOTANUS (Christian), ministre protest., né à Scheng, village de Frise, en 1603, prof. de lang, grecq. et d'hist. ecclésiast., et prédicant à Franeker m. en 1671, après avoir donné : Description de la Frise, avec fig., 1656, in-40; Histoire de la Frise jusqu'en 1558, in-fol., ces deux ouv. en flam.; Continuatio historiæ sacræ Sulpitii Severi, Francker, 1658, in-12; Bibliotheca historiæ sacræ veteris Testamenti, sive Exercitationes sacræ in historiam sacram Sulpitii Severi et Josephi, 1664, 2 vol. in-fol. - Jean Schotanus, son fils, m. en 1699, a fait des paraphrases en vers sur les méditations de Descartes.

SCHOOCKIUS (Martin), Utrecht en 1614, fut profes. de langues d'eloq. et d'hist., de phys., de log, et de philos. pratique, à Utrecht, à Deventer, å Groningue, et enfin à Francfort-surl'Oder, où il m. en 1669. Ses principaux ouvrages sont: Exercitationes variæ, 1563, in-40, reparut avec ce titre: Martini Themidis exercitationes, :688, in- 4°; Tractatus de cerevisiá, Groningue, 1661, in-16; Tractatus de butiro, Groningue, 1664, in-12; d'autres traités sur l'aversion pour le fromage, l'oeuf et le poulet; Les Inondations; De harengis, seu halecibus; De signaturis foetus; De ciconiis; De septicismo; De sternutatione; Tractatus de turfis; De statu reipublicæ fœderati Belgii; De imperio maritimo; De naturá soni; De nihilo; SCHOTANUS (Bernard ), frère du De lingua hellenistica; Admiranda methodus nova philosophic contre Descar-neker, m. en 1698, suivit la même carprécéd., prof. en dr. à l'acad. de Frades Ecrits de controverse. SCHOONHOVIUS (Florent), poète holl., né en 1594, m. au milieu du siècle suiv., se fit cathol. et publia des Poèmes lat. recueillis à Leyde, 1613, et des Emblémes, 1618, in-4°.

tes;

SCHORE (Louis de), en lat. Schorus, prof. en dr. à Louvain, envoyé de Charles Quint en Fr. et en Angl., m. à An

vers

présid. de son conseil d'état de Flandre en 1548, est aut. d'un Consilium super viribus matrimonii inter Henricum VIII, Anglorum regem, el Catharinam Austriacam, Louvain, 1534, in-fol.

SCHOREL (Jean), peint., né au village de Schorel en Holl., près Alkmaar après avoir parcouru l'Europe, retourna dans sa patrie. Ce peint. recommandable par la connaissance de la poésie, de la musique et des langues, mourut en 1572 à 76 ans.

SCHOREL (Adrien), né à la Haye, et m. à 30 ans, cultiva les Muses lat. On a recueilli ses poésies dans le 4o vol. des Delic. Poet. Belg. Elles avaient déjà été publiées à Anvers en 1566, in-12.

SCHORUS (Antoine), gramm., né
Hooghstrate en Brabant, embrassa la

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rière et fut successivement appelé aux
univ. d'Utrecht et de Leyde. Il ́a laissé :
Disputationes juridica, Franeker, 1635,
in-8°; Examen juridicum; Funda-
menta juris, Leyde, 1653, in-12, et
plus. autres ouv. de jurispr...
- Son 30
frère, Meinard, remplit à Utrecht une
chaire de théol. Il a écrit: Systema con-
cionum, Utrecht, 1640, in-40; Com-
mentaria practica in Epist. ad Pilipp.
et Petri, etc.

SCHOTT (Pierre), né à Strasbourg en 1460, fut chan. de St.-Pierre, et m. en 1491. On imprima en 1498, le rec. de ses Euvres à Strasbourg.

SCHOTT (Jean), impr. de Strasbourg au commenc. du 16 s., est aut. d'un Enchiridion poeticum. Ses éditions sont recherchées.

SCHOTT ou SCHOт (André), jés.,' né à Anvers en 1552, où il m. en 1629, prof. d'éloq., d'hist. et de grec dans l'univ. de Huesca en Espagne en 1580, et prof. d'éloq. à Rome. On a de lui des Traductions de Photius et de div. autres ouv. grecs; sa version de Photius, imprimée à Paris en 1606, in-fol., manque d'exactitude et de précision. SCHOTT (Franc.), frère du précéd.,

membre de la régence d'Anvers, m. en 1622, est connu par ces deux ouv.: Itinerarium Italiæ, Germanic, Gallie, Hispaniæ, Vienne, 1601, in-8o ; Thesaurus exemplorum sententiarumque ad benè beatèque vivendum; selectorum item ænigmatum et griphorum centuriæ IV, Douai, 1607, in-12.

SCHOTT (Gaspard), jés., né dans le dioc. de Wurtzbourg en Franconie, en 1608, où il professa la philos. et les math. jusqu'à sa m. arrivée en 1666. Les plus connus de ses ouv. sont: Physica curiosa, sive Mirabilia naturæ et artis; Magia naturalis et artificialis, 1677, 4 vol. in 40; Technica curiosa, Nuremberg, 1664, in-4°; Machina hydraulicopneumatica, 1657, in-4°; Pantometrum Kircherianum, sive instrumentum

geometricum novum, 1660; Itinerarium staticum Kircherianum, 1660; Encyclopedia, 1661, un cours de math.; Ma

thesis Cararea, 1662, 2 vol. in-4°; Anatomia physico hydrostatica fontium et fluminum, 1663, in 4°; Arithmetica practica generalis et speculativa, 1663, in-8°; Schola stegano-graphica, 1664, in-4°; Organum mathematicum, 1668, in-4°.

SCHOTTELIUS (Juste - George), né à Eimbeck en 1612, conseill. du duc de Brunswick-Lunebourg, m. à Wolfembutel en 1676. Sa Grammaire allemande et les autres écrits qu'il a donnés ont eu beaucoup de cours.

SCHOUTEN (Guillaume, fils de Corneille), fam. pilote holl., partit, lui deuxième, avec Jacques Le Maire, en juin 1615, du port de Texel, et découvrit en janvier 1616 une nouvelle route vers la mer du sud, au sud du détroit de Magellan. Ils donnèrent à ce passage, entre l'ile del Fuego, et une autre qu'ils appelèrent l'île des Etats (Staaten Eiland), le nom de détroit Le Maire ; et à la pointe la plus méridionale de l'Amér. celui de cap Hoorn. Schouten voulut immortaliser ainsi le nom de sa ville natale. En 1625 il partit de Batavia pour retourner en sa patrie, mais il m. à l'île de Madagascar, dans la baie d'AntonGil. Son Voyage, 2 vol. in-12, se trouve à la suite de ceux de la compagnie des Indes Orientales.

SCHRADER (Frédéric ), méd., né à Helmstadt en 1657, où il professa la physiq. et la méd. Ses princip. ouv. sont: De Partu difficili, Helmstadt, 1685, in-4°; De Vulnerum curá, ibid., 1695, in-4°; Exercitationes de signis medicis, ibid., 1699, in-4°,

SCHRADER (Jeart), prof. d'éloq., de poésie et d'hist. à l'univ. de Franeker pendant 35 ans et m. à 62 ans en 1783. Il a donné une édition du Poëme grec de Musée sur les Amours d'Héro et de Léandre, Leenwaarde, 1742, in-8°; et 2 vol. in-4°, l'un intit. Observationes l'autre Emendationes, Franeker, 1761. On a publié après sa mort, le rec. de ses Carmina, Leeuwaarde, 1788, in-8°.

SCHRADIN (Nicolas), secrétaire du conseil de Lucerne, est aut. d'une chronique en rimes allemandes sur la guerre de Suabe, publiée à Sursée en Argeu, 1500, in-40, ouvrage rare.

SCHREDER ou SKITTE (Jean), ministre d'état à Svezia, né à Nicoping, et m. à Stockolm en 1645, fut précept. de Gustave-Adolphe qui le créa baron et l'employa dans div. ambass. Il a laissé quelques Discours estimés et d'autres

ouvrages.

né à Konigsberg en 1705, et m. en 1760, SCHREIBER (Jean-Frédéric), méd., fat méd. des armées du czar, prof. dans l'acad. de Pétersb., a laissé: Elementa Medicine physico-mathematica, Lipsia, 1731, in-8°; Observationes de tilentá Ucrania, Berolini, 1744, in-8°; la Traduction en lat. de l'ostéologie de Clopton Havers, et un Traité en allem. sur les maladies externes, Leipsick, 1756, in-8°.

pes

SCHREVELIUS (Corneille), écriv. holl., m. en 1667. On a de lui, des édit. d'Homère; d'Hésiode et de plus. autres aut. anc.; un Lexicon gr. et lat., Leyde, 1647, in-8°, et 1676, in-fol., augmenté et corrigé par Hill; réimpr. en 1806, avec des corrections et additions par Jeannet. Morhoff, dans son Polyh, 1, 2, 28, fait l'éloge d'un ouvrage de Schrevelius sur l'éduc. des écoles, intit. Palæmon, sive diatriba scholastica.

SCHRIECK (Adrien Van), seigneur de Rodorne, est aut. de deux ouv. singuliers, publié à Ypres en 1614 et 1615. Originum rerumque Celticarum et Belgicarum libri 23, in-fol.; Monitorum secundorum libri V, quibus originum opus suum altiusque et auctius è fontibus hebraicis, ipsáque rerum origine, deducit, probat, etc., in-fol.

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SCHROECK (Luc), méd. d'Augsbourg, né en 1646, où il m. à 84 ans membre, puis présid. de l'acad. impér. des curieux de la nature, prem. physic. d'Augsbourg. Ses principaux ouv. sont Hygea Augustana, seu collegii medicorum historia, Augustæ Vindelicorum, 1682, in-4°; Historia Moschi,

ibid., 1678, in-8°; et plus. Mémoires sur la Pharmacopée d'Augsbourg.

SCHROEDER (Jean), méd., né en Westphalie en 1600, physic. de la ville de Francfort, où il m. en 1684. On a de lui Pharmacopoeia medico-chymica, Francfort, 1677, in-40, et en allem., Nuremberg, 1685, in-4°.

SCHROEER (Samuel), méd., né à Bautzen en 1669, et m. à Leipsiek en 1718, a laissé divers Commentaires allem. sur l'alchymie, et Dissertatio de opü naturá et usu, in quá demonstratur opium ob particulas acido-volatiles edere operationes, Erfurti, 1693, in-4°, ou Libera in naturam opii inquisitio, Lipsie, 1696, in-8°.

SCHROEKH (Jean-Mathias), né à Vienne en 1733, de parens hongrois ; il obtint en 1775, la chaire d'hist. à Wittemberg où il m. en 1808, doyen de deux nniv. du royaume de Saxe. Ses princip. onv, sont sa Biographie universelle, où l'on distingue les vies de Sixte-Quint

et de la reine Christine; son Histoire universelle à l'usage des enfans; et surtout son Histoire ecclésiastique, dont le 1er vol. parut en 1768, et dont le 350 finit à la réformation, époque qu'il choisit pour commencer un nouvel ouvrage dont le 7 v. a paru en 1808 à Leipsick. Il n'en fallait plus qu'un pour le terminer lorsque la mort le surprit. Ce vol, a été achevé et publié en 1810 par Tzschirner, prof. à l'univ. de Leipsick.

SCHROETER (Jean), méd., né en 1513 à Weimar, m. à 80 ans. On a de lui: Brevis et necessaria contagionis et pestis adumbratio, Ienæ, 1684, in-4°; Typus ex Hippocrate, Galeno, aliisque bonis operibus, per quem cognitis ex motuet cursu, syderum mutationibus 1551, anni, etc., Viennæ Austriæ in-8°; Epistola ad Justinum Petzoldum de morborum malignorum sui temporis curatione, Francofurti, 1604, in-4o.

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SCHROETER (Jean-Fréd.), med., fils du précéd., né en 1559 à lène, se retira à Bautzen dans la Haute-Lusace, m. à 84 ans et laissa: De omnibus humoribus liber, Patavii, 1532, in-4°; De naturá et origine calidi innati, lène, 1563, in-4°; Commentaria in Hippocra tem de naturâ humaná, ibid., 1585, 1 vol. in-8°.

SCHUEREN (Gérard de) on VAN DER SCHUYREN, chanc. d'Adolphe et de Jean ducs de Clèves, a laissé un Dictionnaire de l'ancienne langue teutonne ou basse saxonne, intit. Teuthonista, Cologne, 1475, 1477, in-fol. Cet ouv. curieux est

excessivement rare.

SCHULEMBOURG ( Mathias Jean, comte de), né en 1661, d'une famille originaire de Brandebourg, m. à Venise en 1743, prit du service en Pologne; le roi lui confia, en 1704, les troupes saxonnes dans la Grande- Pologne. Il se trouva en 1709 à la bat. de Maiplaquet. Il quitta le service polonnais en 1711, pour passer à celui de Venise. Son courage fut nécessaire aux Vénitiens. Les Turcs tournèrent leurs regards en 1716 sur l'ile de Corfou qu'ils abordèrent avec 30 mille hommes. Schulembourg soutint avec tant de courage les assauts, et fit des sorties si vives, les Turcs que furent obligés de lever le siége de cette place. Ce général expérimenté s'en retourna vers la fin de l'année à Venise. On lui fit présent d'une épée enrichie de diamans et on lui fit dresser unc statue dans l'île de Corfou, comme un monument perpétuel de son courage. Il mourut à Venise en 1743.

SCHULTENS (Albert), né à Groningue, ministre de Wassenaar, professa les langues orient. à Franeker, alla ensuite à Leyde où il enseigna l'hébreu et les langues orient. jusqu'à sa m. arrivéc en 1750, à 70 ans. Ses princip. onv. sont : un Commentaire sur Job, 2 vol. in-4o; Commentaire sur les Proverbes, in-4°; Vetus et regia via hebraïzandi, in-4o; une Traduction latine du livre arabe d'Hariri; un traité des Origines hébraïques; la Vie de Saladin, trad. de l'arabe, Leyde, 1732, in fol., etc.; Animadversiones philologica et criticæ ad varia loca veteris Testamenti; une bonne Grammaire hébraïque, Leyde, 1737 et Fra1743, in-4°; De Palma ardente, neker, 1729, in-4°.

SCHULTENS (Henri-Albert), cél. orientaliste, petit fils du précéd., né à Herborn dans le pays de Nassau, en en 1792. On a de lui: 1749, m. à Leyde Antologia sententiarum arabicarum cum scholiis Zamachsjarii, Leyde, 1772, in-4°; Specimen proverbiorum Meida

SCHUDT (Jean-Jacq.), né à Franc-nü, ex versione pocockianá, Londres. fort-sur-le-Mein en 1664, où il m. en 1722, rect. de l'univ., prof. en langues orient. On a de lui un Commentaire sur les Psaumes, et plus, autres ouvrages sur les langues de l'Orient,

in-8°; plus. Theses, Mémoire et Ob servations relatives aux langues et antiq. orient.; Pars versionis arabicæ libri Colailah wa Dimnah, sive fabularum Bidpay, Lugd. Batavorum, in-4°.

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