Immagini della pagina
PDF
ePub

que Josaphat et lui voulaient aller faire à la ville de Ramoth en Galaad. Cet imposteur prédit au roi un heureux succès; mais il en arriva le contraire.

SÉDÉCIAS, med. juif et gr. magicien, connu par plus. traits d'hist. trèsextravagans. On dit entre autres qu'il [ empoisonna le roi de France Charles-leChauve, avec une certaine poudre qu'il lui fit prendre. Le monarque m. onze jours après.

SEDGWICK (Obadiah), theol. angl. non-conformiste, né à Marlborough, au comté de Wilt, en 1600, où il m. Il précha souvent en présence du parlement dans le tems de la rebellion, et fut memb. de l'assemblée du clergé. On a de lui. des Traités de Religion et des Sermons.

SEDLEY (sir Charles), poète angl., né en 1639, à Aylesford dans le Kent, parut dans le monde comme un poète aimable et un homme de cour; sa fille devint maîtresse de Jacques II, qui la créa comtesse de Dorchester; mais il se montra ensuite l'un des plus chands partisans de la révolution, au grand etonnement de tous ceux qui avaient été témoins de la faveur dont il avait joui auprès de Jacques II. Sedley m. au commencement du règne de la reine Anne. Ses ouvr., qui consistent en Comedies et en Poesies, ont été impr. en 1719, en 2 v. in-8°. SEDULIUS (Caïns Cœlins on Cœcilus), prêtre et poète du 5 s., n'est guère connu que par son Poëme latin de la vie de J. C., intitulé Paschale Carmen. Il fut publié par les Alde, en 1502, in-8°. Cellarius en a donné une bonne édit., à Halle, 1704, in-12, à l'aide d'un m.ss. qu'il tira de la bibliothèque Pauline à Leipsick, et des variantes que lui fournit

Théodore Jansson Van Almeloveen.

SEDULIUS (Henri), savant récollet, né à Clèves vers 1547, m. à Anvers en 1621. Il a publié: Historia Sancti Francisci illustriumque virorum et feminarum, etc., Anvers, 1613, in-fol.; Fie de St.-François d'Assise, Anvers, 1597, in-8°; Apologeticus adversus alcoranum franciscanorum, pro libro conformitatum, ibid., 1607, in-4°; Prescriptiones adversùs hæreses, ibid., 1606, in-4o; Martyria FF.minorum Alemariensium, Gorcomiensium, etc., ibid, 1613, in-4o, fig., etc.

SEED (Jérémie), theol. angl., né dans le duché de Cumberland, passa la plus grande partie de sa vie dans les fonctions de vicaire et de curé. Ilm. en 1747. On estime ses sermons en 4 vol. in-8°.

SEEDORFF (François), jés., pék Fribourg en Suisse, m. à Schwetzingen en 1758, à 66 ans. Il a composé 12 Lettres de controverse, Manheim, 1749, 2 vol. in-8°, pour l'instruction du prince Frederic, comte Palatin, avant qu'il se fût réuni à la relig, catholique.

SEE-MA-KOANG, Chinois célèbre par ses connaissances, viv. dans le 11 s. Nommé très-jeune mandarin d'une gr. province, et ensuite gouv. de l'emp., il ne profita de sa place que pour dire la vérité à son souverain, éloigner de lai les flatteurs, et faire le bien des peuples. Ce fut dans cette retraite, et dans l'esVieux, il se retira dans une solitude. pace de 15 ans, qu'il écrivit une Histoire de la Chine, qui commence à la ferme 14 s. Les Chinois en font grand 403e année avant l'ère chrét., et rencas; c'est le meilleur de leurs ouv. en ce genre. On attribue encore à Sée-MaKoang des Traités de morale.

SEE-MA-TSIEN, Chinois, rassembla, vers l'an 176 av. J. C., les mémoires relatifs à Phistoire de la Chine: ces mémoires étaient en petit nombre

depuis que l'emp. Chi-Oang-Ti avait

ordonné de detruire tous les monumens historiques. L'ouvrage du sav. Chinois se nomme Seki.

SÉGAREL ou SAGAREL (George), forma une société d'hommes qui prirent le nom d'apostoliques. C'étaient des mendians vagabonds, qui prétendaient que Segarel fit beaucoup de proselytes. L'intout était commun, et même les femmes. quisition le fit arrêter, et il fut brûlé; mais sa secte ne finit pas avec lui.

SEGAUD (Guillaume), cel. prédic. jés, né à Paris en 1674, où il m. en 1748, enseigna les humanités au coll. de Louisle-Grand à Paris, puis à Rennes et à Rouen. On a de lui des Sermons impr. à Paris cu 1 1750 et 1752, 6 vol. in-12, par les soins du père Berruyer, si connu par son Histoire du Peuple de Dieu.

dans la Prusse royale, né en 1628, et m. SEGERUS (George), med. de Thorn, en 1678, occupa une chaire dans sa ville natale, puis à Dantzick, où il fut nommé méd. du roi de Pologne. Ses principaux ouvr. sont: Dissertatio anatomica de lympha Bartholinianæ quidditate et materiá, Hafniæ, 1668, in-4°; Dissertatio anatomica de Hippocratis orthodoxia, de nutritione fætus in utero, Basilea, 1660, in-4°; De usu communium corporis humani integumentorum, Hafnia, 1654, in-4°.

SEGHERS (Daniel), jés, et peintre,

né à Anvers en 1599, où il m. en 1660, I fut élève de Breughel de Velours, sons lequel il étudia l'harmonie des couleurs. Ses principales productions sont : un Bouquet de fleurs, accompagnées de toute sorte d'insectes. Son chef-d'oeuvre est une Guirlande de fleurs qui se voyait dans l'église des jésuites d'Anvers, au milieu de laquelle Rubens a peint la Vierge et l'enfant Jésus.

SEGHERS (Gérard), peintre, né à Anvers en 1592, où il m. en 1651, frère du précéd., imita le goût de Rubens et de Van-Dyck. Il a peint beaucoup de Sujets de dévotion, et représenté des assemblées de Joueurs et de Musiciens.

SEGHEZZI (Ant.-Frédéric), écriv. vénit., m. jeune en 1745, dirigea la belle édit. des Œuvres du Tasse, Venise, 1742, 12 v. in-4°, et celle des Lettres de Caro, Padoue, 1735, 3 vol. in-8°. Il inséra dans le 3e vol. La vie de Caro. Il a encore écrit La vie de Bernard le Tasse.

SEGNERI (Paul), jés., né à Nettuno en 1624, m. en 1694, se distingua par ses prédications. Le pape Innocent XII l'appela à Rome pour y occuper les places de son prédicat. ordinaire. On a de lui des Sermons, trad. en franç., Lyon, 1713,7 v. in-12, des Meditations, trad. en français, Paris, 1713, 5 vol. in-12; l'Incrédule sans excuse; la Manne où la Nourriture de l'âme; le Pasteur instruit; le Confesseur instruit; le Pénitent instruit, in-12; les Illusions des quietistes, trad. en francais, 1687, in-12; le Serviteur de Marie; l'Exposition du Miserere, trad. en franç. par l'abbé Laugier, in-12, etc.

[blocks in formation]

SEGNERI (Paul), dit le jeune, jés, neveu du précéd., né à Rome en 1673, m. à Sinigaglia en 1713; Côme III, grandduc de Toscane, instruit de ses talens, le fit demander pour prêcher dans ses états. On a recueilli après sa mort tous ses ouvr., Venise, 1795.

SEGNI (Bernard), gentilh. florentin. La républ. de Florence lui confia diverses missions honorables; il fut, en 1541, consul de l'acad. de sa patrie, alors trèsflorissante, et m. en 1559. Il a laissé : Histoire de Florence depuis 1527 jusqu'en 1555, et traduit en italien divers traités d'Aristote, et l'Edipe de Sophocle, etc.

SEGOING (Ch.), avocat de Paris, fitimpr., en 1657, le Tresor héraldique, ou Mercure armorial.

SEGRAIS (Jean REGNAULT de), cél. poète franç., membre de l'acad. franç., né à Caen en 1624, où il m. en 1701. On a de lui des Poésies et d'autres ouvr. dont les plus considér. sont la Traduction en vers francais de l'Enéïde et des Georgiques de Virgile, 2 vol. in-8°; des Eglogues très-estimées, dont la meilleure édition est celle d'Amst., 1723; le recueil intitulé : Diverses Poésies; Nouvelles Françaises, Paris, 1722, 2 v.in-12; Segraisiana, ou Mélanges d'histoire et de littérature, Paris, 1722, in-8°, sous le titre de la Haye; Amst., 1723, in-12, ouvrage recueilli de ses entretiens.

SEGNI (Jules), gentilh. bolonais, m. vers 1520, fut profes. de poésie latine à Bologne, puis curé de l'église de S.-Isaïe. Il fut étroitement lié avec Torquatus le Tasse, dont il publia les Lettres à Bo

SEGUENOT (Claude), cél. orateur, né à Avalon en 1596, m. à Paris en 1676. Il a publié une traduction fr. du livre de la Virginité, de St.-Augustin, avec des notes, qui furent censurées par la Sorbonne, et pour laquelle il fut mis à la Bastille.

SEGUI (Joseph), né à Rodez en 1689. Il remporta le prix de vers à l'acad. fr. en 1732, dont il devint membre. Il fut nommé abbé de Genlis et chanoine à

Meaux, où il m. en 1761. Ila publié des Panegyriques, 2 v. in-12; des Sermons, 2 v.,, et des Discours académiques, IV.

SÉGUIER (Pierre), seig. de Sorel, Lestang-la-Ville, Saint-Brisson, Autri, etc., président à mortier au parlement de Paris, né en 1504, de Nicolas Séguier, seigneur de Lestang-la-Ville, de Dranci, ancienne famille originaire du Langue doc. Féconde en magistrats célèbres, elle a donné un chancelier, cinq présidens à mortier, treize conseillers, trois avocatsgénéraux au parlement de Paris, et huit maîtres des requêtes. L'éloquence de Pierre Séguier l'éleva en 1550 à la charge d'avocat-général au parlem. en 1550. Les harangues qu'il prononça dans les fonctions de cette charge sont des chefs-d'œuvre d'éloquence, principalement celles qu'il fit au sujet des différens qu'eurent

le pape Jules III et Henri II, qui avait pris le duc de Parme sous sa protection. i fat president à mortier en 1554, charge qui exerca pendant 22 ans. Lorsque sous le règne de Charles IX il fallut remettre à Philibert Emmanuel, duc de Savoie, les places qu'on avait prises à son père, et fixer les frontières du Dauphiné et du Piemont, le président Séguier fut le preaier des députés qui s'assemblèrent à Lyon pour cette affaire; il défendit avec tant de clarté les droits du roi, qu'il confondit les Savoyards; et si l'on avait suivi ses conseils, la Fr. n'aurait pas depuis eu tant de peine à s'ouvrir un passage en Italie. Cet homme célèbre est m. en 1580. On a de lui des harangues et un traité intitulé: Rudimenta de cognitione Dei et sui, qui fut publié en 1636, in-12, par G. Balesdeas.

SEGUIER (Pierre), seig. de Sorel, président à mortier au parlem. de Paris, Els du précéd. Il parut avec tant d'éclat dans les divers emplois, que le roi Charles IX le nomma lieutenant civil en la prévôté de Paris. Il m. en 1602.

SEGUIER (Antoine), frére du préc., seig. de Villiers et de Fourqueux, conseill. an parlement, puis maître des requêtes en 1557, licut. civil, conseiller d'état en 1586; avocat général au parlem. en 1587, presid. à mortier en 1597. Il fut envoyé á Venise en 1598, en qualité d'ambassad. Il m. en 1624. Il laissa, par son testament, trente-six mille livres de rente pour être employées en fondations, particulièreinent pour l'entretien de cent pauvres filles orphelines de l'hôpital du faubourg Saint-Marcel à Paris.

SÉGUIER (Jean), frère du précéd., seigneur d'Autri, etc., conseiller au parlement de Paris, puis maître des requêtes et lieutenant civil, etc., rendit de grands services an roi Henri III. Après la mort de ce monarque, il suivit Henri IV, qui le chargea d'exercer la justice à Mantes et à Saint-Denis. Il sacrifia sa vie pour le soulagement des pauvres, et ne veulat point les abandonner pendant une terrible peste, dont il mourut lui-même. Il laissa deux fils et trois filles.

SEGUIER (Pierre), fils du précéd., né à Paris en 1588, chancelier de France, duc de Villemor, comte de Gien, etc. pair de France, garde des sceaux des ordes du roi, successivement conseiller zu parlement de Paris, maître des requétes et président à mortier, fut garde des sceaux en 1633, et devint chancelier sous Louis XIII. Les sceaux lui furent ôtés en 1550 et 1652, mais ils lui furent rendus

en 1656, et il les garda jusqu'à sa mort.
A cette charge il joignait les titres de duc
de Villemor, et de protecteur de l'acad.
franç. L'acad. de peinture et de sculpt.
moins à se louer de sa protec-
pas
tion. Il m. à Saint-Germain-en-Laye en
1672.

n'eut

SEGUIER (Antoine-Louis), né à Paris en 176, descendant du précédent, fut d'abord avocat du roi an châtelet en 1755, ensuite avocat-général au parlement de Paris: l'eloquence de Séguier rappela les beaux jours du barreau; plusieurs de ses réquisitoires sont des chefs-d'œuvre. On y trouve un style nerveux et une proremarquable, en ce qu'il annonca 19 ans fonde logique. Celui du 18 août 1770 est d'avance les causes d'une prochaine révolution. Il remplaça à l'académie Fontenelle, quitta la France au moment des orages révolutionnaires, et m. à Tournai en 1792.

SEGUIER (Jean-François), né à Nimes en 1703, issu d'une branche de la famille des préced., s'appliqua d'abord à la jurisprudence; mais il prit goût pour la botanique, et réussit dans cette science. L'abbé Bignon, bibliothécaire du roi, le chargea de mettre en ordre les précieuses collections de botanique de cette magnifique bibliothèque. Il travailla à l'ouvr. qui a pour titre: Bibliotheca botanica, La Haye, 1740, in-4o; Leyde, 1760, in-4°, par les soins de Laurent-Theodore Gronovius, qui y a ajouté un supplément. Les voyages qu'il fit avec le marquis Scipion Maffei, en Angleterre, en Hollande, en Allemagne, et sur-tout en Italie, augmentèrent ses conuaissances dans la botanique. Le champ fertile du Véronèse fixa longtems ses recherches, et lui fit publier Plante Veronenses, Verone, 1747, 2 vol. in-8°. Il donna un 3o v. in-8° en 1-54, cet ouvrage est utile et précieux. Associe de l'académie des inscriptions de Paris, celle de Nime le nomma son protecteur, et il lui légua ses livres, ses objets d'antiquité et ses m.ss. Il m. dans cette ville cu 1784. Il traduisit les Mémoires de Maffei, 2 v. in-12

SEGUIN (Joseph), avocat, né à la Ciotat, m. en 1694, est aut. des Antiquites de la ville d'Arles, Arles, 1687, in-4°, deux parties.

SEGUIN (Charles-Ant.-Jos.), prof. en droit à l'univ. de Besançon, né à Vaivres près Vesoul en 1710, m. en 1790, a laissé des Commentaires sur les Institutes de Justinien, impr. après sa mort, 1 vol. in-8°, Besançon, 1805; une nouv. édit. ornée du portrait de Pauteur. On

SEGU

conserve dans les registres de l'acad. de Besançon quelques Dissertations de Seguin sur des antiquités trouvées près de Jalleranges.

SEGUINEAU ́(N*), né à Paris, où il est m. en 1722, à 45 ans, est aut. de la tragédie d'Egisthe, représentée en 1722, et de l'opéra de Pirithoüs, joué en 1723.

SEGUR (Jean-Ch. de), né à Paris en 1695, fut quelque tems dans le service milit.: il entra ensuite dans la congreg. de l'Oratoire, et appela de la Bulle Unigenitus. Il révoqua son appel, et fut pourvu de l'abbaye de Vermand. Il quitta l'Oratoire, devint grand-vicaire de St.Albin, év. de Laon, et enfin évêque de St.-Papoul. Il se démit bientôt de son évéché. Sa retraite fut une énigme. Il m. à Paris en 1748. On a publié l'abrégé de sa Vie, Utrecht, 1749, in-12.

SÉGUR (Jos.-Alex., vicomte de), fils du maréchal de Ségur, né à Paris en 1752, m. en 1805. Devenu maréchal de camp, à l'époque de la révolut. il quitta le service, s'abandonna à son goût pour les lettres. Le premier fruit de ses loisirs fut un roman épistolaire intitulé: Correspondance secrète entre mademoiselle Ninon de Lenclos, le marquis de Villarceaux et madame de Maintenon, Paris, 1789, in-8°, et 2 vol. in-12; Reflexions sur l'armée et sur les rapports à établir entre elle et les troupes natio nales, Paris, 1789, in-8° de 24 pages; Essai sur l'opinion considérée comme une des principales causes de la révol. de 1789, Paris, 1790, in-8° de 48 pag.; La Femme jalouse, ou la Baronne de Versae, roman en lettres, Paris, 1790, in-8° de 228 pages; un Roman historique sur les femmes, Paris, 3 vol. in-8o. Il a donné au théâtre Franc., Rosaline et Floricour, et le Retour du Mari, comédie; au théâtre de l'Odéon, Saint Elmont et Verseuil, drame; à Feydeau, Roméo et Juliette; aux Italiens, le Cabriolet Jaune ; la Dame Voilée, et l'Opéra-Comique, dont il partagea le succès avec M. Emmanuel Dupaty; au Vandeville, enfin, une foule de productions piquantes: Nice, le Caveau, les Deux Veuves, C'est la Même, et le Portrait de Fielding, avec deux amis, etc., etc. SEGUR. Voyez PUY-SÉGUR, et AUBIGNÉ.

SEID-AL-COFTHI, aut. égyptien du 13 s. de l'ère chrétienne, a composé une histoire des cél. médecins, intitulée Enba Almostatheba.

SEIDEL (Martin), natif de la Silésie,

professait vers la fin du 16 s., sur le Messie, une opinion qui fit donner an petit nombre de ses disciples le nom de Sémi-Judaisans.

SEIDELIUS (Jacq.), méd. d'Olaw en Silésie, m. en 1615, à 68 ans. On a de lui: Methodice arthritidis et phisis 1590 curationes, Bardi Pomeraniæ, in-4°; De causis, differentis, speciebus, et facultatibus plantarum; Gry phiswaldi, 1610, in-40; Observationes medica, Hafiæ, 1665, in-8°.

SEIDELIUS ( Bruno), méd. et poëte latin, né à Querfurt dans le comté de Mansfeld en Allem., prof. la philos. et la med. dans sa patrie. Il m. vers 1577. On a de lui sept livres de poésies de différentes mesures. Il a écrit sur la méd. : De urinarum judicio liber, Erfurt, 1562; Liber morborum incurabilium, Francfort, 1593.

SEIDENBECHER (George-Laur.), pasteur à Eisfeld en Saxe, adopta et répandit dans le 17e s. la doctrine des millénaires et autres semblables; ce qui iui valut la censure et la démission. Alb. Meno Verpoorten, a publié à Dantzick, en 1739, Commentario de vita et institutis G. L. Se denbecheri, in-4°.

SEID MOAMMED, méd. ture, m. en 1639, ère vulgaire, a écrit, dans sa langue un cours de médecine, intitule Ammoudhay Turki.

a

SEIGNEUX DE CORREVON (Gabr.), conseill. et boursier de la ville de Lausanne, où il m. en 1776, à 80 ans traduit de l'ital. : Des lois civiles relativement à la propriété, avec des remarques, par Defelice, Yverdun, 1768, in-8; une Traduction de l'allem., d'Usong, histoire véritable, par le baron de Haller, Lausanne, 1772, in-12.

SEILER (George-Frédéric ), un des prem. prédicat. de l'Allem., profess. en theol. à l'univers. d'Erlang, où il m. en 1807, à 74 ans, est aut. d'envirou 170 ouvr., dont on trouve la liste dans l'Allemagne savante. Son écrit qui a pour titre Religion der Unmundigen (ReIgion pour les jeunes gens), a été réimpr. 17 fois; son Algemeines Lesebuch für den Bürger und Landmann ( Lectures pour l'habitant de ville et de campagne', 14 fois. Ces écrits ont été traduits daus toutes les langues de l'Europe.

SEILLANS (Colomb de), co-seign. de ce lieu, m. vers 1758, est auteur de l'Esculapéide, poëme divisé en 8 chants, Amst., Paris, 1757, in-8°; du Triomphe de la Foi sur la Raison, poeme, 1756,

in-12; d'une Imitation des Odes d'Anacréon en vers, avec la trad. de madem. Lefèvre, en prose, Paris, 1754, in-8°; et de la Gageure de village, comédie, 1756.

SEJAN (AElius), né à Vulsine en Toscane, d'un chevalier romain nommé Sejus Strabon, qui fut capit. des gardes prétoriennes sous Auguste et sous Tibère, suivit d'abord la fortune de Caïus Cesar, petit-fils d'Auguste. Il s'attacha ensuite Tibère, anquel il se rendit si agréable par la souplesse de son caractère et par Tenjoument de son esprit, que ce prince l'éleva à la dignité de chef des cohortes prétoriennes, le nommant par-tout le compagnon de ses travaux. Sejan, parvenu au plus haut degré de puissance, aspirait au trône impérial. Il fit perir par les artifices les plus odieux tous les fils et tous les petits-fils de Tibère; il corrompit Livie, femme de Drusus, fils de ce prince, qui empoisonna son mari. Agrippine, Germanicus et ses fils, furent aussi les victimes de ses sourdes perfidies. Alors il voulut épouser Livie; mais Tibère la lui refusa. Outré de colère, il osa le faire jouer sur le théâtre; une telle audace ne pouvait rester longtems impunie. Tibère donna ordre au sénat de lui faire son procès, et dans le même jour il fut arrêté et étranglé en prison, l'an 31 de J. C.

SELDEN (Jean), né à Salvington, dans le Sussex en 1584, se consaera à la connaissance du droit et de l'antiquité sacrée et profane. On a de lui: De successionibus in bona defuncti, secundùm Hebræos; De Jure naturali et gentium, juxta disciplinam Hebræorum; De Nuptiis et Divortiis; De Anno civili veterum Hebræorum; De Nummis; De Dus Syris, Amst., 1680, in-8°; Uxor Hebraica; De laudibus legum Anglia; JANI Anglorum facies altera; Mare clausum, contre Grotius, Analecton Anglo-Britannicum, ect; De Synedriis Hebræorum; Une Explicat, des marbres d'Arondel, 1628 in-40, en latin, avec des notes pleines d'érudition; Un Traite des dixmes; Un autre de l'Origine du duel. Tous ses ouvrages, tant latin qu'angl., ont été impr. à Lond. en 1726, 3 vol. in-fol. On a impr. en angl. un rec. des paroles remarquables de cet hab. jurisc., sous le titre de Seldeniana.

SELEUCUS I. Nicanor (c.-à-d. victorieux), roi de Syrie, fils d'Antiochus, l'an des principaux gén. d'Alexandre-leGrand. Après la m. de ce conquérant, il s'établit à Babylone, mais il en fut

chassé par Antigone, et se retira en
Egypte près de Ptolomée. Pour se ven-
ger de son ennemi, il se ligua avec Pto-
lomée, Cassandre et Lysimachus, contre
Antigone qui fut tué dans la bat. d'Ipsus
l'an 301 av. J. C. Seleucus partagea avec
le fruit de leur victoire
les vainqueurs les provinces qui furent

et commenca

le royaume de Syrie, qui, de son nom, fut appele le Royaume des Séleucides. Tranquille sur le trône, il fit la guerre à le tua dans une bat. l'an 282 av. J. C. Démétrius, arma contre Lysimachus et

Mac doine, lorsque Ptolomée Céraune, un de ses courtisans, conspira contre lui et le tua à Argon la même année. Il avait 78 ans, dont il en avait régné 34.

Il al'ait tomber sur la Thrace et sur la

SELEUCUS II, surnommé Callinique, monta sur le trône de Syrie après la mort d'Antiochus II. Ce prince fit la guerre au roi d'Egypte, qui le battit. Lui-même fut fait prisonnier par Arsace, et m. quelque tenis après, 226 ans avant J. C. il en avait regné 22.—Son fils, Seleucus III, surnommé Cataunus, à cause de sa timidité, Jui succéda. Il ne régna que 3 ans, et fut tué par ses soldats.

SELEUCUS IV, fils d'Antiochus-leGrand, succéda à son père l'an 187 av. J. C., et fut surnommé Philopator. Ses flatteurs l'engagèrent à envoyer Heliodore piller le temple de Jérusalem pour lequel il fournissait tous les ans ce qu'il fallait pour les sacrifices. Quelque tems après, Héliodore l'empoisonna. Son règne

fut de 12 ans.

[blocks in formation]
« IndietroContinua »