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moraux prononcés en diverses occasions; Sermons pour le Carême.

SERAPION, méd. d'Alexandrie, vivait environ 200 ans av. J. C. Il devint le chef de la secte appelée Empyrique, et fronda dans ses écrits la doctrine d'Hippocrate, et mit cependant sa méthode en pratique.

SERAPION (Jean), méd. arabe, viv. entre les 8e et ge s. Ses ouvrages, impr. à Venise, 1497, in-fol., et plus. fois depuis, ne traitent que des maladies internes; ils sont estimés.

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SERARIUS (Nicolas), sav. jés., à Rambervillers en Lorraine en 1555, m, à Mayence en 1610, enseigna la philos. et la théol. à Wurtzbourg et à Mayence. Il a laissé des Commentaires sur plus. livres de la Bible, Mayence, 1611, in-fol.; des Prolegomènes sur l'Ecriture Sainte, Paris, 1704, in-fol.; Opuscula theologica, 3 vol. in-fol.; un Traité des trois plus fameuses sectes des Juifs (les Pharisiens, les Saducéens et les Esséniens), Delft, 1703, 2 vol. in-4o; un sav. traité de rebus Moguntinis, 1722, 2 v. in-fol. Tous ces ouv. ont été rec. en 16 v. in-fol.

SERASSI (P.-Ant.), cél. philologue et élégant écriv., né à Bergame en 1721, m. en 1791, contribua beaucoup au rétablissement de l'acad. des Excitati, dont il devint le secrét. perpétuel. On a de lui: Observations sur la patrie de Bernard Le Tasse, et de son fils Torquato, Bergame, 1742; Vie de Pierre Spino, célebre poète et historien de Bergame; Vie du jésuite Jean-Pierre Maffei, game, 1747; Vie du Tasse, Rome, 1785; et un gr. nombre d'autres productions biographiques.

Ber

SERBELLONI (Gabriel), chev. de Malte, gr. prieur de Hongrie, lieuten.gén. dans l'armée de l'empereur CharlesQuint en 1547, se signala dans les guerres d'Italie, sur-tout à la journée de Lépante, en 1571. On le fit vice-roi de Tunis; il m. en 1580.

SERCES (Jacques), né à Genève en 1695, aumônier de la chap. de St.-James à Londres, m. en 1762, a publ. un Traité des miracles, Amsterd., 1729, in-12.

SERDONATI (Franc.) de Florence, viv. dans le 16 s., a trad. un Ouvrage de Bargée, inséré dans les Vies des douze Césars de Suétone, Florence, 1611, est

auteur de l'Origine de tous les proverbes florentins, 3 vol., et de la Traduction du lat, en ital. de l'Histoire des Indes orientales, par Maffei, Florence, 1589. C'est son meilleur ouvrage.

SERENUS-SAMMONICUS (Q.), méd. du tems de l'emper. Sévère et de Caracalla, vers l'an 210 de J. C., fut précep→ teur de Gordien le fils. Il ne nous est parvenu de lui qu'un Poème de la médecine et des remèdes, 1581, in-49; et Amsterd., 1662, in-8°. On le trouve aussi dans le corps des poètes lat. de Maittaire, et dans les Poetæ latini minores.-Il faut le distinguer de Sercnus Antissensis, qui a écrit sur les sections coniques un Traité en 2 liv, publ. par le célèbre Halley.

SERENUS (Aurèle) de Monopoli, poète au commenc. du 16e s., publia à Rome, en 1514, un Poëme en 3 chants, intit. Theatrum capitolinum, magnifico Juliano institutum, très-rare.

SEREY (N** de), est auteur d'un Poème sur la musique et la chasse, intit. Les dons de Latone, Paris, 1734, in-8°.

SERGARDI (Louis), prélat, né à Sienne. Il a publié sous le nom de Quintus Sectanus, des Satyres contre Gravina. Sergardi m. en 1726.

SERGEANT (Jean), missionnaire chez les Indiens, né en 1720 à Newark New-Jersey, alla en 1734 à Houssatonoc, village indien dans la partie occid. de Massachussetts, pour commenc. ses prédicat., et m. à Stockbridge en 1749. Il a traduit en langue indienne tout le nouveau Testament, à l'exception du livre de la Révélation, et plusieurs parties de l'ancien Testament. Il a publié une Lettre au

docteur Colman sur l'éducation des en

fans des Indiens, et un Sermon sur la cause et les dangers des illusions en matière de religion, 1743.

SERGEL, célèbre sculpteur, memb. de l'académie de peinture et sculpture de Paris, associé de l'institut de France, m. à Stockholm le 26 fév. 1814, à 74 ans; il avait séjourné 20 ans à Rome. Ses principaux ouvr. sont le groupe de Psyche et de l'Amour, et celui de Mars et Venus; le monument érigé à Descartes dans une des églises de Stockholm, et la statue de Gustave III, placée près du palais.

SERGIUS Ier, pape, originaire d'Antioche, et né à Palerme, fut mis sur la chaire de St.-Pierre en 687. Il improuva les canons du concile connu sous le nom

de in Trullo, ou de Quini-Sexte. C'est ce pape qui ordonna que l'on chanterait l'Agnus Dei à la messe. Il m. en 701.

SERGIUS II, romain, pape après la m. de Grégoire IV, en 844, m. en 847

SERGIUS III, pape, prêtre de l'égł. romaine, fut élu pour succéder au pape

Théodore, il m. en 911. Ce pape déshonora le trône pontifical par ses vices.

SERGIUS IV, pape, appelé Os Porci ou Bucca Porci, succéda, en 1009, au pape Jean XVIII. Ilm. l'an 1012. SERGIUS Ier, patriarche de Constantinople en 610, Syrien d'origine, se déclara, l'an 626, chef du parti des Monothelites; l'emper. Heraclius l'autorisa par un édit qu'on nomma Ecthèse, c'està-dire, Exposition de la foi. Sergius le fit recevoir dans un synode, et en surprit l'approbation du pape Honorius. Il ̊m. en 639, et fut anathematisé dans le 6o concile général, en 681.- Un autre patriarche de Constantinople, nommé Sergius II, soutint dans le 11 s., le schisme de Photius contre l'église romaine. Il m. l'an 1019, après un gouvern.. de 20 ans.

SERIGUS (Lombard de), disciple et ami de Pétrarque, a terminé l'ouvr. de son maître: De illustribus viris. On a de lui: De bono solitudinis, Padoae, 1581, in-4°, et un livre des Femmes célèbres.

SERINI (Nicolas, comte de), d'une famille hongroise, féconde en guerriers, s'est rendu cél. par la belle défense de Sigeth, assiégée par l'armée de Soliman II, ily m. en 1566. Pierre Serini, un de ses descendans, entra dans une conspirat. contre l'emper. Léopold, et fut décapité à Neustadt en Autriche, en 1671.

SERIONNE (J. Accarias de), né à Sérionne en 1709, avocat au conseil et secrét. du roi, a publié une traduction en prose de Publius Syrus, précédée d'une préface instructive et d'une vie de Syrus; une traduct, du poëme de l'Etna, de Severus, précédée d'une préface et d'une vie du poète latin, suivie d'une dissertation sur le mont Etna, de notes pleines d'érudition et de deux cartes géographiques, 1736. La Bruyère a répandu dans ses caractères presque toutes les sentences de Syrus; les exemples qu'il en rap. porte sont sensibles: que doit-on en couclure? que presque tous les moralistes ne font que se copier depuis env. deux mille ans.Ona encore de Sérionne une trad. d'un Mémoire sur le concordat germanique en 1747, in-49; Des intérêts des nations de l'Europe, développés relativement au commerce, 1767, 2 v. in-8o, 1768, 4 v. in-12; De la vraie richesse de la Hollande; De la liberté d'écrire et de penser, 1770, 1 vol. in-8°.

SERIPAND (Jérôme), né à Naples en 1493, d'abord relig. de St.-Augustin, ensuite archev. de Salerne, card. et légat du pape Pie IV, au concile de Trente,

où il m. en 1563. Il a écrit un Traité latin de la justification; des Commentaires latins sur les Epitres de St.-Paul, et sur les Epitres catholiques ; un Abrégé en latin des Chroniques de son ordre ; des Sermons en italien sur le Symbole.

SERIUS (Mare), ecclésiastique de Salerne, maître de théol., m. en 1663, a mis au jour : De officio et potestate Parochi; De restitutionis onere; In sanctæ cruciatæ bullam tractatus; In Ecclesia censuras tractatus; In D. Thomæ Summam brevis expositio, etc.

SERLIO (Sébastien), habile archit., né à Bologne en 1518. François Ier, voulant reconstruire le Louvre, le fit venir en France, et le mit en concurrence avec Pierre Lescot, chanoine de Notre-Dame et le plus habile architecte français, dont les projets furent exécutés. Il laissa un Traité d'architecture, et en sa qualité d'héritier des écrits et des dessins de Balthasar Perruzi, il les fit impr. et graver. Serlio m. en France vers 1552.

SERLON, bénédict. de Cerisi, né à Vaubabon près Bayeux, réunit la célèbre abbaye de Savigny au diocès d'Avranches, dont il devint abbé en 1140, à l'abbaye de Clairvaux, où il se retira après avoir abdiqué, et vécut cinq ans en simple religieux. Il m. en 1158. On a de lai un Recueil de Sermons dans le Spicilege de dom d'Achery, tome 10, un écrit de Pensées morales, dans le 6 vol. de la Bibliothèque de Citeaux, et plusieurs ouvrages m.ss.

SERMENT (Louise-Anastasie), de Grenoble, de l'acad. des Ricovrati de Padoue, surnommée la philosophe, m.à Paris en 1692, à 50 ans. Elle a fait des Poésies fancaises et lat., insérées dans le Recueil des pièces acad., publié par Guyonuet de Vertron, sous le titre de la Nouvelle Pandore, Paris, 1698, 2 v. in-12.

SERMET (Ant.-Pascal-Hyacinthe), ancien prédicat. du roi, fut évêque métropolitain de Toulouse, où il naquit en 1732; persécuté sous le régime de la terreur, il fut traîné dans les cachots. En 1799, il publia des extraits des SS. pères sur les devoirs ecclésiastiques; il assista aux conciles nationaux de 1797 et 1801; donna sa démission à l'époque du concordat, et m. à Paris en 1808. On a de lui un Mémoire sur une inscription de Tholus, et des recherches historiques sur l'inquisition de cette ville, et des Sermons m.ss.

SERMONETA (Jean), cél. méd., né à Sienne, prof. de med. à l'université de

Bologne vers 1430, puis à Pise. Il a écrit: Commentarius super librum aphorismorum ¡lippocratis, Venise, 1498, in-fol.

SERPILIUS (George), Hongrois, ne en 1668, surintendant de l'égl. protest. de Ratisbonne, où il m. vers 1710. Il a publie: Les vies de Moïse, Samuel, Esdras, Néhémie, Esther, Job, etc.; Le Catalogue de la bibliothèque de Ratisbonne, 1707, 2 vol. in-fol.; Epitaphia theologorum Suevorum, 1707, in-8°; et des Pièces en vers lat. et allem.

SERPILLON (François), lient.-gén. au prési lial d'Autun, mort sur la fin du 18e's. Il a donné: Code criminel, ou Commentaire sur l'ordonnance de 1670, Paris, 1767, 4 vol. in-4°; Code civil ou Commentaire sur l'ordonnance de 1667, Paris, 1776, in-4°; Code du faux ou Commentaire sur l'ordonnance du mois de juillet 1737, Paris, 1774, in-4°.

SERRA (Jean-Ange), cél. capucin de Césène, m. vers 1775, y enseigna l'éloq. sacrée. On a de lui: Ouvrage analytique sur les discours de Cicéron, Faenza, 1739; Venise, 1749 et 1761; Controvesses oratoires, Faenza, 1764.

SERRANO (Leu), méd. du 18e s., né à Evora en Portugal; composa en vers: De senectute et aliis utriusque sexus œtatibus et moribus, libri XIV, Olyssipone, 1579, in-8°.

SERRANO (Joseph-Francois), juif, prof. d'hébreu dans la synagogue d'Amst. Il a publ. en espagnol une trad. des Livres de Moïse, avec des notes, 1695, in-4o.

SERRAO (François), prem. méd, du roi de Naples, né en 1702, dans un village de la Campanie, au roy. de Naples, m. en 1785. On a de lui des ouvr. sur des questions de méd. et sur des objets de phys., d'hist. nat. et même de litter.; le plus connu est celui de la Tarentule. M.Vicq-d'Azir a la son Eloge à la société de médecine, en 1787.

SERRAO (André), évêque de Potenza, né en 1734, à Castel-Monardo, petite ville de la Calabre ultérieure, dans le royaume de Naples. Elevé an sacerdoce et entré dans la congrégation de l'Orat. à Naples, son er ouv. fut un Traité, impr. à Rome, intit.: De locis theologicis. Après le bannissement des jésuites, Serrao fut nommé prof. de morale au college de Jesu-Vecchio de cette ville. Il écrivit ensuite sur des matières relatives aux intérêts des cours de Rome et de Naples, mit la dernière main à un ouvr. que son maître Genovesi avait conen contre les prétentions de la cour de Rome.

Championnet, gen. franc., ayant conquis le royaume de Naples, y établit un gonvernement provisoire, sous le nom de république Parténopéenne. Serrao barangua le peuple de Potenza, et lui dit: que le roi ayant fui et laissé le royaume sans armies, sans défense, livré à la plus horrible anarchie, il pouvait, sans être accusé de rébellion, reprendre ses droits et se donner un gouvernement à son choix. Son discours fut accueilli par des transports de joie; mais cet état de choses ne fut pas de longue durée. Championnet fut rappelé à Paris; les ennemis du nouveau gouvernement profitèrent de son absence, et une armée de brigands, à la tête desquels on voyait un cardinal, se livra à toutes les fureurs du fanatisme. Un grand nombre de personnes furent massacrées. A Potenza, des assassins se rendirent au Palais épiscopal, pénétrèrent dans la chambre du prélat, égorgerent Serrao dans son lit, et promenèrent sa tête placée au bout d'une pique en 1799. Ses ouv. sont: Andrea Serrao de sacris Scripturis liber, Neapoli, 1763; De claris catechistis, 1769, réimpr. à Vienne, 1777, in-8°. Quelques autres écrits, et notamment des Lettres sur les antiquités découvertes à Potenza. M. D. F. D. a écrit sa Vie, qui fut impr. à Paris, 1806. Serrao a laissé un m.ss. contenant l'Hist. de ses démêlés avec la cour romaine.

SERRE (Jean PUGET de la ), né à Toulouse vers l'an 1600, m. en 1665. Ses ouv. les plus connus sont : Le secrétaire de la cour, impr. plus de 50 fois; Thomas Morus, trag, en prose qui eut beancoup de succès; Le Sac de Carthage, Catherine, Climène, Thésée et Pandoste, trag, en prose.

SERRE (Louis de), méd. du 17o s., a trad. la Pharmacopée de Renon, fait des Notes sur Avéga, et publ. un Traité sur la stérilité des femmes.

SERRE (J.-L.-Ignace de la), sieur de Langlade, cens. royal, était du Querci, et m. en 1756, à 94 ans. Outre son opéra de Pyrame et Thisbe, il donna à la Com. frane. Artaxare; et à l'Opéra, Polixène et Pyrrhus, Diomède, Polydore, Scanderberg, et d'autres pièces. On a encore de lui le roman d'Hyppalque, prince scythe, 1727, in-12; la trag. de Pirithous, publice sous son nom, est de Seguineau.

SERRE (Jean-Antoine la), oratorien, chan. de Nuits, né à Paris, en 1731, m. à Lyon en 1781. On a de lui une Poétique élémentaire, in-12; l'Eloquence,

poëme, in-8°; les Eloges de Gassendi et de Corneille; des Discours sur les exercices, etc., chez les différens peuples, et travailla à l'édit. de l'Encyclopédie de Genève, in-4°.

SERRE (Michel), peint. de Catalogné, membre de l'acad. roy. de Paris, m. à Marseille en 1733, à 5 ans. Ses plus beaux Ouvrages sont à Marseille et à Aix.

SERRE (Jean-Adam ), né à Genève en 1794, peint. et chim. Il a, le premier, tiré de la platine une couleur brune pour l'émail; il a écrit sur la théorie de la musique, et en particulier sur les principes de l'harmonie.

arbre utile, et qui ait annoncé qu'on pouvait faire de belles étoffes avec l'écorce des branches qu'on en retranche à la taille. On lui doit: Traité de la cueil lette de la soie, 1599; Seconde richesse du mûrier blanc, 1603, réimpr. en 1585, à la suite des Opuscules botaniques de Pierre Richier de Belleval; Théâtre d'agriculture et ménage des champs, in-40; Olivier de Serres travaillait à un Traité d'architecture rustique, mais la m. l'empêcha de le terminer, ainsi qu'un autre sur les moulins. En 1790, la société des sciences de Montpellier décerna un prix pour l'éloge d'Olivier de Serres par Dorthès. En 1802, M. Gisors publ. une édit. Chacun des membres de la société d'adu Théâtre d'agriculture, a vol. in-8°.

SERRES (Jean de), Serranus, historiogr. de France, cel. calviniste. Ayant échappé au massacre de la St.-Barthélemi, il devint ministre à Nîmes en 1582,griculture de Paris, a enrichi de notes et

une

d'observ. les livres de cet ant. Cette nouv. édit., en 2 vol. in-4°, est ornée du portrait d'Olivier.

SERRES (Claude), babile jurisc. du 18e s., prof. de droit fr. dans l'univ. de Montpellier. On a de lui: Traité des Saisies réelles, in-12; Institutions du droit français, suivant l'ordre de celles de Justinien, 1753, in-4o.

et y fut employé par le roi Henri IV, en div. affaires importantes. On prétend qu'il m. empoisonné en 1598, âgé de 50 ans. Il a publ. De fide catholica, sive de principiis religionis christianæ, communi omnium christianorum consensu semper et ubique ratis, 1607, in-8°; édition de Platon, en grec et en lat, avec des notes, 1578, 3 vol. in-fol. ; un Traité de l'immortalité de l'âme, in-8°; Inventaire de l'histoire de France, 3 v. in-12, dont la meil. édit. est en 2 vol.in-fol., 1660; De statu religionis et reip. in Francia; Mémoires de la troisième guerre civile et des derniers troubles de France, sous Charles IX, en quatre livres, Middelbourg, 3 v. in-8°; Recueil des choses mémorables advenues en France sous Henri II, François II, Charles IX et Henri III, in-8°, sous le titre de l'His-prof. de théol. dans l'univ. de Padoue,

toire des cinq rois, parce qu'il a été continué sous le règne de Henri IV, jusqu'à l'an 1597, in-8°; Anti-jesuitica, 1594, in-8°; des Commentaires sur l'Histoire de France, en lat., publ. de 1570 à 1575, 5 vol. in-8°, dont le dern. est très-rare. Il allait publ. un Théâtre du Languedoc, lorsqu'il mourut.

SERRES (Olivier de), frère aîné du précéd., célèb. agronome, né en 1539, à Ville-neuve-de-Berg, m. en 1619; il devint l'oracle des cultivateurs, qui le surnommèrent le père de l'agriculture. Henri IV, qui avait conçu une grande estime pour lui, le fit venir à Paris, où il le chargea de diverses améliorations dans ses domaines, et entr'autres d'une plantation de mûriers blancs dans le jardin des Tuileries. Il en fut planté 15,000 dans la partie du jardin désignée sous le nom de l'Orangerie. C'est le premier qui ait introduit en France la culture de cet

SERRONI (Hyacinthe), 1er archev. d'Albi, né à Rome en 1617, m. en 1687, fut d'abord dominicain, ensuite év. d'O range, intendant de la marine, enfin, 1er archev. d'Albi. Il a laissé des Entretiens affectifs de l'âme, 5 vol. in-12; une Oraison funèbre de la reine-mère.

SERRY (Jacques-Hyacinthe), fut un des plus cél. theol. de son tems, devint consulteur de la congrégat. de l'index, et

où il m. en 1738, à 79 ans. Ses principaux ouv. sont: Historia Congregationis de Auxiliis, dont la plus ample édit. est celle d'Anvers, 1709, in-fol.; Divus Augustinus, summus prædestinationis et gratia doctor, à calumnia vindicatus, dissertation contre Launoy, Cologne, 1704, in-12; Divus Augustinus Divo Thomæ conciliatus, Padoue, 1724, in-12; De Romano pontifice, Padoue, 1732, in-8°.

SERTIO (Sébastien), architecte de Bologue dans le 16 s. François Ier le chargea de faire exécuter sur ses dessins tous les ornemens du palais de Fontainebleau. Il a publié un Traité d'archi

tecture.

SERTOR (l'abbé Gaëtano), prof. de l'analyse des idées à Cento, où il m. en 1805, connu par un gr. nomb. de poesies, et spécialement par celui intit. le Conclave.

Bouches-du-Rhône, en 1807. On a de lui: Discours sur l'administration de la justice criminelle, Grenoble, 1767, in-8°; Discours dans la cause d'une femme protestante, ibid., in-12; Discours sur les mœurs, prononcé au parlement de Grenoble, 1769, Lyon, 1772, in-8° et in-12; Discours sur une décla ration de grossesse, Lyon, 1772; OEuvres diverses, Lyon, 1774, 2 v. in-12; Réflexions sur quelques points de nos lois, 1781, in-S°; un grand nombre de Discours, des Observations sur différentes matières, et des Ouvrages anonymes.

SERTORIUS (Quintus), cél. capi- I de Roussau près St.-Remy, départ. des taine romain, né dans la ville de Nurcia, dans le pays des Picentins, suivit Marius dans les Gaules, où il fut questeur, et où il perdit un œil dans la pre mière bat. à laquelle il se trouva. I rejoignit ensuite Marius, et prit Rome avec lui l'an 87 av. J. C. Mais au retour de Scylla, il se sauva en Espagne. Il ent bientôt une nombreuse cour, composée des plus illustres Romains que les proscriptions de Sylla avaient obliges à s'expatrier. Il donnait des lois à presque toute l'Espagne; le peuple lui était aussi dévoué que la noblesse. Sertorius employa la superstition pour mieux contenir le peuple. Il lui persuada qu'il était en commerce avec les dieux, qui lui donnaient des avis par l'organe d'une biche blanche qu'il avait élevée, et qui le suivait par-tout, même dans les batailles. Les Romains, alarmés des progrès de Sertorius, envoyèrent contre lui Pompée, dont les armes ne furent pas heureuse. Metellus, autre gén. romain, envoyé contre Sertorius, se réunit avec Pompée et le battit auprès de Ségontia. Ce fut alors que Mithridate fit offrir à Sertorius, par ses ambass., de l'argent et des navires pour continuer la guerre, pourvu qu'il lui assurât la possession de 'Asie, cédée aux Romains par le traite fait avec Sylla. Sertorius refusa d'abord ses propositions, cependant il y eut un traité par lequel Mithridate devait avoir la Bithynie et la Cappadoce, à condition qu'il enverrait à Sertorius trois mille talens et quarante galères. Ce traité donnait beaucoup d'alarmes à Rome, lorsque Perpenna, un des principaux officiers de Sertorius, l'assassina dans un repas, l'an 73 avant J. C.

SERVANDONI (Jean), cél. architecte, né à Florence en 1695, m. à Paris en 1766, a travaillé dans presque toute l'Europe, et en reçut des titres honorables. Il avait, pour la décoration, les fêtes et les bâtimens, un génie plein d'élévation et de noblesse. La liste de ses ouv. serait trop longue.

SERVET (Michel), méd., né à Villanueva en Aragon en 1509, se signala de bonne heure par des opinions hardies et singulières, qui lui suscitèrent une vive querelle en 1536, avec les médecins de Paris. Il fit son Apologie, qui fat supprimée par arrêt du part. Il eut le malheur de se mêler de theologie. Il envoya de Lyon, où il était alors, trois Questions à Calvin. Elles roulaient sur la Divinité de J. C., sur la Régénération et sur la Nécessité du Baptême. Ce theol. lui répondit; Servet refuta sa reponse. Calvin répliqua vivement. De la dispute il passa aux injures, et des injures à la haine. Servet fut arrêté, et s'échappa peu de tems après de la prison Comme il voulait passer en Italie, il

SERVAGI, fondateur de l'empire des Marattes, dans la presqu'ile de l'Indos-prit sa route par Genève, et dès qu'il y tan, s'éleva par son courage au rang de chef d'une horde belliqueuse d'Indiens, Il prit le titre de roi en 1674, et pour s'attirer le respect des peuples, consacra son couronnement par diverses cérémonies religieuses.

SERVAIS (saint), év. de Tongres, assista, l'an 347, au concile de Sardique, où saint Athanase fut absous, et au concile de Rimini en 359, où il soutint la foi de Nicée. Il m. en 384. Il avait composé, dit-on, un ouvrage contre Valentin, Marcion, Aëtius, etc., que nous n'avons plus.

SERVAN (Joseph-Michel-Antoine), ancien avocat-gén. au parl. de Grenoble, né à Romans en 1737, et m. à sa terre

fut arrivé, Calvin le dénonça comme un impie aux magistrats, qui le firent mettre en prison. Cependant Calvin cut des conférences dans la prison avec Servet, qui fut convaincu, dit le P. Berthier, de n'entendre ni l'Ecriture, ni les Pères. Il n'en persista pas moins dans ses opinions. On le réfuta de bouche et par écrit. On consulta ensuite les ministres de Bâle, de Berne, de Zurich, qui pressèrent tous les magistrats de Genève de punir ses hérésies. Il fut condamné au supplice du feu, à la sollicitation de Calvin. Ce fut le 27 oct. 1553, que Michel Servet fut conduit au bûcher. Il a composé plus. ouv. contre le mystère de la Trinité; mais ses livres ayant été brûlés à Genève et ailleurs, ils sont de

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