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fat pris et conduit prisonnier en Moscovie, où il resta jusqu'en 1529, époque à laquelle il fut mis en liberté par l'entremise de Charles-Quint, au service duquel il entra en qualité de général. Il était occupé à pousser le siége de Florence, en 1530, lorsqu'il fut emporté par un boulet de canon.

NORDBERG (J.-A.), chapelain de Charles XII, mort en 1748, suivit ce prince dans toutes ses campagnes. Il en a écrit l'Histoire, ouvr. trad. du suédois en franç. par Walmoth, et impr. à la Haye en 1748, en 4 vol. in-4°.

Charlotte de), née à Stockholm, où elle m. en 1793, à 44 ans, et connue sous le nom de la Bergère du Nord, a fait passer dans la poésie suédoise la chaleur, l'énergie et les beautés des poètes anciens. Parmi ses ouv., on distingue deux poëmes; le premier intit. le Passage des Belts. Ce sont deux petits détroits de la mer Baltique, que Charles Gustave passa sur la glace avec son armée en 1658, pour aller combattre les Danois. Le second a pour titre Apologie des Femmes. L'auteur y combat particulièrement J. J. Rousseau, qui, dans sa Lettre sur les spectacles, refuse au beau sexe la force et les talens nécessaires pour exceller dans les sciences et sur-tout dans

l'art du gouvernement.

NORDEN (Jean), livré à la topographie sous Jacques II, avait formé le projet d'une description chorographique d'Angleterre. Son ouvr. intit.: Speculum Britanniæ lai a fait beaucoup d'honNORDENSCHOLD, Suédois, gouneur. Il fut le prem. aut. du Guide des verneur de Finlande, chev. de l'ordre de voyageurs anglais, et son Guide de l'ar-l'Epée, distingué par ses connaissances penteur, est recherché. On ignore le lieu de sa naiss. et l'époq. de sa mort.

II. NORDEN (Frédéric-Louis), né à Gluckstadt dans le Holstein en 1768, d'un lieut.-colonel d'artillerie, entra en 1722 dans le corps des cadets destinés à la marine. Il obtint du roi la permission de voyager avec une pension et le grade de lieut., et fut chargé d'étudier la construction des bâtimens de la Méditerranée, particulièrement des bâtimens à rames. Il se rendit à Marseille par la Hollande, et de là à Livourne, où il rassembla une suite de modèles de toutes les sortes de bâtimens à rames usités sur la Méditeranée, qu'on voit eucore dans OldHolm. A Florence, il fut admis parmi les membres de l'acad. de dessin, et y recnt l'ordre de S. M. de se rendre en Egypte. Christian VI désirait une description circonstanciée d'un pays si célèbre, faite par un observateur intelligent, et personne ne pouvait mieux que Norden seconder ses vues. A son retour, le roi le nomma capitaine dans la marine royale et commissaire pour la construction. Quelque tems après il eut la permission de passer, en qualité de volontaire, au service de l'Angletetre, où il fut accueilli avec distinction et admis dans la société royale de Londres. Sa santé paraissant s'affaiblir, il vint à Paris, dans l'idée que le changement de climat aiderait à son rétablissement; ily m. en 1742 à 34 ans. Les Mémoires de cet habile voyageur ont été impr. à Copenhague en 1735, 2 vol. in-fol., en Trane, et réimps. à Paris en 3 vol. in-4o, vec des notes par M. Langlès. NORDENFLEICHT (ChedevigTom. III.

dans l'économie politique, et par plus. Mémoires qu'il a publiés sur cette partie, m. en 1764. Son éloge a été prononcé à l'académie de Stockholm, dont il était

membre.

NORENNA (Alfonse de), dominic. espagnol, fut choisi, en 1544, pour la mission dans les Indes occidentales. Ayant appris en peu de tems la langue mexicaine et quelques autres langues, il se rendit bientôt recommandable par son zèle et ses services, et remplit les premiers emplois de son ordre dans la pro vince de Chiapa, où il gouverna ce diocèse en qualité de grand-vicaire, depuis 1567 jusqu'en 1574. Il m. en 1590, et laissa plus. ouvrages m.ss.

NORES (Jason de), littérat., poète et philosophe, né à Nicosie dans l'ile de Chypre, fut dépouillé de ses biens par les Turcs, qui s'emparèrent de sa patrie en 1750. Il se retira à Padoue, où il enseigna la philosophie morale. On a de lui un gr. nomb. d'ouv. en ital. et en latin. Les princip. en ital. sont: la Poëtique,Padoue, 1588, in-4o: cette édit. est rare; un Traité de la république, 1578, in-40; un Traité du Monde et de ses parties, Venise, 1571, in-8°; Introduc tion aux trois livres de la Rhétorique d'Aristote, Venise, 1584, in-4o, estimée; Traité de ce que la comédie, la tragédie et le poëme héroïque peuvent recevoir de la philosophie morale, etc. Ceux en latin sont : Institutio in Philo

sophiam Ciceronis, Padoue, 1576, in-8°; Brevis et distincta Summa præcepto

rum,

de arte discendi, ex libris Ciceronis collecta, Venise, 1553, in-8°; De Constitutione partium humanæ et civilis

4

philosophia, in-4°; Interpretatio in Arconseill. an parlement de Dijon, vivait tem poëticam Horatii, etc.

NORIS (Henri), en latin Norisius, un des plus illustres savans du 17e s., né à Vérone en 1631, d'une famille originaire d'Irlande. Le grand-duc de Toscane l'appela à Florence en 1764, et lai confia la chaire d'histoire ecclésiastique dans l'univ. de Pise. Le premier ouv. qu'il publia fut son Histoire du pélagia. nisme, imprimée à Florence en 1673, in-fol. Innocent XII l'appela à Rome en 1692, et le nomma sous-bibliothéc. du Vatican. Il m. m. en 1702. Ses princip. ouvr. sont: Historia Pelagianæ libri duo; Dissertatio historica de synodo quintá æcumenica; Vindicia Augustiniana; Dissertatio de Uno ex Trinitate in carne passo; Apologia monachorum Scythie, ab anonymi scrupulis vindicata; Anonymi scrupuli circa veteres semipelagianorum sectatores, evulsi ac eradicati; Responsio ad appendicem auctoris scrupulorum; Janseníani erroris calum- | nia sublata; Somnia Francisci Macedo; Epocha Syro-Macedonum, impr. séparément, in-fol. et in-40; De duobus nummis Diocletiani et Licinii dissertatio duplex; Paranesis ad patrem Harduinum; Canotaphia Pisana Caii et Lucii Cæsarum, in-fol. Il y a une édition de l'Histoire pelagienne, de Louvain, à laquelle on joignit cinq Dissertations historiques.

NORIS (Matthieu), un des poètes les plus fertiles pour l'invention, et des plus singuliers pour la versification, né Venise vers 1639, où il m. en 1711. C'est sur-tout dans les sujets magiques que Noris laissait une libre carrière à son imagination. Dans Manlius, l'adieu de Titus à Servilie avant d'aller à la mort est sublime, tendre et héroïque. Cette pièce est la première en Italie où l'on ne trouve plus de rôles bouffons. Depuis 1660 jusqu'en 1710, Noris régna sur tous les théâtres italiens. On prétend que le nombre de ses ouvrages s'élève à plus de 200.

NORMAND (Claude-Jean), méd. à Dole dans le 18e s., se délassait dans l'étude de l'antiquité et de l'histoire. Ses ouvr. impr. sont: Analyse des eaux de Jougue, près de la ville de Dole, Dole, 1740, in-12; Dissertation historique et critique sur l'antiquité de la ville de Dole en Franche-Comté, Dole, 1744, in-12; Supplément à cette Dissertation, en réponse à la critique d'un anonyme, Dole, 1746, in-12.

NORMAND (N.), avos. et ensuite

sur la fin du 17o §. et dans le 18o. On a de cet aut., bon jurisc., les ouvr. suivans: Des partages par souche et par représentation, suivant les art. 18 et 19 du titre de la coutume du duché de Bourgogne, Dijon, 1730, in-80; Du double lien, suivant la coutume du duché de Bourgogne, Dijon, 1730, in-80.

NORRIS (Jean), sav. théol. angl., né dans le comté de Wilt en 1657 m. à Bemerton en 1711. Platon devint son auteur favori. En philosophie, il s'attacha aux principes de l'idéalisme; en théologie, son goût le porta à la mysticité. On a de lui: le Tableau de L'amour dévoilé, traduct. en angl. de Effigies Amoris, 1682, in-12; la Traduct. du Commentaire d'Hiéroclès sur les vers dorés de Pythagore, 1682, in-8°; Idée du bonheur, etc., 1683, in-4°; Poésies et Discours, 1684, in-8°, réimpr. en 1710 sous le titre de Mélanges; une Traduction anglaise des quatre derniers livres de la Cyropédie de Xénophon, 1685, in-8°; Lu théorie et la conduite de l'Amour, 1688, in-80; Les fondemens et la mesure de la dévotion, 1689, in-8°; Discours pratiqués sur différens sujets, 1691, 1692, 1693 et 1698, etc. 4 vol. in-8°.

NORTH (François), lord Guildford et lord-garde du grand-sceau sous les règnes de Charles II et de Jacques II, 3 fils de Dudley, 2 lord North, baron de Kertling, fut d'abord adjoint au comte d'Oxford, lord-chef-justice de la gruerie, solliciteur-général pour le roi, membre de la chambre des communes pour le bourg de Lynn, et peu de tems après proc-gen. Il m. à sa maison de Wroxton en 1685. On a delui quelq. Ecrits, un morceau sur la gravitation des fluides considérée dans la vessie à air des poissons, impr. dans les Transactions philosophiques; Essai philosophique sur la musique, 1677 ; ̧plasieurs Pièces de musique; et quelques Pamphlets politiques.

NORTH (docteur John), frère da preced., né en 1645, sav. ecclésiastique, succéda, en 1667, au doct. Isaac Barrow, Il m. en 1683. Il a donné une édition de quelq. ouvrages de Platon, tels que l'Apologie de Socrate, Criton, Phedon, etc., Cambridge, 1673.

NORTH (George), né à Londres en 1707, entra dans l'état ecclésiastiq. La société des antiquaires s'empressa de l'admettre au nombre de ses membres.

la laissé des Remarques sur plus. des anciennes médailles angl. et sur les monnaies d'Anglet. depuis leur première origine; une Histoire de la société des antiquaires, incomplète, qu'il a brûlée peu de tems av. sa m., arrivée en 1772.

NORTHOFF (Levold à ), né dans le comté de La Marck en 1278, chan. de FEglise de Liége, présida à l'éducation d'Engelbert, fils du comte de La Marck, l'accompagna dans ses voyages en Italie. Il vivait encore en 1360. On a de lui: Origines Marckanas, sive Chronicon comitum de Marckd Altend, ouvrage mis en bon latin, et enrichi de notes sav., , par Henri Meibomius, Hanovre, 1613, in-fol.

NORTON (Jean), vécut sons Charles II, et publia un livre intitulé le Vade mecum des humanistes, essai dans lequel l'aut. propose une nouvelle manière d'ortographier la langue anglaise d'après l'étymologie des mots.

deax

NORTON (lady Françoise), dame anglaise, de l'ancienne famille des Frekes, au comté de Dorset, vers le milieu du 176 s., m. en 1720, composa ouvr. sur la mort de sa fille; Les Eloges de la vertu, in-4°; Memento mori, ou Méditations sur la mort.

1629, à 74 ans, se mêla de rimer. Ul a laissé un Recueil en ce genre, Toulouse, 1606 et 1608, a vol. in-12; une Histoire et Chronique de Provence, Lyon, 1614, in-folio.

NOSTRADAMUS (Michel), appelé le Jeune, frère du précéd., livré à Pastrologie comme son père, fit imprimer ses Propheties dans un Almanach, en l'année 1568.

NOSTRE (André le ), né à Paris en 1613, où il m. en 1700, successeur de jardins des Tuileries, mérita, par ses son père dans l'emploi d'intendant des talens, d'être nommé chevalier de l'ordre de Saint-Michel, contrôleur-général des bâtimens du roi, et dessinateur des jardins. Il embellit, par son art, Versailles, Trianon, et fit à Saint-Germain cette fameuse terrasse qu'on voit toujours avec une nouvelle admiration; les jardins de Clagny, de Chantilly, de Saint-Cloud, de Meudon, de Seaux, etc. Sa Vie a été publiée par son neveu Desgodets.

NOTARI (Constantin de), de Nole, religieux du Mont-Cassin, a publié au dell' ignoranza e della scienza, in-40; commencement du 17 s.: Il Duello Del mondo piccolo ammirabile, in-4°; Il cittadino del cielo, etc., del mondo grande, etc.

NOTKER LE BEGUE (St.), Notkerus Balbulus, moine de Saint-Gal, m. ey blie, non en entier, dans les Antique 912, est auteur d'un Martyrologe, puLectiones de Henri Canisius.; les Vies des Sts. Gal et Fridolin, abbes; Paraphrase, en langue teutonique, des Psaumes. On de musica sacra potissimum, par Martin trouve dans les Scriptores ecclesiastici Gerbert, le système de musique inventé par Notker.

NOSTRADAMUS ou NOSTRE-DAME (Michel), né à Saint-Remi en Provence, l'an 1503, mort à Salon en 1566. Après avoir été reçu docteur en médecine à Montpellier, il parcourut la France, revint en Provence et obtint une pension de la ville d'Aix, qu'il avait secourue dans un tems de Contagion. Il s'établit ensuite à Salon. Il se mêla de faire des prédictions, qu'il renferma dans des quatrains rimés, divisés en centuries. La prem. edit. de cet ouvr. extravagant, impr. à Lyon en 1555, in-8°, n'en contient que sept. NOTTURNO, poète napolit., flor. Lear obscurité impénétrable, le ton vers l'an 1480. Son Recueil de poesies prophétique qu'il y prend, joint à sa repu-lyriques fut imprimé dans le 16 s. tation, les firent rechercher. Enhardi par sans indication de lieu ni d'année. On ce succès, il en publia de nouvelles il trouve dans la bibliothèque d'Est plus. mit au jour, en 1558 et 1568, les 8, recueils de poésies de Notturno, publiés 9 et 10 centuries, qu'il dédia au roi séparément à Bologne, vers 1517 ét 1519. Henri II. Il m. vers l'an 1519.

NOSTRADAMUS ou NOSTRe-Dame (Jean), frère puîné du précéd., exerca longtems, avec honneur, la charge de

NOVAIRI, anteur arabe da 7o s., a écrit une espèce d'Encyclopedie. Ce fragment de Novairi a été traduit en procur. an parlem. de Provence. Il culti-francais par Caussin, à la suite des vait les muses provençales. On a de lui: Voyages de Riédesel. Vies des anciens poètes provencaux Lyon, 1575, in-8°, trad. en italien par Jean Giudice.

,

NOSTRADAMUS (César), fils aîné de Michel, né à Salon en 1555, m. en

NOVARA (Dominique-Marie), cel. astronome, né à Ferrare en 1464, m. Bologne en 1514; d'abord prof. d'astronomie à Ferrare, ensuite à Bologne, à Péruse et à Rome; il eut pour élève et

pour associé dans ses observations astronomiques le cél. Copernic.

NOVARA (Nestor-Denys), de l'ordre des frères mineurs, a publié un Vocabulaire latin, Milan, 1483; il fut suivi de plusieurs autres editions.

NOVARINI (Louis), théatin de Vérone, m. en 1650, à 56 ans, exerça les premiers emplois de son ordre. Ses princip. ouvr. sont: Des Commentaires sur les quatre Evangiles et sur les Actes des apôtres, 4 vol. in-fol.; Electa Sacra, 6 vol. in-fol.; Adagia sanctorum Patrum, etc. 2 vol. in-fol.; Calamita de' cuori, Verone, 1647, in-16. C'est sous ce titre skigulier qu'il a écrit la Vie de Jésus-Christ dans le sein de la sainte Vierge. Paradiso di Betelemme, Vérone, 1646, in-16. C'est la vie de Jésus-Christ dans la crêche.

NOVARIO (Jean-Marie), juriscons. de Lucanie, dans le 17 s. et auditeur provincial, a publié Collectanea et utilia cum priscarum, tum neotericarum impressarum et non impressarum totius universi orbis decisionum reportata; Tractatus de in solutum bonorum datione, etc.; Singularium et practicabilium postremi recentiorisque juris canonici decisarum conclusionum opusculum primum; Tractatus de miserabilium personarum privilegiis.

NOVAT, Novatus, prêtre de l'église de Carthage, au 3 s., se joignit an diacre Felicissime contre saint Cyprien, et prétendit avec lui qu'on devait recevoir les laps à la communion sans aucune pénitence. Il alla à Rome en 251, et s'unit avec Novatien et embrassa l'opinion de celui-ci, opposée à celle qu'il avait soutenue en Afrique.

NOVATIEN, prêtre ambitieux, qui s'était acquis une grande réputation par son éloquence, et qui murmurait de ce qu'on ne l'avait pas mis-sur le siége de Rome plutôt que le pape Corneille, et

S'étant uni avec Novat, ils firent venir publia des calomnies contre ce paper trois évêques simples et ignorans; et les ayant fait boire, il les obligèrent d'or

donner Novatien év. de Rome. Cette ordination irrégulière produisit un schisme faneste, qui dégénéra en hérésie; car Novatien soutint que d'Eglise n'avait pas le pouvoir de recevoir à la communion ceux qui étaient tombés dans l'idolatrie, et se sépara de Corneille. La sévérité de Novatien à l'égard de ceux qui étaient tombés dans l'idolâtrie était en usage; ainsi il ne faut pas s'étonner de ce qu'il trouva des partisans. Les novatiens pri

rent le nom de Cathares, c'est-à-dire, purs; ils avaient un grand mépris pour les catholiques, et lorsque quelqu'un d'eux embrassait leur sentiment, ils le rebaptisaient. On lui attribue le Traité de la Trinité, et le Livre des viandes juives, qui sont parmi les (Euvres de Tertullien, et une Lettre, qu'on trouve parmi celles de saint Cyprien. C'est lui et non pas Novat qui a donné son nom aux hérétiques appelés novatiens....... Jackson a publié à Londres en 1728. in-40, une édition de tous les Ouvrages de Novatien.

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NOUE (François de la), surnommé Bras-de-fer, gentilh. breton, né en 1531, d'une maison ancienne, porta les armes dès son enfance, et se signala d'abord en Italie. De retour en France, il embrassa le parti des calvinistes, auxquels il rendit les plus grands services. Ce héros prit Orléans sur les catholiques en 1567, conduisit l'arrière-garde à la bat. de Jarnac en 1569, et se rendit maître de Fontenay, d'Oléron, de Marennes, de Soubise et de Brouage. Ce fut à la prise de Fontenay qu'il recut au bras gauche un coup qui lui brisa l'os. On le lui coupa à La Rochelle, et on lui en fit un mécanique en fer, dont il se servait très-bien pour manier la bride de son cheval. Sa valeur et sa verta n'é

clatèrent pas moins en 1578. Il passa au service des Etats-généraux dans les PaysBas, fit prisonnier le comte d'Egmont à la prise de Ninove ; il fut fait prisonnier en 1580, et n'obtint sa liberté que cinq ans après. La Noue continua de servir avec gloire sous Henri IV, qui avait une affection particulière pour lui; il fut blessé au siége de Lamballe en 1591, d'un coup d'arquebuse à la tête, dont il m. quelques jours après. Il laissa des Discours politiques et militaires, imprimés à Bâle par les soins de DufresneCanaye, 1587, in-4°. Amirault, ministre protest., a écrit sa Vie, Leyde, 1661, in-4°.

NOUE (ODET de la), fils aîné da précéd., fut employé avec distinction au service de Henri IV, qui l'aimait beaucoup. Ce brave officier m. vers 1618. Il est aut. de plus, ouv., dont : Paradoxes, que les adversités sont plus nesessaires que les prospérités, et qu'entre toutes, l'état d'une étroite prison est le plus doux et le plus profitable, ouvrage en vers, La Rochelle, 1588, in-8°; Vive description de la tyrannie et des tyrans, avec les moyens de se garantir de leur joug, Reims, 1577, in-16;

Poésies chrétiennes, Genève, 1594, in-8°, etc.

NOUE (Stanislas-Louis DE VERO de la), comte de Vair, de la même famille que les précéd., né au château de Nazelles près Chinon, en 1729. Entré dès l'âge de douze ans an service, il se signala dans nombre d'actions de la guerre de 1741, et continna de se distinguer dans celle de 1756. Il fut tué à l'affaire de Saxenbansen en 1760. On a de lui: Nouvelles constitutions militaires, avec une tactique adaptée à leurs principes, gr. in-8°, Francfort (Paris), 1760, avec 20 planches. Sa Vie a été écrite par le vicomte de Toastain, Rennes, 1782, in-8°.

NOUE (Denys de la), imprim. de Paris, renommé par son savoir, publia un grand nombre de belles éditions, parmi lesquelles on distingue la Somme de saint Thomas, et une Concordance de la Bible, publ. en 1635, qui est recherchée. Il m. en 1650.

NOUE (N. la), fameux financier sur la fin du 17 s., dont le faste et les dépenses excessives effaçaient les plus grands seigneurs du royaume. Les malversations de La Noue le firent condamner, en 1705, à 9 ans de galères.

NOUE (Jean-Baptiste SAUVE de la), né à Meaux en 1701. Entraîné par son goût pour le théâtre, il se fit comédien au sortir du college, et debuta à Lyon par les premiers rôles à l'âge de vingt ans. Après avoir joué à Rouen et à Lille, il vint à Paris, et débuta à Fontainebleau, le 14 mai 1752, par le comte d'Essex. Il était à la fois auteur et acteur; la cour le chargea d'un Divertissement pour le mariage du dauphin. La Noue tit Zélisca, qui lui valut la place de répétiteur des spectacles des petits appartemens. La mort l'enleva en 1761. Les OEuvr. de théâtre de La Noue ont été publ. à Paris, 1765, in-12.

:

NOVELLI (François), de Rome, vivait dans le 16 s. On a de lui un livre intit. De urbis Florentiæ ac Medicea familiæ nobilitate commentarius, Roma, 1604, in-4°, reimprimé en 1604, par ordre d'Alberic Cibo, prince de Massa et de Carrare. La bibliothèque de Laurent de Médicis conservait le m.ss. d'un autre Ouvrage de Novelli.

NOVELLİ (Antoine), scalpteur et mécan. en Toscane, mort en 1661, apprit le dessin aux écoles de Gérard Silvani et d'Ubaldini. Il fit à Rome le portrait en marbre du card de Médicis. inventa des machines, des instrumens

de mathém., et fabriqua d'excellentes lunettes, appelées longue-vues.

NOVERRE (Jean-George), ancien chev. de l'ordre de Christ, fils de Louis Noverre, adjudant de Charles XII, né à Paris en 1727, m. à Saint-Germainen-Laye, en 1810, s'illustra comme chérographe sur les principaux théâtres de l'Europe. Il a comp. nn gr. nomb. de ballets pour l'opéra. Noverre s'est fait aussi une réputat. dans le monde littéraire par ses Lettres sur les arts imitateurs et sur la danse en particulier, Paris, 1807, 2 vol. in-8°.

NOVIOMAGUS (Jean), dont le nom de famille était Bronchorst, né à Nimégue vers l'an 1494, enseigna la philos.

Cologne, et fat ensuite rect. de l'école de Deventer, où il embrassa les nouvelles opinions. Il m. à Cologne en 1570. On a de lui: Sancti Dyonisi Areopogita Martyrium latinè versum; Beda presbyteri opuscula, Cologne, 1537, in-fol. C'est un recueil de tous les ouvr. du vénérable Bède sur la physique, sur le calendrier, et sur la chronologie, continuée jusqu'à l'année 1531; De numeris libri duo, quorum prior logisticen et veterum numerandi consuetudinem, posterior theoremata numerorum complectilatine de la géographie de Ptolomée, Cotur, Parisiis, 1539, in-40; Une Traduct. logne, 1540.

NOULIS (Nic. Petrineau des ), échevin à Angers sa patrie, où il m. en 1709, est connu par une Histoire des rois de Sicile et de Naples de la maison d'Anjou, Paris, 1707, in-4°.

NOULLEAU (Jean-Bapt.), né à St.Brieuc en 1604, de parens distingués dans la magistrature, entra dans la congrégat. de l'Oratoire, et devint archid. de St-Brieuc en 1639, puis théologal en 1640. Il précha avec applaudissement à St.-Malo, à Paris, et dans plus. autres villes. Son zèle imprudent l'ayant engagé dans de fausses démarches, La Barde son évêque, l'interdit de toutes fonctions ecclésiastiques dans son diocèse. On a de lui: Politique chrétienne et ecclésiasti que, pour chacun de tous messieurs de l'assemblée générale du clergé, en 1665 et 1666, vol. in-ta; L'Esprit du christianisme dans le sacrifice de la Messe, in-12; Traité de l'extinction des procès, in-12; De l'usage canonique des biens de l'Eglise, in-12; Diverses pièces Lati nes et françaises, sur les libertés de 'Eglise gallicans, Paris, 1665, et 1666, in-4°.

NOURRISSON (Guill.), né à Am~

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