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accorder un jour pour y penser le jour expiré, il en demanda deux, et ainsi de suite. Hiéron, lassé de ces délais, voulut en savoir la raison. « C'est parce que, dit Simonides, plus je médite sur ce sujet, plus je me trouve incapable de le comprendre. » Il ne nous reste que des fragmens des poésies de Simonides. Léo Allatius en a donné les titres. Fulvius Ursinus les a recueillis avec des notes, Anvers, 1598, in-8°, et dans le Corpus poëtarum Græcorum, Genève, 1606 et 161, 2 vol. in fol. Simonides avait une mémoire prodigieuse et on lui attribue l'invention de la Mémoire lo=cale artificielle,

SIMONIN (Etienne), prof. de théol. à l'univ. de Dole, ne à Gray en FrancheComté (d'autres disent à Poligny), vers la fin du 16o s., a composé un poënie en vers lyriques sur la vie du pape Urbain VIII, sous ce titre: Silva urbanianæ, seu gesta Urbani octavi pontificis maximi, Antverp. 1637, in-4°; l'Etendard du bon secours, ou l'Assistance donné chaque mois aux âmes du purgatoire, Dole, 1655, in-8°.

SIMONIS (Pierre), né à Tiel dans la Gueldre Hollandaise, fut successiv.curé à Courtrai, chan. et premier archiprêtre de Gand, second évêque d'Ypres en 1585, et m. en 1605, à 65 ans. On distingue entre les écrits de ce prélat: De autoritate; Apologia pro veritate catho lica; De Hæreseos hæreticorumque naturd des Harangues et des Sermons bien écrits, en latin.

SIMONS (Joseph), né dans le comté de Hampton en Angleterre vers 1594, jés. à Rome, fut prof. de théologie et de 'Ecriture sainte, et m. à Londres en 1671. Il a composé des Tragédies en latin, estimées pour la pureté du style. Elles ont été impr. à Liége en 1657.

SIMPLICIUS, natif de Tivoli, pape après Hilaire, le 25 février 468. Il fit tous ses efforts pour faire chasser Pierre Mongus du siege d'Alexandric, et Pierre Le Foulon de celui d'Antioche. Il nous reste de lui 18 Lettres, dont plus. sont trèsimportantes. Il m. en 483, après 15 ans de pontificat.

SIMPLICIUS, philosophe Péripatétien du 5 s., était phrygien. Nons avons de lui des Commentaires sur Aristote et sur Epictete, Leyde, 1649, in-4°. Son Commentaire sar Epictete a été impr. plus. fois en grec et en lat., Leyde, 1039, in-4°, Londres 1670, in-8°. Dacier en a donné une trad. fr., Paris, 15:5, in-12,

et le docteur Stanhope, une édit. angl. publ à Londres, 1704, in-8°.

SIMPSON (Thomas), naquit à Bosworth, dans la province de Leicester en Angleterre, en 1710, prof. de mathéma tiques en Angleterre, membre des acad. des sciences de Londres et de Paris, m. à Bosworth en 1761. On a de lui : nouveau Traité des fluxions et de leur application à la physique et à l'astro. nomie, 1737, reimprimé avec beaucoup d'augment. en 1750; 3 vol. d'Opuscules en anglais, 1740, 1743, 1757; Elémens clairs et méthodiques de géométrie: trad. en franç., Paris, 1755, in-8°. Philippe Stanhope fit impr. à ses frais les OEuvres posthumes de Simpson, et en fit don aux sociétés savantes et aux plus habiles mathématiciens de l'Europe.

SIMPSON (Christ.), music. et aut. angl., m. vers 1662, a donné un Compendium de musique pratique, in-8°, qui est regardé comme un ouvrage très

utile.

SIMPSON (Robert), né à Hamilton en 1695, et mort à Glasgow en 1765, a laissé plus. Ouvrages estimés, parmi lesquels on distingue son Euclide et son Traité des sections coniques.

SIMPSON (Thomas), prof. de méd. et d'anat. à Saint-André en Ecosse, a publié De re medicá dissertationes quatuor, Edimbourg, 1726, in-8°; un Ouvrage sur les mouvemens musculaires, en angl.; des Mémoires et des Observat, dans les Essais d'Edimbourg.

SIMSON (Archimband), theol. écossais, connu par un Traité des Hieroglyphes des animaux dont il est parlé dans l'Ecriture, Edimbourg, 1622, in-4°; un Commentaire en anglais sur la 2o Epitre de St. Pierre, Londres 1682, in-4°.

SIMSON (Edonard), autre theol. angl., publia en 1652 une Chronique universelle, depuis le commencement du monde jusqu'à J. C. On en donna une belle édit. à Leyde en 1739, in-fol. ; réimpr. sous le même format, à Amst. en 1752. Ce livre est aussi savant que méthodique. La Vie de l'auteur est à la tête, avec la liste de ses ouvrages.

SINCELLO (George), vivait à Constant. vers 792. Il était moine. Il a écrit une Chronographic que le P. Goar a publiée en grec et en lat., Paris, 1652, in-fol. Cet ouv. est utile pour connaître les dynasties d'Egypte.

SINÉSIUS, philos. platonicien. On ignore dans quel tems il vivait. Il a donné Trois Traités de philosophie naturelle,

avec des figures de Nicolas Flamel, Paris, 1612, in-4°, et un livre de Somniis, Venise, 1497, in-folio.

SINĖSIUS, év. dePtolémaïde en 410, d'abord de la relig. païenne, embrassa le christianisme à Alexandrie. On ignore l'époque de sa m. Le P. Petavius a publie ses ouv. en 1622, avec une notice sur sa vie.'

dans les manuscrits de la bibliothèque de Bongars, Lauzanne, 1759, in-8; Voyage historique et littéraire dans le Suisse occidentale, Neufchâtel, 1781, 2 vol. in-8°; une Traduction franc. dei Satires de Perse, avec des Notes et le texte, Berne, 1765, in-12; une nouvelle edition enrichie de fig. des Nouvelles de Marguerite de Valois, reine de Navarre, avec une préface, Berne, 1781, 3 vol in-8°; les mêmes Nouvelles ont reparues sous le titre d'Heptameron. et

SINNICH (Jean), Irland., né à Corck, doct., prof. de theol., présid. da grand coll. à Louvain, chan. de Bruges et de Turnhout, un des ardens défenseurs des écrits de Jansenius, fit le voyage de Rome pour aller plaider la cause de ce prélat, et m. à Louvain en 1666, après avoir publié Saul Ex-rex, Louvain, 1662-1667, 2 vol. in-fol.; Goliathismus

SINGLIN (Ant.), fils d'un marchand de Paris, renonça au commerce par le conseil de Saint-Vincent de Paule, embrassa l'état eclésiast. L'abbé de St.Cyran lui fit recevoir la prêtrise, et l'engagea à se charger de la direct. des religieuses de Port-Royal. Singlin fut leur conf. pendant 26 ans, et leur supérieur pendant huit. Pascal lui lisait tous ses ouv. avant de les publier, et s'en rapportait à ses avis. Singlin eut beaucoup de part aux affaires de Port-royal et aux traverses que ce monastère essuya. Crai-profligatus, ibid. 1667, in-fol., contre gnant d'être arrêté, il se retira dans une des terres de la duchesse de Longueville et m. dans une autre retraite en 1664. On a de lui: Instructions chrétiennes

sur les Mystéres de Notre-Seigneur et les principales Fêtes de l'année, Paris, 1671, 5 vol. in-8°; réimpr. depuis en 6 vol. in-12. Voyez un abrégé de la Vie de ce savant par l'abbé Goujet.

SINIBALDE (Jean-Benoît), philos et méd. de Lionesse dans l'Abruzze, flor. dans le 17es On estime sa Geneanthropeia, sive de hominis generatione Decatheucon, Rome, 1642, in-fol.; Francfort, 1669, in-4° Il s'est attaché, dans le plus grand détail à tout ce qui a rapport au mystère de la génération. Il a encore écrit Hippocratis Antiphonon libri V, Rome, 1650, in-4°. Sinibalde (Jacques), son fils, né à Rome, en 1641, professa la méd. avec succès, m. à Rome en 1720, a publié : l'Embrion philoso phique; Parva methodus medendi; De l'abus des vésicatoires, Rome, 1681; Plantarum metamorphosis, Rome, 1686. Deux drames, Lysimaque et Célidaure, et plus. ouvrages inédits.

SINIBALDE (Charles André), noble de Faenza, pète lat. et ital. du 17 s. m. en 1717. Outre un grand nombre de Poésies éparses dans div. rec., on a de lui: Elogia heroum, Faenza, 1693, in-40; Elogia urbium et epigrammata latina, Faenza, 1693.

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les luther. de la coufession d'Augsbourg. Plus. Ecrits en faveur de Jansenius, dont les titres sont fort bizarres, comme Consonantiarum dissonantia; Vulpes captă, etc. Ils ont été condamnés à Rome. L'ant. fit plus. fondat, édifiantes et utiles.

SINNIS (myth.), fam. brigand qui désolait les environs de Corinthe.

SINON (mythol.), fils de Sisyphe, passa pour le plus fourbe et le plus artilicieux de tous les hommes.

SINSSART (Dom Benoît), né à Sédan en 1696, m. en 1776, abbé de Manster en Alsace. On lui attribue: Chrétiens anciens et modernes, ou Abrégé des points les plus intéressans de l'histoire ecclesiastique, Lond., 1754, in-12.

SIPPADE (Pierre DE LA), gentil-h. provencal, aut. d'un mauvais roman da 15 s. absolument inconnu dans le nôtre, excepté par les bibliomanes, qui en comptent quatre édit. curieuses. Ila pour titre : Histoire du très-vaillant chevalier Paris et de la belle Vienne; Anvers, 1487, in-fol., gothique.

SIRENES (myth.), monstres marios, filles de l'Océan et d'Amphitrite, chantaient avec tant de mélodie, qu'elles attiraient les passans et les dévorait.

SIRET (L.P.), né à Evreux en 1745, fit son cours de dr à l'univ. de Caen, quitta cette ville pour voyager en Italie, où le goût des arts, et sur-tout celui de la musique, le fixa longtems. De retour en France, il travailla au journal, angl., m. à Paris en 1795. Il a publié des Elémens de la langue anglaise; nne Grammaire

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italienne recommandable par sa clarté et sa précision. Il a laissé en m.ss. une Grammaire portugaise.

SIRMOND (Jean), neven du précéd., memb. de l'acad. franc. et historiog, de Fr., m. à Paris en 1649. On a de lui la Vie du cardinal d'Amboise, impr. en 1631, in-8°, sous le nom du sieur des Montagnes; des Poésies latines, 1654. Servilement dévoné aux intérêts de Richelieu, il écrivit par ses ordres une infinité de pamphlets, dont l'objet était de justifier, aux yeux du public, tous les actes tyranniques de ce prêtre-ministre ; la plupart de ces ouv. se trouvent dans rec. de Duchatelet, et leurs titres dans la biblioth. du P. le Long.

SIRI (Vittorio), Italien historiogr. du roi, et abbé de Vallemagne. Il vint s'établir à Paris, où il m. en 1685 à 77 ans, se fit un nom par son Mercure, qui contient l'hist. du tems qui s'est écoulé depuis 1635 jusqu'en 1649, qu'on relie en 21 vol. in-40; Memorie recondite, 8 v. in-4°. Ces ouv. sont précieux par le gr. nombre de pièces originales qu'on y trouve. Requier a trad. en franç, quelle ques vol. du Mercure ; les Mémoires de Siri, sous ce titre : Mémoires secrets, tirés des Archives des souverains de l'Europe, depuis Henri IV, en plus.

volumes in-12.

SIRIGATTI (Laurent), gentilh. et acad. florent., a mis au jour une Pratique de perspective, Venise, 1625, infolio, qui fat estimée de son tems.

SIRLET (Guillaume), de Squilacci dans la Calabre, m. en 1585, à 71 ans, fut honoré de l'estime des papes Marcel II et Pie IV, dont le dernier le fit card. et bibliothéc. du Vatican; archev. de Saragosse, il avait recueilli une biblioth. très-précieuse, réunie après sa m. à celle de l'Escurial. On a de lui des Notes sur St.-Grégoire de Nazianze, dont il a pub. en latin, deux Discours, et des corrections sur les ouv. de St-Jérôme.

SIRLET (Flavius), grav. en pierres fines, m. en 1737, flor. à Rome. On a de lui beaucoup de Portraits, et a donné sur des pierres fines, les représentations, en petit, des plus belles statues antiques qui sont à Rome. Le fameux groupe de Laocoon, un de ses derniers ouv., passe pour son chef-d'œuvre ; il est sur une améihyste.

SIRMOND (Jacq.), jés., né à Riom, en 1559, d'un magistrat de cette ville, m. à Paris en 1651. On a de lui un gr. nombre d'écrits, presque tous en latin, qui marquent une connaissance consommée de l'antiquité ecclésiast. Ses princip. sont des Notes sur les Capitulaires de Charles-le-Chauve et sur le Code théodosien. Une édition des Conciles de Fr., Paris, 1629, 3 vol. in-fol. Pour la compléter, il faut y joindre le Supplement du P. de La Lande, Paris, 1666, in-fol., et les Concilia novissima Galliæ d'Odespun, 1646, in-fol., etc. Des éditions des Euvres de Marcellin, de Théodoret et d'Hincmar de Reims. Un gr. nombre d'Opuscules sur différ. matières, impr. à Paris en 1696, en.5 vol. in-fol. Coloniez a écrit la Vie de ce savant.

SIRMOND (Ant. ), jés., né à Riom, et frère du précéd., m. en 1643, a publié : Défense de la vertu, 1742, in-80.

SISINNIUS, Syrien de nation, succéda au pape Jean VII le 18 janvier 708, et ni. le 7 février suivant, après 20 jours de pontificat.

SİSTERNES (don Manuel), sav. jurisc. espag., né dans le royaume de Valence vers 1730, m. à Madrid en 1788, se fit un nom par des Mémoires qui ne purent pas être imprimés, à l'exception d'un seul qui le fut à Valence en 1786, in-4°, sous ce titre : Cause de la décadence de l'Agriculture en Espagne. Il a laissé une traduction en espag. des Mémoires de l'académie de Châlons, sur les moyens de bannir la mendicité.

SISYPHE (mythol.), fils d'Eole, qui, désolant l'Attique par ses brigandages, fut tué par Thésée.

SISYPHE (mythol.), natif de l'ile de Cos, écrivit, dit-on, l'Hist. du siége de Troie, où il avait accompagné Teucer,

fils de Télamon.

SITON (Jean-Bapt.), philos. et méd. de Milan, n. en 1681. On a de lui: Miscellanea medico-curiosa, Padoue, 1641; Jatrosophiæ miscellanea, 1649, in-4°; Nocturna Veneris apparitio; Veneris monile.-Jean SITON, son parent, avocat et historiog.'de Milan, a donné de Antiquis et modernis in Insubrid mo➡ netis elucubratio, Milan, 1713, in-fol.

SIXTE Ier ou XISTE (S.), Romain, pape après Alexandre Ier, l'an 119, m. vers la fin de 127.

SIXTE II, Athénien, pape après Etienne Ier, en 257, m. le 6 août 258, durant la persécution de Valérien.

SIXTE III, prêtre de l'Egl. romaine, succeda au pape Célestin Ier en 432. On a de lui trois Epitres dans le rec. de dom Constant, et quelques Pièces de poésia sur le péché originel contre Pélage, dans la Biblioth. des Pères. On place sa mort au mois d'août 440,

SIXTE IV, appelé auparavant François d'Albecola de la Rovère, fils d'un pêcheur du village de Celles; il fut élevé sur la chaire de Saint-Pierre, le 9 août 1471. Il mourut en 1484, à 71 ans. On lui impute la rédaction des Regulæ cancellariæ Romanæ, 1471, in - 4o, trèsrare, trad. en franç. par Dupinet, 1564, in-8°, et réimpr. sous le titre de la Banque romaine, 1700, in-12, livre qui a fourni aux protestans le moyen de déclamer beaucoup contre la cour de Rome. On a de Sixte IV plus. Traités en lat. ; un sur le Sang de Jésus-Christ, Rome, 1743, in-fol. ; et un autre sur la Puissance de Dieu.

SKELTON (Jean), poète angl. da:5 s., que quelques écriv. croyent avoir été précept. de Henri VIII: ecclesiast., L fut suspendu de ses fonct. par la licence de ses poésies satiriques, impr. à Lon dres en 1512, et réimpr. en 1568. Il m eu 1529.

SKINNER (Etienne), sav. antiq. angl., né en 1622, fut le Ménage de l'Anglet. Il se voua à l'exercice de la médecine. et s'établit à Lincoln où, après l'avoir pratiquée avec succès, il m. en 166. On a de lui: Prolegomena etymologi ca; ætymologicon linguæ anglicana; œtymologicon botanicum; œtymoligicon anglicanum; etymologicon onomastiforense; etymologicon vocum omnium con. A sa mort, ces divers ouvr. qu'l n'avait pas achevés, furent publiés par Thomas Henshaw, avec des correct. et linguæ anglicanæ, 1771, in-fol. augmentat. sous le titre d'Etymologicos

SIXTE V, né en 1521 dans un village de la Marche d'Ancône, appelé les Grottes Montalte, d'un vigneron qui, ne pouvant le nourrir, le donna fort jeune un laboureur qui lui fit garder ses moutons, ensuite ses pourceaux. Félix Peretti (c'est ainsi qu'il s'appelait), s'acquittait de cet emploi, lorsqu'il vit un Cordelier conventuel qui était en peine du chemin qu'il devait prendre pour aller a Ascoli. Il le suivit ; le moine lui trouva de l'esprit, et le jeune Péretti lai temoi-Arithmetica, Liege, 1725, in-12. gna une si grande passion pour l'étude, qu'il engagea sa communauté à le garder et à le faire instruire. On le revetit de l'habit de cordelier; le frère Felix devint en peu de tems bon grammairien et habile philos.; intriguant et fourbe, il parvint au généralat de son ordre, devint card, et fut élu pape en 1585. Il m. en 1590 généralement détesté. Le peuple Romain brisa sa statue. (Voyez la Vie de ce pape, par Léti, traduite en fr., en 2 vol. in-12, par Jean le Pelletier, et l'Histoire de Sixte - Quint, par M. d'Archenholz, en allem., qui a parut en 1805.)

SLAUGHTER (Edouard), jés. angl., enseigna la lang. hébraïq., les matherat. et la théol. au coll. de sa nation. Il y m. dans un âge avancé en 1729, a écrit: Grammatica hebraïca, Amsterd., 1699;

SIXTE DE SIENNE, juif, se fit chrétien et cordel. Convaincu d'avoir enseigné des hérésies, et refusant avec opiniàtreté de les abjurer, il fut condamné au feu. La sentence allait être exécutée, lorsque le pape Pie V, alors cardinal et inquisit. de la foi, vainquit son obstination, et le fit passer de l'ordre de StFrancois dans celui de St.-Dominque. Il m. à Gênes en 1569, à 49 ans. Son princ.

ouv.

est sa Bibliothèque sainte. La meilleure édit. est celle de Naples, 1743, 2 vol. in-fol. Des Questions astronom., géographiq., etc.; Des Homélies sur les Evangiles, etc.

SIXTE DE HEMMINGA, né dans la Frise occidentale en 1532, m, vers 1586, a publié un Traité contre l'astrologie judiciaire, Angers, 1783, in-4°,

SLEIDAN (Jean), né dans le village de Sleide, près de Cologne, en 1506, passa en France l'an 1517, se retira i Strasbourg; il fut député en 1545 par les protest. vers le roi d'Angl., puis envoyé au conc. de Trente. Sleidan avait embrassé la secte de Zuingle, mais il la quitta dans la suite, et m. Luthérien en 1556. D a laissé une Hist. en 26 livres, sous ce titre: De statu religionis et reipublica Germanorum sub Carolo V. La meilleure édit. est de 1555, trad. en frane., Leyde et la Haye, 1767, 3 vol. in-4°; De quatuor summis Imperiis, 1711, in-8o, trad. en franç., Paris, 1737, in-8°. Voltaire, dans certains chapitres de soa Hist. univ., a beaucoup profité de celle de Sleidan.

SLINGELANDT (Simon Van-), fils de Govert Van SLINGELANDT. Il fut se crét. du cons. d'état pendant la guerre de la Succession, ensuite trésorier gén. de l'Union, et m. grand pensionnaire de Hollande en 1736. On a rec. les écrits de Slingelandt, Amst., 1787, 3 vol. in-8o..

SLOANE (le chev. HANS), famenx méd., naquit à Killileah, dans le comté de Down en Irlande, en 1660. Le roi George II le choisit, en 1737, pour son prem. med., et la société royale pour son président à la place de Newton. L'scad. des scienc. de Paris se l'était associé en 1708; il était aussi des acad. de Berku

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de Madrid, d'Edimbourg, etc. On luidoit la poudre contre la rage, connue sous le nom de Pulvis anti-lyssus. Il m. dans sa terre de Chelsea en 1753. On a de lui: Catalogue latin des planches de la Jamaïque, 1696, in-8°; Histoire de la Jamaïque, 2 v. in-fol., en augiais, ouv. orné de 27 fig. Sa biblioth. était d'enviiron 50,000 vol. Le Catalogue de son cabinet de curiosités, qui est en 38 vol. in-fol. et 8 in-40, contient 69,352 art., avec une courte description de chaque pièce. Il le laissa par son testament au public, en exigeant qu'on dounât 20,000 liv. sterling à sa famille.

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SLODTZ on SLOOTZ (Réné-Michel), peintre et sculpteur, surnomme MichelAnge, né à Paris en 1705, et originaire d'Anvers, m. dans sa patrie en 1764. See princip. ouv. sont: Saint Bruno refusant la mitre; Le Tombeau du marq. Capponi; Deux bustes de marbre, dont l'un est une tête de Calchas, et l'autre celle d'iphigénie; Le Tombeau du card, d'Auvergne, à Vienne en Dauphiné; Le Tombeau de Languet, curé de St.-Sulpice.

Sebastien Slodtz, son père, élève de Girardon, né à Anvers, m. à Paris en 1628, à 71 ans, s'était distingué dans le même art, ainsi que son frère Paul-Ambroise, qui m. en 1758.

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SLUSE (René-Franç. WALTHER, baron de), de Visé, du pays de Liége, abbé d'Amas, chan. conseil. et chanc. de Liége, où il m. en 1685, à 62 ans, membre de la société royale de Londres, a laissé de savantes Lettres sur divers sujets, et un onv, intit. Mesolabium et Problemata solida, Leodii, 1668, in-4o. -Sluse (Jean GUALTIER, baron de), son frère, né à Visé l'an 1626. Clément IX le reçut au nombre de ses prélats domest. Innocent XI l'éleva au cardinalat en 1686. 11 m. en 1687. Il avait amassé une bibliothèque immense, dont on a imprimé le catalogue en 5 vol. in-4°.

SMALCIUS (Valentin), fameux socinien, né en Thuringe, m. à Cracovie en 1682, est aut. d'un Traité contre la divin. de J. C., intit. de Divinitate J. C., 1608, in-4o, trad. en polonais, en allem. et en flamand, et plus. fois attaqué.

SMART (Christ.), théol. et poète angl., né en 1722 à Shipbourne au comté de Kent, m. à Londres en 1771 dans. l'indigence. A la fin de sa vie sa raison s'aliéna. On estime ses poésies recueillies en 1791, 2 vol, in-12.

SMEATON (Jean), mécanicien et ingen. anglais, né à Austhorpe en 1724, m. à Londres en 1792. En 1751, il inventa un instrument pour mesurer la marche des vaisseaux et une boussole d'une nouv. construction: admis dans la soc. royale, il enrichit ses Transactions de plusieurs Memoires interessans.

SMELLIE (Guill.), cel. acconcheur angl., m. dans un âge avancé à Lancick en Ecosse en 1763, a écrit: Traité des accouchemens, 1 vol. in-8°, suivi, en 1754, d'un 2 vol. contenant les cas contre nature. Il en a paru depuis un autre qui forme un système complet de Part des accouchemens, que Preville a trad. en franc. On doit encore à Smellie une suite de planches apatoniques de grandeur naturelle au nombre de 36, accompagnées d'expications et d'un abiégé de la pratique des accouchemens.

SMELLIE (Guill.), impr. écossais et secrét. de la société des antiq, d'Edimbourg, m. en 1795, a publié en angl. la traduct. de l'Hist. natur. de Buffon. It est aut. de la Philosophie de l'histoire naturelle.

SMENDYRIDE, Sybarite, se signala parmi ses concitoyens par sa mollesse, son faste et son insolence. Les acteurs anciens ont rapporté quelques traits de ce méprisable caractère. Montesquieu en a fait usage dans son Temple de Ġnide.

SMERDIS, fils de Cyrus, fut tué par ordre de Cambyse son fiere, qui m. quelq. tems après, vers l'an 524 av. J. C. Alors un mage de Perse prit le nom de Smerdis, et faisant accroire qu'il était frère de Cambyse, parce qu'il lui ressemblait beaucoup, se mit sur le trône; mais il employa taut de précautions pour cacher sa fourberie, que cela même le découvrit. Il se forma un complot, environ 6 mois après son usurpation, entre sept des princip. seineurs de Perse, du nombre desquels était Darius, fils d'Hystaspes qui succéda à Smerdis. Cet usurpateur fut tué par les conjurés.

SMALDRIGE (George), sav. prélat anglais, né vers 1666 à Lichfield," m. à Oxford en 1749, a écrit: Une Réponse à Obadiah Walker sur le gouvernement SMITH (Jean), le père de la colonie de l'Eglise; Un Poëme latin sur la vente de Virginie, naquit en 1559, au comté des livresde Richard David, libraired'Ox-de Lincoln en Angleterre; passa en Fr., ford; enfin, un des édit. de l'Hist. de la rebellion, par le lord Clarendon ; ila pub. des Sermons en 1726.

Tome III.

et de là aux Pays-Pas. A son retour i s'appliqua à l'histoire militaire, et à la tactique; entré en jouissance d'une partie

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