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SIXTE IV, appelé auparavant François d'Albecola de la Rovère, fils d'un pêcheur du village de Celles; il fut élevé sur la chaire de Saint-Pierre, le 9 août 1471. Il mourut en 1484, à 71 ans. On lui impute la rédaction des Regulæ cancellariæ Romanæ, 1471, in- 4o, trèsrare, trad. en franç. par Dupinet, 1564, in-8°, et réimpr. sous le titre de la Banque romaine, 1700, in-12, livre qui a fourni aux protestans le moyen de déclamer beaucoup contre la cour de Rome. On a de Sixte IV plus. Traités en lat. ; un sur le Sang de Jésus-Christ, Rome, 1743, in-fol. ; et un autre sur la Puissance de Dieu.

SIXTE V, né en 1521 dans un village de la Marche d'Ancône, appelé les Grottes Montalte, d'un vigneron qui, ne pouvant le nourrir, le donna fort jeune à un laboureur qui lui fit garder ses moutons, ensuite ses ponrceaux. Félix Peretti (c'est ainsi qu'il s'appelait), s'acquittait de cet emploi, lorsqu'il vit un Cordelier conventuel qui était en peine du chemin qu'il devait prendre pour aller a Ascoli. Il le suivit; le moine lui trouva de l'esprit, et le jeune Péretti lui témoigna une si grande passion pour l'étude, qu'il engagea sa communauté à le garder et à le faire instruire. On le revetit de l'habit de cordelier; le frère Felix devint en peu de tems bon grammairien et habile philos.; intriguant et fourbe, il parvint au généralat de son ordre, devint card, et fut élu pape en 1585. Il m. en 1595 généralement détesté. Le peuple Romain brisa sa statue. (Voyez la Vie de ce pape, par Léti, traduite en fr., en 2 vol. in-12, par Jean le Pelletier, et l'Histoire de Sixte - Quint, par M. d'Archenholz, en allem., qui parut en en 1805.)

SKELTON (Jean), poète angl. da 15° s., que quelques écriv. croyent avoireté précept. de Henri VIII: ecclesiast., il fut suspendu de ses fonct. par la licence de ses poésies satiriques, impr. à Londres en 1512, et réimpr. en i 1568. Il m eu 1529.

SKINNER (Etienne), sav. antiq. angl., né en 1622, fut le Ménage de l'Anglet. Il se voua à l'exercice de la médecine, et s'établit à Lincoln où, après l'avoir pratiquée avec succès, il m. en 1667. On a de lui: Prolegomena œtymologica; ætymologicon lingua anglicana; atymologicon botanicum; œty moligicon forense; atymologicon vocum omnium anglicanum; etymologicon onomasticon. A sa mort, ces divers ouvr, qu'il n'avait pas achevés, furent publiés par Thomas Henshaw, avec des correct. et augmentat. sous le titre d'Etymologicos linguæ anglicanæ, 1771, in-fol.

SLAUGHTER (Edouard), jés. angl, enseigna la lang. hébraïq., les mathemat dans un âge avancé en 1729, a écrit : et la théol. au coll. de sa nation. Il y m. Grammatica hebraica, Amsterd., 1699; Arithmetica, Liége, 1725, in-12.

SLEIDAN (Jean), né dans le village de Sleide, près de Cologne, en 1506, passa en France l'an 1517, se retira à Strasbourg; il fut député en 1545 par les protest. vers le roi d'Angl., puis envoyé au conc. de Trente. Sleidan avait embrassé la secte de Zuingle, mais il la quitta dans la suite, et m. Luthérien en 1536. II a laissé une Hist. en 26 livres, sous ce

titre: De statu religionis et reipublicæ

Germanorum sub Carolo V. La meil-
leure édit. est de 1555, trad. en frane.,
Leyde et la Haye, 1767, 3 vol. in-4o;
De quatuor summis Imperiis, 1711,

SIXTE DE SIENNE, juif, se fit chré-in-8°, trad. en franç., Paris, 1737, in-8°. tien et cordel. Convaincu d'avoir ensei- Voltaire, dans certains chapitres de son gné des hérésies, et refusant avec opinia-Hist. univ., a beaucoup profité de celle

treté de les abjurer, il fut condamné au feu. La sentence allait être exécutée, lorsque le pape Pie V, alors cardinal et inquisit. de la foi, vainquit son obstination, et le fit passer de l'ordre de StFrancois dans celui de St.-Dominque. Il m. à Gênes en 1569, à 49 ans. Son princ. ouv. est sa Bibliothèque sainte. La meilleure édit. est celle de Naples, 1742, 2 vol. in-fol. Des Questions astronom., géographiq., etc.; Des Homélies sur les Evangiles, etc.

SIXTE DE HEMMINGA, né dans la Frise occidentale en 1532, m. vers 1586, a publié un Traité contre l'astrologie judiciaire, Angers, 1783, in-4°.

de Sleidan.

SLINGELANDT (Simon Van-), fils de Govert Van SLINGELANDT. Il fut secrét. du cons. d'état pendant la guerre de la Succession, ensuite trésorier gen. de l'Union, et m. grand pensionnaire de Hollande en 1736. On a rec. les écrits de Slingelandt, Amst., 1787, 3 vol. in-8°.

SLOANE (le chev. HANS), famenx méd., naquit à Killileah, dans le comté de Down en Irlande, en 1660. Le roi George II le choisit, en 1737, pour son prem. med., et la société royale pour son président à la place de Newton. L'acad. des scienc. de Paris se l'était associé en 1708; il était aussi des acad. de Berlin,

de Madrid, d'Edimbourg, etc. On lui doit la poudre contre la rage, connue sous le nom de Pulvis anti-lyssus. Il m. dans sa terre de Chelsea en 1753. On a de lui: Catalogue latin des planches de la Jamaïque, 1696, in-8°; Histoire de la Jamaïque, 2 v. in-fol., en anglais, ouv. orné de 274 fig. Sa biblioth. était d'environ 50,000 vol. Le Catalogue de son cabinet de curiosités, qui est en 38 vol. in-fol. et 8 in-4°, contient 69,352 art., avec une courte description de chaque pièce. Il le laissa par son testament au public, en exigeant qu'on dounât 20,000 liv. sterling à sa famille.

SLODTZ on SLOOTZ (Réné-Michel), peintre et sculpteur, surnomme MichelAnge, né à Paris en 1705, et originaire d'Anvers, m. dans sa patrie en 1764. Ses princip. ouv. sont: Saint Bruno refusant la mitre; Le Tombeau du marq. Capponi; Deux bustes de marbre, dont l'un est une tête de Calchas, et l'autre celle d'Iphigénie; Le Tombeau du card, d'Auvergne, à Vienne en Dauphiné; Le Tombeau de Languet, curé de St.-Sulpice.

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Sébastien Slodtz, son père, élève de Girardon, né à Anvers, m. à Paris en 1628, à 71 ans, s'était distingué dans le même art, ainsi que son frère Paul-Am-. broise, qui m. en 1758.

SLUSE (René- Franc. WALTHER, baron de), de Visé, du pays de Liége, abbé d'Amas, chan. conseil. et chanc. de Liége, où il m. en 1685, à 62 ans, membre de la société royale de Londres,

SMART (Christ. ), théol. et poète angl., né en 1722à Shipbourne an comité de Kent, m. à Londres en 1771 dans l'indigence. A la fin de sa vie sa raison s'aliéna. On estime ses poésies recueillies en 1791, 2 vol. in-12.

SMEATON (Jean), mécanicien et ingen. anglais, né à Austhorpe en 1724, m. à Londres en 1792. En 1751, il inventa un instrument pour mesurer la marche des vaisseaux et une boussole d'une nouv. construction: admis dans la soc. royale, il enrichit ses Transactions de plusieurs Memoires interessans.

SMELLIE (Guill.), cél. acconcheng angl., m. dans un âge avancé à Lanerck en Ecosse en 1763, a écrit: Traité des accouchemens, 1 vol. in-8°, suivi, en 154, d'un 2o vol. contenant les cas contre nature. Il en a paru depuis un autre qui forme un système complet de Part des accouchemens, que Preville a trad. en franc. On doit encore à Smellia une suite de planches agatoniques de grandeur naturelle au nombre de 36, accompagnées d'explications et d'un abrégé de la pratique des accouchemens.

SMELLIE (Guill.), impr. écossais et secrét. de la société des antiq, d'Edinbourg, m. en 1795, a publié en angl. la traduct. de l'Hist. natur. de Buffon. Il est aut. de la Philosophie de l'listoire naturelle.

SMENDYRIDE, Sybarite, se signala parmi ses concitoyens par sa mollesse,

anciens ont rapporté quelques traits de ce méprisable caractère. Montesquieu en a fait usage dans son Temple de Gnide.

a laissé de savantes Lettres sur diversson faste et son insolence. Les auteurs sujets, et un ouv, intit. Meselabium et Problemata solida, Leodii, 1668, in-4°. -Sluse (Jean GUALTIER, baron de), son frère, né à Visé l'an 1626. Clément IX le reçut an nombre de ses prelats domest. Innocent XI l'éleva au cardinalat en 1686. 11 m. en 1687. Il avait amassé une bibliothèque immense, dont on a imprimé le catalogue en 5 vol. in-4°.

SMALCIUS (Valentin), fameux socinien, né en Thuringe, m. à Cracovie en 1682, est aut. d'un Traité contre la divin. de J. C., intit. de Divinitate J. C., 1608, in-4°, trad. en polonais, en allem. et en flamand, et plus. fois attaqué.

SMALDRIGE (George), sav. prélat anglais, né vers 1666 à Lichfield, m. à Oxford en 1749, a écrit: Une Réponse a Obadiah Walker sur le gouvernement de l'Eglise; Un Poëme latin sur la vente des livresde Richard David, libraire d'Oxford; enfin, un des édit. de l'Hist. de la rebellion, par le lord Clarendon ; ila pub. des Sermons en 1726.

Tome III.

SMERDIS, fils de Cyrus, fut tué par ordre de Cambyse son frère, qui m.quelq. tems après, vers l'an 524 av. J. C. Alo's un mage de Perse prit le nom de Smerdis, et faisant accroire qu'il était fière de Cambyse, parce qu'il lui ressemblait beaucoup, se mit sur le trône; mais il employ a tant de précautions pour cacher sa fourberie, que cela même le découvrit. Il se forma un complot, environ 6 mois après son usurpation, entre sept des princip. scineurs de Perse, du nombre desquels était Darius, fils d'Hystaspes qui succeda à Smerdis. Cet usurpateur fut tué par les conjurés.

SMITH (Jean), le père de la colonie de Virginie, naquit en 1579, au comté de Lincoln en Angleterre; passa en Fr«, et de là aux Pays-Pas. A son retour it s'appliqua à l'histoire militaire, et à la tactique; entré en jouissance d'une partis

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la Nouvelle-Angleterre, avec l'ancien
et le nouveau nom, 1614; Relation de
son voyage à la Nouvelle-Angleterre,
1615; Description de N. E., 1617; Es-
sais de la Nouvelle-Angleterre, où l'on
voit les succès de 26 bâtimens qui y ont
été employés dans les six dernières an-
nées, etc., 1620; Histoire générale de
la Virginie, de la Nouvelle-Angleterre,
et des iles Summer, avec les noms des
avanturiers qui y ont abordé, etc., de
1584 à 1626, les cartes et descriptions
de ces contrées, en 6 liv. in-fol., 1627.
Son ami M. Purchas en a ́reproduit
dans ses pélerinages la plus grande par-
tie;
Les voyages, aventures et observa-
tions du capitaine Jean Smith en Ea-
rope, Asie, Afrique et Amérique, de
1593 à 1629, in f°, 1630. Cet ouv. est con-
servé tout entier dans les collections de
Churchill; Avis aux planteurs inexpéri-
mentés de la Nouvelle-Angleterre,
1630, in-4°.

de l'héritage de son père, il s'embarqua
à Marseille pour l'Italic, avec quelques |
pélerins. Une tempête les obligea de jeter
l'ancre près de la petite île de Nice; et
comme ses compagnons attribuaient les
malheurs de ce voyage à la présence d'un
hérétique, Smith fut jeté à la mer. Il at-
teignit le bord à la nage, et passa à
Alexandrie, où il se mit au service de
l'emper. d'Autriche contre les Turcs. Il
mérita bientôt par ses exploits le com-
mandement de 250 hommes de cavalerie.
Au siège de Regal, les Ottomans le firent
prisonnier; il s'échappa et passa en Rus-
sie. De retour en Angleterre, il forma la
résolution de chercher des aventures au
nord de l'Amérique. En 1606, ayant per-
suadé à un certain nombre de personnes,
de demander une patente pour la Virginie
méridionale, il s'engagea dans cette ex-
pédition, que Christophe Newport fut
chargé de commander. Il arriva avec les
premiers émigrans, qui firent, en 1607,
un établissement à Chesapeak. James-
Town fut le siége de la colonie naissante.
On nomma un conseil pour tenir les rênes
du gouvernement; Smith fut membre de
ce conseil. En parcourant les rivages de
Chick-Abominy, il fut fait prisonnier.
On le conduisit à l'empereur Powhatan;
ce prince le reçut assis sur une espèce de
trône, entre deux jeunes beautés qui
étaient ses deux filles. Après une longue
délibération, on apporta deux grandes
pierres, sa tête fut placée sur le billot, et
fa hache levée sur lui. Mais, Pocahontas, la
fille chérie du roi, arrêtale coup fatal, et par
ses instances lui sauva la vie. Il fut renvoyé
à James-Town, où ses efforts empêché-
rent que la plantation ne fut abandonnée.
En 1608 il parcourut toute la côte, depuis
le cap Henry jusqu'à la rivière Susquehan-
nah, et à son retour, il traça une carte de
Ja baye Chesapeak et de ses rivières. C'est
d'après cette carte que toutes celles pos-
térieures ont été copices. Ayant été griè-
vement blessé en 1609, par une explosion
de poudre à canon, il alla en Angleterre
chercher les secours des plus habiles mé-
decins. En 1614, avec huit hommes dans
une petite barque, il rangea toute la
côte qu'on appelait alors da Virginie du
nord; c'est-à-dire, depuis Penobscot
jusqu'au cap Cod; et à son retour il dressa
la carte de tout ce pays, auquel il pria le
prince Charles, depuis roi et martyr, de
donner un nom. Ce fut alors que la Vir-
ginie-nord reçut le nom de Nouvelle-
Angleterre. Après quelques autres aven-
zures, Smith mourut à Londres, en 1631.
Il a publié : Le sixième Voyage fait en
Virginie, 1606; Le premier voyage à

SMITH (Thomas), sav. écriv. angl., né à Londres en 1638, où il m. en 1910. On a de lui: Des Remarques sur la religion, les mœurs et le gouvernement des Turcs, etc.; et une description de Constantinople, qu'il publia d'abord en lat., et ensuite en anglais en 16-8, in-8°; Histoire de l'Eglise grecque, etc., ea latin, et ensuite en anglais, 1680, in-8°; la Vie de Camden, en latin, mise à la tête de ses Lettres, 1691, in-4°; Vite quorumdam illustrium virorum, 1707, in-4°, etc.

SMITH (Robert), profes. d'astron. à Cambridge, m. vers 1770, à 79 ans, est auteur d'un Cours complet d'Optique, contenant la théorie, la pratique et les usages de cette science, trad. de l'angl. par le P. Pezenas, Avignon, 1767, 2 vol in-4°.

SMITH (Josias), ministre dans la Caroline méridionale, né à Charlestown en 1704, m. en 1781, à Philadelphie, où la guerre de la révolution lui avait fait chercher une retraite. Il a donné un grand nombre de Sermons.

SMITH (Samuel), historien, natif de Burlington, au nouveau Jersey, où il m. en 1776, a publié une Histoire du nouveau Jersey, depuis l'origine de cet établissement en 1721, in-8°, 1765.

SMITH (Guillaume), chef-justice de la province de New-Yorck, a donné une Histoire de la province de NewYorck, depuis la première découverte jusqu'à l'an 1732, in-4°, 1757.

SMITH (Guillaume), théol. angl.,

ne à Worcester en 1711, m. en 1787, a publié une Traduction de Longin et de Thucydide, et un vol. de Sermons sur les Beatitudes.

SMITH (Adam), doct. en droit, prof. de morale dans l'univ. d'Edimbourg, et né commissaire des douanes d'Ecosse, en 1723. Ses opinions jetaient dans les sociétés littéraires et politiques des semences de discussions dont cette science profitait. Ce fut dans ce moment d'effervescence métaphysique queSmith publia sa Théorie des sentimens moraux, 1759, in-8°; Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1775, 2 vol. in-4°, trad. en fr. par Roucher, 1792, 5 vol. in-8°, et depuís par M. Garnier. Quelques jours avant sa mort, Smith fit detruire plus. m.ss.

SMITH (Gaill.), premier prévôt du college de Philadelphie, né en Ecosse, m. en 1803, à 76 ans. Ses (Euvres ont été publiées en 2 vol. in-8°, 1803.

dont :

SMITH (Charlotte), m. en 1787, est connue en Angl. par une foule de poésies agréables et par plus. romans, Célestine, ou la Victime des préjuges, trad. de l'angl., Paris, 1795, 4 vol. in-12; Corisandre de Beauvilliers, roman hist., 1806, 2 vol. in-12; Lettres aux femmes mariées, trad. de l'angl., Yverdun, 1770, 1 vol. in-8°.

SMITH (Jean), est un des premiers et des plus excel. grav. angl., en manière noire, m. à Lond. dans un âge avancé, au commenc. du 18o s. Scalken était son peintre favori.

SMITH (Elie Hubbard), cél. méd. de New-Yorck, né à Litchfield (Connecticut) en 1771. Il commença en 1797 le Répertoire médical, m. de la févre jaune en 1798. Outre ses productions qui se trouvent dans le Répertoire médical, il a publié Edwin et Angelina, ou les Bandits, opéra en 3 actes, 1797.

SMITH (Isaac ), méd., juge de la cour suprême de New-Jersey. Dans le commenc. des troubles avec la Gr. Bret., il se distingua par son patriotisme et les services qu'il rendit à son pays. Il fut membre de la chambre des représentans. Il m. en 1807, à 68 ans.

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SMITH (Edmond né en 1668, m. en 1710 à Gartham. Parmi ses œuvres poétiques, publ. en 1719, on distingue sa tragédie de Phèdre et Hippolyte, jouée en 1707.

SMITH (George), peintre angl., né à Chichester, m. en 1776, s'est distingué, ainsi que ses frères Guillaume et Jean,

dans le paysage. Ses ouv. sont recherches en Angleterre.

SMITS (Louis), peintre hollandais né à Dordrecht en 1635, m. en 1675, représentait les fruits avec une vérité étonnante. Il vendait ses tableaux à haut prix.

SMITS (Guil. ), né à Kevalaer dans la Gueldre prussienne en 1704, récolet, publia des Commentaires en plusieurs vol. in-8°. Il établit à Anvers un musée de Philologie sacrée, où il mourut en 1770.

SMOLLETT (Tobie ), méd. angl. né à Cameron en Ecosse en 1720, m. en Italie en 1771, s'était trouvé au siége de Carthagène, en qualité de chirurgien. Cette circonstance de sa vie a été rappelée dans son roman de Roderick Random, et dans l'abregé de l'flistoire des Voyages, qui lui a été attribué. On a de lui L'Histoire d'Angleterre, 4 vol. in-4°, trad. en fr. par Farge, 19 vol in-12, qui y a ajouté une suite jusqu'en 1763, en 5 vol. in-12; Voyage en France, 1766; Abrégé de l'flistoire des Voyages, par ordre chronol., 7 vol. in-12; Plusieurs romans: Pickle, 4 vol. in-12; Ferdinand, comte Fathom ; Lancelot Greaves; Roderick Random, trad. en fr.; Humphry Clinker, 1771, 3 vol. in-12; la Traduction angl. de Gil-Blas celle de don Quichotte, 1755, 2 vol. in-40, et celle de Télémaque, qui ne parut qu'après sa mort; l'Histoire universelle d'une société de gens de lettres, particulièrement en ce qui regarde l'Histoire de France, celle d'Italie et d'Allemagne En 1755 il exécuta le plan du journal intitulé Critical Review, qu'il a suivi depuis 1755 jusqu'en 1763, etc. Le doct. Anderson a publié en 1796 une Vie intéressante de cet écrivain.

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SNEEDORF (Frédéric ), danois, a donné des essais sur l'histoire de son pays; mais une mort malheureuse et prématurée l'a enlevé pendant qu'il voyageait en Ecosse, vers la fin du 18e s Ses voyages ont été trad. en allemand.

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SNELL DE ROYEN (Rodolphe )" Snellius, philosophe hollandais, né à Oudewater en 1546, prof. en hébreu et en math. à Leyde, où il m. en 1613, a donné plus. ouvrages sur la géométrie et sur toutes les parties de la philosophie.

SNELL DE ROYEN (Willebrod) son fils, né à Leyde en 1591, succéda à son père en 1618 dans la chaire de math., et m. à Leyde en 1626. C'est lui qui a découvert le premier la vraie loi de la réfraction; "découverte qu'il avait faite

avant Descartes, comme Huyghens nous Passure. Il est aut. d'un grand nombre de savans ouv. de math., dont les plus connus sont l'Eratosthenes Batavus, et le Ciclometrium, in-4°.

SNORRO (Sturlesonius), Islandais, fut ministre d'état du roi de Suede et des trois rois de Norwège. Une sédition l'obligea de se retirer en Islande, dont il fut gouv.; mais en 1241, Gyssurus son ennemi, le forca dans son château et le fit mourir. Il'a laissé Chronicon regum Norwegorum; Histoire de la philosophie des Islandais, int. : Edda Islandica. Mallet l'a trad. en français à la tête de son Histoire de Danemarck, 1756, 3 vol. in-4° ou 6 vol. in-12. Tractatus historico-politicus de agricultura Islandorum, publié en Danemarck en 1749, 80. Jelagin a fait impr.

en 1803 à Moscou un Essai sur l'Histoire de Russie, dans lequel il attaque fortement Snorro, qu'il taxe d'être l'ennemi de son pays.

SNOY ou plutôt SNOCY (Renier ), né à Ter-Gouw en Hollande, vers l'an 1477, où il exerça la médecine, et m. en 1537. On a de lui, en latin, une Histoire de Hollande, en 13 livres, Roterdam, 1620, in-fol. Swertius l'a inséré dans ses Annales rerum Belgi

carum.

L'abbé Coyer a écrit sa Vie. Marie Casimir de La Grange d'Arquien, son épouse, m. en France, au château de Blois, ea 1716. Ses trois fils ne laissèrent point de postérité masculine.

SOBRINO (François), auteur d'an Dictionnaire français et espagnol, Bruxelles, 1705, 2 vol. in-4°, et depuis en 3; une Grammaire espagnole, in-12.

SOCIN (Barthélemi), m. en 1507, à 70 ans, professa le droit dans plusieurs univ. de l'Italie, et laissa des Consultations impr. à Venise avec celles de son père, en 1579, 4 vol. in-fol. Marianus Socin, son père, m. en 1497, professa le droit canon à Sienne sa patrie.

Sienne, en 1525, premier auteur de la Socin (Lelie), fils du précéd., né à 1547, pour aller converser avec les prosecte socinienne, quitta sa patrie en testans, et employa 4 anuées à voyager en France, en Angleterre, dans les PaysBas, en Allemagne et en Pologne, se fixa ensuite à Zurich, où il m. en 1562.

SOCIN (Fauste), neven du précéd., né à Sienne en 1539, adopta les opinions de son oncle, et, pour éviter les poursuites de l'Inquisition, se retira en France, passa en Italie, où il demeura 12 ans à la cour du duc de Florence Socin rejeta les dogmes de l'Eglise catholique, que les luthériens et les calvinistes avaient déjà rejetés; il entreprit l'examen de tous les autres que les nouveaux hérétiques avaient retenus, et même de ceux auxquels son oncle n'avait point porté atteinte. Il prétendait que

SNYDERS (François), peintre et graveur, né à Anvers en 1579, où il m. en 1657. Son goût le porta à représenter des animaux personne ne l'a surpassé en ce genre. Ses Chasses, ses Paysages et ses tableaux où il a repré-les ariens avaient trop donne à J. C., et senté des Cuisines, sont aussi fort estimés. Le musée du Louvre possède plus. tableaux de lui.

SOARDI (le comte Jean-Bapt.), sav. mathématicien, naquit à Brescia en 1711, où il m. en 1767. Il publia: Nouveaux instrumens pour décrire les courbes, etc., Brescia, 1752, in-4°. On lui doit un trèsgrand nombre de découvertes utiles,

SOBIESKI ( Jean IIIe), roi de Pologne, où il naquit en 1629, fut un des plus grands guerriers du 17 s. Il était fils de Théophile Zolkiewska et de Jacques Sobieski, il fut fait grand marechal de la couronne, en 1657. Il fit de grandes conquêtes sur les Cosaques et sur les Tartares, défit les Turcs en diverses occasions, et gagna sur eux la cél, bataille de Choczin, le 11 nov. 1673, fut élu roi de Pologne en 1674, et fit lever le siége de Vienne en 1683. Ce prince aimait les sciences et les gens de lettres, il m. à Varsovie, le 17 juin 1696, à 72 ans.

nia la préexistence du Verbe. Socin ne jouit pas tranquillement de la gloire à laquelle il avait aspiré. Les catholiques et les protestans lui causèrent des chagrins, et il m. en 1604, dans le village de Luclavie, près de Cracovie, où il s'était retiré pour se dérober aux poursuites de ses ennemis. On mit sur son tombeau une épitaphe dont le sens était: LUTHER a detruit le toit de Babylone, CALVIN en a renversé les murailles, et SOCIN en a arraché les fondemens. L'ide de cette épitaphe fut prise d'un tombeau qu'avait fait exécuter Pauli. Sa vie a été écrite en latin par Priscovius un de ses

sectateurs,

SOCRATE, fils d'un sculpteur nommé Sophronisque, et d'une sage-femme appelée Phenarète, naquit à Athènes, l'an 469 av. J. C. Il s'appliqua d'abord à la profession de son père, et l'histoire fait mention de trois de ses statues représentant les Gráces, et qui étaienį

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