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bert en Auvergne, vint se fixer à Lyon, où il acquit une grande réputation en horlogerie. Il y répara la célèbre horloge de Lippias, et y ajouta plusieurs pièces de son invention.

NOURRY (dom Nic.le), né à Dieppe en 1647, bénéd. de la congrégat. de St.Maur, m. à Paris en 1724. L'édition des Eavres de Cassiodore est le fruit de son travail et de celui de dom Garet son confrère. Nourry travailla avec dom Jean du Chesne et dom Julien Beltaise à l'édition des avres de saint Ambroise, qu'il continua avec dom Jacques Friches. On a de lui a vol. sous le titre d'Apparatus ad Bibliothecam Patrum, Parisiis, 1703 et 1715, in-fol. Le premier vol. est rare, et le second plus commun: on les a joints à la Biblioth. des Pères de Marguerin de La Bigne, Lyon, 1677, 27 vol. in-fol., et avec l'Index de Siméon de Ste.-Croix, Gênes, 1707, in-fol. Le tout forme 30 vol. Il y en a qui y joignent Bibliotheca Patrum primitivæ Ecclesiæ, Lyon, 1680, in-f. On a encore de lui une Dissertation sur le Traité De mortibus persecutorum, Paris, 1710, in-8°. Il prétend, mal-àpropos, que ce Traité n'est point de Lactance, mais de Lucius Cæcilius.

NOUSHIRVAN, roi de Perse, qui m., dit-on, en 579, fut célèbre par ses vertus et sa sage administration. Sande rapporte de lui plus. traits admirables, et sur-tout de sages instructions à son fils, que l'abbé Fourmont nous a données, trad. d'an m.ss. turc.

NOUVELET (Claude-Etienne), natif de Falloyre en Savoie, bénéd., se signala parmi les prédicat. de la Ligue. Son nom mérite sur-tout d'être livré à l'exécration de la postérité pour son Hymne triomphale au roi, sur l'équitable justice que S. M. fit des rebelles la veille et le jour de la saint Loys, 1572.

NOUVELLON (Nic. l'Héritier), né dans la Normandie, m. à Paris, en 1681, fut d'abord mousquetaire et officier aux gardes françaises, ensuite historiogr. du roi, et exerça la charge de trésorier. On a de lui: Amphitryon ou Hercule furieux, trag. en 5 actes, en vers, impr. à Paris en 1639, in-4°; Le grand Clovis, premier roi chrétien, tragi-coméd., Paris, 1655, etc.

NOWEL (Alexandre), né à Réad, au comté de Lancaster, successivement maître d'école et chanoine à Westminster, doyen de St.-Paul, sous le règne d'Elizabeth, a écrit plus. ouvrages conwe l'Eglise romaine, et est aut, de deux

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Catéchismes, dont l'un, polyglotte, est en latin, en grec et en hébreu. Il mourut en 1602.

NOY (William), procur, gén. sous le règne de Charles Ier, né à St. Burian, dans le comté de Cornouailles, excellent jurisc., se montra l'un des plus ardens adversaires de la prérogative royale. La cour se l'attacha en 1631, en le nommant procureur-général, et le parti populaire regretta d'autant plus sa défection, qu'il était fort habile. Il m. en 1634. On a de lui: Traite des principes et des maximes des lois d'Angleterre, 1641 in-4°, réimpr. ensuite in-8° et in-12; Le parfait notaire, 1635, in-4°; Rapports sous la reine Elizabeth, le roi Jacques, et sous Charles Ier, 1656, in fol.; Le par fait jurisconsulté, etc, 1661, in-8°.

NOYER (Anne-Marguerite PETIT femme du), née à Nimes vers l'an 1663, était de la famille du Père Cotton, confesseur de Henri IV; elle abjura le protestantisme et épousa du Noyer, gentilh. de beauc. d'esprit. Quoiqu'elle ne se piquât pas d'une fidélité conjugale bien scrupuleuse, elle était extrêmement jalouse. Cette passion, jointe à son penchant pour le calviuisme, mit la désunion dans leur ménage; Mad. du Noyer passa en Hollande avec ses deux filles, pour prof. plus librement la religion qu'elle avait quittée. Sa plume fut nne ressource dans ce pays de liberté. Elle écrivit des Lettres historiques d'une dame de Paris à une dame de province, en 5 vol. in-12. Les dernières éditions depuis celle de Londres 1757 sont en g petits vol. in-12, parce qu'on y a ajouté les Mémoires de Mad. du Noyer et une suite à ses Lettres. Elle m. en 1720.

NOYERS (Hugues de), év. d'Auxerre en 1183, eut avec Pierre de Courtenai, comte d'Auxerre, des démêlés qui le portèrent à l'excommunier. Le conite, pour s'en venger, chassa tous les ecclésiast. de l'église cathéd. L'excommunicat., qui dura assez longtems, fut enfin levée, à condition que le comte déterrerait un enfant qu'il avait enterré dans une salle de l'évêché, et que, pieds nus et en chemise, il l'apporterait dans le cimetière; ce qui fut exécuté à la vue de tout le peuple. Hugues m. en 1206.

NOYERS (Milès de), arrière-petitneveu du précéd., fait bouteillier de France, en 1302, par Philippe-le-Bel, auquel il rendit de grands services. Il se démit de cet état pour être porte-ori~ flamme, et en cette qualité il se trouva, l'an 1328, à la bat. de Cassel. Il fut

nommé exécuteur du testament de Louis | in-8; Operationes et experimenta chiHutin, et m. en 1350.

NOYES (Jacques), l'an des premiers ministres de Newburg (Massachussetts), né en 1608, an Wiltshire en Angleterre, m. en 1656. On a de lui: Le Temple mesuré, ou Coup-d'oeil sur le temple mystique qui est la véritable église du Christ, 1647, in-4°, ibid., 1797, etc.

Noyes (Nicolas), son neveu, né à Newbury, en 1647, m. à Salem, en 1717, a laissé des Sermons, et un Poeme sur la mort de Joseph Green, du village de Salem, 1715.

NOZZOLINI (Ptolomée), né d'une famille noble de Pise, en 1569, cultiva les b.-lett. qu'il professa pendant trente ans environ, et m. à 74 ans. On a de lui les poëmes suiv.: Il verme da seta; Il martirio di S. Cristina; L'Adorazione de' Magi; La Risurrezione di Lazaro; Sardegna ricuperata.

NOZZOLONI (Annibal), Florentin, vivait dans le 16 s. Il a trad. en vers libres l'Enlèvement de Proserpine, par Claudien. Il a laissé quelques pièces de

Poésies.

NUADO (Antoine), de Cagliari en Sardaigue, prof. de logique à Trévise vers la fin du 16 s. et au commenc. da suiv., a donné : Orazione nell'entrata di Giambatista Zeno podestà e capitano meritissimo di Trevigi, etc., Trevigi, 1603, in-4°; Oratio funebris in exequiis funestis Justi Gauri Tarvisii prastantissimi rectoris, etc., Tarvisii, 1602, in-4°.

NUCCI (Avanzino), cél. peintre, de Castello dans l'Ombrie, fit une étude particulière des bas-reliefs, des statues et des peintures romaines. On voit plus. Morceaux de Nucci dans les principales églises de Rome. Il mourut en 1629, âge de ans.

rurgica, Lugd. Batav., 1692, in-8°; ibid., 1696, 1714, 1733, in-8°, lena, 1698, in-80.

NUCULA (Horace), de Terni, écrivit en latin, en 5 livres, l'Histoire de la guerre de Charles - Quint en Afrique, Rome, 1552. Cette histoire est estimée. Nucula est compté au nombre des meill. histor. du 16e s.

NUESSARIUS ou A NOVA AQUILA (Herman), comte du saint empire romain, ne dans le duché de Juliers, prévôt de l'église métropolit. de Cologne et de la collégiale d'Aix-la-Chapelle, fut envoyé par Charles d'Autriche, roi d'Espagne, pour solliciter la couronne impériale auprès des princes d'Allemagne, et m. en 1530, à go ans, à la diete d'Augsbourg. Il a laissé De origine et sedibus priscorum Francorum, Bâle, 1532, dans les Sermones convivales de Peutinger, édition d'lène, et dans Divaus, édit. de Louvain, 1757; De Gallia Belgica commentariolus ; Anvers, 1584; Adnotationes aliquot herbarum, dans l'Herbier d'Othon Bronsfeld, Bale, 1540; Vita Caroli Magni per Eginhardum scripta, Cologne 1521: il est le premier édit. de cet our.; Carmina aliquot, quibus historia mor tis Jesu in septem horas distributa est Leipsick, 1593, avec les Hymnes de George Fabricius.

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NUGENT (Robert, comte de), gentilh. anglais, d'une ancienne famille du comté de Westmeath en Irlande, né en 1709, m. en 1788, élevé dans la religion catholique qu'il quitta pour avoir une place au parlement d'Angleterre ent 1741, fut aussi nommé contrôleur de la chambre du prince de Galles; en 1754, commissaire du trésor; représentant de Bristol et siégea an parlement jusqu'en 1774, où il fut réélu pour Saint-Mawe, en 1766 il fut commissaire du commerce et des plantations, et créé pair sous le titre de baron de Nugent, vicomte de Clare. On a de lui: Un Recueil d'Odes et d'Epitres, impr. en 1738, dont on fait beauc. de cas; Une Ode au genre humain, impr. en 1741; Vers adressés à la reine, avec les Etrennes d'une manufacture irlandaise; Vers en l'hon neur de feu lady Towshend.

NUCK (Ant.), méd., m. vers l'an 1692, exerça d'abord la méd. à la Haye et ensuite à Leyde, où il professa l'anatomie et la chirurgie, et fut président du collége des chirurgiens. Ses ouv. sont: De vasis aquosis oculi, Leida, 1685; De ductu salivali novo, salivá, ductibus aquosis et humore aqueó oculorum, Lugd. Batav., 1686, in-12; ibid,, 1690, 1695, in-8°, sous le titre de Sialographia et ductuum aquosorum anatome nova; Adenographia curiosa NUGENT (Thomas), écriv. irland., et uteri feminei anatome nova, cum et doct. en droit, m. à Londres en 1772, epistola ad amicum de inventis novis, a publié un Voyage en Europe, 4 ▼.; ibid., 1692, 1696, in-se, avec la dis- Traduction, en anglais, des grammaires sertation, De motu bilis circulari, par latine et grecque de Port-Royal; le DicMaurice Van Revershost, ibid., 1723 ̧tionnaire de poche de la langue fran

çaise; Vocabulaire usuel des racines grecques, 1 vol. in-8°.

NUIT (mythol.), déesse des ténèbres, fille du Chaos, et femme de l'Erèbe. Elle enfanta plusieurs monstres qui assiégeaient l'entrée des enfers. Les peintres et les poètes représentent la Nuit avec des habits noirs parsemés d'étoiles, tenant à sa main un seeptre de plomb, et traînée dans un char d'ébène, par deux chevaux dont les ailes ressemblent à celles des chauve-souris.

NUMA-POMPILIUS, fut élu par le sénat romain pour succéder à Romulus, l'an 714 av. J. C. Il fallut, lui faire pour accepter le sceptre, que ses proches et ses compatriotes joignissent leurs instances à celles des ambassadeurs. Les Romains étaient naturellement féroces et indociles; il leur fallait un frein; Numa; le leur donna, en leur inspirant l'amour des lois et le respect des dieux. Il s'était répandu une opinion qu'il avait des entretiens secrets avec la nymphe Egérie: il en profita, pour faire croire au peuple qu'il ne faisait rien que par les conseils de cette nymphe. Le plus beau trait de la politique de Numa est la distribution qu'il fit des citoyens romains par arts et par métiers. Il institua des cérémonies religieuses, bâtit un temple à Vesta, choisit des vierges pour avoir soin de conserver le feu sacré, établit 8 colléges de prêtres, et ordonna le culte de Janus. Il divisa l'année en donze mois, et publia des lois très-sages et d'un grand usage. Il m. l'an 672 av. J.-C., après un règne de 42 ans.

NUMENIUS, philosophe grec du 2o siècle, natif d'Apamée, ville de Syrie, suivait les opinions de Pythagore et de Platon, qu'il tâchait de concilier ensemble. Il prétendait que Platon avait tiré de Moyse ce qu'il dit de Dieu et de la création du monde. «Qu'est-ce que Platon, disait-il, sinoa Moyse parlant athénien?» Il ne nous reste de Numénius que des fragmens, qui se trouvent dans Origène, Eusèbe, etc.

NUMÉRIEN ( Marcus Aurelius Numerianus), empereur romain, fils de Carus, suivit son père en Orient, étant déjà César, et il lui saccéda avec son frère Carin, au mois de janvier 284. Il fut the par la perfidie d'Arrius Aper, son beau-père, au mois de sept. 285. Les affaires de l'état avaient été son unique occupation, et les sciences son seul amusement. Aper poignarda Numérien dans sa litière, qu'il fit refermer après. Il l'accompagnait comme si le prince eût été

vivant, dans l'espérance de trouver une
occasion favorable de se faire déclarer
empereur; mais l'infection du cadavre
trahit son crime, et il en subit sur-le-
champ la peine.

Romains invoquaient quand ils donnaient
NUNDINA (mythol.), déesse que les
le ge jour après leur naissance.
un nom à leurs enfans: ce qu'il faisaient

NUNNEZ on NONNIUS (Ferdinand), critique espagnol, connu aussi sous le Pincia, près de Valladolid, introduisit nom de Pincianus, parce qu'il était de le premier en Espagne le goût de l'étude de la langue grecque. Ce savant professa les belles lettres à Alcala et à Salamanque. Il m. en 1552, dans un âge fort avancé. On estime sur-tout ses Comment. sur Pline, sur Pomponius Mela, et sur Sénèque.

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NUNNEZ (Ambroise), profess. de médecine en l'univ. de Salamanque, chevalier de l'ordre du Christ, né à Lisbonne vers l'an 1526, de retour dans sa patrie, le roi de Portugai le nomma son premier médecin. Il a publié : Enarrationes in priores tres libros Aphorismorum Hippocratis, Conimbriæ, 1600, infol. ; De peste liber, ibidem', 1601, in-40; Madrid, 1648, en langue castillane, sous le titre de Tratado universal de la peste. Antoine Nunnez, né à Zamora, a publié à Salamanque un Commentaire in-4° sur le 1er et le 3 chapitre de l'ouvrage de Galien, De differentiis febrium. -Jérôme Nunnez a laissé des remarques, in Galenum de venaesectione, Lisbonne, in-4°, et ensuite à Anvers sous le même rôme Nunnez-Ramirez, auquel on doit, format. C'est peut-être le même que JéDe curandi ratione per sanguinis missionem, et un Traité des poids et mesures des Romains, des Grecs et des anciens Espagnols.-On a d'Alphonse Nuncognitione, causis et prognosticis, SaDe pulsuum essentiá, differentiis lamanticæ, 1606.-Christophe Nunnez, prof. de médec. en l'aniv. d'Alcala-dein -4°, De coctione et putredine. Henarez, a donné à Madrid, en 1613, Emmanuel Nunnez est aut. de Libellus de tactus organo, in quo multa adverOlyssipona, 1557, 1558, in-So.—Fransus philosophos et medicos disseruntur, publié, Del parto humano, Saragosse, çois Nunnez, doct. méd. à Alcala, a 1638, et Alcala, 1680, in-8°. cois Nunnez, de Oria, doct. en médecine, et celèbre dans la poésie latine, a donné Regimiento y avisos de sanidad, Madrid, 1559, 1572, in-8°.

nez,

Fran

NURN

NURNBERGER (Jean-Charles-Baptiste), né en 1762 à Goldkronach, prof. au gymnase de Dortmund, où ilm. en 1807, est connu par quelques productions insérées dans l'Allemagne littéraire de Mensel, et dans d'autres ouvr.

NUVOLETTI ( Jean Pellegrin ), né dans le territoire de Modène, pratiqua la chirurgie à Imola et ensuite à Fano. Il a laissé Saggi scelti di chirurgia, publ. à Padone en 1713, et une Lettre écrite à Rodolphe, comte de Monte-Vecchio, relativement à la naissance d'an monstre dont une femme avait accouché.

NUVOSTELLA (Jean-George), m. à Rome en 1624, à 30 ans, fils d'un Allemand de Magonza, excellent grav. en bois, dont on voit des portraits et des gravures en bois dans la Jerusalem délivrée du Tasse de Bernard Castelli, in-4, de la première édition de Gênes; il a gravé en bois, les Figures de l'Enéide de Virgile, et les Vies des SS. PP., dessinées par Antonio Tempesta, pour l'imprimerie de Médicis.

NYCTIMUS (mythol.), fils de Lycaon.Jupiter l'épargna quand il foudroya ses frères avec son père. Ce fut de son tems qu'arriva le déluge de Deucalion.

NYE (Nathanaël), cél. mathématic. da tems de Charles II. On conserve daus

le college de Sion un ouvrage de lui, intitulé l'Art du canonnier. Ön lui donne le titre de maître canonnier de la ville de Worcester, dans une édition qui en a été faite en 1670, à laquelle on a joint un Traité des feux d'artifice.

NYMANN (Jérôme), né à Torgau, reçu en 1593 doct. en médecine à Wittemberg, où il professa cette science avec distinction, a donné Oratio de imaginatione Wittebergæ 1613, ia-8°, avec les Dissertations phisicomédicinales de Tubie Tandler.

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NYMANN (Grégoire), méd., fils du précéd., né à Wittemberg en 1594, où

il m.

en 1638, a laissé : De apoplexia tractatus, Witteberge, 1629, 1670, in-4o ; Dissertatio de vitâ fœtús in utero, qua luculenter demonstratur infantem in utero non animá matris, etc., Witteberga, 1628, in -4°; Lugduni Batavorum, 1644, in-12, ibidem, 1664, in-12, avec l'ouvrage de Plazzoni, intit. De partibus generationis.

NYMPHES (mythol. ), déesses, filles de l'Océan et de Tethys, ou de Nérée et de Doris.

NYNAULD (Jean de), anteur peu couna, dont nous avons un livre curieux,

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sous ce titre : De la lycantropie, transformation et extase des sorciers, où les astuces du diable sont mises en évidence, Paris, 1615, in-8°.

NZAMY, cél. poète persan, se plut à imiter Saadi. Il vivait à la fin du 16o siècle.

O.

O(Franc. d'), seign. de Frênes, fut un des favoris de Henri III, qui l'éleva à l'emploi de surintendant des finances. Son luxe dévora longtems la susbtance du peuple. Après la mort de Henri III, en 1589, il s'attacha à Henri-le-Grand, qui lui donna le gouv. de Paris; il y mourut en 1594.

et

OAKES (Urian), présid. du coll. de Harvard, ne en Angleterre en 1631, a publié un grand nombre de sermons, une Elegie sur la mort du rév. Shepard de Charlestown, en 1678, m. en 1681.

OANNES, OANÈS OU OEN (mythol.), un des dieux des Syriens. On croyait qu'il avait enseigné aux hommes les arts, l'agriculture, les lois, etc.

OATÈS (Titus), anglais, né vers 1619 d'abord ministre de l'égl. anglicane, puis jés., ensuite apostat, accusa juridique

ment

comme

en 1678, les cathol. angl. d'avoir conspiré contre la vie du roi et des protestans angl., de concert avec le Pape, les Jésuites, les Français et les Espagnols, pour établir, par cet attentat, la seule religion cathol. en Angleterre. Malgré l'absurdité de l'accusation, milord Strafford, d'autres personnes de mérite et quelques jés., furent mis à mort, convaincus du crime de haute trahison. Titus Oatès, malgré cette calomnie atroce, obtint une peusion sous le règne de Jacques II. Oatès fut condamné, comme parjure, à une prison perpétuelle, et à être fustigé par la main du bourreau. En 1689, le prince d'Orange le fit sortir de prison, et lui rendit sa pension. Ce malheureux mourut à Londres en 1765. On a de lui quelques

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Leipsick, 1777; un Abrégé de VanEspen, Saltzbourg, 1785, 5 vol in-8°; il m. en 1786.

OBERLIN (Jérémie-Jacq.), corresp. de l'institut, prof. et bibliothéc. de l'académie de Strasbourg, né dans cette ville en 1735, et mort en 1806, fut un des savans les plus versés dans les antiquités, la philologie et la diplomatique. Ses principaux ouvrages sont: Miscellanea litteraria argentoratensia, Argentorati, 1770, in-40; Artis diplomaticæ prime Line, ibid., 1788, in-8°; Litterarum omnis ævi fata, tabulis synopticis exposita ; ibid., 1789, in-8°; un grand nombre de dissertations et des articles dans le Magasin Encyclopédique.

I

OBERT (Antoine), médecin, né à St.-Omer en Artois, flor. au commenc. du 1 s. il s'est beaucoup occupé des questions scolastiques qui divisaient les ned. de son tems, au sujet de la saignée dans les pleurésies.

OBIZINNO (Thomas), de Navarre, publ. à Rome, en 1636, Le Trésor de la Langue syrienne et arabe, et une Grammaire arabe, 1631.

OBRECHT (George) prof. en droit, né à Strasbourg en 1547, et m. en 1612, a laissé: OEconomia juris, legalis topica, jus feudale, etc.

OCAMPO (Florian de), né à Zamora au 16e s. savant antiquaire de l'Espagne, historiog. da roi Charles ler, a donné l'Hist. générale de l'Espagne en 5 vol.; les 4 prem. réimp. à Zamora, 1544; Alcala de Henarès, 1578; Médina del Campo, 1593.

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OCCAM on OCKAM (Guillaume), théolog. scolast. de l'ordre des cordeliers, Anglais et disciple de Scot, fut le chef des nominaux, et s'acquit une si grande réputation, qu'on le surnomma le Docteur invincible. Il imagina de nouvelles subtilités pour mettre aux prises de nouveaux champions de l'école, et entra dans les querelles des papes et des empereurs. Il m. en 1347, laissant différens ouvr., Paris, 1476, 2 v. in-f.

OCCATOR (mythol.), présidait à cette partie de l'agriculture qui consiste à herser les terres labourées.

OCCON (Adolphe), méd. allem. et antiquaire, né à Augsbourg, publia, en 1579, la première description des Médailles impériales, dont la suite s'étend depuis Pompée jusqu'à Héraclius, réimprimée en 1683, et à Milan en 1730, sous ce titre : Imperatorum Romanorum numismata à Pompeio Magno ad Heraclium, illustrata à Francisco Mediobardo Birago.

OCÉAN (mythol. ), dieu mariu, fils du Ciel et de Vesta, père des fleuves et des fontaines, épousa Thétys, dont il eut plusieurs enfans.

OBRECHT (Ulric ), petit-fils de George Obrecht, prof. en droit à Strasbourg. De luther. il se fit cathol. après la prise de cette ville, par les Français, OCELLUS LUCANUS, ancien phiet Lonis XIV le fit prêteur royal de cette losophe grec, de l'école de Pythagore ville en 1685. On a de lui: Prodromus natif de Lucanie, a composé De naturá rerum Alsaticarum, 1681, in-4°; Exuniversi, gr., dont les meilleures édit. cerpta historica de naturá successionis sont celles qui se trouvent dans les Opera in monarchia Hispaniæ, in-40; Mé-mythologica, Cambridge, 1670, in-80, moire concernant la sûreté publique de l'Empire; Une édition de Quintilien, 2 vol. in-40; Jamblichi de vild Pythaliber unus, latinè, Strasb. 1700, gorc in-8°; Des notes sur Dictys de Crète, et Darès de Phrygie. Ce sav. m. en 1701, âgé de 55 ans.

OBSÉQUENS (Julius), écrivain latin, que l'on conjecture avoir vécu vers l'an 395 de J. C., composa un livre De prodigus, dont il ne nous reste qu'une partie. Les meill. édit. sont celles d'Amsterdam, 1679, Leyde, 1720, in-8°; traduit en franç., Lyon, 1555, in-8°.

OBSOPOEUS (Jean), méd. allem., né dans le Palatinat en 1556, m. à Heidelberg en 1596, a publié des éditions de différens Traités d'Hippocrate avec des corrections dans la traduction et des remarques.

ou Amsterd., 1688, in-8°. Le marquis d'Argens a traduit et commenté cet ouvrage en 1762, Berlin, in-8°. L'abbé Batteux a depuis traduit l'ouvrage d'Ocellus Lucanus, dans son Hist. des causes premières, 1769, 2 vol. in-8°.

OCHIN (Bernardin), OCHINUS On OCHINO, né à Sienne en 1487, embrassa, en 1534, la réforme des capucins, et contribua beaucoup au progrès de cet ordre naissant, et en fut général. Cet hypocrite avait recours à toutes sortes d'artifices pour confirmer l'opinion avantageuse qu'on avait de lui. Ön fat trèssurpris, quand on vit tout d'un coup cet homme quitter le généralat des capucins, embrasser le lutheranisme, et aller à Genève épouser une fille de Lucques. I passa ensuite en Angleterre, d'où il fat bientôt obligé de sortir, et se retira

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