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d'Horwood dans le comté de Buckingham, prof. d'hist. moderne à Oxford, m. en 1768, à 65 ans. Il a écrit: Essai sur l'Odyssée d'Homère de Pope, où on en relève les beautés et les défauts, 1727, deux parties in-12; Polymėtis ou Recherches sur les rapports qui se trouvent entre les ouvrages des poètes latins et ceux qui nous restent des anciens artistes, etc., 1747, in-fol., qui fut suivi de plus. autres éditions.

SPENCER (Hugues), fils de Hugues Spencer, comte de Winchester, devint, en 1320, par le crédit de son père, le favori d'Edouard II, roi d'Angleterre. Son caractère fier et hautain excita la baine des grands, qu'il affectait de braver. Le comte de Lancastre, premier prince du sang, et plus. antres seigneurs demandèrent au roi l'exil de son favori, et même de son père. Sur le refus d'Edouard, ils entrèrent dans Londres, présentèrent au parlement une accusation contre les Spencer, et firent prononcer la sentence de bannissement du père et du fils, et confisquer leurs biens. Edouard se vit bientôt forcé de confirmer cette sentence. Spencer, son favori, ne fut pas longtems loin de la cour. Il revint auprès du roi, et l'engagea à prendre les armes contre les barons qui l'avaient proscrit. Vingt-deux des plus puissans, dont le comte de Lancastre était le premier, eurent la tête tranchée. Cette exécution attira sur le prince et sur le favori une haine universelle. Spencer finit sa vie par le dernier supplice, à Horeford, en 1326.

SPENCER (Guillaume), né à Cambridge, membre du coll. de la Trinité, dont on a une bonne édit. grecq. et lat. du Traité d'Origène contre Celse, et de la Philocalie, avec des Notes, Cambridge, 1658, in-4°.

SPENCER (Jean), sav. théol. angl., né en 1630, au comté de Kent, m. en 1693, doyen d'Ely, a composé beaucoup d'ouv., dont les princip. sont : De legibus Hebræorum ritualibus, et earum rationibus, in-fol.; Discours sur les prodiges et les prophéties vulgaires et quelques autres écrits, en angl., Cambridge, 1727, a vol. in-fol.

SPENSER (Edmond), cél. poète anglais, né à Londres en 1553, m. à Westminster en 1598. La reine Elizabeth fut si charmée d'une pièce qu'il lui présenta, qu'elle lui fit donner 1oo liv. sterl, en présent. Spenser fut ensuite secrét. du lord Gray, vice-roi d'Irlande. Pendant la rebellion d'Irlande, et sous le comte de Desmond, Spenser fut pillé

et privé de ses biens. Il obtint en 1591 une pension de la reine, de 50 liv. sterl. par an. On a de lui plus. ouv. ; celui qu'on estime le plus est intit.: Fairy Queen (la Reine des Fées), 2 vol. in-8o, oa 3 vol. in-4°. La meill. edit. de ses Œuvres est celle de Todd, Londres, 1805, 8 vol. in-8o.

SPENER OU SPEINER (Philippe-Jacques), pasteur luther., né en Alsace en 1635, m. à Berlin en 1705, conseil. consistorial de l'électeur de Brandebourg, s'est rendu recommandable par sa fondation d'une secte appelée les Pietistes, qui soutenait que la parole de Dieu ne saurait être bien entendue sans l'illumination du Saint-Esprit.

SPENER (Jacques-Charles), histor. allem., vivait dans le commenc. du 18e s., ses ouv. sont: Historia Germanica universalis et pragmatica, Lipsiæ et Hala, 1716, 2 vol. in-8°; Notitia Germaniæ antiquæ, Hale Magdeburgica, 1717, 2 tom. en 1 vol. in-4°; Historia insignium illustrium, opus heraldicum, Francfort, 160-1735, 2 vol. in-fol.; Theatrum nobilitatis Europeæ, tabulis chronologicis adornatum, Francfort, 1668, in-fol.; Silloge genealogicum etc., Francfort, 1668 et 1677, in-8°.

SPENGLER (Laurent), cél. artiste et naturaliste, né en 1720 à Schaffhouse, m. à Copenhague en 1808, était tourneur. Il a fait des ouvrages en ivoire d'une finesse extraordinaire et a donné, dans les Mém. de l'acad. des sciences de Copenhague, un excellent Memoire sur la manière de nettoyer les ouv. en ivoire et d'autres Mémoires sur de nouv. es

pèces de coquilles, etc.

SPERATUS (Paul), théol. luthér., né en 1484, d'une anc. fam. de Suisse, prêcha le lutheranisme à Salzbourg, à Vienne en Autriche, et dans plus, autres villes d'Allemagne, Luther l'envoya en Prusse, où il fut élevé à l'épiscopat de Pomeranie; il y m. en 1554. On a de lui plus, ouvrages et des Cantiques pour les églises luthériennes.

SPERGES (Jean, baron de), noble du Tyrol, chevalier de St.-Etienne, né à Inspruck en 1726, m. à Vienne en 1791. Il fonda à Vienne l'académie des riches, et protégea celles des beaux-arts. On a publié de lui Centuria litterarum ad Italos, cum appendice trium decadum ad varios, carmina juvenilia et inscriptiones, Vienne, 1793, in-8°.

SPERLING (Jean), né à Zeuchfeld en Thuringe en 1603, enseigna la physique à Vittemberg, où il m. en 1658.

Ses princip. ouvrages sont : Institutiones physica: Anthropologia physica, etc. SPERLING (Otton), med. et botan., ne à Hambourg en 1602, fut med. du roi de Danemarck; enveloppé dans la disgrace du comte d'Ulfeld, il fut mis en prison où il m. en 1681. On a de lui plus, ouv. sur les medailles et les antiquites: un Catalogue des plantes de Danemarck dans le Cista medica de Bartholin; et un Catalogue des plantes du jardin de Christiern IV, Copenhague, 1642, in-12.

SPERONI (N...), écriv. ital., né à Padoue en 1500, m. en 1588. Ses princip. ouv. sont des Dialogues, en ital., Venise, 1544, in-8°, trad. en francais par Graget, 1551, in-8°, Canace, trag., 1597, in-10; des Discours, 1598, in-4°; celui de la Preseance des princes, en ital, 1598, in-4°.

SPIEGEL (Henri), poète batave, né à Amst. eà 1549, m. à Alkmaar en 1602, était protecteur des arts et de l'infortune. P. Vlaming a recueilli ses ouv. en un vol. in-8°, impr. à Amsterd. On y distingue un poème moral, intit. le Miroir de l'ame, qui n'a paru qu'après la mort de son aut. , en 1615. Son frère Jean, est aussi compté parmi les poètes hollandais.

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SPIELMANN (Jacques Reinbold), med. et prof. de chymie à Strasbourg, où il naquit en 1722, et m. en 1782, memb. de la plupart des acad. de l'Europe. Strasbourg lui doit l'établissement du jardin botan. Ses princip. ouv. sont: Elementa chimice, 1765, in-8°; trad. en franc. en 1783 par M. Cadet-de-Vaux, et ensuite par différ. sav. en allem. et en ital.; Prodomus Flora Argentinensis. 1766, in-8°; Institutiones materiæ medice 1774. in-8°, reimpr. en 1983 Syllabus medicamentorum, 1777, in-8°; Pharmacopea generalis, 1783, in-4°.

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SPIES (Jean-Charles), méd. du duc de Brunswick, a laissé: Melancholia hypochondriaca salivatione citò, tutò, et radicitus extirpata, Helmstadii, 1704, in-8°; Rorismarini coronarii historia medica, ibid., 1718, in-4°; De siliquis convolvuli Americani, ib., 1721, in- 4o.

SPIFAME (Jacq.-Paul), né à Paris, originaire de Lucques en Italie, était fils de Jean Spifame, seigneur de Passy, et devint successivement conseil. au parlem., présid. aux enquêtes, maître des requêtes, conseil. d'état. Après avoir occupé ces différ. places, il enbrassa P'état ecclésiast. et fut élevé à l'évêché de Nevers en 1517, et se trouva aux

Etats tenus à Paris en 1557. Ce prelat entretenait une femme qu'il épousa, ensuite secrètement. Le parlement de Paris le décréta de prise de corps; il se fit calviniste et se retira à Genève en 1559. Calvin l'envoya à Orléans auprès du prince de Conde, en qualité de ministre, ce prince le députa à Francfort pour justifier les protestans qui avaient pris les armes et pour implorer les secours de Ferdinand. Spifame ayant été soupcouné de négocier, sous main, pour rentrer dans l'égl. cathol, et ayant été accusé d'avoir fait un faux contrat de mariage avec la femme qu'il avait, et cette femme en ayant reconnu elle-même la fausseté, il fut condamné à avoir la tête tranchée; ce qui fut exécuté à Genève, le 23 mars 1566. On a de lui, dans les Mémoires de Castelnau et de Condé, la larangue qu'il prononça à la diète de Francfort, et quelques autres écrits.

SPIFAME (Raoul), frère du précéd., avocat au parlem. de Paris, avait on caract. d'originalité, une sorte d'alienation d'esprit, qui le firent interdire. Il m. en 1653. On a de lui un livre rare intit. Dicearchiæ Henrici, regis christianissimi, progymnasmata, in-8°, sans date, ni lieu d'impression. Auffray a pris dans cet ouv. les reflexions les plus judicienses, et les a publiées sous le titre de Vues d'un Politique du 16o s., Paris, 1775, in-8°, Il ne faut pas le confondre avec Martin SPIFAME, dont les plates Poésies parurent en 1583, in-16.

SPIGELIUS (Adrien), cél. anatom., né à Bruxelles en 1578, et m. en 1625, prof. en anat. et en chirurgie à Padoue. Ses OEuvres anatomiques en latin, Amst., 1645, in-fol., sont estimées.

SPILBERG (George), amiral holl., partit de Zelande en 1614, pour aller combattre les Espagnols dans la mer du Sad. Après avoir remporté sur enx div. avantages, il rentra en Hollande en 1617. On trouve son Voyage dans ceux de la compagnie des Indes hollandaises.

SPINA ( Alfonse), religieux espagnol de l'ordre de St.-François, inquisiteur à Toulouse, vers l'an 1459, est aut. da livre int.: Fortalitium Fidei, impr. plus. fois, tant in-fol. qu'in-4°. Il y en a une edition de Nuremberg en 1494, in-4°.

SPIÑO (Pierre), gentilh. bergamasque, histor. et poète du 16e s., ne en 1513, m. en 1585. Ses Poésies sont elegantes son meill, ouvr. est l'Histoire de Barthelemi Colléon, officier, Venise, 1569, in-4o.

Spinosa, sous le titre de Ópera quæ super sunt omnia; iterùm edenda curavit, præfationes, vitam auctoris, necnon notitias que ad historiam scriptorum pertinent, addidit, Henr. Eberh. Gottlob

SPINOLA (Ambroise), cél. gen., né en 1569, m. en 1630, était de l'illustre maison de Spinola, origin. de Gênes, et dont les branches se sont répandues en Italie et en Espagne. Il se mit à la tête de 9000 Italiens et alla servir dans les Pays-Paulus, Iena, 1802. Bas où il se signala par son courage et par ses actions. Le siége d'Ostende trainant en longueur, l'archiduc d'Autriche le chargea du commandement, et il emporta cette place en 1604, par composition. Il fut ensuite nommé gén. des armées d'Espagne dans les Pays-Bas, quoiqu'il eut en tête le comte Maurice de Nassau. Il prit Breda en 1625. Ayant été rappelé des Pays-Bas en 1629, il passa en Italie, où il prit Casal et le château

de cette ville en 1630, et mourut peu tems après.

de

SPINOLA (Charles), cél. jés., de la même maison que le précéd., fut envoyé en mission au Japon, et fut brûlé vif à Nangasaqui, pour la foi de J. C., en 1622. Le P. d'Orléans a publié sa Vie en français, in-12.

SPINOSA (Benoît), fameux athée, né à Amsterdam en 1632, était fils d'un juif portugais, marchand de profession. Il employa quelques années à l'étude de la theol., et se consacra ensuite tout entier à celle de la philosophie. Il conçut bientôt du mépris pour les opinions des rabbins et pour le judaïsme. If déclara hautement ses doutes et sa croyance, et s'éloigna peu à peu de leur synagogue. Cette conduite souleva tellement les Juifs contre lui, qu'un d'eux lui donna un coup de couteau. Spinosa rompit alors entièrement avec les Juifs, ce qui les porta à l'excommunier. Spinosa composa son apologie en espagnol; mais cet écrit n'a pas été impr., il en a seulement inséré plus. choses dans son Tractatus TheoLogico-Politicus. Il embrassa en ce tems la religion dominante du pays où il vivait, et fréquenta les églises des mennonites ou des arminiens. Pour philosopher avec plus de loisir, il se retira à la campagne, où il médita à son aise, s'occupa à faire des microscopes et des télescopes. Il m. de phtisiela Haye en 1677. L'ouvrage de Spinosa qui a fait le plus de bruit, est son Traité intit.: Tractatus TheologicoPolitieus, Hambourg, 1670, in-40, où il jeta les semences de l'athéisme, qu'il a enseigné hautement dans ses Opera Posthuma, impr. in-4° en 1677. Le Tractatus Theologico-Politicus a été trad. en franc., sous trois titres différens, par Saint-Glain. Il a paru, en 1802, à léna, le 1er vol. d'une collect. des Euvres de

Tom. III,

SPINOSA ( Juan), ant. espagnol du 16 s., né à Belovado, secret. de don Pedro de Gonzalès de Mendoza, capit.gén. de l'emper. dans la Sicile, a composé, en espagnol : Traité à la louange des femmes, Milan, 158. in-4°.

SPIRITI (Salvator), sav. écriv., de
la fam. des marquis de Casabona, né à
Césenne en Calabre, m. en 1776, a laissé,
Mémoires des écrivains de Cosenza

Naples, 1750, in-40; Mamachiana,
Gelopolis, 1770, in-8°.

La

SPIRITO (Laurent de), de Pérouse, viv. dans le 15e s. On a de lui: Recueil de poésies lyriques, 1461; Le passetems de la fortune des dés, Lyon, 1694. prem. édit, de cet ouv. est de Pérouse. SPIZELIUS (Théophile), écriv. protestant, né à Augsbourg en 1639, m. en 1691. Ses ouvr. les plus connus sont : Felix Litteratus, 2 vol. in-8°; Infelix Litteratus, 2 vol. in-8°; Sacra Bibliothecarum illustrium arcana detecta, 1668, in-8°; Sinensium res litteraria, Leyde, 1660, in-12.

SPOLVERINI (le marquis J.-Bapt.), poète, né d'une anc. fani, de Vérone, en 1695, m. en 1762, fut nommé président des arts, juge de toutes les causes du commerce, et provéditeur, est aut d'un Poëme sur la culture du riz, Vé rone, 1758, in-4°; et de 4 Discours.

SPON (Charles), méd., né à Lyon en 1609, où il m. en 1684, exerça son art dans sa patrie avec beauc. de réputation Il a publié plus. ouvr., parmi lesquels on distingue la Pharmacopée de Lyon, et l'Appendix chimique à la pratique de Pereda.

SPON (Jacob), sav. méd., fils du précéd., né à Lyon en 1647, m. à Vevay, ville du canton de Berne, en 1685. II voyagea en Dalmatie, en Grèce, dans le Levant. Les acad. de Padoue et de Nimes se l'étaient associé. Ses princip. ouvr sont: Recherches curieuses d'antiquités, Lyon, 1683, in-42; Miscellanea eruditæ antiquitatis, Lyon, 1685, in-fol.; Voyage d'Italie, de Dalmatie Grèce et du Levant, Lyon, 1677, 3 vol. in-12, la Haye, 1680 et 1689, a vot. in-12; Histoire de la ville et de l'état de Genève, 2 vol. in-12, réimpr. à Genève en 1730, en 2 vol. in-4o,"et en 4 vol.

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de

in-12, avec des augment.; Recherches des antiquités de Lyon, 1671; Ignotorum atque obscurorum Deorum Aræ, Lugd., 1677, in-8°, 1684, in-12; Observations sur les fièvres, 1684, in-12; Aphorismi novi Hippocratis, Lyon, 1683; l'édition du Traité de Pons sur les Melons, et celle du Voyage du Congo, par Huguetan. Il a mis en lat. le Traité sur l'usage du thé, du café et du chocolat, qui avait paru à Lyon sous le nom de Philippe-Silvestre Dufour, quoique lui-même en fût l'auteur. Sa traduct. fut impr. à Paris en 1635, in-12, et à Genève en 1699, in-12.

SPONDE (Henri de ), év., né à Mauléon-de-Soule en 1568, d'un calviniste. Il exerçait la charge de maître des requêtes pour le roi de Navarre, lorsqu'il abjura le cavinisme en 1595. Quelques années après il embrassa l'état eccles.,

et fut nommé à l'évêché de Pamiers en 1626. Il m. à Toulouse en 1643. Il a donné l' Abrégé des Annales de Baronius, avol. in-fol., et la Continuation qu'il en a faite jusqu'à l'an 1640, 3 vol. in-fol. ; des Ordonnances synodales, Toulouse, 1630; Tractatus de Cemeteriis sacris, 1638, in-4°, etc. La meill. édit. de ses OEuvres est celle de La None, Paris, 1639, 6 vol. in-fol. La Monnoye, dans sa Lettre sur le livre des Trois Imposteurs, lui attribue le Magot Genevois, sans nom de lieu, 1613, in 8o de 98 pages.

SPONDE (Jean), frère du précéd., abjura le calvinisme, et m. en 1595. On a de lui d'assez mauvais Commentaires sur Homère, 1606, in-fol., et Bâle en 1538. Il £t impr. aussi à Bâle la Logique d'Aristote en grecet en lat., avec des notes en marge; Réponse au Traité de Bèze sur les marques de l'Eglise, Bordeaux, 1595, in-8°.

ciété royale, chapelain du roi, doyen de Westminster, enfin év. de Rochester. Se ouvrages sont, Histoire de la societe roy. de Londres, ouvr. estimé, dont on a une traduct. française, Genève, 1669, in-8°; La peste d'Athènes, poëme; la mort de Cromwel, poëmic: Observations sur voyage de Sorbière en Angleterre; la vie de Cowley; Histoire de la conspiration de Ryenhouse; Relation de la conspiration d'Etienne Blackhead et de Robert Young, in-folio; plusieurs Sermons, in-8°.

le

SPRECHER DE BERNEGG (Fortunat, doct. en dr., gouvern, du comté de Chiavenne en 1617 et 1625, a publié en latin un abrégé de l'Hist. des Grisons, Rhetia, ou Pallas Rhætico armata et tegata, Bâle, 1617, Leyde, Elzevir, 1633, in-24; Histoire des troubles de la Valteline, en latin, Genève, 1629, in-4o, trad. en allemand, 1751, in-4°.

SPRENG (Jean-Jacq.), né à Bâle en 1699, prof. de grec à l'univ. de Bâle, et memb. de plus, sociétés sav., a traduit en vers allemands, le Psautier de David, 1741; les Cantiques, 1748; la Tragedie de Dryden, Bâle, 1757, in-8°. Il recut de l'emp. Charles VI le titre de Poetz cæsareus. On a encore de lui, en allemand, quelques Dissertations historiques; un Discours sur le combat de SaintJacques, publié à Bâle, 1748, in-4o; et trois ouvrages sur l'Histoire du canton de Bále: m. en 1768.

SPRENGEL (Mathias - Chrétien}, prof. d'hist. et prem. biblioth. à l'univ. de Hall en Saxe, m. en 1803, à 52 ans, est auteur de beauc, d'Ouvrages sur l'histoire, la géographie et la statistique.

SQUIRE (Samuel), év. de SaintDavid, né à Warmister dans le comté de Wilt en 1714, et m. en 1766, profond

SPONTONI (Cyrus), de Bologne, m. v. 1610, secret. de Christophe Bon-helléniste; il a publié : Recherches sur la compagni, gouverneur d'Ancône. On a de lui: Nérée, poème avec quelques autres poésies, Vérone, 1588; La Couronne du Prince, Verone, 1590; Hercule, défenseur d'Homère, dialogue, Vérone, 1595; douze Livres du Gouvernement de l'Etat, Vérone, 1599; La Métoposcopie, Venise, 1629, etc.

SPRANGER (Barthelemi), cel. peint., né à Anvers, m. après l'an 1582, dans un Age fort avancé, se fit admirer à Rome, et fut en grande estime à la cour des emp. Maximilien II et Rodolphe II.

SPRAT (Thomas), sav. év. angl., né en 1636 à Tallaton au Devonshire, m. en 1713; fut un des prem. memb. de la so

nature de la constitution anglaise, etc.; Défense de l'histoire ancienne des Hebreux, Cambridge, 1741; deux Essais, Défense de l'ancienne Chronologie grecque; Recherches sur l'origine de la lan➡ gue grecque, Cambridge, 1741; Fradifference en matière de Religion, combattue, Lond., 1748, in-8°; 1759, in-12, etc.; en m.ss. une grammaire saxonne.

SQUIRE ou SQIRE (William), hab. mécan. pour les ouvrages en acier. Ses instrumens sont connus de tous les chirurgiens et anatomistes, qui l'employaient à fe des instrumens d'amputation. Il m. à Londres en 1795, à 74 ans.

STAAL (madame de), connue d'a

bord sous le nom de mademoiselle de Launai, était née à Paris d'un peintre. Son père, ayant été obligé de sortir du royaume, la laissa dans la misère, encore enfant. Le hasard la fit élever avec distinction au prieuré de Saint-Louis de Rouen; mais la supérieure de ce monastère, à laquelle elle devait son éducation, étant morte, mademoiselle de Lau

12 livres, et l'Achilleide, en 2 livres. Il a
encore fait cinq livres de Sylves. La r
édit. de ce poète est celle donnée à Ve-
nise en 1742; la 2e à Parme, en 1473,
P'une et l'antre in-folio; la 3e à Rome,
175, in-folio. Les meilleures sont celle
de Barthius, 1664, 3 vol. in-4o ; celle cum
notis Variorum, Leyde, 1671, in-8°;
et celle ad usum Delphini, 1685, 2 vol.

bonne traduct. de la Thébaïde, Paris,
1783, 3 vol. in-12.

STACKHOUSE (Thomas), théol.
angl., m. en 1752, se fit un nom par ses
écrits contre Tindal, Collins et Vool-
ston. Ses princip. ouvrages sont : le sens
littéral de l'Ecriture sainte, etc., trad. en
franc. par Charles Chais, la Haye, 1741,
3 vol. in-12; un Corps complet de Théo-
logie, 1729, in-folio, dont on a aussi une
trad. francaise; une Histoire générale de
la Bible, 1738, 1742, 2 vol. in-folio.

STADIUS (Jean), math., né à Loënhout dans le Brabant en 1527, m. à Paris en 1579, a composé des Ephémérides, Cologne, 1660, in-4°; les Fastes des Romains, et plus. ouvrages sur l'astrologie judiciaire.

nai retomba dans son premier état. L'in-in-4°, très-rare. Cormiliolle a publié une
digence l'obligea d'entrer, en qualité de
femme de chambre, chez madame la du-
chesse du Maine. La faiblesse de sa vue
et sa maladresse la rendaient incapable
de remplir les devoirs qu'exige ce ser-
vice. Elle pensait à sortir de son escla-
vage, lorsqu'une aventure singulière fit
connaître à la duchesse du Maine tout
ce que valait sa femme de chambre. Une
jeune demoiselle de Paris, d'une grande
beauté, nommée Tétard, contrefit la
possédée par le conseil de sa mère. Tout
Paris, la cour même, accourut pour voir
cette prétendue merveille; et comme on
ne parlait d'autre chose, mademoiselle
de Launai écrivit à cette occasion une
lettre pleine d'esprit à M. de Fontenelle.
Cette ingénieuse bagatelle la tira de l'obs-
curité. Dés lors la duchesse l'employa
dans toutes les fêtes qui se donnaient à
Sceaux. Elle faisait des vers pour quel-
ques-unes des pièces que l'on y jouait,
dressait les plans de quelques-autres. Elle
s'acquit bientôt l'estime et la confiance
de la princesse, et l'amitié de MM. de
Fontenelle, de Tourreil, de Valincourt,
de Chaulieu, de Malezien, et des autres
personnes de mérite qui ornaient cette
cour. Elle fut enveloppée, sous la ré-
gence, dans la disgrace de madame la
duchesse du Maine, et renfermée pen-
dant près de deux ans à la Bastille,
d'où étant sortie, cette princesse, par
reconnaissance, la maria avec M. de Staal,
lieutenant aux gardes-suisses, et depuis
capitaine et maréchal-de-camp. Elle
avait refusé d'éponser le célèbre Dacier.
Madame de Staal mourut en 1750. On a
imprimé depuis sa mort les Mémoires de
sa vie, en 3 vol. in-12. On y a ajouté
depuis un 4 vol. qui contient deux jolies
Comédies, dont l'une est intitulée l'En-
goument, et l'autre, la Mode. En 1806,
on a publié à Paris le rec. de ses Lettres
au marquis de Silly et à d'Héricourt,
2 vol. in-12.

STACE (P. Papinius Statius), cél. poète latin, Napolitain, vivait du tems de Domitien, dont il acquit les bonnes grâces. Il mourut à Naples vers l'an 100 de J. C. Ses deux poëmes héroïques, dédics à Domitien, sont, la Thébaïde, en †

STAFFORD (ARUNDEL Comte de), second fils du comte d'Arundel, gr. maréchal héréditaire d'Angl., était chef d'une branche de la maison de Norfolk, et par sa femme était héritier de celle de Stafford. Il avait toujours donné des preuves de sa fidélité à Charles Ier et à Charles II, et ses vertus le faisaient estimer des protestans autant que des catholiques. Le scélérat OATES l'accusa, en 1678, d'être un des chefs d'une conspiration chimérique, dans laquelle il faisait entrer tous les catholiques. La conduite irréprochable et la fidélité de Stafford, les preuves qu'il apporta pour sa défense, n'empêde 24 voix, ne le déclarassent criminel. cherent pas que les pairs, à la pluralité Il fut décapité en 1680, à 69 ans.

STAFFORD (Antoine), aut. anglais,' vers 1641; ses ouv. sont: Niobe dissoute dans le Nil, ou le Siècle de Niobé noyé dans ses larmes, in-12; la Vie et la Mort de Diogène; l'Orgueil de l'honneur; la Gloire du sexe, ou la Vie de la Vierge Marie, in-8°; le Triomphe de l'honneur et de la vertu sur la mort, manifesté dans la vie et la mort de Henri lord Stafford, 1 vol. in-4o.

STAFORST ou STAPHORST (Nicolas), chim. d'Hambourg au 17e siècle, est connu par un ouv. int. Officina chimica Londinensis, seu Notitia Medicamentorum quæ apud aulam pharmaceutic. Londi

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