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ventear de cet apologue ingénieux, de l'homme et du cheval, qu'Horace, Phèdre et La Fontaine ont si bien versifié. On lui attribue l'invention de l'EpithaLame ou Chant nuptial. Ses ouv. ne sont venus à nous que par fragmens. Ce poète mourut à Catane en Sicile, à 80 ans, l'an 536 av. J.-C.

STETTEN (Paul), m. à Augsbonrg en 1808, magistrat de cette ville. Il est connu des savans par son Histoire de la ville d'Augsbourg, et par quelques autres écrits, parmi lesquels on distingue ses Lettres d'une dame du 15e siècle.

STETTLER (Guill.), bon peint, et grav. de Berne, où il m. en 1708, était memb. du gr. conseil de cette ville. Il a écrit en allemand un Traité de peinture assez estimé, Berne, 1696, in-12.

STETTLER (Michel), natif de Berne, commissaire général de la république, en 1629, est aut. d'une Chronique de Berne, en 10 vol. in-fol., qui n'a pas été impr., mais il en a publié un Abrégé en 1627, 2 vol. in-fol., en allem. Les notices historiques sont généralement exactes.

STEVART (sir Jacques), baronet écossais et écriv. polit., né en 1713, m. en 1789, a publié, Apologie du sentiment du chevalier Newton, sur l'ancienne chronologie. Un ouv. sur l'Economie politique, 2 vol. in-4°.

STEUBEN (Fréd.-Guill. baron de), major-gén. dans l'armée américaine, offic. au service de la Prusse. Il arriva de Mar

seille au Nouveau-Hampshire en 1777

avec de fortes recommandations au congrès. Il ne voulait aucun grade, et ne demandait que la permission de servir comme volontaire dans l'armée des Américains. Bientôt nommé inspecteur-gén. avec rang de major-gén., il établit un système uniforme de manoeuvres; il servait comme volontaire à la bat. de Monmouth, et commandait dans la tranchée d'York-town au jour qui termina la lutte avec la Grande-Bretagne. Il m. en 1794 à Steubenville-New-Yorck, à 61 ans. On a publié en 1779 son système de discipline Steuben avait donné une lettre

sur l'établissement d'une milice et sur quelques améliorations militaires.

STEVENS (George-Alexandre), né à Londres, m. en 1784, aut. de pièces de théâtre. Il reste de lui quelques farces, quelques chansons, le Tom Fool, 2 v. in-12, et l'Hist. dramatique de mattre Edouard.

STEVENS (Guill. Bagshaw), théol. et poète angl., né à Abingdon vers 1755,

m. en 1800, a publié un poëme en vers blancs intit.: Retirement, 1782, in-4°; des Odes indiennes, in-4°; des Idyles insérées dans le Topographe, etc.

STEVENS (Joseph), ministre de Charlestown, Massachussetts, prédicat. éloq., m. en 1721, à 40 ans. On a publié plus. de ses Discours dans lesquels on distingue l'Oraison funèbre dn révérend Brattle de Cambridge.

STEVENS (Benjamin), ministre de Kittery, Massachussetts, fils du précéd., a publié plus. Sermons et l'Oraison funèbre de A. Pepperell, écuyer. 1752. Il m. en 1791.

STEVIN (Simon), math. de Bruges, m. en 1635, intend. des digues de Hollande. On dit qu'il fut l'inventeur des Chariots à voiles. Il a écrit un Traité de statique, curieux et estimé ; des Problemes géométriques; des Mémoires mathématiques; un traité De Portuum investigandorum ratione ; et un gr. nombre d'autres ouvrages en flamand, qui ont été trad. en lat. par Snellius, et impr. en 2 vol. in-fol.

STEWART ou STEVART (Pierre), né à Liége en 1547, où il m. en 1624, gr.-vic. de l'égl. de sa ville natale. Il a laissé des Commentaires sur plusieurs Epttres de Saint-Paul; une Apologie des jesuites contre Liserus, Ingolstadt, 1595; une édition des quatres livres de Manuel Calecas, contre les erreurs des Grecs, 1608, in-4°.

écossais, né en 1717, à Rothsay dans STEWART (Matthieu), sav. math. l'ile de Bathe, m. en 1785, a publie Théorèmes généraux. En 1761, parut son Traité de physique et de mathéma leil, et un autre traité intit. Proposiun Traité de la distance du sotiques;

tiones more veterum demonstratæ.

STEYAERT (Martin), doct. de Louvain, m. à Rome en 1701, après avoir publié plus. ouv. de morale et de controverse. Ses princip. ouv. sont : un Ecrit contre Jansénius; un Livre sur l'infaillibilité du pape; des Aphorismes théologiques, etc.

STICOTTI (Antonio), fils de Fabio Sticotti, très-bon acteur de la comédie italienne, mérita les suffrages publics dans la même profess. On a de lui beaucoup de pièces de théâtres. Garrick ou les acteurs anglais, ouv. contenant des observations sur l'art de la représentation et le jeu des acteurs, 1769, in-12; nouv. édit., 1770, in-12; Dictionnaire des passions, des vertus et des vices,

1769, 2 vol. in-8°; Les soupirs d'Eurydice aux champs Elysées, 1770, in-12. Il m. au milieu du 18e siècle.

STIFELS (Michel), ministre protest., et habile math., natif d'Estingen, in. en 1567 à Iene, à 58 aus, est moins connu par son Arithmétique que par sa manie de faire le prophète. Il prédit que la fir du monde arriverait en 1553; mais il vécut assez pour être témoin lui-même de la fausseté de sa prédiction.

STIGELIUS (Jean), poète latin de Gotha, né en 1515, ni. en 1562, laissa plus. pièces de poésie. On estime ses Elegies, 1604, in-8°; et ses Egiogues, 546, in-8°.

STIGLIANI (Thomas), poète italien et chev. de Malte, natif de Matera dans la Basilicate, m. sous Urbain Vill. Ceux de ses ouv. qu'on estime le plus, sont: des Lettres, Rome, 1651, in-12; Arte del verso italiano, Rome, 1658, in-8°; le Chansonnier, Venise, 1601 et 1605; le Nouv. monde, poëme, Rome, 1628. STILES (Ezra), présid. du college d'Yale, fils du reverend Isaac Stiles de North-Haven, Connecticut, né en 1727, m. en 1795. Il devint l'un des hommes les plus savans de son pays. Il a publié l'Oraison funèbre, en lat., du Law, beaucoup de Sermons et de Discours; Histoire des trois juges du roi Charles I; Whalley, Goffe, et Dixwell, in-12, 1795. Il a laissé une Histoire ecclésiastique de la Nouvelle-Angleterre qui n'était pas achevée. Son gendre, le docteur Holmes, a publié en 1798, une notice sur sa vie.

gouvern.

STILICON, vandale et général de l'emp. Théodose-le-Grand, épousa Sérène, nièce de ce prince et fille de son frère. Quelque tems après, Théodose ayant déclaré ses fils empereurs, Arcadius d'Orient et Honorins d'Occident, donna Rufin pour tuteur au premier et Stilicon au second. Stilicon commença par faire alliance avec les barbares du nord et par faire assassiner Rufin, devenu son ennemi. Il défit les Goths dans Ja Ligurie; Stilicon gagna la cél. bat. de Pollerne, le 29 mars 403. Les soldats instruits des intrigues secrètes que Stilicon avait entretenues avec les barbares pour mettre son fils sur le trône, massacrèrent tous ses amis, et le cherchèrent pour l'immoler à leur vengeance. Stilicon se sauva à Ravenne, mais Honorius l'ayant poursuivi et pris, lui fit trancher la tête l'an 408. Son fils Eucher et Serene, sa femme, furent étranglés quelques tems après.

STILLINGFLEET (Edouard) théol. angl., né en 1639 à Cranburn dans le comté de Dorset, curé de la pa roisse de Saint-André, et aumônier du roi Charles II, ensuite év. de Worcester. Ses ouv. ont été impr. en 6 vol. in-fol. Ce theol. n. en 1699 à 6í ans.

STILLINGFLEET (Benjamin), poète et naturaliste angl., petit-fils da précéd., m. en 1771, à 69 ans, voyagea longtems dans div. contrées de l'Europe, et à son retour publia des Poésies, dans la collection de Dodsley; des Voyages et des Mélanges, 1759, in-8°; le Calendrier de Flore, 161, in-8°; Principes et puissance de l'harmonie, Londres, 1771, in-4°.

STILLMAN (Samuel), ministre à Boston, né en 1737, à Philadelphie, m. en 1807. On a de lui un gr. nombre de Sermons, dont un vol, tiré de ses miss. n'a été donné qu'en 1808.

STILPON, cél. philos. de Mégare vers l'an 306 av. J. C. On dit que reprochant un jour à la courtisane Glycère qu'elle corrompait la jeunesse : « Qu'importe, lui répondit-elle, par qui eile soit corrompue, ou par

une courtisanne ou

par un sophiste?... Stilpon, pique de cette réponse, réforma, ajoute-t-on, l'école de Mégare. Démétrius Poliorcète, roi de Macédoine, ayant pris Mégare, fit défense de toucher à la maison du philos. Stilpon ; mais ses ordres furent mal observes. Le vainqueur lui ayant demandé s'il n'avait rien perdu dans la prise de la ville? « Non, répondit Stilpon, car la guerre ne saurait piller la vertu, le savoir, ni l'éloquence. » Il donna en même tems des instructions par écrit à ce prince, pour lui inspirer l'humanité et la noble envie de faire du bien aux hommes. Démétrius en fut si touché, fut regardé comme un des chefs des Stoiqu'il suivit depuis ses conseils. Stilpon ciens. Plus. républ. de la Grèce curent recours à ses lumières, et se soumirent à ses décisions.

STIMMER (Tobie), peint. et grav. du 16 s., était de Schaffhouse, ville de Suisse. Il peignit à fresque les façades de plusieurs maisons dans sa patrié et à Francfort. On a de lui un grand nombre d'Estampes sur bois. Le cél. Rubens faisait grand cas d'une suite de Figures, dont les sujets sont tirés de la Bible. Elles furent publiées en 1586.

STISSER (Jean-André), docteur en méd., né à Luchau, en 1657, m. en 1700 à Helmstadt, prof. de chimie et d'anat. Il a donné: Botanica curiosa,

Helmstadii, in-4°; Acta laboratorii chymici in academiá Juliá edita, ibidem, 1690, in-4°; Solamen arthriticorum, Helmstadii, 1690, in-4°.

STITH (Guill.), présid. du coll. de Guillaume et Marie en Virginie, né dans cette colonie. On a de lui: une Histoire des premières découvertes et de l'établissement en Virginie, Williamsbourg, 1747, in-8°.

STOBÉE on STOBEUS (Jean), ant. grec du 6 s. Photius fait mention dans sa biblioth. de plus. de ses ouv Les plus importans sont ses Sentences, trad. en lat. par Conrad Gessner, Lyon, 1608, et Genève, 1609, in-fol.

STOCK (Christ.), né à Camburg en 1672, fut prof. à lène en 1717, où il m. en 1733. Ses princip. ouvr. sout: Disputationes de pænis Hebræorum capitalibus; Clavis Linguæ Sanctæ vet. Test., c'est un dictionnaire hébreu ; Clavis Lingua Sanctæ novi Testam., c'est un bon dictionnaire grec.

STOCKALPER (Gaspar), baron du Saint-Empire romain, capit.-gén. de la républ. du Vallais, en 1770; personnage du plus grand mérite, qui occupe une place distinguée dans les annales de sa patrie. (Voyez Histoire militaire de la Suisse, par le baron de Zur-Lauben.)

STOCKMANS (Pierre), né à Anvers en 1608, professa le grec et le droit à Louvain, où il m. en 1671, conseiller au conseil de Braban, et à différens emplois honorables. Les Brabancous le regardent comme un de leurs plus grands jurise. Ses OEuvres ont été recueillies en 1700, Bruxelles, in-4°.

STODDARD (Salomon), ministre de Northampton, Massachussetts, né en 1643 à Boston, m en 1729. Il a laissé un grand nombre de Sermons; un Traité de la conversion; moyen de distinguer la sincérité de l'hypocrisie; un ouvr. sur le Jugement, reimprimé à Edimbourg,

in-8°, en 1792.

STODDARD (Jean), membre du conseil de Massachussetts, fils du précéd., attaché aux principes et à la doctrine des anciens théolog. de la Nouvelle-Anglet., il abhorrait ce qu'il appelait les erreurs de la théologie moderne. Il m. à Boston en 1748, à 67 ans.

STOFFLER (Jean), né à Justingen dans la Suabe, en 1452, enseigna les mathémat. à Tubinge, il perdit sa réputation en se mélant de prédire l'avenir. Il anronça un grand delige pour l'année 1524, et fit trembler toute l'Allemagne

par cette prédiction. On fit faire des barques pour échapper à ce fléau; malheureusement on n'en fut pas afflige, et l'astrologue vit lui-même la fausseté de sa prédiction. On a de lui plus. ouvr. de Mathématiques et d'Astrologie, pleins d'idées folles et chimériques. Il mourut par un accident.

STOKLI (Augustin), natif de Mari, capitulaire de l'abbaye de ce nom, et doyen de celle de Pfeffers, vers 1625, a publié un traité en latin sur les eaux minérales de Pfeffers, Dillingen, 1631, in 80; une Chronique latine de l'abbaye de Pfeffers, m.ss.

STONE (Samuel), un des premiers ministres de Hartford, Connecticut, né en Anglet. Pour échapper à la persécution, il passa en Amériq.; il m. en 1663, et a publié l'Eglise congrégationnelle, église visiblement catholique, Londres, 1652.

STONE (Jean-Hoskins), gouvern. de Maryland, un des patriotes qui versèrent leur sang pour soutenir l'indépend. de l'Amérique, était capitaine dans le régiment de Smallwood. En 1794, nommé gouvern., il remplit trois ans cette place aux termes de la constitution. Il m. à Annapolis en 1804.

STONE (Edmond), fameux mathém. écossais, m. en 1750, était fils d'un jardinier. On a de lui un Dictionnaire de mathématiques; un Traité des fluxions; quelques autres ouvrages du même genre.

STONEHOUSE (sir Jacques), théol. et méd, anglais, ne en 1716 à Tubney au comté de Berk, m. à Bristol en 1795, a publié un ouv. très-répandu en Anglet., intit.: Avis amical à un malade, et plus. Pamphlets sur la religion.

STOPPANI (Ant.), natif de Valtelline, se retira à Bâle pour cause de religion. Il a publié le Dispensateur des médicamens, Lyon, 1543, et les livres de l'Arabe Albohazene, de Judiciis Astrorum, Bâle, 1551.

STORACE (Etienne), musicien et compositeur en Angleterre, né en 1763, m. en 1796, a consacré ses talens an theatre. Tous ses ouvr, eurent un grand succès à l'opéra italien de Londres.

STORCK (Nicolas), était de Saxe et originaire de Zwickaw en Silésie. Son nom, qui, en allemand, signifie cigogne, fat changé en celui de pelargus, qui signifie en grec la même chose. Après avoir été fortement attaché à Luther, il l'abandonna, et forma une nouvelle secte d'Anabaptistes avecThomas Muncer, vers

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la cour supérieure. On le nomma, en
1692, lieut.-gouvern., il commanda en
chef depuis 1694 jusqu'en 1699, il m. en
intégrité, à sa prudence, etc.
1701, à 70 ans. On a rendu justice à son

l'an 1522. Le nom d'Anabaptiste est tiré de deux mots grecs, dont l'un signifie de rechef, et l'autre baptiser. Sa secte devint nombreuse. Luther ne put en arrêter le cours qu'en obtenant du duc de Saxe un edit de proscript. contre Storck, STOUPE (N.), imprimeur à Paris, Muncer et leurs adhérens. Storck se retira où il m. en 1808, a publié : Réflexions à Zwickaw, et alla ensuite en Souabe d'un ancien prote d'impr. sur un proset en Franconie, où il fit soulever les paysans contre leurs seigneurs. Il fallut réotypes, in-8°; Réflexions sur les conpectus ayant pour titre: Editions sterecourir aux armes pour dissiper cet trefaçons en librairie, Paris, 1803, 1804, orage, et il se fit alors un grand carnage in-8°; Lettre d'un souscripteur de l'Ende ces fanatiques. Storck fut assez heu-cyclopédie, publiée au milieu de la disreux pour se sauver dans son pays. Ses pute qui s'éleva entre les entrepreneurs sectateurs s'emparèrent, à son instiga- de l'Encyclopédie et Luneau de Boistion, des églises avec violence, et en germain, chassèrent les pasteurs. Il fut banni par un jugement, et passa en Pologne en 1527; mais ayant beaucoup perdu de son crédit dans ce royaume, il se retira à Munich où il jeta le fondement d'un Anabaptiste outré, qui, dans la suite, s'établit en corps de république dans la Moravie. Cependant, malgré ses succès, il mourut accablé de misère.

STORER (Moeris), poète anglais, m. en 1799, a publié des Poésies latines élégamment écrites.

STOSCH ou STOSS (Guill. ), né à Berlia en 1646, où il m. en 1707, est aut. de Concordia Rationis et Fidei, impr. à Guben sous le nom d'Amst. 1692. Ce livre, plein des idées des sociniens et même des athées, fut supprimé dans le tems, ce qui l'a rendu extrêmement rare et très-recherché.

suisse

STOSCH (Philippe ), donna en latin les Explications des pierres gravées, que Bernard Picart avait mises au jour. Limiers les trad. en fr., et ce rec. curieux fut impr. à Amsterdam en 1724, in-fol. STOUFFACHER (Werner), du canton de Schwitz, résolut, en 1307, de mettre en liberté sa patrie opprimée par Grisler, qui en était gouverneur pour l'empereur Albert [er. Il communiqua son dessein à Walther Furst, du canton d'Ury, et à Arnold de Melchtal, de celui d'Underwald. Après s'être associé quelques-uns de leurs amis, entre autres le fameux Guillaume Tell qui tua Grisler, ils s'emparèrent des citadelles qu'Albert avait fait construire pour les contenir, secouer le joug, et rent un ligue qui fut l'orignine de la liberté et de la république des cantons suisses.

STOW (Jean), de Londres, où il m. en 1605, est auteur d'une Chronique d'Anglet., in-fol., et d'une Description de Londres, 1720, 2 vol. in-fol.

STRABON, philosophe et historien, natif d'Amasie, ville de Cappadoce, flor. sous Auguste et sous Tibère, vers l'an 14 de J. C. Xénarchus, philosophe péripatéticien, fut son premier maître, et il fut aussi disciple de Molon, cel. rhéteur de l'île de Rhodes. Il s'attacha ensuite aux stoïciens. On croit qu'il m. vers la 12° année de l'empire de Tibère, sous lequel il était venu à Rome. De tous ses ouvr., nous ne possédons plus que sa Géographieen 17 livres. La plus ancienne édit. est de 1472, in-fol. ; les meill. sont de Paris, 1620, in-fol.; d'Amst., 1707, en 2 vol. in-fol., ibid., 1652, 2 vol. in-12; de Leipsick, 1801, 3 vol. in-8°.

STRACK (Charles), méd., né à Mayence en 1722, où il exerca son art, et fut prof. de chirurgie, de physiologie, de pathologie et de chimie, m. en 1806. Ses princip. écrits sont : De dysenteria tentamen medicum, 1760; De epinictide dissertatio inauguralis respondente, J. Hagel, 1776; De crustá lacted infantum, 1776, De enervanda variolarum miasmate, 1778; Observationes medicinales de febribus intermittentibus, 1785; Nova theoria pleuritidis vera, ot recta ejusdem medendi ratio, 1786; De diversa febris continuæ remittentis causá, 1789; De una præ cæteris causa propter quam sanguis fœminarum utero nimius profluit, etc., 1794; De ratione novandi, et purum reddendi aërem intra nosocamia carceresque, 1770; De custodiá ægrorum, 1779; De fraudibus conductorum nutricum, 1779; Oratio quá matres hortatur ut proles suas ipsæ lactent, 1801.

STOUGHTON (Guill.), lieut.-gouv. de Massachussetts, Gils du colonel Israel Stoughton. Il passa en Anglet. en qualité d'agent de la province, et devint ensuite STRADA (Famien), jés. de Rome, membre du conseil et chef de justice dem, au college romaiu en 1649, à 78 ans,

professa les belles-lettres dans sa société. Les princes Farnèse l'engagèrent à écrire 'Histoire des guerres des Pays - Bas. Elle est écrite en latin, et divisée en deux décades. La première, qui s'étend depuis la mort de Charles-Quint jusqu'en 15-8, parut à Rome en 1640, in- fol. La seconde, qui renferme les événemens depuis 1578 jusqu'à l'an 1590, fut impr. en 1647, in-fol. On en a une Traduction franç., Bruxelles, 4 v. in-12.

STRADA (Zanobi de), poète lauréat, né à Strada près de Florence en 1512, m. à Avignon en 1561, secrétaire apostolique du pape Innocent VI. Strada avait entrepris un Poëme à la louange de Scipion P'Africain, mais il l'abandonna. On a de lui quelques Lettres, et une Traduction, en prose élégante, des Œuvres morales de saint Grégoire. Cet ouvrage, conduit par Zanobi au chapitre 18 du livre 19, a été achevé par un auteur anonyme, et impr. à Florence en 2 vol. in-fol.

STRADA (Jacques), né à Mantoue,

munes se sentirent assez fortes pour l'attaquer, elles surent tirer parti de toutes ces circonstances. Le comte, apercevant l'orage, voulait se mettre à l'abri, Charles le retint, l'assurant qu'il le défendrait, et que le parlement ne toucherait pas un poil de sa tête. Cependant la chambre des communes le mit brusquement en accusation, dans une séance secrète, et en envoya l'acte aussitôt à la chambre des pairs, où Strafford fut arrêté et condamné à périr sur un écha faud, le 12 roai 1641, âgé de 49 ans. La mémoire de Strafford fut réhabilitée sous Guillaume III.

STRANGE (Robert), né aux Orcades en 1721, m. à Londres en 1792, mérite un rang distingué parmi les graveurs du 18 s. Il fut membre des acad. de peinture de Paris, Florence, Bologne, Parme. Georges III l'avait créé chevalier en 1787. Cet artiste a beaucoup gravé d'après les tableaux des grauds maîtres. Son catalogue est nombreux. On a recueilli 50 exempl. de l'œuvre de

se fit un nom dans le 16 s. par son ha-Stange en un vol. qui se vendait à Lon

bileté à dessiner les médailles anciennes.

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STRADA (Jean), peintre, né à Bruges en 1530, m. à Florence en 1604. Le séjour qu'il fit en Italie, et ses études d'après Raphaël, Michel Ange, et les statues antiques, perfectionnèrent ses talens. Il a fait beaucoup d'ouvrages à fresque et à l'huile, à Florence, à Rome, Reggio, à Naples.

dres 70 guinées en 1795.

STRAPAROLE (Jean-François), auteur italien du 18e s., né à Caravage, a donné un rec. de Contes dans le goût de Boccace, sous ce titre : Le Piacevole Notti, Venise, 1557, 1558, 1560 in-8°, et 1599, in-4°. Les autres édit. sont mauvaises. Il y en a deux tradget. franc., l'une de 1596, Paris, 1 vol. in-16, et l'autre en 1726, 2 vol. in-12.

STRATON, roi de Sidon, ayant refuse de rompre son alliance avec Darius, roi des Perses, fut détrôné par Alexandrele-Grand, qui donna sa couronne à Abdalonyme, prince de la famille royale.

cherche des secrets de la nature le fit surnommer le Physicien. On lui a reproché de n'avoir pas reconnu l'antent de cette nature qu'il étudiait. Ce philos. fut choisi pour précepteur de Ptolomée Philadelphe, qui le combla de bienfaits. Il avait fait des Traités de la Royauté, de la Justice, du Bien, et plus. autres ouvr. qui ne sont point venus jusqu'à nous, et dont la perte doit nous laisser des regrets.

STRAFFORD (Thomas WENTWORTH comte de), d'une famille distinguée d'An STRATON, philos. péripatéticien glet., fut un des plus ardens défenseurs de Lampsaque, fut disciple de Théodu parti populaire dans la chambre des phraste, à l'école duquel il succéda l'an communes contre l'autorité royale. Char-248 av. J. C. Son application à la reles Ier crut voir dans Wenworth un sujet qui pourrait lui être utile, et s'en faire rampart contre l'autorité des parlemens. Wenworth se dévoua tout entier au roi et à sa cause. Il fut fait comte de Strafford, lord lieutenant, vice-roi d'Irlande, président du conseil d'Yorck et ministre. Le parti qu'il avait déserté ne le lui pardonna point. Plus de dix ans avant sa mort, un des chefs de ce parti, Pym, l'entendant se justifier de son changement, l'engagea à ne pas prendre cette peine, et lui dit: « Vous nous avez abandonnés; mais je ne vous quitterai pas tant que vous aurez la tête sur les épaules. Pym uint parole. Quand les com

STRATON, ami de Brutus, le suivit à la bataille de Philippes. Lorsque ce dernier se vit pressé par Antoine, il dit à Straton : « Approche, et si tu fus mon plus fidèle ami, donne-moi la mort. »

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