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OCHN

en 1555, à Zurich, où il fut ministre de P'église italienne. Ses Dialogues en faveur de la polygamie lui firent perdre sa place. Après avoir erré de pays en pays, il se retira en Pologne. On l'installa ministre près de Cracovie. Ses maximes et ses opinions l'en firent renvoyer. Il chercha un asile à Slaucow, dans la Moravie, où il m. en 1564. Parmi ses nombreux ouvrages, on distingue des Sermons italiens, Båle, 1562, 5 vol. in-8°; des Comment, sur les Epitres de St. Paul; Dialogo del Purgatorio, 1556, in-8°, trad. en français, 1559, in-8°; Disputa intorno alla presenza del corpo di G. C. nel sacramento della cena, Basilea 1561, in-8°; Sincera et veræ doctrinæ de Cand Domini defensio, Tiguri, 1556, in-8°; Il Catechismo, Bâle, 1561, in-8°; Liber adversùs papam, 1549, in-4°; d'autres Satyres sanglantes contre la cour de Rome et contre les dogmes catholiques; Apologi, nelli quali si scuoprono gli abusi e gli errori della sinaboga del papa e de' suoi preti, monaci efrati, Genève, 1554, in-8°.

redingotte une piéce intitulée : Adresse
du comité secret d'Angleterre au Direc-
il fut con-
toire exécutif de France;
damné à mort en 1798.

OCTAVIANUS - HORATIANUS, floméd., né en Afrique, bibliographe, rissait vers le milieu du 6 s. ; il a laissé un ouv. en quatre livres intit.: Rerum medicarum libri quatuor, etc. Argentina, 1532, in-fol., avec les 3 livres de chirurgie d'Albucasis.

OCTAVIE, petite nièce de JulesCésar et sœur d'Auguste, mariée en premières noces à Claudius-Marcellus, et en secondes à Marc-Antoine. Ce mariage fut le lien de la paix entre le triumvir et Auguste. C'était une femme d'une rare beauté et d'un plus rare mérite. MarcAntoine, loin d'y être sensible, se rendit en Egypte auprès de Cléopâtre, dont it était amoureux. Octavie alla le trouver à Athènes; mais elle en reçut un ordre de s'en retourner à Rome. Auguste, outré de cet affront, résolut de s'en venger. Après la défaite entière de MarcAntoine, elle vécut auprès d'Auguste. OCHNUS ou AuCNUS (mythologie), Son fils Marcellus, qu'elle avait eu de fainéant, condamné dans le Tartare à son premier mari, épousa Julie, tordre une corde de jonc, qu'un åne ron-d'Auguste ; mais Octavie mourut de geait à mesure qu'elle était faite.

OCHOSIAS, fils et successeur d'Achab, roi d'Israël, aussi irreligieux que son père, commença de régner l'an 808 avant J. C. La 2o année de son règne, il tomba d'une fenêtre, et mourut l'an 896 avant Jésus-Christ.

OCHOSIAS, roi de Juda, dernier fils de Joram et d'Athalie, avait 22 ans lorsqu'il commença de régner. Jehu, général des troupes de Joram, roi d'Israël, qui s'était soulevé contre son maître, le fit mourir l'an 884 avant J. C.

OCKLEY (Simon ), orient. et prof. d'arabe à Cambridge, né à Exeter, en 1678, a donné en 1706, Introductio ad linguas orientales in quá iis discendis via mu nitur et earum usus ostenditur; l'Histoire des Juifs de ce tems, avec un Supplem. sur les Caraïtes et les Samaritains, 1707; les Progrès de la raison humaine exposés dans la vie de Hai Ebn Yokdhan, 1708, in-8, fig.; Relation des états de Fez et de Maroc, 1713; Histoiré des Sarrasins depuis la mort de Mahomet en 632 jusqu'en jo5, 2 vol. in-8°, 1708, 1718 et 1757. Elle a été trad. en franç. 1748, en 2 vol. in-12. Ockley termina sa Carière en 1720.

O'COGLEY, l'un des chefs des defenders d'Irlande, ayant été arrêté par les troupes royales, on trouva dans sa

chagrin, tí ans av. J. C.

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fille

accusa

OCTAVIE, fille de l'emp. Claude et de Messaline, épousa Néron à l'âge de 16 ans. Ce prince la répudia peu de tems après, sous prétexte de stérilité. Poppée, qu'il prit après elle Octavie d'avoir eu un commerce criminel avec un jeune Egyptien son esclave. Octavie fut envoyée en exil dans la Campanie. Les murmures du peuple obligerent Néron à la faire revenir. On ne saurait exprimer la joie qu'on fit éclater dans Rome pour ce rappel. Poppée se crut perdue si Octavie ne périssait ; elle se jeta aux pieds de Néron, et obtint enfin sa mort. Octavie reléguée dans l'île de Pandataria, fut étouffée dans la vapeur d'un bain chaud.

OCTAVIEN, anti-pape, se fit élire en 1159, par deux cardinaux, après la mort d'Adrien IV, et prit le nom de Victor IV. Soutenu par Frédéric Ier, il convoqua un concile en 1160 à Pavie, on Alexandre III fut déposé. Ce pape, contraint de fuir en France, laissa le trône à l'usurpateur, qui mourut à Lúcques en 1164.

OCYPÈTE (Mythol.), une des hars pies, ainsi appelée de son vol rápide, habitait les iles Strophades avec ses sœurs Aello et Célæno.

OCYROE (Mythol.), nymphe, fille

de Chiron le Centaure et de Charicle, voulut se mêler de prédire l'avenir; les dieux irrités la changèrent en jument. ODASSI (Tifi degli ) noble Padouan, florissait vers la fin du 15e s. Odassi fut (dit-on) l'inventeur du style macaronique, dont on attribue l'invention à Théophile Folengo. Ce poète a donné dans ce nouveau genre, Typhis Odaxii Patavii Carmèn macharonicum de Patavinis quibusdam arte magicd delusis, imprimé sans date d'année, sur la fin du 15 s.

ODAZZI (Jean), peintre et grav., né à Rome en 1663, où il m. en 1731. La plupart de ses ouvrages se voient à Rome. La coupole du dôme de Velletri, peinte de sa main, est un morceau admirable.

ODDI (Maur), archit., peint. et grav., né à Parme en 1839, peignit le palais ducal à Colorno, fit a Plaisance, à Modène, plusieurs ouvrages qui le firent nommer archit. et peint. de la cour, Il dessina deux mille médailles, composa 2 livres sur l'archit., et m. à 61 ans.

ODDI (Sforza degli),, de Pérouse, né en 1540, m. à Padoue en 1610. Il a laissé trois comédies : L'Erofilomachia, ovvero il duello d'amore e d'amicizia, Venise, 1572 et 1586. La prigione d'amore, Florence, 1590 et 1592. I morti vivi, Pérouse, 1576, Venise, 1597, et Florence, 1608.

ODDI (Muzio), d'Urbin, archit., né en 1569, et m. en 1639, a publ. : Degli orologi solari; Dello squadro, della fabbrica e dell'uso del compasso poli

metro, etc.

ODDI (Longaro degli), jés. né en 1685, à Pérouse, m, en 1773, après avoir écrit les Vies de plus. personnages de cet ordre.

ans. Il consacra 110,000 1. à plus. établissemens utiles. On a dé lui : L'académie des afflictions, où se trouvent les biens solides.

ODENAT, roi des Palmyréniens, ré Palmyre, révolté d'an affront qu'il avait reçu de Sapor, roi de Perse, vers l'an 260, prit le parti des Romains, et fit la guerre à ce roi avec tant de succès qu'il lui enleva sa femme et ses trésors. Il ruina ensuite le parti de Quiétus, fils de Macrien. L'emp. Gallien l'associa à l'empire en 264. Odenat fit mourir Baliste qui s'était révolte, prit la ville de Ctésiphon, et se préparait à marcher contre les Goths, lorsqu'une conspiration mit fin à ses jours et à ses projets, l'an de J.C. 267.

ODERIC, frère mineur, né vers 1286 à Pordenone dans le Frioul, se consacra aux missions pendant 14 ans. De retour en Italie en 1330, il m. en 1331. La relation de ses voyages fut publ. en italien en 1588, dans la collec. de Ramusius.

ODÉRICO (Gaspard - Louis), jés., né à Gênes en 1725, où il m. en 1803, dirigea particuliérement ses études vers la numismatique, et publia successivement: Dissertazione sopra un' antica iscrizione novellamente scoperta, Rome, 1756; Dissertationes et adnotationes in aliquot ineditas veterum inscriptiones et numismata, etc., Rome 1765; Dissertation sur une monnaie d'argent d'Orcitirix, prince helvétien, dont César parle dans ses Commentaires, et une Apologie de l'architecture égyptienne

et toscane.

ODÉRIGI DA GUBBIO, cél. peint. en miniature, Benoît XI l'employa à Rome, dans la biblioth. pontificale, à décorer et embellir des ouvrages précieux.

ODESPUN DE LA MESCHINIERE (Louis), prêtre de Chinon en Touraine, recueillit les Mémoires du clergé de France, 1646, 2 vol. in-fol., et une Collection des conciles de France, depuis celui de Trente, in-fol.

ODDI (le card. Jacob d'), né à Pé-il rouse, successivement légat de Ravenne et évêque de Viterbe, où il m. en 1770, à 80 ans. On a de lui: Constitutiones editæ in diœcesaná synodo habitá in cathedrali ecclesia Sancti Laurentii Viterbi, anno 1762; Viterbi, 1763, in-4°. Viterbiensis synodi vindicatio, ibid, 1764, in-4°.

ODDU (Illuminato), Sicilien, et capuciu, mort en 1683, a écrit une Logique péripatéticienne, et une Physique péripatéticienne.

ODEBERT (Pierre), reçu présid. aux requêtes du palais de Dijon le 23 mars 1604, exerça cette charge pendant 42

ODET (Philippe ), méd., né à Nanci vers le milieu du 16e s. a laissé : De tuenda valetudine libri sex, etc.; Nanceii, 1604, in-12.

ODIERNA (Jean-Bap.), de Syracuse, astron., aut. des Ephémérides des satel lites de Jupiter, Palerme, 1656.

ODIEUVRE (Michel), né en Normandie, m. . à Rouen en 1756, marchand de tableaux et d'estampes à Paris, a fait graver à ses frais une suite de 600 portraits de personnes illustres qui forment

les 6 vol. in-4° de l'Europe illustre de Dreux du Radier.

ODILON, cinquième abbé de Cluni, né en Auvergne l'an 962, m. à Sauvigny en Bourbonnais, en 1018, après avoir répandu son ordre en Ital., en Espag. et en Angl. Son nom est cél. dans l'Eglise par l'institut. de la Commémoration générale des trépassés. On a de lui dans La Bibliotheca Cluniacensis, 1614, infol., la Vie de saint Mayeul; celle de sainte Adélaïde, impératrice; Des Sermons, des Lettres et des Poésies.

ODIN, à la fois prêtre, conq., monarque, orat. et poète, parut "dans le nord environ 70 ans av. J. C. Le théâtre de ses exploits fut princip. le Danemarck. Il avait la réputation de prédire l'avenir et de ressusciter les morts. Les rois qui aspiraient au respect des peuples dans une partie du Nord, se disaient tous fils d'Odin. C'est à lui qu'on attribue la poésie erse, et les caract. runiques. On le croit aut. d'un poëme int. Hawtnaal, c.-à-d., Discours sublime, composé d'environ 120 strophes.

ODOACRE, élevé en Ital., fat garde de l'emp. Après diverses aventures, il devint chef ou roi des Hérules et autres peuples barbares qui composaient alors la milice romaine, et qui se soulevèrent en sa faveur ; alla à Rome, où il se fit proclamer roi d'Italie, fit périr Oreste, et exila son fils Augustule. Maître de l'Ital., il eut Théodoric à combattre, qui le battit trois fois, l'assiégea dans Ravenne en 490, et le tua en 493.

ODON, second abbé de Cluni en 927, naquit dans le Maine en 879, et m. en 942. Ou a de lui: Un Abrégé des morales de saint Grégoire sur Job; Des Hymnes en l'honneur de saint Martin; Trois livres du Sacerdoce; La Vie de saint Gerard, comte d'Aurillac, trad. en fr., Aurillac, 1715, in-80; Divers Sermons, etc. Sa Vie a été écrite par un de ses disciples appelé Jean.

ODON, fils d'Herluin de Conteville, év, de Bayeux en 1049, accompagna en 1066 Guillaume dans sa conquête du royaume d'Angl., et fit équiper à ses frais cent navires. Le conq. l'ayant fait son lieut. pour gouverner ce royaume en son absence, Ødon se livra à une prodigalité et des dépenses inonies, accabla le peuple d'impôts excessifs, et commis les plus grandes concussions. Arrêté par ordre du roi, au moment où il se disposait à passer à Rome avec toutes ses richesses, destinées à acheter des sufkages pour se faire élire pape, il fut

conduit à Rouen, où il resta enfermé jusqu'à la mort du prince. Sorti de sa prison, il se mèla à de nouv. intrigues, et remplit l'état de troubles par ses cabales. Enfin, étant parti en 1096, dans la re croisade avec le duc Robert, il m. en chemin l'année suiv. à Palerme.

ODON OU ODOARD, év. de Cambrai, né à Orléans, mort en 1113, a donné une Explication du canon de la messe, Paris, 1640, in-4o, et d'autres Traités.

ODON DE DEUIL, Succ. de l'abbé Suger, dans l'abbaye de St.-Denis, m. en 1168, a composé une Relation du voyage de Louis VII, roi de France, en Orient, publ. par le P. Chifflet, dans son Traité de la noblesse de St.-Bernard, Paris, 1660.

ODON, né en Angleterre, de parens calvinistes, Danois d'origine, embrassa le christianisme et fut nommé évêque de Cantorbéry en 942, m. en 961. On a de lui des Constitutions ecclesiastiques dans la collection des conciles.

ODON-CANTIANUS, né dans le 12 s., et a composé des Commentaires comté de Kent, bénéd., fleurit dans le sur le Pentatenque; des Reflexions morales sur les Psaumes, l'ancien Testament et les Evangiles; un traité De onere Philistini; De moribus ecclesiasticis ; De vitiis et virtutibus animæ.

ODONUS (César), méd du 16o s., direct. du jardin des plantes à Bologne, est auteur de Theophrasti Sparse de plantis sententiæ, etc., Bononiæ, 1561, in-4°, et d'un Traité de Urinis.

ODORAN, moine de l'abbaye de St.Pierre-le-Vif de Sens, composa, vers l'an 1045, Chronica rerum in orbe gestarum, qui commence à l'an 875, et qui finit à l'an 1032.

OEBOAS, héros grec, remporta le prix de la course aux jeux olympiques dans la 7 olympiade. Les Achéens lui érigèrent une statue.

OECOLAMPADE (Jean), né au village de Reinsperg, dans la Franconie en 1482, fut fait curé de Bâle. La ré. forme commençait à éclater; OEcolampade en adopta les principes, préféra le sentiment de Zuingle à celui de Luther sur l'eucharistie, et publia plus. ouvrages pour soutenir son opinion. A l'exemple de Luther, OEcolampade se maria', quoique prêtre, et eut beaucoup de part à la réforme de Suisse; il m. à Bâle en 1551. On a encore de lui des Commentaires sur plus. livres de la Bible, in-f., et d'autres ouvrages.

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OEDIPE (mythol.), roi de Thèbes, fils de Laïus et de Jocaste. L'oracle avait prédit à Laïus que son fils le tuerait, et qu'il épouserait sa mère. La prédiction s'étant accomplie, OEdipe se creva les yeux et s'exila de sa patrie.

OELHAF (Joachim), méd, né à Dantsick en 1570, où il m. en 1630. On a de lui Disputatio de foetu humano, Gedani, 1607, in-40; De usu ventriculorum cerebri, ibid, 1616, in-4°; De seminario pestilenti intra corpus vivum latitante, ibid, 1626, in-4°; De renum officio in re medicd et venered, Hafniæ, 1670, in-8°.

OELHAF (Nicolas-Jérôme), théol de Nuremberg, pasteur à Laussen, où il m. en 1675. Il a écrit sur le Droit naturel et sur la Predestination.

OELHAF (Tobie), jurisc., né à Nuremberg, vice-chancelier de l'acad. d'Altorf, où il m. en 1666, âgé de 65 ans, est auteur des écrits sur les monnaies, sur les formes et les espèces des républiques; sur les donations, les magistrats, les principes de droit, les appellations.

OENOMAUS (mythol.), fils de Mars, roi d'Elie et de Pise.

OENOMAUS, philos. et orat. grec du 2 s. Piqué d'avoir été trompé plus. fois par l'oracle de Delphes, fit un Recueil des mensonges de ce dien; Eusebe nous a conservé une partie considérable de ce traité.

OENONE (mythol.), une des nymphes du mont Ida, épousa Pâris, qui Pabandonna bientôt, et à qui elle prédit qu'il serait la cause de la ruine de Troie.

OENOPEUS ou ONOPION (mythol.), roi de l'ile de Chio, fit crever les yenx à Orion qui avait séduit sa fille.

OENOTRUS (mythol.), un des fils de Lycaon, donna son nom à une contrée d'Italie, où il vint s'établir.

OENUS (myth.), fils de Lycimnius, frère d'Alemène, ayant été tué par les fils d'Hippocoon, Hercule vengea sa mort sur le père et sur les enfans.

OEUVRE (Jacq. de l'), en latin Operarius, prêtre, né à Coutances, princip. du college de Harcourt à Paris, est connu par l'édition de Plaute, in usum dlphini, Paris, 1679, a vol. in-4°.

OFELÉ (André-Félix ), bibliothéc. de l'élect. de Bavière, m. vers 1780, a publié : Rerum Boicaram scriptores, Augusta Vindelic., 1763, 2 v. in-f.

OFFA, roi des Merciens en Angl., succ. à Ethelbald son oncle, l'an 755 de J. C. Il assassina lâchement Ethelbert, roi des Anglais orientaux. Il eut ensuite des différends avec Charlemagne, mais Alcuin les réconcilia. Après diverses conquêtes, il m. l’an 794.

OFFERRAUS (Léonard), né à Ham en Westphalie en 1699, m. prof. d'éloq, et d'hist. à Groningue en 1779. On a de lui: Compendium historia universalis, Groningue, 1750-1775, in-8°. Compendium historia fæderati Belgi, Grouingue, 1763, in-8°; Spicilegiorum historic. libri III.

OFMAN (Daniel), ministre luther., prof. de théol. à Helmstadt vers la fin du 16¢ S., se fit chef d'une secte qui prétendait que ce qui était vrai en théologie était faux en philosophie.

OGÉE (Jean), né à Chaource, fit d'abord la guerre de 1741 en Flandre, fut ensuite ingen.-géog., m. à Nantes en 1789. On a de lui une Carte de l'ev. de Nantes; plus. Cartes de la ci-devant Bretagne; un Atlas itinéraire ; le Dictionnaire histor. et géog. de la province de Bretagne, 1787, 4 vol. in-4o.

OGGIATI (Antoine), bibliothéc. de l'Ambroisienne à Milan, y recueillit plus de dix mille m.ss.

OGIER le Danois, appelé aussi OrGER et AUTCAIRE. rendit de grands services à Charlemagne. Il se fit relig.dans Pabb. de St.-Faron de Meaux, où il m. dans le 10e siècle.

OGIER (Charles), né à Paris en 1595, m. en 1654, suivit le comte d'Avaux, ambass. en Suède. en Danemarck, etc. On a de lui: Iter Danicum, Suecicum, Polonicum, in-8°, Paris, 1636:

OGIER (Francois), frère du précéd., ecclésias., m. à Paris en 1670, a donné: Jugement et Censure de la doctrine curieuse de François Garasse, jésuite. 1623, in-80 Actions publiques, 2 vol. in-4°; des Poésies, etc.

II. OGILBY (Jean), en latin Ogilvius, né à Edimbourg en 1600, m. à Londres en 1676, fut d'abord maître de danse. Se sentant du goût pour la poésie, il donna une Traduction des Euvre de Virgile, 1649-1650, un gr. vol. in-8°. qui eut plus. édit. Ce succès l'engagea à publier ses Fables d'Esope, en vers, en 1651, in-4°, 1665 ̧ I vol. in-fol., et en 1673, 2 vol. in-8°.

Il présenta en 1660 sa traduction en vers de l'Iliade, magnifiquement imprimée, à Charles II, qui le nomma son imprimeur géog. et cosmograph. Ce fat à ces derniers travaux qu'on dut l'Atlas, en plus. vol. in-fol., qui porte son nom, etc.

OGIVE, reine de France, fille d'Edouard Ier, roi d'Angl., épousa Charlesle-Simple, dont elle eut on 920 Louis, surn. d'Outremer. Lorsque son époux eut été fait prisonnier par le comte de Vermandois, qui le retint en captivité pendant sept ans, Ogive chercha une retraite à la cour d'Adelstan, son frère, at y éleva son fils.

OGLETHORPE (Jacques), général angl., né en 1688 à Westminster, m. en 1785, deviat aide-de-camp et secrét. du prince Eugène. A la paix il fut nommé membre du parlement; en 1732 il alla en Amérique régler les affaires de la colonie angl. de Géorgie, et fit bâtir la ville de Savannah; en 1745, fut majorgén., et envoyé contre les rebelles. OGNA-SANCHA, comtesse de Castille, vivait vers l'an Etant veuve, 999. elle devint amoureuse d'un prince maure. Pour l'épouser, elle forma le dessein d'empoisonner son fils Sanche Garcias, comte de Castille. Garcias, averti, était | à table lorsqu'on lui présenta du vin empoisonné. Il dissimula ce qu'il savait, et par civilité la pria de boire la première. Ogna voyant son crime découvert, but le vin qui était dans la coupe, et m, peu de tems après.

OGYGÈS (mythol.), fils de Neptune et d'Alitra, régna dans la Grèce, où il fonda plusieurs villes.

OIHENART (Arnauld), avocat au parl. de Navarre au 17 s., né à Mauleon, a donné: Notitia utriusque Vasconice, Paris, 1638 ou 1656, in-4°; Déclaration historique de l'injuste usurpation et rétention de la Navarre par les Espagnols, impr. en 1625.

OISEL OU OUZEL (Jacques), né à Dantzick en 1631, m. en 1686, à 55 ans, publié : Des Corrections et des Notes sur divers auteurs; Thesaurus selectorum numismatum antiquorum ære expressorum, Amst., 1677, in-4°; Catalogue de sa bibliothèque, 1686.

OKOLSKI (François-Simon), jaco bin polonais, aut. d'ane Histoire de sa nation, sous ce titre: Orbis Polonus, Cracovie, 1641, 3 vol. in-fol. Il mourut vers 1760.

OKSZI (Stanislas), Orichovus, genthomme polonais, chan. de Prémislaw,

il était né, embrassa les opinions de

Luther, qu'il abjura bientôt pour rentrer dans le sein de l'église cathol. Depuis ce tems, il publia un gr. nombre de livres de controverse contre les protestans, 1563, in-8°; les Annales du règne de Sigismond Auguste, in-12, en latin.

OLAGARRAY (Pierre), ministre protest., a publié: Histoire de Foix, Béarn et Navarre, 1609, in-fol.

OLAHUS (Nicolas), né à Hermanstadt en 1493, d'une famille qui descendait des princes de la Moldavie, chanc. du royaume de Hongrie, et placé ensuite sur le siége d'Agrie en 1548, par Ferdinand, frère de Charles-Quint, et roi de Hongrie, qui le nomma ensuite à l'archev. de Strigonie, en 1553. Olahus tint deux conciles nationaux à Tyrnau dont les actes ont été imprimés à Vienne en 1560, in-4°. En 1562, il fut fait palatin du royaume, et m. à Tyrnau en 1568. On a de ce prélat: une Chronique de son tems; une Histoire d'Attila, Presbourg, 1538; une Description de la Hongrie, Presbourg, 1735. On trouve sa Vie dans l'Histoire des Palatins de Hongrie, Tyrnau, 1752, in-fol.

OLAVIDÈS (don Pablo), comte de Pilo, né à Lima, cap. du Pérou, vint Madrid. Charles III le créa comte et le nomma intend. de Séville. Là, il concus plus. projets grands et utiles, et sur-tout celui de défricher la Sierra-Morena on Montagne-Noire. Olavidès y appela des colonies de toutes les nations. Des villes s'élevèrent sous les ordres de l'intendant,

qui voulut y établir des manufactures de
Lyon, et fit venir des fabricans et des
dessinateurs de cette ville. Pour récom-
pense de services si importans, Olivadès
fut jeté dans un cachot et emprisonné
en Andalousie
pendant trois ans. Il m.
en 1803, à 63 ans. On lui attribue El

Evangelio en triunfo, Triomphe de
phe converti, trad. en français, Lyon,
l'Evangile, ou Mémoires d'un philoso-

1805, 4 vol. in-8o,

OLDCASTLE (sir John), appelé le bon lord Cobham, naq. sous Edouard III, et obtint la pairie en épousant l'héritière de ce lord Cobham, qui se distingua par son patriotisme sous Richard II. Il s'eleva avec force contre la corruption qui régnait alors dans le clergé, et la dénonca à la chambre des communes. Sous Henri V, il fut accusé d'hérésie; loin de se justifier, Cobham offensa le roi par ses invectives contre le pape qu'il traita d'antechrist. Henri le livra aux cen sures ecclésiastiques ; il fut excommunic et transféré à la tour. Echappé de sa pri

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