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perdaient les organes de la virilité. Tel était son atroce caractère, qu'il voulait, disait-il, présenter à l'emper. une troupe de ces eunuques qui faisaient l'ornement le plus précieux de sa cour.

m.

THEOBALDE (Theobaldo Gatti), habile musicien, natif de Florence, à Paris en 1727; charmé de la musique

de Lulli, il vint en France, où il fat très-bien recu de ce célèbre musicien. II occupa pendant cinquante ans une place de symphoniste pour la basse de violon dans l'orchestre de l'opéra. On a de lui, deux opéras Coronis, pastorale en 3 actes, Scylla, tragédie en 5 actes, représentés avec succès.

THEOBUTE ou THEBUTE, se sépara de l'église chrétienne, parce que Siméon, son frère, lui fut préféré pour le siège de Jérusalem. Il se forma une secte particulière des sentimens des différentes sectes des Juifs.

THEOCLES, sculp. grec, qui vivait environ 370 ans avant l'ère chétienne, fit Olympic deux statues en bois de cèdre, représentant Adlas et Hercule, près de l'arbre des Hesperides.

THEOCRÈNE (Benoît), né à Larzana, dans l'état de Gênes, fut év. de Grasse, et ensuite précepteur des enfans de Francois Ier. Il a laissé 1 v. d'Odes en vers lat., et une Chronique de Gênes. Son véritable nom était Tagliacarne.

I. THEOCRITE, poète grec, natif de Syracuse, vivait à la cour d'Egypte du tems de Ptolémée-Philadelphe, vers 285 avant J.-C. On dit qu'il fut mis à m. par ordre de Hieron, roi de Syracuse, pour avoir écrit une satire contre lui. Il nous reste de Théocrite, des idylles en dialecte Dorien; M. de Longepierre à traduit en vers français, 15 idylles de Théocrite, Paris. 1688, in-12. La plus ancienne édit. des OEuvres de Théocrite est de Venise, 1495, in-fol.; celle de Rome, 1516, in-8°, ne contient que le texte grec. On y joignit depuis une trad. lat. L'édit. d'Oxford, 1699, in-8°, moins estimée que celle de 1770, 2 vol. in-4, par Thomas, Warton: elle est enrichie de notes et fait partie des édit. Variorum. M. Walckenaer a publié à Leyde, avec de courtes notes, 10 idylles de Théocrite, savoir, les pre, 2o, 3o, 4o, 6e, 7, 9, 11, 18e et 20°, dont huit avec une traduction lat, en vers de Charl.-Ant.

est

Wotstein, et les autres avec celles, pareillement en vers, de Heinsius. Le même a donné toutes les idylles de Théocrite avec celles de Bion et de Mosebus, et la traduct. lat. d'Eobanus Hessus, Leyde,

1779, in-8°. M. de Chabanon a publié une trad. en vers fr. des idylles de Théocrite, in-12. M. Gail a donné une trad. des idylles et autres poésies de Theocrite, Paris, 1796, 2 vol. in-4o; et M. Geoffroi en a publié aussi une antre avec des re-. marques, Paris, 1800, in-8°. On a enidylies de Theocrite. core plusieurs traductions en italien des

THEOCRITE, le Sophiste ou l'Orateur, était natif de l'ile de Chio. Il écrivit sur la grammaire, composa ame Histoire de Libye, et laissa des Lettres que Suidas regarde comme admirables.

THÉODAMAS ( Mythologie), père d'Hylas, fut tué par Hercule, à qui non seulement il avait refusé l'hospitalité, mais qu'il avait encore osé attaquer.

THÉODAS et THEUDAS. Denx imposteurs qui voulurent chacun se faire passer pour le Messie. L'un fut pris par Saturnin, gouv. de Syrie, sous l'emper. Auguste; et l'autre, par Cuspius Fadus, préposé au même gouvern. sous Claude.

THÉODAT, roi des Goths en Italie, était fils d'Amalaberge, sœur du roi Théodoric. La reine Amalasonte ayant perdu son fils Atalaric, mit sur le trône son neveu Théodat en 534, et l'épousa peu de tems après. Théodat chassa sa bienfaitrice, sous prétexte d'adultère, et la fit etrangler dans un bain. L'empereur Justinien, indigné de son ingratitude, lui déclara la guerre. Mais ses soldats élurent Vitiges et le proclamerent roi en 536. Le nouveau prince fit mourir son compétiteur.

THÉODEBERT Ier, roi de Metz, succéda à son père Thierry, l'an 534, et fut placé sur le trône, par ses vassaux, malgré l'opposition de ses oncles. Il se signala par sa valeur, défit les Goths et les Romains en Italie, et se préparait à faire la guerre à l'empercur Justinien, lorsqu'il m. en 548.

THÉODEBERT II, roi d'Austrasie, monta sur le trône en 596, après la m. de son père Childebert, dont il partagea les états avec son frère Thierry, roi d'Orléans, Brunebaut, aïcule de ces deux princes, exerca des violences extrêmes à la cour de Théodebert, qui l'exila en 599. Brunehaut irritée, excita Thierry à lui déclarer la guerre. Ce prince le battit deux fois et le fit prisonnier. Théodebert fut envoyé à Châlons-sur-Saône, où la reice Brunehaut lui fit couper les cheveux, et le fit m. peu après, l'an 612.

THÉODECTE, orat. cél., né en Cilicie, et m. à Athènes à 41 ans, fut dis

ciple de Platon, d'Isocrate, d'Aristote, et mit en vers les préceptes de la réthorique.

THÉODOLI ( le marquis Jérôme), né à Rome en 1677, m. en 1766, était bon archit., tant pour la théorie que pour la pratique. Il orna sa patrie de plusieurs édifices remarquables, tels que le théâtre d'Argentine, etc.

THEODON (Jean-Bapt.), cél. sculpt. franc., membre de l'acad., m. à Paris en 1713, se distingua par ses ouvr. à Rome et en France. Ce fut lui qui commença le beau groupe d'Arrie et Pætus qui se voit aux Tuileries, et qui fut terminé par Le Pautre.

THÉODORE Ier, né à Jérusalem, succéda au pape Jean IV en 642. Il condamna Pyrrhus et Paul, patriarches de Constantinople, qui étaient monothélites, et m. en 649.

THÉODORE, élevé au siége de Pharan, vers 626, fut le prem. aut. du monothélisme. Ses ouvrages ont élé

condamnés au conc. de Latran en 649. THÉODORE II, pape après Romain en 898, m. 20 jours après son élection. THEODORE, peint. d'Athènes. On connaît de lui: la Mort d'Egisthe et de Clytemnestre; la Guerre de Troie m Athlète se frottant d'huile; Cassandre; Démétrius, et Léontium, maîtresse d'Epicure.

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THEODORA DESPUNA, née à Eblisse dans la Paphlagonie, d'un tribun militaire nommé Marin, recut une excell. éducation. Euphrosine, belle-mère de l'emper. Théophile, ayant fait assembler les plus belles filles de l'empire pour lui donner une épouse, Theodora eut la pré-foi et la discipline ecclésiast. Ce qui reste

férence sur toutes ses rivales. Devenue veuve en 842, elle prit les rênes de l'empire durant la minorité de son fils Michel, et gouverna pendant 15 ans avec sagesse, conclut la paix avec les Bulgares, et fit observer les lois. Michel, Gils ingrat, indisposé contre sa mère, la fit enfermer en $57 dans le monastère de Gastric, où elle acheva ses jours. Les Grecs célèbrent sa fête le 11 février.

THEODORA, troisième fille de Constantin XI, fut chassée de la cour par son beau-frère Romain Argyre, et enfermée dans un couvent jusqu'à la fin du règne de Michel Calafate, en 1042. Elle fut alors proclamée impératrice avec sa sœur Zoe qui épousa Constantin Monomaque. Après la m. de ce prince, en 1054, Théodora gouverna en grand homme, fit fleurir le commerce et les arts, et diminua les impôts. Elle m. en 1056,

70 ans.

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THÉODORA, dame romaine, fille d'une autre Théodora, avec laquelle on l'a confondue, fut célèbre par sa beauté, son esprit, ses crimes et ses débauches. Elle était si puissante à Rome vers l'an 908, qu'elle occupait le château SaintAnge

et influait sur l'élection du pape. Jean, un de ses amans, obtint l'évêché de Cologne, l'archevêché de Ravenne, et enfin la papauté, sous le nom de Jean X.

THEODORE, archit. de Samos, fit construire le superbe temple de Junon à Samos. On connaît encore Théodore de Phocce, qui publia un ouvrage sur la grandeur du temple de Delphes.

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THEODORE DE CANTOREERY, moine de Tarse, fut envoyé l'an 668 en Anglet, pour remplir le siege episcopal de l'église de Cantorbéry. Il y rétablit la

de son Pénitenciel et de ses autres ouvr. a été rec. par Jacques Petit, Paris, 1677, 2 vol. in-40, avec de sav. notes. Theodore m. en 690, à 86 ans.

THEODORE DE MOPSUESTE, ainsi nommé parce qu'il était év. de Mopsueste, ville de Cilicie, fut élevé et ordonné prêtre dans un monastère, et m. l'an 428. On peut le regarder (dit l'abbé Racine) comme le pren. aut. de l'intreste qui distingua deux personnes en J. C. Dans le 5e concile gen., tenu en 553, sa personne et ses ouv. furent anathematises.

THÉODORE STUDITE, ablé da monastère de Stude, fondé par Studios, consul romain, à Constantinople. Il vit le jour en 639, et fut l'un des plus sav. hommes de son tems. I m. dans l'ile de Chalcide en 826, à 67 ans. Il reste de lui des Sermons, des Eptires et d'autres ouvrages. Les bénédictins de St-Maur préparaient une édition complète de ses Euvres, mais la suppression des ordres religieux a privé de cette édit. Les m.ss. sont déposés à la bibliot. royale.

THEODORE le Lecteur, ainsi appelé parce qu'il était lecteur de la grande égl. de Constantinople, a compose m.ss. une Histoire de l'Eglise, depuis la 20o année du règne de Constantin-le-Grand, jusqu'à la mort de ce prince; une Histoire ecclésiastique depuis la fin du règne de Theodore le Jeune, jusqu'au commencement du règne de Justin. Henri de Valois a donné tout ce qu'il a pu ree. de Théodore dans Saidas, Theophane et Jean Damascène.'

THÉODORE, surnommé l'Athée, es

disciple d'Aristippe, adopta tous les principes de son maître. Les Cyrenéens l'exilèrent. Il se refugia à Athènes, où il aurait été conduit devant l'aréopage et 'condamné, si Démétrius de Phalère n'eût trouvé le moyen de le sauver. On prétend que ce philos. fut à la fin condamné à mort, et qu'on l'obligea de prendre du poison.

lentinien Ier, et qui fut décapité à Carthage en 367 par ordre de Valens. Gratien l'appela à la cour et l'associa à l'empire en 379. Il lui donna en partage la Thrace et toutes les provinces que Valentinien avait possédées dans l'Orient. Peu de jours après son élection, Théodose marcha vers la Thrace, et y défit entièrement les Goths en différentes

THÉODORET, né en 386, fut dis-, actions, et les força à demander la paix. ciple de Theodore de Mopsueste et de En 380, Théodose, malade à ThessaloSt. Jean-Chrisostome: élevé au sacerdoce nique, se fit baptiser par Ascole évêque et à l'évêché de Cyr vers 420, il travailla à de cette ville. Son nom pénétra dans les rétablir l'orthodoxie dans son diocèse. Sa pays étrangers, et Sapor III, roi de Perse, sollicita son alliance. L'an 385 fut réputation fut obscurcie par l'attacheinent qu'il eut pour Jean d'Antioche et célèbre par une conjuration formée contre lui, il montra la grandeur de son pour Nestorius, en faveur duquel il cerivit contre les douze Anathèmes de Saint caractère en pardonnant aux coupables; Cyrille d'Alexandrie. Il combattit les mais en 390, il commit une action cruelle, eutychéens, résista anx menaces de l'emen faisant passer environ 7000 Thessapereur Theodose II, et se vit déposer d'une sédition dans leur ville. Cet acte loniens an fil de l'épée, à l'occasion dans le faux synode d'Ephèse et y triompha en 451 dans le concile général de barbare fit mumurer; et quelque tems Calcedoine. Il termina sa carrière quel-Téglise à Milan, St. Ambroise lui en après s'étant présenté pour entrer dans ques années après. La meill. édit. de ses Euvres est celle da P. Sirmond, en greetrée qu'après qu'il eut fait une pénitence refusa la porte, et ne lui en permit l'enet en latin, 1642, 4 vol. in-fol., à laquelle le P. Garnier, jés., a ajouté un 5e en 1684, qui contient divers autres Traités aussi de Théodoret.

de 8 mois. Dans la suite, Argobaste, ayant tué l'emper. Valentinien, fit declarer emper. Eugène, homme de la lie du peuple, et résolut de le soutenir; mais Theodose marcha contre eux et les vainquit le 6 septem,, à Aquilée, l'an 394. Eugène eut la tête tranchée, et Argogaste se tua lui-même. On faisait de gr. préparatifs à Constantinople pour recevoir Théodose en triomphe mais il tomba malade à Milan, et y m. le 17 janv.. 395. Il avait régné 16 ans. Fléchier a écrit sa Vie, 1 vol. in-12. Théodose laissa 4 enfans, Arcade, Honorius, Gratien et Pulchérie. Arcade fut emper. d'Orient, et Honorius d'Occident.

THÉODORIC, prem. roi des Goths en Italie, fils naturel de Théodomir, second roi des Ostrogoths. Il rendit de gr. services à l'empereur Zenon, et marcha ensuite en Italie contre Odoacre', qu'il battit et avec lequel il fit la paix en 493. Quelque tems après ayant fait mourir ce prince sous divers prétextes, il se vit maitre de toute l'Italie. Pour s'affermir dans ses nouveaux états, il épousa en 509 une soeur de Clovis, roi de France, contracta d'autres puissantes alliances, et fit la paix avec l'empereur Anastase et THÉODOSE II, le Jeune, petit-fils avec les Vandales d'Afrique. Théodoric du précéd., né en 401, succéda à sou tranquille après de violentes secousses, père Arcade en 408. Sainte Pulchérie ne pensa plus qu'à policer son royaume.sa sœur, gouverna sous son nom. Ce fut Il prit pour secrétaire d'état le célèbre Cassiodore qui remplit parfaitement ses vues. Quoique ce prince fut arien, il protégea les catholiques. Les dernières années de sa vie ternirent la gloire qu'il s'était acquise. Il fut cause de la m. du pape Jean, et fit m. sur de faux soupçons Bocce et Symmaque, les deux plus respectables hommes qui fussent alors en

Italie. Il m. lui-même le 30 août 526.

THEODOSE LE GRAND (Flavius Theodosius Magnus), empereur, né en 346 à Cauca, ville de la Galice en Espagne, du fameux comte Théodose, qui avait fait de si grands exploits sous Va

elle qui lai fit épouser Athénais, fille du philosophe Léonce, laquelle recut au baptême le nom d'Eudoxie. Theodose délit les Perses près de l'Euphrate, où il en périt près de cent mille. Il fut moins heureux contre les Huns, et fit une paix honteuse avec Attila. Il m. en 450, ne laissant que Licinia Eudoxia, femme de Valentinien III. Ce fut lui qui publia, en 438, le Code dit Theodosien, de son nom; Godefroi en a donné une bonne édit., Lyon, 1665, 6 tomes in-f. Après la m. de ce prince, Pulchérie fit élire Marcien, qu'elle épousa.

THEODOSE III, surnommé l'Adra

mitain, fut mis malgré lui sur le trône d'Orient l'an 716, par l'armée d'Anastase II; il fut couronné par le patriarche de Constantinople; il céda le sceptre à Léon l'Isaurien en 717, et alla finir ses jours dans un monastère d'Ephèse.

gymnasmata, impr. à Bâle avec la vers. latine de Joachim Camerarius en 1541; les meilleures édit. sont celles d'Upsal, 1670, in-8°, de Leyde, 1726, in-8°, en grec et en latin.

THÉON, méd. d'Alexandrie, vivait THÉODOSE (Jean-Baptiste), méd., dans le 1er s. sous l'emp. de Néron. Gane à Parme en 1475, exerça la med, à lien parle d'un de ses ouvr., de Exerci Mirandole, en Romagne, à Imola, et tationibus, et d'autres sur la gymnas. enfin à Boulogne où il m. en 1538. Il a tique. Etienne de Bysance parle d'un ecrit Epistola medicinales 68, in qui- THÉON, med., qui avait commenté le bus complures, variæque res ad medi- livre de Nicandre, intit. Theriaca. Vancinam, physicemque spectantes diser-der-Linden et Manget rapporteat un fragtissimè traduntur, Bale, 1553, Lyon,ment de l'ouvrage d'un THEON, qui se 1557, in folio.

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THEODOTE le Valentinien, n'est connu que par ses Eglogues, que le père Combésis a insérées dans la Biblioth. des Pères, et Fabricius dans la Bibliothèque grecque. C'est une application de l'Ecriture au système de Valentin.

THEODOTE de Bysance, surnommé Je Corroyeur, du nom de sa profession, fut arrêté avec d'autres chrétiens, pendant la persécution de Marc Aurèle. Il abjura sa religion : les fidèles lui en firent des reproches. Pour se justifier il soutint que J. C. n'était qu'un homme et il fut: excommunié par le pape Victor; il trouva cependant des disciples, qu'on nomma Theodotiens et Alogiens.

THÉODOTE le Banquier, tira ce nom de la profess. qu'il exerçait. Il fut. l'aut. de la secte des melchisédéciens.

THÉODOTION, natif d'Ephèse, fut disc. de Tatien, puis sectateur de Marcion. Il passa ensuite dans les synagogues des juifs, et trad. en grec l'Ancien Testament. Il ne reste de lui que des fragmens de cette version.

THÉODULPHE, cél. év. d'Orléans, originaire de la Gaule cisalpine. Charlemagne lui donna l'abb. de Fleury, puis l'évêché d'Orléans, vers l'an 793, et le choisit pour signer son testament en 811. Accusé d'avoir eu part à la conjuration de Bernard, roi d'Italie, il fut mis en prison à Angers. Ce fut là qu'il composa l'hymne Gloria, laus et honor, dont on chante le commencement au jour des Rameaux. Il m. en 821. Le P. Sirmond, jes., publia en 1646, in-8°, une édit. de ses (Euvres.

THEOGNIS, cél. poète grec, nat. de Megare, flor. 544 ans av. J. C. Il ne reste de lui que des Fragmens, Leipsick, 1576, in-8°; et dans le Corpus poetarum græcorum, Genève, 1606 et 1614, 2 v. in-f.

THEON, sophiste grec, est connu par un bon traité de rhétorique, intit. Pro

trouve dans Aetius, sous ce titre : Vini purgantis bilem præparatio.

THEON, d'Alexandrie, philos. et mathém. du tems de Theodose-le-Grand, fut père de la savante Hypacie. On a de jai, des Commentaires sur Euclide, ea grec, Bâle 1533, in-fol. en latin 1546, et sur Aratus, Oxford, 1672, in-4°.

THÉON, de Smyrne, ant. de l'Expositio eorum quæ in mathematicis ad Platonis lectionem utilia sunt, per Ismaëlem Burialdum, Paris, 1644, in-4o, en grec et en latin..

THEOPHANE (Mythol.), fille que Neptune épousa, et qu'il métamorphosa en brebis. Elle fut mère du bélier à toison d'or.

THEOPHANE, poète et histor., né à Mitylène, s'attacha à Pompée, dont il écrivit les exploits.

THEOPHANE, év. de Nicée dans le 14 s., a laissé un Traité contre les Juijs, et une Concordance de l'ancien et du nouveau Testament.

THEOPHANE (George), histor. gree, né à Constantinople d'une noble famille, embrassa l'état monastique, et fut reçu avec distinction au septième concile gén. en 787 L'emp. Léon l'Arménien l'exila dans l'île de Samothrace, où il m. en 818. On a de lui une Chronique qui commence où finit celle de Syncelle, et qui va jusqu'au règne de Michel Curopalate; impr. au Louvre en 1655, in-fol., en grec et en latin, avec celle de Léon-le-Grammairies, cum notis.

THEOPHANE Cerameus, c.-à-d. le Potier, év. de Tauromine en Sicile, dans le 11 s. On a de lui des Homélies, en grec et en latin, Paris, 1644.

THEOPHANE-PROKOPOWITCH, écrivain russe, naquit à Kiow en juin 1681, voyagea en Italie; à son retour à Kiow, il embrassa la vie monastique et prit le nom de Theophane. Il sut se concilier la faveur du czar Pierre qui le nomma à plus.

-évêchés ; et sous Catherine, il fut proma à celui de Novogorod, et sacré métropolitain de toutes les Russies. Il m. en 1736; a écrit un Traité de rhétorique, et des Règles de poésies latine et esclavone; des Poésies latines; une Vie de Pierrele-Grand, jusqu'à la bat. de Pultawa.

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THEOPHANE, de Lesbos, laissa des Mémoires sur les guerres de Pompée, dont Plutarque s'est beaucoup servi dans la vie de cet illustre romain.

THEOPHANIE ou THEOPHANON, fille d'un cabaretier, parvint par ses intrigues à se faire donner la couronne imper. Romain-le-Jeune, emp. d'Orient, l'épousa en 959. Après la m. de ce prince, en 963, elle fut déclarée régente de l'empire; et malgré ce titre, elle donna la main à Nicephore Phocas, qu'elle plaça sur le trône, après en avoir fait descendre Etienne, son fils aîné. Lasse de son nouvel époux, elle le fit assassiner en 969 par Jean Zimiscès, qui ayant été reconnu emp., exila Théophanie dans l'ile de Proté. Ce prince étant m. en 975, l'impératrice fut rappelée à Constant. par ses fils Basile et Constantin, qui lui donnèrent beaucoup de part au gouvernement. On ignore l'année de sa mort.

THEOPHILE, 6 év. d'Antioche, l'an 176 de J. C. Il reste de lui trois Livres en grec, adressés à Autolycus, contre les calomniateurs de la religion chrét., impr. en grec et en latin, avec les œuvres de St. Justin en 1615, 1636 et 1642; d'abord publ. à Zurich, avec Ja trad. lat. de Conrad Gesner en 1546; réimpr. depuis à Oxford, 1684, in-12, à Hambourg, 1723, in-8°.

THEOPHILE, fameux patriarche d'Alexandrie après Timothée, l'an 285, acheva de ruiner les restes de l'idolâtric en Egypte, en faisant abattre les temples et les idoles des faux dieux. Après avoir pacifié les différends survenus entre Evagre et Flavien, il se déclara contre St. Jean Chrysostôme, le fit déposer dans le conc. du Chêne, et refusa de mettre son nom dans les diptyques. Il m. en 412. La Biblioth. des Pères contient plus. écrits de lui.

THEOPHILE, emp. d'Orient, monta sur le trône en 829, après Michel leBégue, qui lui avait inspiré son horreur pour les images. Théophile perséenta ceux qui ne pensaient pas comme lui. Il commença son règne par le châtiment des assassins de Léon l'Arménien. Il songea ensuite à repousser les Sarrasins, et fut presque toujours malheureux. Il m. en

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842. Michel son fils lui succéda sous la tutelle de l'impér. Théodora Despuna, qui rétablit les images.

THEOPHILE - PISTO - SPATHARIUS, c-à-d., chef des porte-lances, vivait, selon Fabricius, au commenc. du 7 s., et selon Haller, au 12o. On a de lui De la Structure du, corps humain, en cinq livres, écrits en grec, Paris, 1555, in-8°; en grec et en latin à la fin du 12 vol. de la Biblioth. de Fabricius; Des Commentaires sur les aphorismes d'Hippocrate, et un Traité des urines, etc.. publié par François Morel, 1608, in-fol.; et Leyde, en grec et en latin, 1731.

THEOPHILE, surnommé Viaud, poète francais, naquit vers l'an 1590 à Clérac, d'un avocat. Ses écrits l'obligèrent de passer en Angl. en 1619. Ayant obtenu son rappel, il abjura le calvinisme. Sa conversion ne changea ni ses moeurs peu réglées, ni son esprit porté au libertinage. Il fut brûlé en effigie pour avoir fait paraître en 1622 le Parnasse satyrique, qu'on lui attribua. Son affaire examinée de nouveau, le parl.

se contenta de le condamner à un bannissement. Ce poète m. à Paris en 1626. On a de lui un recueil de Poésies, un Traité de l'Immortalité de l'Ame; Socrate mouPyrame et Thisbé, trag.; rant, trag.; Pasiphae, trag., 1618, etc.; ses nouvelles OEuvres, Paris, 1642, in-8°, etc.

THEOPHOBE, gén. des armées de Théophile, empereur d'Orient, né à Constant., d'un ambass. persan, du sang royal. Théophile lui fit épouser sa sœur. Theophobe rendit à son beaufrère des services importans. Son courage lui gagna les troupes. Les Persès qui étaient à la solde de l'empire le proclamèrent deux fois empereur; mais Théophobe refusa le diadême. Theophyle craignant qu'il ne l'acceptât enfin, et qu'il n'enlevât le trône à son fils, le fit arrêter; et se voyant près d'expirer, il lui fit trancher la tête en 842.

THEOPHRASTE, cél. philos. gree, nat. d'Erèse, ville de Lesbos, était fils d'un foulon. Il fut d'abord disciple de Platon, puis d'Aristote. Il succéda à ce dern, l'an 322 av. J. C., et enseigna la philos. à Athènes dans le lycée, avec une réphtation extraord. Il m. âgé de plus de 100 ans. Il nous reste de lui une Histoire des Pierres, dont Hill a donné une belle édit. à Lond. en 1746, in-folio, en gree et en angl., avec de savantes notes; Un Traité des Plantes, Amst. 1344, in-fol.,

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