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et trad. en latin par Théodore Gaza; Ses Caractères, que La Bruyère a trad. en franç. Isaac Caussabon a fait de sav. comment. sur ce petit Traite, Cambridge, 1712, in-80, qui se joint aux auteurs cum Notis variorum. En 1786, Amaduzzi publia à Parme, chez Bodoni, deux nouv. caractères, trouvés dans un m.ss, du Vatican, et dont en 1790 Belin de Ballu joignit la trad. fr. à une édit. de La Bruyère. Le sav. Coray, de Grèce, a donné en 1799 une traduction grecque et une nouv. trad. franc. de Theophraste. Lévesque en avait déjà donné une trad. élégante en 1782, dans la collection des Moralistes anciens.

des cérémonies de la messe et de rubriques.

THERAMÈNE, illustre Athénie. laquelle il méprisa la mort. Il etait l'a se signala par la grandeur d'ame are des 30 tyrans qui firent mourir en 8 mes dit Xenophon, et en pleine paix, pla de citoyens que les ennemis n'en avai tué dans 30 ans de guerre.

THERAPEUTES. On désigne sor ce nom les partisans d'une espèce à secte différente de celle des esseniem Ceux-ci s'appliquaient à la vie active, et les autres à la vie contemplative.

THÉRÈSE ( Ste. ), née à Avila da la vieille Castille, en 1515, m. à Ak en 1556, se retira à 21 ans dans le mo nastère de l'Incarnation de l'ordre

THEOPHYLACTE, archev. d'Acride, métropole de toute la Bulgarie, naquit à Constant., et m. après l'an 1071. Ses princ. ouv. sont: Des Com-Mont-Carmel, à Avila, et y prit l'habt mentaires sur les Evangiles, etc. Paris, 1631, in-folio; sur les Epitres de St. Paul, et sur Habacuc, Jonas, Nahum et Osée, Paris, 1636, in-folio: Des Epitres, dans la Biblioth. des Peres; Institutio Regia, Louvre, 1651, in-40; reimpr. dans l'Imperium Orientale de Banduri, etc.

THEOPHYLACTE, surnommé Simocatta, hist. grec, orig. d'Egypte, flor, au 7 s., sous les emp. Maurice, Phocas et Héraclius. Il écrivit l'hist, de l'emp. Maurice en grec et en latin, ouv. qui a eu plus. édit. en 1599, in-8°; elle fait partie de la Bysantine et a été imprimée au Louvre en 1647, in folio. On lui attribue plus. autres ouv. dont voici les princ.: De risu et vociferatione in festis sanctorum; Un Recueil de Lettres insérées dans la collect. de lettres impr. à Genève en 1696. On croit que Théophylacte m. en 640.

THEOPOMPE, roi de Sparte, ayant appris que les Tiliens lui avaient décerné de grands honneurs, leur fit entendre par une lettre qu'il n'approuvait pas cet enthousiasme. Le tems, dit-il, augmente les honneurs médiocres, et abolit ceux qui sont immodérés. Une femme lui reprochant de laisser à ses enfans son royaume moins vaste qu'il me l'avait recu, C'est, dit-il, pour qu'il soit plus durable.

THERAIZE (Michel), docteur de Sorbonne, de Chauni en Picardie, m." en 1726, à 58 ans. Il fut chan. de St. Etienne de Hombourg, gr..ehantre, chan, de St.-Furey de Péronne, et curé de la même ville. On a de lui: Questions sur la Messe publique solennelle, 1690. C'est auc explication littérale et hist.,

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en 1552. Elle entreprit de réformer s ordre, et fonda le premier monastie de sa reforme en 1552. Le succès de la r formation des religieuses, l'engagea 1 entreprendre celle des religieux. Ce to: l'origine des carmes déchausses. Theret réforma 30 monastères, 14 d'hommes et 16 de filles. Ses princ. ouvr, sent deux vol. de Lettres, le premier val par Chappe de Ligny, le second, par Marie-Marguerite Maupeou, carmente Sa Vie composée par elle-même. Arnaqul d'Andilly a trad. presque tous ces out. en notre langue, 1670, in-4°. Villefore a donné la Vie de Ste. Thérèse.

THERSITE (Myth.), le plus difforme de tous les Grecs qui allèrent an siege de Troie, osa dire des injures à Achille, et fut tue par ce héros.

THESEE (Myth.), fils d'Egée, rại d'Athènes et d'AFibra, fille de Pither. Etant monté sur le trône, il fit la guerre aux Amazones, prit leur reine, l'épousa et en eut un fils nommé Hippolyte.

THESSALUS, med. de Neron, néi Tralles en Lydie, m. à Rome, ceriti! contre les Aphorismes d'Hippocrate, ouv. cité par Gallien et par les auciens.

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THETIS (Mythol.), fille de Neree et de Doris, petite-fille de Tethys, femme de l'Ocean, épousa Pelée, noces duquel tous les dieux et toutes les déesses furent invités, excepte la Discorde. Cette déesse, pour s'en venger, jeta dans l'assemblée une pomme d'or sur laquelle étaient ces mots: a la plus belle. Pallas, Venus et Junon, se disputèrent cette pomme; mais Paris ayapt té choisi pour juge de leur cifferend, l'adjugea à Vénus. C'est de ce mariage que naquit Achille.

THEVART (Jacq.) méd., né en 1600, THIARD DE BISSY (Claude), lieut.m. vers 1674, med. de Marie de Médicis, gén. des armées du roi, memb. de l'acad. l'Anne d'Autriche et de Louis XIV. II franc. en 1750, et depuis de l'institut, écrivit pour l'émétique, et donna une m. eu 1810, à 89 ans. On a de lui: Letédit. des ouvrages de son grand oncle, tres sur l'esprit du Patriotisme, trad. Guillaume Baillon. De virginum et de l'anglais de Bolingbroke, Londres, nulierum morbis ; Consiliorum medi- | 1750, in-8°; une traduction des Nuits zinalium libri tres; Epidemiorum et d'Young, Ephemeridum libri duo; Definitionum nedicarum liber.

THEVENIN (Francois), chirurgien, né à Paris, et m. en 1656, oculiste ord. du roi, a laissé: OEuvres contenant un Traité des opérations de chirurgie; un Traité des tumeurs et un Dictionnaire grec pour la médecine. Paris, 1658, in-4°, publ. après sa mort par Guillaume Parthon son neveu.

THÉVENOT (Jean), voyageur, m. en 1667, le même qui apporta, dit-on, le café en France en 1655, est aut. d'un Voyage en Asie, Amst. 1727, 5 vol, in-12. L'anc. édit. est en 3 vol. in-4°. THÉVENOT (Melchisedech), cél. voyageur et garde de la biblioth. du m. en 1692, à 71 ans. On a de lui: Des Voyages, 1696, 2 vol. in-fol.; L'Art de nager, 1696, in-12.

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THEVET (André), d'Angoulême, m. à Paris en 1590, à 88 ans, se fit cordelier, et voyagea en Italie, dans la Terre-Sainte, en Egypte, dans la Grèce et au Brésil. De retour en France en 1556, il quitta le cloître pour prendre l'habit ecclésiastique, fut aumônier de Catherine de Médicis,historiog.de France et cosmographe du roi. On a de lui: Une Cosmographie; Une Histoire des hommes illustres, Paris, 1684, 2 vol. in-fol., et 1771, 8 vol. in-12; Singularités de la France antarctique, Paris, 1558, in-4°, livre rare; Plusieurs autres

ouvrages.

THIBAUD on THEODEBALDE, roi d'Austrasie, monta sur le trône en 548, après la m. de son père Théodebert For. Justinien voulut l'engager à prendre les armes contre les Goths; mais Thibaud m. peu de tems après, à 20 ans, laisser de postérité.

sans

THIBAULT IV, comte de Champagne et roi de Navarre, né posthume au commencement de l'année 1201, m. à

Pampelune en 1253, fut surnommé le Faiseur de chansons, parce qu'il en composa d'agréables; il monta sur le trône de Navarre après la m. de Sanche le Fort son oncle maternel, en 1234. Il fit la guerre contre la France pendant la minorité de Saint-Louis; mais la reine Blanche sut adroitement le ménager, et le porta à un accommodement. Il avait fait le voyage d'Outremer en 1239. M. Levesque de la Ravallière a donné, en 1742, une belle édit. des Chansons et des Poésies de Thibault, 2 vol. in-12.

THIBAULT (Jean), bénédictin, né à Orléans en 1637, m. en 1708, s'adonna à la sculpture. Les deux captifs du tombeau de Casimir, roi de Pologne, qu'on Germain-des-Prés, sont de lui. voyait à Paris dans l'Eglise de Saint

THIBAULT (François-Timothée), de Nanci, membre de l'académ. de cette procur.-gén. de la chambre des comptes ville, né en 1700, et m. en 1777, a pub.: Tableau de l'avocat, Nanci, 1737 Femme jalouse, comédie en 5 actes; in - 12; Recueil d'épigrammes; La Histoire des lois et usages de la Lorraine, etc., Nanci, 1763, in-fol.

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THIBOUST (Claude-Ch.), impr.

THIARD on TYARD DE BISSY (Ponthus), év. de Châlons en 1578, naquit à Bassy en 1521, du lieut.-général du Mâconnais. Il prit avec zèle le parti du roi contre les ligueurs, et m. à Bragnya roi et de l'univ., né à Paris en 1706, en 1695. Il a laissé des Poésies franç., Paris, in-4°, 1573; Des Homélies, et div. autres ouv. en lat., in-4°.

THIARD DE BISSY (Henri de), de la, même famille le précédent, que doct. de Sorbonne, évêque de Toul en 1687, ensuite de Meaux en 1794, card. en 1715, et commandeur de l'ordre du St. Esprit. Il a donné plus. ouv. en faveur de la bulle Unigenitus; Un Traité Théologique sur la constitution Unigenitus, 2 vol in-4°; Instructions Pastor., in-4°. Il un. en 1737 à 81 ans.

m. à Bercy, près Paris, en 1757. Il a donné la Traduction du poëme latin de l'excellence de l'imprimerie qu'avait composé son père en 1728, avec le latin à côté, 1754.

THIBOUVILLE (N..., baron de ), né à Rouen en 1655, m. en 1730, fit des Chansons, des Epigrammes, des Madrigaux; un poëme intit. l'Art d'aimer. qu'on trouve dans une édit., en 4 vol. in-12, des Œuvres de Grécourt.

THIBOUVILLE Henri --Lambert {

D'ERBIGNY, marquis de), ancien mestre de camp du régim, de la reine dragons, m. à Paris en 1784, a publ. : l'Ecole de L'amitié, Paris, 1757, 2 vol. in-12; Danger des passions ou Anecdoctes sérieuses et égyptiennes, Paris, 1758, 2 vol. in-12; Réponse d'Abeilard à Héloïse, 1758, in-12; Ramire, tragédie, 1759; Thelamire, trag., 1759; Qui ne risque rien n'a rien, com., 1772; Plus heureux que sage, com.-prov., 1772.

THIEBAULT (Dieudonné), né en 1733 à la Roche, village, m. à Paris en 1807, proviseur du Lycée de Versailles, memb. des acad. de Berlin, Lyon, etc., est auteur d'un gr. nombre d'articles du Dictionnaire de l'élocution française, Paris, 1769, 2 vol. in-8°; Les adieux du duc de Bourgogne et de Fénélon, son précepteur, Douai, 1772, Paris, 1788, in-12; Traité du Style; Traité sur l'esprit public, Strasbourg, 1798, in-8°; Nouveau plan d'enseignement public, Rouen, 1763, in-12; Souvenirs de vingt ans de mon séjour à Berlin, Paris, 1804, 5 v. in-8°.

THIEBAULT (N...), curé de la paroisse Sainte-Croix à Metz, député aux états-généraux en 1789, émigra et m. à Elzenfeld-sur-le-Mein en 1795. Il a composé Homélies sur les Evangiles Metz, 1761, 4 vol. in-8°; Hon lies sur les Epttres, 1766, 4 vol. in-8°; Doctrine chrétienne, 1772, 6 v. in-12.

THIÉBAULT (A. M.), curé de Souppes, député du clergé de Nemours aux état-généraux, en 1789, fut nommé, en 1791, év. constitutionnel du Cantal, m. Paris en 1813, il parut peu à la tribune. Nommé à la Convention, il poursuivit les montagnards, fut nommé memb. au conseil des 500, il s'occupa de la partie des finances; ensuite il devint membre du tribunat en 1801. Lorsqu'on lut au tribunat le traité de paix avec la Russie, où l'on remarquait cette expression: les sujets des deux puissances, Thiebault réclama contre cette formule, en déclarant que les français n'étaient sujets de personne.

THIERMAYR (François - Ignace). med. du 17 s., prof. à Ingolstadt, puis méd. de l'électeur de Bavière, a écrit: Scholiorum et consiliorum medicorum libri duo, Munich, 1673, in-fol; et a donné une traduct. lat. de tous les m.ss. allem. et italiens de Thomas Mermann, sous ce titre: Thom Mermanni consultationes ac responsiones medica, Ingolstadii, 1675, in-fol.

THIERRI Ier, roi de France, 3e fils

de Clovis II, et frère de Clotaire III de Childebert II, monta sur le trône Neustrie et de Bourgogne en 670; pa de tems après il fut rasé par ordre Childeric, et renfermé dans l'abbaye d Saint-Denis. Après la m. de son pers cuteux, en 673, il reprit le sceptre ent et m. en 691, à 39 ans, laissant Clovis L et Childebert III, rois de France.

THIERRI II ou IV, roi de France surnommé de Chelles, parce qu'il a été nourri dans ce monastère, était de Dagobert III, roi de France. Il fir tiré de son cloître pour être placé serb trône par Charles Martel, en 720. I r porta que le titre de roi, et son ministe en eut toute l'autorité. Il m. en 73, i 25 ans.

d'Austrasie, fils de Clovis Ier, reik THIERRI Ier, ou THÉODORIC, FI France, eut en partage, l'an 511, la vi P'Auvergne, le Rouergue et quelques a de Metz, capitale du royaume d'Anstrasit. tres provinces qu'il avait enlevées att Wisigoths pendant la vie de Clovis, sem père. Il vainquit les Thuringiens, ajoss la Thuringe à ses états, et m. en 534, at ans. Il fut le premier qui donna des las anx Boïens, peuples de Bavière. Ces lis servirent de modèle à celles de l'empa. Justinien.

THIERRI II, ou THÉODORICle jeune, roi de Bourgogne et d'Austrasie, 2o fils de Childebert, naquit en 587. Il passt, ainsi les Theodebert II, son frère, que premières années de sa vie sous la régence de la reine Brunehaut, leur aienke. A la sollicitation de cette princesse, il fit la guerre à Théodebert II, qu'il deft et qui fut mis à mort par ordre de Branehaut; cette princesse fit empoisonner Thierri en 613.

THIERRI DE NIEM, né à Paderborn en Westphalie, m. vers l'an 1417, secrel de plus. papes, passa àla cour de Rome. Il a écrit: Histoire du Schisme des Papes, Nuremberg, 1592, in-fol. traité touchant l'Union; la Fie du pape Jean XXIII, Francfort, 1620, in-fo; le Journal de ce qui se passa au concile de Constance jusqu'à la déposition de cepape; an Livre touchant les privileges et les droits des emper. aux investitures des évêq., dans Schardii Syntagma de Imperiali Jurisdictione, Argentorati, 1609, in .f.

THIERRI (Henri), libraire et célèb. impr. de Paris, a été la tige des antres impr. de ce nom. Il a imprimé le corps de Droit civil de 1576, les Œuvres de

Saint-Jérôme de 1588, 4 vol. in fol.; Origine des Bourguignons, 1581, in fol. THIERRI (Rollin), neveu du préc., e distingua dans la même prof.; grand igueur, ennemi de Henri IV, il devint 'impr. de la Sainte Union, et fut emɔrisonné en 1593, pour avoir publié le ivre du Manant. Les princip. ouvrages Fortis de ses presses, sont : la Bible de Louvain, 1608, in-fol.; la Parthenie de Rouillard, 1609; la trad. des Annales le Baronius Durand, 1616, 12 vol. in-fol. - Thierri (Denis), son fils, m. en 1657, a publié les œuvres d'Yvon, la theol. de Bagotius, le Voyage inconnu de du Bellay, etc.

par

THIERRI (Jean), habile sculpt. de Lyon, où il naquit en 1669, m. à Paris en 1739, orna les jardins de Saint-Ildephonse en Espagne, de plus. beaux morceaux. On a quelques-uns de ses ouvrages à Marly et à Versailles.

THIERRI (Pierre), avocat au parlem, de Paris, m. vers 1760, est auteur de l'Epreuve réciproque, comed. jouée en 1711, et de quelques ouvrages de litté

rature.

tacles, il parvient enfin à Guaxaca. Là il achète des branches de Nopal, chargées de Cochenilles; en garnit huit caisses; y mêle de la Vanille, du Jalap, des plantes, des simples; revient sur ses pas; il quitta le Mexique; débarqua, en 1777, au mêle Saint-Nicolas. A son retour d'Amérique, il avait été nommé botaniste du roi, et m. en 1780. Son ouvrage a pour titre : Traité de la culture du Nopal, et de l'éducation de la Cochenille dans les colonies françaises de l'Amérique; precédé de l'historique d'un voyage Guaxaca, etc. 2 vol. in-8°, fig.

THIOUT (Ant. ), habile horloger de Paris, m. en 1767, s'est fait un nom par un sav. Traité d'Horlogiographie, 1741, 2 vol. in-4°, avec fig.

THIRLBY (Styan), savant critique anglais, né à Leicester vers 1692, m. en 1753, fut docteur en droit à l'univ. de Cambridge, et écrivit un Traité contre Whiston, sur la Trinité; il est principalement connu par son édit. des Euvres de Justin, 1723, in-fol.

THIROUX-D'ARCONVILLE (Madame), morte au commencement THIERS (Jean-Bapt.), sav. bachelier du 19 s. On a d'elle: Avis d'un père de Sorbonne, né à Chartres vers 1636. à sa fille, traduit de l'angl. d'Halifax, Après avoir professé les humanité dans 1756, in-12; Leçons de chimie, traduites l'univ. de Paris, il fut curé de Chamde l'anglais, 1759, in-4o; De l'amitié, prend au diocèse de Chartres, où, ayant 1761, in-8°; L'amour éprouvé par la cu quelques démêlés avec l'archidiacre, mort, etc., 1763, in-12; Des passions, il permuta sa cure avec celle de Vibraie, 1764, in-8°; Pensées et réflexions mo au diocès du Mans, où il m. en 1703. rales sur divers sujets, 1765, in-12; Ses princip. ouvr. sort: un Traité des Essai pour servir à l'histoire de la pusuperstitions qui regardent les Sacre- tréfaction, 1766, in-8°; Estentor et mens, 4 vol. in 12; Traité de l'exposi-Thérisse; Dona Gratia d'Ataïde, comtion du Saint-Sacrement de l'Autel, Paris, 1663, in-12, et 1677, 2 vol. in-12, l'Avocat des pauvres, etc., Paris, 1676, in-12; Traité de la Clôture des Religieuses, Paris, 1681, in-12; Traité des Jeux permis et défendus, Paris, 1686, in-12; Histoire des Perruques, etc. Paris, 1690, in-12; Apologie de l'abbé de la Trappe, Grenoble, 1694, in-12; une critique du livre des Flagellans par l'abbé Boileau, in-12; un Traité des Cloches, 4721, in-12; la Sauce-Robert ou Avis salutaire à Messire Jean Robert, grand-archid., 1679, in-8°.

THIERY (Nicolas-Joseph), né à St.Mihiel en 1739; dominé par sa passion pour l'histoire naturelle et pour la botan., Ja naturalisation de la Cochenille fine dans les colonies françaises fixa particnlièrement son attention. Thiéry fait voile pour Saint-Domingue en 1776; arrivé en cette ile, il part pour le Mexique; et après avoir éprouvé une infinité d'obs

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tesse de Ménesses; Vie du cardinal d'Ossat, 1771, 2 vol. in-8°; Vie de Marie de Medicis, 1774, 3 vol. in-8°; Histoire de François II, trad. de l'italien de Suriano, 1783, 2 v. in-8°.

THOMAS, parvint de l'état de soldat à celui de commandant des troupes de l'empire sous Léon l'Arménien. Cet ambitieux, après la m. de ce prince, se fit passer pour le fils de l'impératrice Irène, et se fit couronner à Antioche par le patriarche Job. De là il vint mettre le siege devant Constantinople; mais ayant été battu à diverses reprises par mer et par terre, il vint à Andrinople, où les habitans le livrèrent à Michel-le-Bègue, successeur de Léon, qui le fit empaler

en 823.

THOMAS DE CANTORBÉRY (Saint), dont le nom de famille était Becquet, né à Londres en 1117. Il devint chancelier d'Angleterre sous le roi Henri II, qui l'éleva en 1162, sur le siége do

Cantorbéry. Dans la suite il se brouilla avec le roi, au sujet des priviléges, des franchises et des droits de l'église anglicane, et il fut obligé de sortir d'Angleterre. Il se retira à l'abbaye de Pontigni, et ensuite auprès de Louis-lejeune, roi de France. S'étant reconcilié avec le roi d'Angleterre, il retourna dans son église de Cantorbéry en 1170; quelque tems après, la querelle ayant recommencé, Henri s'écria dans un excès de colère: a est-il possible qu'aucun de ceux que j'ai comblés de bienfaits ne me venge d'un prêtre qui trouble mon royaume?» Aussitôt quatre de ses gentilshommes allèrent assassiner le prélat à coups de massue au pied de l'autel en 1170. On a de lui divers Traités; des Epttres, et le cantique à la Vierge, Gaude flore Vir ginali. Dufosse a écrit sa vie, in-8°.

ont été impr. plusieurs fois, et entr'am en 1750 à Rome, 18 tom. en 17 v. ismais on y en a mêlé quelques-uns qu sont pas de lui. Sa Vie a été écrite pa P. Touron, Paris, 1737, in-4°.

THOMAS D'AQUIN DE SAT

JOSEPH, carme; son nom, Christe Pasturel, né à Monferrand, près C mont, où il m. en 1649. On a de la De origine atque primordiis gentis Fra corum ab authore incerto, sed qui C roli Calvi ætate vixit, cum notis h toricis, Paris, 1644, in-4°; Vie de §i, in-8°; Vie de Marie-Anne de Sa Calmin, duc d'Aquitaine, Tulles, 164 Barthelemy, Carmélite; Vie de Man Galiote, Paris, 1633, etc.

THOMAS DE CATIMPRÉ, OO DE CIF TINPRÉ (Cantipratanus), né en 128! 4 Leaves près de Bruxelles, m. en 128a, fut d'abord chan. de Saint-Augusta, puís relig. de l'ordre de St.-Doming Le plus important de ses ouvrages e Bonum universale de Apibus, dont à meilleure édition est celle de Douay, 1527, in-8°.

THOMAS (Hubert), né à Liège, conseiller intime de Louis, élect. palatin, puis secrétaire de Frédéric II, son successeur, qui l'envoya en qualité d'ambassadeur à la cour de Charles-Quint, de François Ier, de Henri VIII, et de presque tous les princes d'Italie. Il composé, en latin: De l'origine des Tongrois et des Eburons, Strasbourg, 1541, Anvers, 1630; Annales, ou la vie de Frédéric II, électeur palatin, Franc-lède, professeur en théologie à Alcala, fort, 1624, in-4°; une Description des puis archevêque de Valence, il m. es édifices de ce prince; des Antiquités 1555. On a imprimé ses Sermons, puh. d'Heidelberg, etc. à Alcala en 1581, 1 vol.

THOMAS D'AQUIN (Saint), cél. doct. de l'ordre des dominicains, naquit en

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THOMAS DE VILLENEUVE ( Saint), prit le nom de Villeneuve, du lica de se naissance, village dans le diocès de Te

THOMAS DE JESUS OU DIDACE

SANCHE D'AVILA, Carme déchaussé, né à Baeça dans l'Andalousie vers l'an 1568, m. à Rome en 1626, fut prieur, prosiscial de Castille et définiteur général de la congreg. d'Espagne. C'est à lui que les carmes doivent l'établissement de leurs maisons nommées ermitages. On a de lui: Stimulus missionum, Rome, 1610, in-80; Thesaurus sapientiæ divinæ gentium omnium salutem procuranda, etc. La meilleure édit. est de 1648, in-4o. On a recueilli une partie de ses œuvres sous le titre de : Opera omnia, homini religioso et apostolico utilissima, logne, 1684, 3 vol. in-fol.

1227, à Aquin, au royaume de Naples, prit l'habit de Saint-Dominique à Naples en 1243: de là il vint à Paris, y etudia quelque tems, et alla, en 1244, Cologne pour y faire ses études sous Albert-le-Grand. Quelque tems après il alla en Italie, il y suivit les papes, et il y enseigna dans tous les endroits où ils faisaient quelque séjour. Il revint à Paris en 1269. Le roi Saint-Louis eut pour lui une estime particulière. Charles, roi de Sicile, frère de Saint-Louis, qui avait autrefois offert Saint-Thomas à l'archev. de Naples, le demanda en 1272, avec tam d'instance, pour enseigner dans la même ville, qu'on ne put le lui refuser. THOMAS (Artus), sieur d'Embry, St.-Thomas demeura à Naples jusqu'en poète et litterateur du 16 s., est connu 1274 : cette même année le pape Gré-par des Epigrammes sur les tableaux de goire X devant tenir un concile à Lyon, Philostrate; par des Commentaires sur Py appela. Ce docteur partit de Naples la Vie d'Apollonius de Tyane par Phipour se rendre à Lyon; mais il tomba lostrate; par une suite de la traduction malade dans la Campanie; s'arrêta à de l'Histoire de Chalcondyle, in-fol. Fosse-Neuve, abbaye célèbre de l'ordre de Citeaux dans le diocèse de Terracine, où il m. en 1274. Jean XXII le mit au nombre des saints en 1313. Tous ses ouvr.

Co

THOMAS (Guillaume), né à Bristol, en 1613, m. en 1689, év. de St.-David et ensuite de Worcester. On a de lui : Apologie de l'Histoire d'Angleterre;

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