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aux affaires publiques, il tourna ses armes l'an 102 contre Décébale, roi des Daces, qu'il défit, et réduisit la Dacie en forme de province. La superbe colonne qu'il fit élever à Rome, à son retour, et qui porte son nom, est un des plus merveilleux efforts de l'architecture. Il remporta ensuite div. victoires sur les Arméniens, les Parthes, les Os droëniens, les Arabes, les Assyriens, les Ibériens, les peuples de Colchide, et sur les Perses; mais on dit qu'il chassa de son armée 11,000 chrétiens, et qu'il les relégua en Arménie. Il extermina les Juifs qui s'étaient révoltés, et m. à Sélinunte, appelée depuis Trajanopolis, le 10 août de l'an 117 de J. C. Pline le jeune avait prononcé en son honneur un magnifique panegyrique.

TRALLES(Balthasar-Louis), méd. de Breslaw, né en 1708, membre de l'acad. d'Allem. et de celle de Berlin. Ses princip. ouv. sont: Exercitatio de Virtute camphora refrigerante, etc., Vratislaviæ et Lipsia, 1734, in-80 Usus opii salubris, etc., ibid., 1757, in-40; De Methodo medendi in curatione variolarum pessimæ indolis, ibid., 1764, in-8°; Firium, etc., examen rigorosius, 1740, in-4°.

TRAMEZZIN (Michel), cél. impr. vénitien du 16e s. On a de lui Sept livres contre Verrès, trad. du lat. en ital., Venise, 1554, in-8°.

TRANSTAMARE ( Henri), comte de), fils naturel d'Alfonse XI, roi de Castille, et d'Eléonore de Gusman, sa maîtresse; brave guerrier et excellent politique. Après la m. de son père, en 1350, Pierre-le-Cruel, son frère, monta sur le trône, et aliéna tons les cours par son naturel féroce. Secondé de la France, de l'Aragon et de plusieurs rebelles de Castille, ayant le fameux du Guesclin à la tête de ses troupes, il vainquit son frère auprès de Tolède en 1368, et le tua huit jours après. Transtamare m. en 1379, après un règne de dix ans.

TRAPP (Joseph), écriv. angl., parní, en poésie à Oxford, est connu par trad. en vers lat. du Paradis perdu de Milton, une d'Anacréon, en élégiaque, Londres, 1733, in-12, et per quelq. Ouvrages sur l'Art poétique.

métr

TRASYBULE ou THRASIBULE, ÉL des Athéniens, chassa les 30 tyrans etiblis par les Lacédémoniens, et rétab la liberté dans Athènes. Sa valeur écha ensuite en Thrace; il prit plusieurs villo dans l'île de Mételin, et tua en bat. ratgée Thérimaque,capitaine des Lacedensniens, l'an 39 av. J. C. Douze ans apres il fut tué dans la Pamphylie par les Aspendicus, qui favorisaient les Lacemoniens. Il faut le distinguer de Trsybule, fils et success. d'Hiéron, roi e l'emper. Tibère fut à Auguste. Syracuse, qui fut à son père ce qu

TRAVASA (Gaëtan-Marie), that..., né à Bassano en 1698, m. à Venise 1774. On a de lui : Panégyrique sacre. prononcé à Venise en 1727 Histoon critique de lavie d' Arius, Venise, 170 Histoire des vies des Hérésiarques, ih, 1752, 5 vol. in-80; Raisonnemens secrés, ibid., 1758, Carême, ibid: 1756, Dictionarium doctrinale rium, etc.

concionate

TRAVERSARI (Ambroise), sarant camaldule, né à Forli en 1386, servit d'interprète entre les Grecs et les Ita liens au concile de Florence. On lui det une trad. lat. de Diogène de Laërce, dediée à Côme de Médicis, Venise, 145, réimpr. plus. fois. Le sav. Mehus a pub. sa correspondance, Florence, 1759, s volumes in-folio.

TRAVERSARI (Albéric), cél. astrol. et math. de Ravenue, flor. vers le miliea du 17 se. On a de lui un Discours astrologique pour l'an 1654.

TRAVERSE (Jean Victor baron de), lieut-gén. des armées de Fr., né chez les Grisons, m. à Paris en 1776, a publ. l'Etude militaire, 2 vol. in-12.

m.

TRAUTWEIN (Grégoire), prieur du monast. de Wengen en Allem. à Ulin en Souabe en 1787, a donné : Traduction du Télémaque en lat.; Vindicia Febronianæ, in-8°.

TRAPOLINUS (Nicolas), né à Padoue, où il m. en 1509, cultiva en 1403 les muses. Il a écrit: Carmen panegyricum ad Alphonsum Davalum; Consolatio in morte uxoris marchionis ejusdem; Descriptio Africæ antiquæ et TRÉAT (Robert), gouv. de Connecnova; Historia expugnati a Carolo Vticut, m. en 1710, après avoir rendu de Tuneti; Epigrammata; Orationes, etc.

TRAPOLINUS (Pierre), frère du précéd., sav. philos., mathem. et méd., m. en 1509. Il ne reste de lui qu'un ouv. De humido radicali, et un traité De morbo gallico.

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grands services à sa patrie.-Treat (Samuel), son fils, fat premier ministre massachussetts, m. en 1717 à 69 ans ; c'était un calvin. très-rigide; il a publie la profession de foi dans la langue indienne Nauset, et un Sermon, 1713.

TRÉBATIUS-TESTA (C.), savant Jurisc., fut exilé par Jules César pour avoir pris le parti de Pompée ; mais Ci. céron son ami obtint son rappel. Il fut consulté par Auguste, sur la validité des Codiciles. Il avait composé plus ouv. qui ne sont point parvenus jusqu'à nous.

TREBELLIEN ( Caïus Annius Trebellianus), fameux pirate, se fit donner Ja pourpre impér. dans l'Isaurie au commenc. de l'an 264. H fut tué, après avoir régné environ un an, par Causisolée gén. de Gallien, dans la sanglante bat. qu'il lui livra dans la plaine d'Isaurie. — Îl ne faut pas le confondre avec Rufus Trébellien qui ayant été accusé du crime de lèse-majesté sous Tibère, se tua luimême.

TRÉBELLIUS (Théod.), origin. du = Frioul, publ. à Bâle en 1542, Promptuarium linguæ latinæ. Dissert. de præcip. lexicis lat., à la tête de Thesaurus de J. M. Gesner; une harangue impr., de Basileensi academia illustranda.

TRÉBELLIUS-POLLIO, hist. lat., flor. vers l'an 298 de J. C. Il avait com=posé la Vie des Empereurs dont il ne nous reste qu'une partie de la vie de VaJérien, avec celle des deux Gallien, et des trente tyrans. On trouve ces fragm. dans les Historic Augustæ Scriptores.

TRECHSEL (Melchior et Gaspard), frères, célèbres impr. de Lyon, se distinguèrent par la correct. de leurs édit. Ils ont imprimé la bible de Pagninus, dans laquelle Michel Servet, qui était le correcteur de leur impr., sous le nom de Villeneuve, inséra des notes impies.

TREFFER (Florian), sav. bibliog. allem., publia à Angsbourg en 1560, une Méthode de classification des livres. C'est le prem. ouv. que l'on connaisse sur la bibliographie.

TREILHARD (Jean-Bapt.), célèbre avocat au parl. de Paris, où il m. en 1810. Nommé député du tiers état de cette ville aux ét.-gén., il y exerça une certaine influence, Membre et rapporteur du comité ecclésiast., il fit adopter tous les décrets sur les biens du clergé, et sur sa constit. civile. Le 22 décembre 1789', il fit supprimer les ordres relig, et mettre les biens du clergé à la disposition de la nation. Durant la législation, il présida Je tribunal criminel de Paris, et en 1792, fut député à la convention nation.; en avril 1793, membre du comité de salut public; en 1793, présid. au conseil des Cinq-cents; en mai 1798, il fut porté à la place de directeur, d'où il fut exelu en

juin 1799, sa nomination ayant été aunulée comme inconstitutionnelle. Après le 18 brum. (9 nov. 1799), il fut viceprésid., puis présid. du tribunal d'appel de Paris, conseil. d'état en septembre 1802, et ensuite gr.-officier de la légion d'honneur.

TRELLON ( Claude de ), fut_courtisan, militaire et poète. L'abbé Goujet pense qu'il était né à Angoulême, mais ce n'est qu'une conjecture. Il servit pendant les guerres civiles sous d'Epernon, de Nemours, de Guise et de Joyeuse. On a de lui : des Poésies galantes ; des Confessions, des Oraisons, des Elégies et des Sonnets. Ses Œuvres ont été publiées sous des titres différ.; le premier livre de la Flamme d'amour, avec l'Histoire de Padre miracle, et de l'Amant fortuné, en prose, plusieurs Poésies, Claude de Trellon, Lyon 1592, in-8°. Deux ans après une seconde edit, plus ample sous ce titre les OEuvres poétiques du sieur de Trellon, 1597, in-12; une édit. de toutes ses (Euvres sous ce titre nouv., le Cavalier parfait du sieur de Trellon, Lyon, 1597, in-12. En 1619 on publia à Rouen la plus grande partie des Poésies du sieur Trellon, pet. in-12, sous ce titre : la Muse guerrière.

:

TREMBLAYE ( le chev. de la ), m. vers 1808. On a de lui un voyage en forme de lettres, intit.: Sur quelques contrées de l'Europe ou Lettres di chevalier de*** à la Comtesse de*** Londres, 1788, 2 vol. in-8°. Ses (Euvies ont été rec. en 2 vol. in-12.

TREMBLEY (Abraham), conseill. au gr. cons. de Genève, menibre de la société royale de Londres, et correspond. de l'acad. des sciences de Paris, étant passé à Londres, devint précep. du jeune duc de Richemont. On a de lui: Mémoires sus les polypes, Leyde, 1744, in-40; Paris, 2 vol. in-8°; Instructions d'un père à ses enfans, 1775 et 1779, 2 vol in-8°; Instructions sur la Religion naturelle, 1779, 3 vol. in-8°; Recherches sur le principe de la veriu et du bonheur, in-8°.

TRÉMEL (Jean), célèbre mécanicien, né à Valdza près de Manheim en 1727, m. à Paris en 1803. On lui doit un grand nombre de machines utiles, d'instrumens de physique et de labourage. Il perfectionna le métier à dentelles, et inventa la gruc tournante, dont on se sert pour décharger les ba

leaux.

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TRÉMELLIUS ( Emmanuel ), né en 1510, à Ferrare, de parens juifs,

embrassa la religion protest., et devint prof. d'hebreu à Heidelberg, puis à Sedan. Il se fit connaître par sa Version lat. du nouveau Testament syriaque, et par une antre de l'ancien Testament, faite sur l'hébreu.

TRÉMOILLE OU TRÉMOUILLE (Louis de la), vicomte de Thouars, prince de Talmont, etc., et l'un des plus gr. gén. de son tems, fut nommé gén. de l'armée du roi contre François, duc de Bretagne, qui avait donné retraite dans ses états à Lonis duc d'Orleans, et à d'autres princes ligués. La Trémouille remporta sur eux une victoire signalée à Saint-Aubin-du-Cormier le 28 juill., 1488. Il y fit prisonnier le duc d'Orleans, depuis Louis XII, et le prince d'Orange. Il prit ensuite Dinant et St. Malo et contribua beaucoup à la réunion de la Bretagne à la couronne. La bat. de Fornoue en 1495, lui mérita la charge de lieut.-gen, des prov. de Poitou, Angoumois, Saintonge, Aunis, Anjou et Marche de Bretagne. Louis XII à son avénement à la couronne lui donna le commandement de l'armée d'Italie; il conquit toute la Lombardie, et obligea les Vénitiens de lui remettre entre les mains Louis Sforce duc de Milan, et le card. son frère. Le roi lui donna le gouv. de Bourgogne, puis la charge d'amiral de Guienne en 1502, et peu après celle d'amiral de Bretagne. Il commandale corps de bat., à la journée d'Aignadel l'an 1509. La Tremouille fut défait par les Suisses en 1515, à la bat. de Novare; mais il soutint vaillamment contre eux le siège de Dijon l'espace de six semaines. Il se trouva la même année à la bat. de Marignan donnée contre les Suisses. Enfin ayant suivi le roi Francois Ier dans son malheureux voyage d'Italie, il finit glorieusement ses jours à la bat. de Pavie le 24 fév. 1525, âgé de 65 ans. On l'honora du beau nom de Chevalier sans reproche, à cause de ses vertus et de ses gr. qualités.

TREMOILLE (Francois de la), petit-fils du précéd., fut fait prisonnier à la bataille de Pavie, et donna des marques d'attachement à Francois Ier. Ce prince le chargea de recevoir l'emper. Charles-Quint à son passage par Poitiers en 1529. Il mourut dans son château de Thouars en 1541, à 39 ans.

TRÉMOILLE (Lonis III de la ), seigneur de La Trémouille, prem. duc de Thouars, prince de Tarente et de Talmont, se signala par ses services

sous Henri II, Charles IX et Henri III. et m. en 1577. Charles IX avait éri son vicomté de Thouars en duché 1563, et Henri IV l'érigea en paix l'an 1595, en faveur de Claude de L Trémoille son fils, m. en 1604, i 38 ans, après avoir servi avec distinction.

TRÉMOILLE ou TRÉMOUILLE (Char lotte-Catherine de la), princesse deCood. née en 1568, du précéd. et de Jeane de Montmorency, fille du connét. Ant de Montmorency épousa le prince de Conde le 16 mars 1586. Charlotte de La Trémouille fut fortement accusée de voir fait empoisonner ce prince en 1588. Elle fut arrêtée, détenue au chẳtem de St.-Jean-d'Angely. Le parlem, poursuivit cette affaire; mais l'accouchement de la princesse qui mit au monde a enfant mâle, qu'elle avait eu, dit l'his toire, avec un page nommé Belcaste, réfroidit la chaleur des poursuites; sa procès ne fut plus continué de sept ans de prison elle fot mise en liberté avec son fils. (voy. les Mēn. de la Ligue, le Journal de Henri III, par l'Etoile, et les Mém. de Sully Charlotte de la Trémonille se vit ton jours entachée d'une accusation grave, dont elle arrêta les effets, mais dont elle ne se justifia point. Elle abjura, ainsi que son fils, en 1595, avec grande solennité la religion protest. et m.i Paris en 1629, Henri IV eleva son fils au rang de premier prince du sang.

et au bout

TRÉMOILLE (Henri-Charles de la), prince de Tarente, était petit-fils de Claude. Il abandonna le parti de la cour dans le tems des guerres de la Fronde, suivit le prince de Condé en Flandre, et passa de là en Hollande, d'où il revint en 1655, après avoir obtenu son amnistie. L'évêque de Munster ayant déclaré la guerre aux Hollandais en 1661, La Trémouille leur offrit ses armes, défit un parti qui était au service de ce prélat guerrier, et fut nommé gén. de la cavalerie des États. Il m. à Thouars en 1672, âgé de 54 ans. On a de lui: Mémoires de Henri-Charles de La Trémoille, prince de Tarente, Liège, 1767, in-12.

TRÉMOILLE (Charles-Armand-René de la), duc et pair de France, gentilh. de la chambre du roi, m. en 1741, est aut. des paroles et de la musiq. de l'opera intitulé les Quatre parties du Monde, exécuté dans la grande salle du Temple à Paris, et de Chansons impr. daus div.

recueils.

TRÉMOLLIÈRE (Pierre-Charles),

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volution, il fat accueilli par la société
des jacobins, comme l'une des victimes
du despotisme. A l'époque où le terri-
toire français fut envahi par les Prus-
siens en 1793, le baron de Trenck pro-
posa à la société des jacobins un plan
de campagne pour repousser les Prus-
siens; il offrit de se mettre à la tête
d'un régiment de cavalerie composé de
Pressiens qui pouvaient se trouver en
gouvern. Cette
Fr., et mécontens de leur
pion de la Prusse. Il fut arrêté et con-
proposition le fit soupçonner d'être es-
duit dans la prison de St.-Lazare à Paris,
et décapité en 1794, à 70 ans.

TRENCHARD (Jean), d'une maison ancienne d'Anglet., né en 1669, m. en 1723, exerça des emplois importans. Ses princip. ouvr., en angl., sont: Argument qui fait voir qu'une armée subsistante est incompatible avec un gouvernement libre, etc. Londres, 1697, in 4o, Histoire des armées subsistantes en Angle-lien, né en 1725, m. à Trevise en 1803. TRENTO (Giulio ), littérateur Itaterre, ibid; 1698, in-40, une suite de Lettres, 1737, 4 vol. in-12, sous le nom de Caton, conjointement avec Thomas Gordon son ami.

TRENCK (Frédéric baron de ), né en 1726, à Konisberg, capitale de la : Prusse. Accueilli, à l'âge de seize ans, par le grand Frédéric, qui l'admit au nombre de ses gardes en qualité de cadet, toutes les distinctions réservées aux courtisans lui échurent en partage. Voltaire, Maupertuis et plus. autres sav. qui embellissaient alors cette capitale, furent ses amis. Trenck se distingua dans la guerre entre l'Autriche et la Prusse, et fut décoré de l'ordre du mérite. Une

intrigue à la cour, indisposa le roi, et le fit soupçonner d'avoir une correspondance avec son cousin François, baron de Trenck, chef des Pandours, qui servait dans l'armée autrich. plus. lettres furent interceptées. Le jeune Trenck fut accusé d'entretenir des intelligences secrètes avec l'armée ennemie; il fut arrêté

Il est aut. d'un gr. nomb. d'ouv, en vers et en prose, dont deux tragéd., et d'un Traité sur la comédie.

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TRÉVENEN (James), cél. marin anglais né dans le comté de Cornouailles, s'embarqua, en 1776, sur le navire de Cook, l'accompagna dans son dernier voyage autour du monde, et lui fut extrêmement utile par ses gr. connaissance en astron. et en navigation. En 1787, ayant dressé un plan de découvertes dans les mers septentrionales qui séparent le Kamtschatka de la Chinc et du Japon, il le fit passer à l'impécueillit le plan, invita son aut. à venir ratrice de Russie Catherine II, qui ac

le mettre à exécution. Trevenen arriva à Pétersbourg; mais la guerre sanglante que la Russie faisait alors à la Suède mettait un obstacle à ses desseins. On lui proposa, en attendant un moment plus favorable, le commandement d'un vaisseau de ligne qu'il accepta. Il s'était déjà emparé de div. postes importans près d'Abo et de Wibourg, lorsqu'il fat mortellement blessé d'un coup de canon dans la bat. navale de Wibourg, en 1790.

TRÉVIES (Bernard de), Bernardus de Tribus Viis, chan. de Maguelone sa patrie, dans le 12 s.; a composé Le Roman du Vaillant Chevalier Pierre de Provence et de la belle Maguclone, imprimé sans indication de ville, en 1490, in-4°.

et conduit à la citadelle de Glatz, sortit de sa prison, parvint à s'échapper, sc retira à Vienne, où plus. grands seigneurs lui firent obtenir de l'impér.-reine unc compagnie de cavalerie dans le régiment de Cardone, cuirassiers. Il fit, avant de rejoindre son corps, un voyage de trois mois en Russie. A son retour à Vienne, dans l'intention d'aller rejoindre son régiment en Hongrie, mais voulant terminer avec ses frères et sœurs le partage de la succession de sa mère m. à Dantzick, il s'y rendit en étourdi, y fut arrêté et transféré, par Spandaw, dans un cachot à Magdebourg, où on le que l'on prononce Tréville), capit.chargea de chaines. Il fut mis en liberté lieut. des mousquetaires sous Louis XIII, par ordre du roi en 1774; mais il ne fut élevé avec Louis XIV, devint mousparut plus à la cour. On publia en Al-quetaire, puis colonel d'infant. et goulemagne l'histoire de ses malheurs, en verneur du comté de Foix. Il servit en 2 vol. in-12, trad. en fr. en 1788. Il Candie sous le command. de Coligni ; vint à Paris en 1790, Partisan de la ré-il y reçut deux coups de feu. C'était

TREVILLE (Henri-Joseph DE PEYRE, comte de), fils du comte de Troisville

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un homme de beaucoup d'esprit; il fut
en grande liaison avec Rancé, abbé de
la Trappe, avec Boileau - Despréaux;
avec Arnauld, Nicole, Lalane, Ste-
Marthe, Sacy, et m. à Paris en 1708,
à 67 ans.

TREVISANI (Francois), peintre,
né à Trieste en 1656, m. à Rome en
1746, acquit beaucoup de célébrité par
ses tableaux d'histoire et de paysage.
TRÉVISIER (André), méd., né à
Occimiano, dans le Montferrat, au
16 s., fut attaché au service de l'in-
fante Isabelle, femme de l'archiduc
Albert, gouvern. des Pays-Bas ; il a
écrit, De causis, natura pestilentium
febrium, Mediolani, 1588, in-4°.

ignités, et le chargea de diriger et d mettre en ordre le droit romain. Cet out est estimé en général.

TRIBOULET, fou de Louis XII e de François Ier, acquit quelque celebrite sous le règne de ce dernier prince.

TRIBRACO DE TRIMBOCCHI (Gaspard), poète du 15o s., né à Modene, m. vers 1471, fat un des poètes les plus féconds de son s. If a donné un Počas sur les fureurs d'Hercule; des Satati et Eglogues, etc.

TRIBRACO ou TRIMBOCCO (Denys, de Modène, où il m. en 1526, tint p dant 40 ans dans sa patric une école b.-lett. On croit qu'il était neveu da prit. On a de lui un livre sur l'origine et à dignité de la chevalerie, Modène, 1549,

I vol. in-8°.

TRICALET (Pierre-Joseph), prétt, doct. en theolog. de l'univ. de Besancos, direct. du séminaire de St.-Nicolas da Chardonnet à Paris, né à Dôle en 166. accablé d'infirmités, il se retira en 1715 à Villejuif, où il m. en 1761. Ses princip ouvrages sont : Abrégé du Traite à l'amour de Dieu, 1756, in- 12, Biblio thèque portative des Pères de l'Eglise, 1758 à 1761, 3 vol. in-8°; Précis histo rique de la Vie de Jésus-Christ, 1760,

TREUVÉ (Simon-Michel), doct. en theol., fils d'un procureur de Noyers en Bourgogne, vint à Paris, où il fut aumônier de Mad. de Lesdiguières, ensuite vicaire de la Paroisse de St.-Jacques du Haut-Pas, puis de St.-André desArcs. Le grand Bossuet l'attira à Meaux, et lui donna la théologale et un canonicat de son église. Après y avoir demeuré vingt-deux ans, il se retira à Paris, où il m. en 1730. On a de lui; Discours de piété, 1696 et 1697, 2 vol. in-12. Instructions sur les dispositions qu'on doit apporter aux Sacremens de Pé-in-12; Année spirituelle, 1760, 3 rol nitence et d'Eucharistie, Paris, 1676, in-12; le Directeur spirituel pour ceux qui n'en n'ont point, 1691, in-12.

TREW (Abdias), né à Anspach en 1597, et m. en 1669, professa les mathem. et la physique dans l'université d'Altorf. On a de lui, Astrologia medica quatuor disputationibus comprehensa, Altdorfii, 1664, in-4°.

TREW (Christophe-Jacques), bot. allem., m. vers 1760, a mis des notes au Rec. des plantes curicases, gravées par Jean-Jacques Haïd, 1750, in-fol., et a publié une Histoire des cèdres du Liban, 1757, in-4°.,. fig.

in-12; Abrégé de la perfection chretienne de Rodriguez, 1761, 2 vol. in-12; le Livre du chrétien, 1762, in-r3.

TRICASIUS (Patrice), bon theal. et sav. mathemat. du 17 s. né dans le Mantouan, a donné un Traité de la chiromancie, Venise, 1630.

TRICAUD (Anthelme), prieur de Balmont, chan. d'Ainai de Lyon, né à Belley en 1671, m. à Paris en 1739, a publié Histoire des Dauphins et du Dauphiné; Histoire du siége de Barcelonne; Campagne du prince Eugène en Hongrie, et des généraux vénitiens dans la Morée; Relation du conclave de Benoit XIII.

TRIBECHOVIUS (Adam), né à Lu-
beck, et m. en 1687, conseiller ecclésiast.
du duc de Saxe-Gotha, et surintendant
gén. des églises de ce duché. On a de lai
un grand nombre d'ouvrages estimés en
Allemagne. Le principal est: De doc-in-12; Salmonée, trag. latine.
toribus scholasticis, deque corruptá per
eos divinarum humanarumque_rerum
scientia, réimprimé en 1719. On cite
aussi son Historia Naturalismi, Ienæ,
1700, in-4o.

TRICHET (Pierre), avocat de Bordeaux, m. à Paris en 1644, à 57 ans. On lui doit un ouvr. de sorcellerie, intitulé: De Lygde veneficæ præstigiis, 1617,

TRIBONIEN, était de Side en Pamphylie. Justinien conçut tant d'estime pour lui, qu'il l'éleva aux premières di

TRICHET DU FRESNE, fils de préc., direct. de l'impr. royale, m. à Paris en 1661. Il a publié une édition recherchée des Fables d'Esope, avec des explications et des fig., 1659, in-4"; et une Histoire d'Italie.

TRICOT (Laurent), maître de pen◄ sion à l'univ. de Paris, où il m. en 1778,

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