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il alla se réfugier dans le pays de Galles. On mit sa tête à prix; il fut conduit à Londres et traîné au lieu de son supplice, où il fut brûlé. Cobham a laissé Douze conclusions présentees au parlement d'Angleterre, à la suite desquelles se trouvent quelq. poésies lat. OLDECORN, plus connu en Angleterre sous le nom de Hall, né en 1561, entra dans la société de Jésus. Ses supérieurs l'envoyèrent, en 1588, en Angleterre, en qualité de missionnaire. Il en remplissait les fonctions depuis 17 ans, lorsque la conjuration des poudres éclata. Accusé d'avoir été l'approbateur de cet affreux complot, il fut pendu à Worcester le 17 avril 1606.

OLDENBURG (Henri), gentilh. allemand, secrétaire de la société royale de Londres, mort à Charlton, dans la province de Kent en 1678, a publié les Transactions philosophiques des 4 premières années, en 4 tomes.

OLDENBURGER ou OLDENBURGERUS (Philippe-André), professeur de❘ droit et d'histoire à Genève, où il m. en 1678, a publié : Thesaurus rerum publicarum totius orbis, 4 vol. in-8°; Limnæus enucleatus, in-fol., etc.

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OLDENDORP ou OLDENDORPIUS (Jean), natif de Hambourg, prof. de droit à Marpurg, où il m. l'an 1561 donné divers écrits de jurisprudence, entr'autres un Traité De Præscriptionibus, Cologne, 1568, in 8°, et des Traductions en anglais, dont la Vie de la duchesse Mazarin, in-8°.

OLDÉRIC ORDÉRIC OU ORDRIC VITAL, né en Angl. en 1975, fut amené en Norm., se fit relig. à l'abb. d'Ouche, connue depuis sous le nom de SaintEvroul, m. en 1141. Il a donné une Histoire ecclésiastique, en 13 livres, depuis le commencement de l'ère vulgaire jusqu'en 1141.

OLDERMAN (Jean), écriv. Saxon et astron., né en 1686, m. en 1723. On a de lui: De Phraate fluvio; De mari Algoro; De Ophir; De festivitate Encœniorum; De specularibus veterum; De origine natalitiorum Jesu Christi.

OLDHAM (Jean), né à Shipton près de Thedbury en 1653, d'un ministre non-conformiste, cultiva la poésie et les b.-lett. 1 m. à Londres en 1683. Il a laissé Des Poésies et des Satires, Londres, 1722, 2 vol. in-12; Des Traductions des divers aut. Sa vie a été publ. en 3 vol. in-12, par le capit. Thomson.

OLDISWORTH (Villiam), écriv.

angl., m. en 1734, fut l'aut. du papier périodique The examiner; d'un vol. de Mélanges de poésies; De la Vie d'Edmond Smith; De Timothée et Philatheus, 3 vol. in-8°.

OLDMIXON (Jean), écriv. partial, né dans le comté de Somerset, mort en 1742, s'attacha à peindre la famille des Stuart sous les couleurs les plus odieuses. Indépendamment de son Histoire des Stuart, in-fol., et de la part qu'il a eue dans l'Hist. critique d'Angl., il publia: Des Réflexions sur la langue anglaise, 1712, in-8°; Un vol. de Poé sies, en 1714; La Vie d'Arthur Maynwaring, dont il a publié les ouvrages posthumes en 1715; La Vie de la reine Anne, etc., etc.

OLDOINI(Augustin), jés. génois au 17 s., continua l'Histoire des papes et des cardinaux, écrite dans le 15 s. par Ciaconio, et a publ. la Bibliothèque des écrivains génois et l'Athénée auguste.

OLDYS (William), héraut-d'armes d'Angl., né en 1687, et m. en 1761, eut, avec Dryden, part à la Traduction anglaise des Vies de Plutarque, 1683, 5 vol. in-8°. Il a fourni à Langbaine beaucoup de remarques et de renseignemens, et un grand nombre d'articles à la Biographie britannique.

OLÉARIUS (Adam), né en 1603, à Steenwick dans les Pays-Bas, fut secrét. de l'ambassade que Frédéric, duc d'Holstein, envoyait au czar et au roi de Perse. De retour à Gottorp, il fut fait en 1640, bibliothéc., antiq. et math. du duc, et m. en 1671. On lui doit : Une Relation de voyages en Moscovie, Tartarie et en Perse, trad. en franç., Amsterd., , 1727, 2 tom. en 1 vol. in-fol. Une Chronique abrégée du Holstein, in-4°; La Vallée des roses de Perse.

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OLÉARIUS (Godefroi (, théol. et surintendant de Hall, m. en 1687, à 81 ans, est aut. d'un Corps de Théologie à l'usage des Luthériens.-Jean OLÉARIUS son fils, prof. de théologie, à Léipsick, fut, avec son père, l'un des premiers auteurs des journaux de cette ville, connus sous le titre d'Acta eruditorum ab anno 1682 ad annum 1776, publicata, etc., Leipsick, 1682-1777, en 95 vol. in-4°. Il était né à Hall en Saxe en 1639, et m. à Leipsick en 1743. On a de lui: Une Introduction à la théologie, Une Theologie positive, polémique, exégétique et morale, etc., etc.

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OLEARIUS (Godefroi), né à Léipsick en 1672, où il m. en 1715, prof.

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OLEARY (Arthur)

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recollet, né

en 1729 à Cork en Irlande, y établit une chapelle catholique. La plupart des ouvrages de ce religieux, m. en 1801, ont été réunis en un vol. intitulé Miscellaneous tracts.

OLÉASTER OU OLÉASTRO (Jérôme), dominicain portugais, natif du bourg d'Azambuja, m. en 1563, assista au concile de Trente. A son retour, il fut inquisiteur de la foi. On a de lui des Commentaires latins sur le Pentateuque, Lisbonne, 1536-1558, 5 part. en un vol. in-fol. ; des Commentaires sur Isaïe, Paris, 1628, in-fol.

OLEG, prince russe, tuteur du jeune Igor, fils de Rourick, garda pendant 34 ans la régence des états de son pupille. Il soumit les Drewliens, et conquit la ville de Smolensko. Ayant armé une flotte de deux mille bateaux, il alla, en 904, ranconner Constantinople, sous le règne de Léon-le-Philosophe.

OLEN, poète grec de Lycie, composa des Hymnes qu'on chantait dans l'île de Delos aux jours solennels, et sur-tout en P'honneur de Lucine, qu'il disait être la mère de Cupidon.

OLESNIKI (Sbignée), issu d'une noble et ancienne famille de Pologne, secrétaire du roi Ladislas Jagellon, suidans vit, en cette qualité, le monarque ses expéditions militaires. Il embrassa ensuite l'état ecclésiastique, et obtint l'évêché de Cracovie et le chapeau de cardinal. Ladislas l'employa dans les ambassades et dans les affaires les plus importantes. Après la mort de ce prince, il télire à Posnanie, en 1434, le jeune Ladislas, son fils aîné, qui fut depuis roi de Hongrie, et qui périt à la bataille de Varnes en 1444; il fit ensuite élire Casimir, frère de Ladislas. Ce prélat m. à Sandomir en 1455, à 66 ans.

pice à Paris, né en 1608, m. en 1657. On a de lui quelques ouvrages de spiritualité, entr'autres des Lettres publices à Paris, 1647, in-12. Le P. Giry a donné un court abrégé de, sa Vie.

OLIER DE NOINTEL, ambassadeur de France à Constantinople, entreprit le voyage de l'Archipel, en 1673, avec un cortége de 80 personnes, parmi lesquelles il y avait deux dessinateurs, et trois ou munis des instrumens quatre macons "

propres à détacher et enlever les pierres inscrites. Il fit transporter à Constantinople, et de là à París, les marbres inscrits qu'il avait recueillis en route. Ce fut à l'acad. des inscript. que Baudelot, qui en avait fait l'acquisition, laissa par testament, en 1722, ses marbres inscrits, qui sont aujourd'hui dans le dépôt des monumens français.

OLIMPIA (Maldachini), née à Rome vers l'an 1593, fut mariée à un jeune homme de la maison de Pamphile. Après quelques années de mariage, elle negligea son mari pour s'attacher entièrement à son beau-frère, Jean-Baptiste Pamphile, engagé dans l'ordre de la prêtrise, qu'elle parvint, après la mort de son mari, à faire élever à la prélature, puis à lui faire obtenir le chapeau de card. en 1629. Le pape Urbain VIII étant mort en 1644, le champ de l'intrigue fut ouvert à tous les partís. Olimpia, malgré tous les obstacles, fit élire pape son beau-frère, le 15 sept. 1644, sous le nom d'Innocent X. A l'ombre de ce nom, elle régna en souveraine au Vatican, et gouverna le pape et l'église romaine; rien ne se faisait sans elle à la cour de Rome; tout se faisait par elle. Cette femme travaillée par la domination et l'amour des richesses, faisait argent de tout: tont était à l'enchère à la cour de Rome. Le pape sentit enfin qu'il était un objet d'indignation et de mépris; il intima l'ordre à Olimpia de ne plus se mêler des affaires de l'état, et de ne plus paraître à la cour; ces ordres furent bientôt éludés. Le pape étant mort en 1655, Alexandre VII lui succéda. Ce dernier fit faire le procès à Olimpia; mais elle m. à Orviette en 1656, avant qu'il fût achevé. Sa Vie, écrite par l'abbé Gualdi, fut traduite en franç., Leyde, 1666, in-12.

OLEVANO (Jean-Bapt.), qui vivait OLIMPO DE SAXO-FERRATO (Baldans le 16 s., a laissé un Traité, delthasar), poète ital. du 16 s., dont on a modo di ridurre a pace ogni privata inimicizia per cagion d'onore, Venise, 1603, 1605; Milan, 1620, in-8°.

OLIER (Jean-Jacques), instituteur, fondateur du séminaire de Saint-Sul

Tom. III,

Pegasea in stanze amorose, Venetiis 1525, in-8°; La gloria d'amore, 1530, in-8°. Le rec. de ses OEuvres, 1538 et 1539,en 8 parties, 2 vol. in-8°.

OLINA (Jean-Pierre), naturaliste da

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Novare au 16 s., dont on a un traité sur divers oiseaux, intit. Uccelliera, Rome, 1622, in-4°.

toire de son ministère, trad. de l'espag., 1673, in-12.

OLIVE (Pierre-Jean), cordelier de Sérignan, dans le diocèse de Béziers, m. au couvent des franciscains de Narbonne en 1297, est aut. d'un Traité de la pauvrete, et d'un Commentaire sur l'Apo

OLIVA (Alexandre), général de l'ordre de St.-Augustin, et ensuite cardinal, né à Sassoferrato, m. à Tivoli en 1463, à 55 ans. On a de lui: De Christi ortu sermones centum; De cand cum apos-calypse, qui lui attira des persécutions tolis faciá; De peccato in Spiritum

sanctum.

OLIVA (Jean-Paul), gén. des jés., né à Gênes, où il m. en 1681, à 82 ans, a laissé un recueil de Lettres, et d'autres

ouvrages.

OLIVA (Jean), né en 1689 à Rovigo, dans les états de Vénise, fut élevé au sacerdoce en 1711. Etant allé à Rome, il y eut la place de secrétaire du conclave. En le cardinal de Rohan le fit son 1722, secrétaire. Il m. en 1757. Il a laissé des Discours, des Dissertations sur diverses matières; une traduction française des Farfalloni de l'abbé Lancelotti; et des édit. de plus. ouvrages.

de la part des relig. de son ordre.

OLIVE (N. d'), conseiller au parl. de Toulouse. On a de lui un recueil d'arrêts et de ses s plaidoyers, intitulé Actions

Forenses, in-4o.

OLIVE (Jean), jés. de Cahors, m. en 1636 à Bordeaux, à 50 ans. Il a trad. le livre de l'Amour divin de Charles Scribanius, et a fait quelques odes lat. et françaises.

OLIVER (Guillaume), méd. anglais, m. en 1764, a écrit sur les vertus des eaux de Bath, et un Traité de celles de l'eau de goudron.

OLIVET (Joseph Thoulier d'), fils d'un conseill. au parlement de Besançon, m. en 1768, membre de l'académie francaise. On lui doit les Traductions de

OLIVA (Ferdinand PEREZ de), né au commenc. du 16e s., à Cordoue, fut recteur de l'univ. de Salamanque, et pré-plus. ouvr. de Cicéron; Histoire de l'acepteur de Philippe II. On a de lui deux trag., la Vengeance d'Agamemnon, Hecube affligée, trad, du grec en latin; et Dialogues sur la dignite de l'homme: m. à l'âge de 40 ans.

OLIVARES (Gaspard DE GUZMAN, comte d'), duc de Sanlucar, d'une illust. maison d'Espagne, né à Rome; s'étant présenté à la cour de Madrid, il acquit une grande faveur auprès de Philippe IV. Après avoir été son favori, il devint son premier ministre à la place du duc d'Uzéda. Il signala le commencement de son ministère par des réglemens utiles. Mais au lieu de maintenir ces lois et de faire fleurir le royaume par le commerce, il ne s'occupa que des moyens d'en tirer de l'argent pour soutenir la guerre avec les puissances voisines. Sa dureté inflexible fut cause que la Catalogne se révolta. Les Portugais secouèrent aussi le joug de cette cruelle domination, et reconnurent pour roi, l'an 1640, le duc de Bragance. Philippe sentit toute l'étendue de la perte qu'il faisait; la guerre eut lien : les Portugais se défendirent avec courage. Les Espagnols, battus sur terre par les Français et sur mer par les Hollandais, s'en prirent à la négligence du ministre. On fut obligé de renvoyer Olivarès l'an 1643. Le roi le confina à Toro, où il m. en 1643. On a la Relation de sa disgrace, trad. de l'italien, 1650, in-8°, et l'His

cademie française, pour faire suite à celle de Pélisson, in-12; Remarques sur Racine, in-12; la Vie de l'abbé de Choisy, Genève, 1748, in-8°, et les édit. des ouvr. de plus. auteurs.

OLIVÉTAN (Pierre-Robert), parent de Calvin, fit imprimer à Neufchâtel, en 1535, in-fol., une Traduction francaise de la Bible, la première qui ait été faite sur l'hébreu et sur le grec. Olivétan survécut peu à sa publication, car on prétend qu'elle fut cause qu'on l'empoisonna à Rome l'année d'après. On reimprima sa Bible à Genève, 1450, in-4o, revue par Jean Calvin et N. Malingre. Olivétán a aussi traduit le Nouveau Tes tament, la Rochelle, 1590, in-12.

OLIVEYRA (François-Xavier), né à Lisbonne en 1902, quitta la religion cathol. en 1756, et se retira à Londres, où il embrassa l'anglicane. Ayant appris la nouvelle du tremblement de terre qui fut si funeste à Lisbonne en 1755, il publia en 1756 son Discours pathétique, qui fit beaucoup de bruit dans le tems. L'inquisition condamna l'auteur à être brûlé en effigie, le 20 sept. 1762. Il fit alors paraître une brochure intitulée : Le chevalier d'Oliveyra brûlé en effigie comme hérétique: comment et pourquoi? Londres, 1762. Il avait précédemment publié plus. ouvrages portug. L'un des princip, est intit.: Memoires

historiques, politiques et littéraires concernant le Portugal, la Haye, 1743, 2 vol. in-12: m. en 1783.

OLIVIER DE MALMESBURY, bénéd. angl. an 11 s., voulut imiter Dédale, et voler: il s'élança du haut d'une tour; mais les ailes qu'il avait attachées à ses bras et à ses pieds n'ayant pu le porter qu'environ 120 pas loin de cette tour, il se cassa les jambes en tombant, et m. à Malmesbury l'an 1060.

OLIVIER (Séraphin), né à Lyon, devint auditeur de rote à Rome, et exerça cet emploi pendant 40 ans. Clément VIII lai donna en 1604 le chapeau de card. fut ensuite év. de Rennes. On a de lui: Decisiones rotæ Romanæ, Rome, 1614, 2 vol. in-fol.; Francfort, 1615. Il m. en 1609, à 71 ans.

OLIVIER DE LEUVILLE (Jacques), avocat-général, et ensuite président au parl., termina sa carrière en 1519, après avoir signalé sa gestion par des services distingués.

OLIVIER (Franc.), fils du précéd., et présid. au parl. de Paris, fut un magistrat intègre. François Ier le fit, en 1545, chanc. de France, et la duchesse de Valentinois lui fit ôter les sceaux sous Henri II, qu'elle gouvernait. Rappelé à la cour par François II, en 1559, il s'y | trouva lorsque l'empereur Ferdinand 1 envoya l'évêque de Trente en France, pour y demander la restitution de Metz, Toul et Verdan. L'ambass. de Ferdinand avait gagné la plupart des membres du conseil. Le chancelier qui y présidait déconcerta ses mesures, en proposant de trancher la tête à celui qui favoriserait ses demandes. Ce digne magistrat mourut à Anrboise en 1560.

OLIVIER (Jean), oncle du précéd., fat er. d'Angers en 1532. On a de lui un poème latin, intit. Jani Olivarii Pandra, Paris, 1542, in-12, et Reims, 1618, in-8°, trad. en franç. en 1619, in-12. Il m. en 1540.

OLIVIER ( Claude-Matthien), avoc. parl. d'Aix, né à Marseille en 1701, . en 1736, après avoir publié : L'Hisoire de Philippe, roi de Macédoine, a père d'Alexandre-le-Grand, a vol. -12; Mémoire sur les secours donnés sux Romains par les Marseillais pendant la de guerre punique; Mémoires sur les secours donnés aux Romains par les Marseillais durant la guerre contre les Gaulois.

OLIVIER ou OLIVARIUS (Jean), né 1 Gand, prof. d'éloq. à Douay, m, à Cambrai vers l'an 1624, a laissé plus.

poëmes et une édition de St. Prosper, Donay, 1577.

OLIVIER DE LA MARCHE, né en Franche-Comté, prem. maître-d'hôtel de l'archid. Philippe d'Autriche, comte de Flandre, m. en 1501. On estime ses Mémoires sur l'hist. de France, depuis 1435 jusqu'en 1499, publiés par Denvs Sauvage en 1561. On a encore d'Olivier : Li Miroër de la mort, in-fol., goth., sans date; Le parement et triumphe des dames d'honneur, 1510, in-8°; le Chevalier délibéré, poëme.

OLIVIER (Jacques), aut. de l'Alphabet de l'imperfection et de la malice des femmes, Paris, 1646, in-12.

OLIVIER (Jean'd'), doct. en droit, vivait dans le 18 s. On a de lui plus. ouvrages sur le droit et la coutume.

OLIVIERI degli abati GIORDANI (le chevalier Annibal), camétier de Clement XIII, sav. antiquaire et bon littérateur, né à Pesaro en 1708, a publié : Marmora Pisaurensia notis illustrata, Fisauri, 1737, in-folio; Memorie del porto di Pesaro, Pesaro, 1974; Memorie di Gradara, terra del contado di Pesaro, Pesaro, 1775, in-4°; Ricerche di S. Terenzio martire protettor principale della città di Pesaro, Pesaro, 1776, in-4o; Memorie dell'uditor Giambatista Passeri tra gli arcadi feralbo, Pesaro, 1780, in-40; un grand nombre d'autres ouvrages. Oliviéri est m. dans sa patrie en 1789.

OLLIÈRES (N.), jés. lorrain, se rendit recommandable à la Chine par ses travaux apostoliq., depuis 1758 jusqu'en 1780, époque où il m. à Pékin, près avoir publié un Catéchisme en langue chinoise.

ÖLMEDO (Loup d'), né dans la ville de son nom en Castille, fonda, en 1424, dans les montagnes de Gazalla, au dioc. de Séville, les ermites de Saint-Jérôme. Il leur donna une règle composée des instructions de ce père, qui fut approuvée par le pape Martin V.

OLMI (P. D. Valeriano), de Bergame, chan. de Saint-Jean-de-Latran dans le 16e s. On a de lui: Dionigi (creduto) areopagita, de divini nomi, tradotto da Valeriano Olmi, Venise, 1563, in-8°.

OLMO (P. D. Fortunat), Vénitien, moine du mont Cassin, aux 16e et 17 s., retrouva les fameux m.ss. que Pétrarque avait donnés à la république de Venise, dont on doutait de l'existence. Olmo a publié len 1626, à Venise, Storia della miracolosa invenzione, e traslazions

del sagro corpo di S. Niccolò il magnó arcivescovo di Mira; une Histoire de la paix faite à Venise en 1177, entre le pape Alexandre III et Frédéric Barberousse. OLONNOIS (Jean-David l'), fam. aventurier du 17 s., né près d'Olonne en Poitou, se joignit aux boucaniers de la côte de St.-Domingue, et fit ensuite des courses avec les aventuriers français de l'île de la Tortue. Nommé commandant d'un vaisseau, il fit quelques prises. Echappé comme par miracle des mains des Espagnols, il se sauva à la Tortue ; ensuite il se présenta avec deux canots devant la Havane, et s'empara d'une frégate de 10 canons. Pris, après plusieurs autres exploits, par les Indiens sauvages, "il fut rôti et mangé.

OLYBRIUS (Anicius), épousa Placidie, sœur de l'emper. Valentinien III, qui l'envoya en Italie à la tête d'une armée. Le général Ricimer s'y était révolté contre l'emper. Anthémius. Le rebelle, au lieu de combattre Olybrius, le fit proclamer emper. au commenc. d'avril 473, après avoir détrôné Anthemius. Ölybrius m. le 23 oct., après un règne

très-court.

OLYMPIAS, soeur d'Alexandre, roi des Epirotes, femme de Philippe, roi de Macéd., et mère d'Alexandre-le-Gr. Son époux l'ayant soupçonnée d'infidélité, la repudia pour épouser Cléopâtre, nièce d'Attale. Après l'assassinat de Philippe, elle accourut de l'Epire où elle s'était réfugiée auprès du roi son frère, et vint en Macédoine. Tous ses soins se bornèrent alors

gouverner son fils. Le conquérant macédonien étant mort, sa mère tâcha de recueillir une portion de son empire. Philippe Aridée et sa femme Eurydice excitèrent des troubles dans la Macédoine Olympias les fit mourir l'un et l'autre. Olympias ordonna encore le supplice de Nicanor, frère de Cassandre, et de cent des principaux Macédoniens attachés à son parti. Tant de cruautés ne demeurèrent pas impunies. Olympias fut assassinée l'an 316 avant Jésus-Christ.

OLYMPE, musicien grec, regardé comme l'auteur du genre harmonique. On assure qu'il fut l'invent. du rhythme prosodiaque, choréique et bacchique.

OLYMPIODORE, moine grec, qui flor. vers l'an 990, a laissé un Commentaire sur l'Ecclésiaste, publié en grec et en latin par le Père Fronton du Duc, en 1624.

OLYMPIODORE, philos. péripatéticien d'Alexandric, sous Théodose-le

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Jeune, a fait des Commentaires sur quelq. Traités d'Aristote, Venise, 1551, in-fol., ainsi que sur Platon, et une Vie de Platon.

OLYMPO, médecin de la reine Cléopâtre, viv. dans la 39 olympiade. Cette princesse lui fit la confidence de la résolution qu'elle avait prise de se suicider,

et il écrivit l'Histoire de sa mort.

OLZOFFSKI ( André), ecclésiast. polonais, né en 1618. Après avoir été élevé aux premières dignités de son pays, et avoir été employé dans les négociat. les plus importantes, il m. à Dantzick en 1678. On a de lui: Singularia juris patronatus regum Polonia.

OMAR Ier, successeur d'Abonbekre et second calife des Musulmans, après Mahomet, son gendre, commença son règne l'an 634 de J. C. Ce prince prit d'abord Damas, capitale de la Syrie, et chassa les Grecs de cette province et de la Phénicie. Il tourna ensuite ses armes vers Jérusalem et la reçut à com

position, l'an 637. Ses lieutenans s'avancaient en Perse, et défaisaient en bat. rangée Izdegerde. Cette victoire fut suivie de la prise de Moedain, capitale de l'empire des Perses. Amron, un de ses lieut., battit les troupes de l'empereur Heraclius; Memphis et Alexandrie se rendirent; l'Egypte entière et une partie de la Libye furent enlevées aux Romains. C'est dans cette conquête que fut brûlée la fameuse bibliothèque d'Alexandrie, commencée Ptolomice par Philadelphe, et augmentée par tant de rois. Rien ne résistait aux armes des Musulmans; ils poussèrent leurs conquêtes jusqu'aux Indes. Omar fut assassiné l'an 644 de J. C., à 63 ans, par un esclave

persan.

OMAR II, 13e calife, de la race de Ommiades, success. de son cousin So liman, l'an 717 de J. C., attaqua Cons tantinople avec toutes les machines e toutes les ruses de guerre imaginables mais il fut obligé d'en lever le siége. Le Ommiades avaient établi des malédiction contre la mémoire d'Ali, afin de rendre execrable à tous les peuples. Om voulut abolir ces anathèmes. C'était ro vrir la route du trône aux Alides. Po se garantir de cette révolution, sa fami le fit empoisonner auprès d'Emès ville de Syrie, l'an 720 de J. C., api un règne de deux ans cinq mois.

OMEIS (Magnus Daniel), né à N remberg, prof. d'éloquence, de mer et de poésie, à Altorf, où il mour1708, à 63 ans. On a de lui : Ethica

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