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TUROCZI ou TUROTZI (Ladislas), jés., né en Hongrie. Il a écrit : Hungaria cum suis regibus, Tirnau, 1739, in-fol.; avec des additions par Etienne Katona, Tirnau, 1772, in-4°.

TURPIN ou TULPIN, archevêque de Reims, m. vers l'an 800. On lui attribue Historia et Vita Caroli magni et Rollandi. que l'on trouve dans Schardii rerum Germanicarum quatuor vetustiores chronographi, Francfort, 1556, in-fol. il y en a une version franç. par Gaguin, in-4°.

,

TURPIN (F. H.), auteur né en 1709, prof. de l'université de Caen sa patrie. Il vint à Paris, où il mourut en 1799 Ses principaux ouvr. sont : la Vie du grand Condé et celle du maréchal de Choiseul, pour servir de suite aux Vies des hommes illustres de France par l'abbé Pérau, 1768, in-12; Histoire du Gouvernement des anciennes républiq., 1769 in-12; Vie de Mahomet, 1780, 3 vol. in-12; Histoire civile et naturelle du royaume de Siam, et des Révolutions qui ont bouleversé cet empire jusqu'en 1770, 2 vol. in-12; Hist. universelle, imitée de celle en anglais, 1770, 4 vol. in-12; Histoire de l'Alcoran, 1775, 2 vol. in-12; la France illustre ou le Plutarque français, l'un des ouvrages qui lui a fait le plus de réputation.

TURQUET (Louis), de Lyon, m. à la fin du 17e siècle, a trad. l'ouvrage d'Agrippa de Vanitate scientiarum, et a public Histoire de royaume de Naples; Institution d'une femme chré

tienne, etc.

TURRET (Pierre), aut. du 16 s., dont on ignore l'époque précise de la m., se fit une si grande réputation, que les villes de Dijon et d'Autun se dispntèrent l'honneur de lui avoir donné le jour. Il a composé : Fatales précisions des astres et dispositions d'icelles sur la région de Jupiter, maintenant appelée Bourgoigne, pour l'an 1529 et plus. années subséquentes; le Période, c'est-à-dire, la fin du monde, contenant la disposition des choses terrestres par la vertu des corps célestes, saus lieu, ni date, ni noms d'aut. et d'impr. Bayle assure qu'il parut en 1531: d'abord il avait été composé en latin, mais on n'a jamais eu que la trad. franç. faite par l'auteur même.

TURRETIN (Benoît), né à Genève en 1588, m. en 1631. Son père ayant embrassé le calvinisme, il se retira à Ge

nève. Il a laissé une Défense des Versions de Genève, contre le P. Cotton, in-fol.; des Sermons, en français, sur l'utilité des châtimens, in-8°, et d'autres ouvrages.

TURRETIN (François), fils du précéd., né à Genève en 1628, m. en 1687. Ses ouvr. les plus connus son: Institutio theologia elenchticæ, 3 vol. in-4°; Theses de satisfactione J. C. 1667, in-4°; de Secessione ab Ecclesiá romaná, 2 vol.; des Sermons, des Thèses, des Dissertations, et d'autres ouvrages.

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III. TURRETIN (Jean-Alph.), sav. ecclésiastique, fils du précéd. né à Genève en 1671, m. en 1737. Ce fut en sa faveur qu'on érigea à Genève une chaire d'histoire ecclésiast. Ses ouvr. sont plus. vol. de Harangues et de Dissertations, 1737, 3 vol. in-4o ; des Ecrits sur la vérité de la religion chrétienne, trad. en partie du latin, par Vernet, in-8°; des Sermons; un Abrégé de l'Histoire ecclésiastique ; la seconde édi. est de 1736, in-8o.

TURRETIN (Michel), né en 1646,' m. en 1721, pasteur et prof. en langues orient. à Genève, de la famille des précédens. On a de lui: la Croix des Jugemens de Dieu, in-8°; plusieurs Sermons un Catéchisme familier,

in-12.

TURRETIN (Samuel), fils du précédent, prof. en hébreu et en théologie à Genève, né en 1688, m. en 1727, a donné Préservatif contre le fanatisme et les prétendus inspirés du dernier siécle, Genève, 1723, in-8°.

TURRIANI (Jérôme), gentilhomme véronais, méd. et prof. à Ferrare et à Padoue, m. en 1506. On a de lui: Commentaria continua in Galenum Consiliorum libri tres; de Variolis liber unus; de Plantis et Floribus, libri.

;

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TURRIANI (Marc-Antoine), cel. méd., fils du précéd., né à Vérone m. en 1512, à 33 ans, dans les environs du lac dit Lago di Garda, territ. de Vérone. On a de lui un vol. d'Observations anatomiques.

TURRIEN (François), jés., dont le vrai nom est TORRES, né á Herrera en

Espagne vers l'an 1504, m. à Rome en 1584. Ses principaux ouvrages sont : In Monachos apostatas, Rome, 1549, in 4° réimprimé sous le titre de Votis monasticis, Rome, 1561, avec un ge livre de Inviolabili Votorum monachorum, Rome, 1566; de Residentia

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pour

TYDEE (mytholog.), fils d'Enée et d'Althée, fut envoyé par Polynice auprès d'Ethéocle, roi de Thèbes, le sommer de lui rendre son royaume; mais en ayant été mal recu, il le défia, le vainquit en plus. combats. Quelque tems après Tydée fur tué au siége de Thebes.

TYE (Christophe), musicien, né à Westminster, organiste de la reine Elizabeth. Il a traduit et mis en musique les 114 prem. chapitres des actes des apôtres, les pseaumes de David, et plusieurs morceaux de musique d'église.

TYERS (Thomas), aut. angl., m. en 1787. Il a publié des Conferences (qu'il suppose) entre plusieurs personnages célèbres dans la politique et la littérature; et quelques Poésies.

TYNDALE (William), né dans le pays de Galles vers l'an 1500, s'est rendu cél. par la première traduction angl., de Ja Bible, et fut un des plus zélés propagateurs de la doctrine de Luther. Il fit exprès le voyage d'Allemagne pour conférer avec Luther, et fit impr. en angl., le Nouveau Testament, qu'il envoya en Angleterre, où il fut supprimé. Il le faisait réimprimer à Anvers, mais Tyndale y fut arrêté et brûlé en 1536.

TYNDARE (Myth.), roi d'Ebalie, et mari de Léda, passa pour père de Castor et de Pollux, qui furent gratuitement appelés Tyndarydes.

TYPHON, ou THYPHÉE (Mythol.), fameux géant. Junon, indignée de ce que Jupiter avait mis seul Pallas au monde, frappa la terre de sa main, et en fit sortir des vapeurs qui formèrent le redoutable Typhon, monstre à 100 têtes. Il vomissait des flammes par la bouche et par les narines. Il se présenta avec les autres géans pour combattre et pour détrôner les Dieux, auxquels il at si

grande peur, qu'ils furent contri de s'enfuir en Egypte. Apollon le t coups de flèches, et selon d'autres, piter le foudroya et le précipita sons mont Gibel ou Etna, où le géant, de ra vomit continuellement des flammes.

TYPOTIUS (Jacques), de Bru et selon quelques-uns de Diest, ense le droit en italie, ensuite à Wurtzbo Jean III, roi de Suède, l'appela ap delui. Ce prince le combla d'abord d neur, mais dans la suite il le fit mettr prison sur de fausses accusations. Il élargi que sous Sigismond en 1591. retira à la cour de l'emp Rodolphe E qui le fit son historiographe, et Prague en 1601. On a de lui: Histor Gothorum, in-8°; Relatio historica regno Sueciæ bellisque ejus civilibus e externis, Francfort, 1605, in-8°, x bola divina et humana Pontificum Prague, 1603, 3 vol. in-fol.; pics peratorum, Regum, cum iconlu harangues et d'autres ouvrages.

TYRANNION, cél. grammair., d'Amis, royaume de Pont, s'appe d'abord Theophraste; mais sa merkat ceté envers ses condisciples le fit nouat Tyrannion. Il fut pris prisonnier par la cullus et amené à Rome, où Ciceron. dont il arrangea la bibliothèque, l'hot lecons: il amassa de grands biens, q de son amitié. Il se rendit illustre par s employa à dresser une bibliothèque de plus de 30,000 vol. Sa passion pour les fivres contribua beaucoup à la constit tion des ouvrages d'Aristote. Il m. ft vieux à Rome.

TYRANNION, ainsi nommé parce qu'il fût disciple du précédent, était de

Phénicie. Il ouvrit une

école dans Rome

et composa 68 livres. Il en fit un pour prouver que la langue latine descendait de langue grecque; et un autre qui conte nait une correction des poemes d'Homère.

mère de Nélée, de Pélias, d'Eson, d'A TYRO (Myth.), l'une des Nereides,

mithaon et de Pherès.

Asca

guerre

TYRRHUS ( Mythol.), gardien des troupeaux du roi Latinus. Un cerf qu'il avait apprivoise ayant été iné par gne, fut la première cause de la entre les Troyens et les Latins. TYRTHEE, cél. poète gree, né, à ce que l'on croit, à Athènes, flor. vers 68 av. J. C. Il se distingua par ses chants guerriers, qui relevèrent tellement le conrage des Lacédémoniens dans leurs guer démoniens, devenus vainqueurs, lui ac res avec les Messéniens, que les Lace

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ordèrent le droit de bourgeoisie. Le peu ui nous reste de ses poésies, se trouve ans le recueil des poètes grecs de Planin, Anvers, 1568, in-8°.

TYRWHITT (Thomas), excellent umaniste, né en 1730, m. en 1786, fut, n 1761, secrét. en chef de la chambre es communes, et, en 1784, garde du usée britannique. Il a laissé : Traducion en vers latins du Messie de Pope t du Slilling de Philippe; Observations t conjectures sur quelques passages de Shaskespeare; Une édition des contes le Cantorbéry, par Chaucer, en 4 vol. n-8°, auxquels il en ajouta un 5o en 1778; Dissertation de Babrio; Poèmes attriués à Rowley, ouvr. réimpr. en 1778; ine édition grecque et latine du poëme sur les pierres, attribué à Orphée, et plusieurs autres ouvrages.

TYSIAS, Sicilien, rhéteur cél., viv. dans le 15e s. avant notre ère. Cicéron le regardait comme l'inventeur de la rhétorique.

TYSILIO, poète du pays de Galles, m. au commencem. du 7 s., a laissé une Chronique historique, dont Geoffroi de Montmouth a profité dans la composit. de son Histoire.

TYTLER (Guillaume), écossais, né à Edimbourg en 1711, m. dans un âge avancé, a publié une Défense de Marie, reine d'Ecosse, et a été l'édit. des Poésies de Jacques ler.

TYTLER (Jacques), sav. très-distin-gué, né en Ecosse, dont il avait émigré en 1796, m. en 1804, à Salem, Massachussetts, à 59 ans. Il fut un des édit. de l'édit. de l'Encyclopédie britannique. Il a publié en Angleterre une Réponse à la première partie de l'âge de raison de Payne, et à Salem, en 1796, une Réponse à la seconde partie du même ouvrage; un Traité de la peste et de la fièvre jaune, in-8°.

TZETZES (Isaac), littérat. grec, viv. vers 1170. Il publia sous son nom un ouvrage de son frère Jean, les Commentaires sur Lycophron, que J. Potter a insérés dans la belle édit. qu'il donna de ce poète, Oxford, 1197, in-fol.

:

frère

TZETZES (Jean), poète grec, du précéd., m. vers la fin du 12 s. On a de lui des Allégories sur Homère, Paris, 1616, in-8°; Histoires mélées, Bâle, 1546, in-fol., en 13 chiliades, en vers politiques; des Epigrammes et d'autres Poésies en grec, dans le rec. des poètes grecs, Genève, 1606 et 1614, 2 vol, in fol.; des Ouvrages de gramm.,

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de critique et des Scolies sur Hesiode; des Commentaires sur le poème de Lycophron, appelé l'Alexandre ou la Cassandre.

U.

UBALDINI (Petruccio), cel. enlumineur, m. au milieu du 16e S., a rendu chers et recherchés les m.ss. qu'il a ornés de ses miniatures.

UBALDINI (Petruccio), de Florence, viv. dans le 16e s, et demeura au service d'Edouard VI, roi d'Anglet. Il a écrit la vie de Charlemagne; description du royaume d'Ecosse et des Iles qui l'environnent, Anvers, 1588.

UBERTI (Fasio, c.-à-d. Bonifacio de gli), poète et géogr. florentin, du 14 s., a fait : Ditta mundo on Dicta mundi, Vicence, 1474, in- fol. Il n'y a que la prem. édit. qui soit rare et recherchée.

UCAY (Gervais), méd. du 17 s., né à Toulouse, a laissé un Traité sur les maux vénériens, etc., Amsterdam, 1699, in-12; Paris, 1702, 1718, in-12.

UCELLO (Paul), peint. italien du commenc. du 15 s., donna le premier à ses tableaux cette profondeur idéale qui est l'essence de l'imitat. dans la peinture.

UDINE (Hercule), poète de Mantoue, a laissé l'Eneide de Virgile en stances de huit vers, Venise, 1597, in-4°; Psyche, ibid., 1599.

UGGERI (François), poète de Parme et abbé de St.-Marcellin. On a de lui: Allegories aux Poésies de Chrysippe de Parme, Parme, 1574; Poème pour la naissance du prince de Parme, ibid., 1610.

UGHELLI (Ferdinand), sav. cistercien, né à Florence en 1595, cut divers emplois honor. dans son ordre, et devint abbé de Trois-Fontaines à Rome, procur. de la province et consulteur de la congrégation de l'Index; il m. à Rome en 1670. On a de lui: Italia sacra. II y en a deux éditions, l'une de Rome, 9 vol. in-fol., impr. depuis 1641 jusqu'en 1662; l'autre de Venise, 10 vol. in-fol.

UGOLIN (le comte), seigneur de Pise, fut renommé pour sa bravoure. En 1288, au mois de mars, la guerre s'étant rallumée dans la Toscane entre les Guelphes et les Gibelins, les habitans de Pise mirent à leur tête le comte Guido de Montefeltro, qui vint dans leur ville avec des forces redoutables. Ils avaient mis en prison le comte Ugolin, ses deux

et de l'acad. des b.-lettres, membre de acad. de la langue et d'histoire de Madrid né à Séville en 1730 et m. à Cordone 1800. On a de lui: Histoire des acakmies de Madrid, 1789, 4 vol. inMémoire sur l'origine et le génie de langue Castillane, Madrid, 1670, 25 des-in-40; Dissertation sur la patrie da

fils et ses deux neveux; ils firent fermer la porte de la tour, en jetèrent la clé dans l'Arne et laissèrent ces malheureux périr de faim. Depuis ce tems on appela la tour qui leur servit de tombeau, la Tour de faim. Cette exécrable cruauté rendit longtems les habitans de Pise en horreur à toute l'Europe. Dante en a fait la cription dans son Enfer, chant 33.

UGONIUS ( Mathias), év. de Famagouste en Chypre, au commenc. du 16a 5., a publié un Traité de la dignité patriarchale, Bale, 1507; un Traité des conciles, appelé Syno da Ugonia, Venise, 1563, in-fol. Plusieurs bibliograph. ont annoncé ce dernier sous ces différ. dates, 1531, 32, 34, 1565 et 68; mais c'est la même édition. Le fenillet seul du titre a été changé pour des raisons particulières que l'on ignore.

UGONIUS (J. A.), né à Salo, m. à Brescia en 1540, a trad. l'Enéide en stances de huit vers, et composé deux Comedies.

Goths, 1781, in-8°; Dissertations ru la série des rois et sur les premiers he bitans de l'Espagne, 1789, in-8 Dissertations sur les duels, 1789, inf Memoire pour servir à la chronol espagnole, 1789, 2 vol. in-4°; Cadastr de Seville par ordre supérieur, 179. in-4°.

ULMUS (Marc-Antoine), méd. di 17 s., né à Padoue. Manget lui attobre les ouv. suiv.: Uterus muliebris, Be noniæ, 1601, in-40; Physiología baris humanæ, ibid., 1603, in-fol.; Hay crates medicus, ibid., 1603, in-4

ULPHILAS ou GULPHILAS, és, de Goths qui habitaient dans la Moesie, f vers l'an 370 sous l'empire de Valess passe pour l'inventeur des lettres gothpremier qui ait traduit la Bible # ques; au moins il est certain qu'il a ex langue des Goths.

ULACQ (Adrien), mathémat. de Gand, a donné une Trigonométrie latine, Gonde, 1633, in-fol.; Logarith-le morum Chiliades centum, 1628, in-fol., trad. en fr., in-8°.

ULLOAY PEREIRA (Louis de), poète espagnol, né à Toro dans le royaume de Léon, m. en 1660, acquit quelque réputation sous le règne de Philippe IV, par ses Sonnets et ses autres poésies. Ses ouvr. ont été imprim. en Espagne, 1674, in-4°.

en

ULLOA (Don Ant.), mathématic. espagnol, command. de l'ordre de St.Jacques, né à Seville en 1716, m. 1795, fut adjoint à don George Juan, pour accompagner les académ. français, envoyés au Pérou pour déterminer la figure de la terre. Onze ans après, revenant en Espagne, il fut fait prisonnier par les Anglais, et conduit à Londres. Ayant obtenu sa liberté, il revint à Madrid où il publia son Voyage à l'Amérique méridionale, 1748, 4 vol. in-4°, trad. en français par Mouvillon, Paris, 1752, 2 vol. in-4°. On a encore de lui: Nouvelles américaines, etc., Madrid, 1772; la Marine ou Forces navales de Europe et de l'Afrique, 2 vol.; El Eclipse del solconel anillo refractario de sus rayos: La Luzde este astro vista del través del cuerpo de la luna, ò antorcha solar ensudisco, Madrid, 1779

ULLOA (don Martin), sav. biographe espagn., présid. de l'audience royale de Séville, direct, de la société patriotique

ULPIEN (Domitius Ulpianas), cèl. jurisc., secrét. et ministre de l'empe Alexandre Sévère; enfin préfet da pre toire. Il persécuta les chrétiens, el fit tué par les soldats de la garde prorienne, l'an 226. Il nous reste de li 29 titres de Fragmens rec. par Auien, qui se trouvent dans quelques édit de droit civil.

ULRIC (Jean-Jacques), né à Zurich langue grecque avec succès. Ses princip. en 1570, où il m. en 1639, y professa la ouvr. sont: Oratio complectens historiam Protomartyrum Tigurinorum, Tiguri, 1628, in-4°.; De religione antiquá sancti Felicis, et Regula, etc., ibid., 1628, in-4°.

ULRIC (Jean-Jacq.), né à Zurich en 1683, où il m. en 1731, a laissé Miscel lanea vetera, nova, theologica, historica, etc., lat. et allem., Zurich, 1722, 1724. 3 vol.

ULRIQUE-ÉLÉONORE, seconde fille de Charles XI, roi de Suède, et sœur de Charles XII, née en 1688, gouverna la Suède pendant l'absence de son frère avec une sagesse que ce monarque ne put s'empêcher d'admirer. Après la mort de l'Alexandre du nord, elle fut proclamée reine l'an 1719. Elle céda la couronne à son mari Frederic, prince he

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litaire de Hesse-Cassel, l'année d'après; is elle régna avec lui. Elle renonça à ut droit héréditaire sur le trône, et n- en 1741.

ULRIQUE-ÉLÉONORE, fille de Frédéric III, roi de Danemarck, épousa Charles XI, roi de Suède, en 1680, et fat mère de Charles XII. Cette princesse vertueuse m. en 1693 d'une maladie cauée par les chagrins que lui donnait son époux. Voyez l'article Charles XI.

ULUG-BEIG, prince persan, tué par son propre fils en 1449, après avoir régné à Samarcande environ 40 ans, s'attacha à l'astronomie. Son Catalogue des étoiles fixes, rectifié pour l'année 1434, fut pub. par Thomas Hyde, à Oxford, 1665, in-8°, avec des notes. On lui attribue: Epocha celebriores Chutaïorum, Syro-Græcorum, Arabum, Persarum et Charasmiorum, trad. en latin par Jean Greaves, pub. à Londres avec l'original arabe, 1650, in-4°.

ULYSSE (Mythol.), roi de l'ile d'Ithaque dans la mer Egée, fils de Laërte et d'Anticlée, et l'un des héros qui contribuèrent le plus à la prise de Troies. Après le sac de cette ville, il erra pendant 10 ans, et retourna enfin à Ithaque, où, avce le secours de Téléma=que son fils, il tua Antinoüs et les autres -princes qui avaient voulu épouser Pénélope sa femme, et s'emparer de ses états. Il céda ensuite le gouvernem. de son roy. à Télémaque, et fut tué par Tale gone, fils qu'il avait eu de Circe, et qui ne le connaissait pas. C'est l'histoire de ce héros qui fait le sujet du second poeme d'Homère, intit. Odyssée.

UPTON (Nicolas), Anglais, chan.' et précenteur de Sarisbery, viv. encore en 1453. On a de lui: De Studio militari, Londres, 1654, in-fol., publ. par Edouard Basseus.

UPTON (Jacq.), sav. theol., né en 1679, au comté de Chess, m. en 1749.

Ou a de lui une édit. du Maître d'école d'Asham, avec notes, 1711, in-8°, et une antre de l'Art poét. "d'Aristote.

UPTON (Jacq.), recteur de Rissington, chan. de Rochester, fils du précéd., né à Tauton, m. en 1760. Il a donné une édit. d'Epictète d'Arrien, 2 vol. in-4; une de la Reine des Fées de Spencer, 2 vol. in-4°; des Observations sur Shakespeare, in-8°.

URANIE (Mythol.), l'une des muses: elle présidait à l'astronomie. URANIE fut aussi le nom de plus. nymphes, et un suruom ca. de Vénus,

URANIUS (Henri ou VONDEM HIMMEL), sav. littérateur, recteur du coll. d'Emmeric, né à Rées dans le duché de Clèves, m. en 1579, a écrit: Grammaticæ hebrea Compendium. Cologne, 1559. in-12; De usu litterarum servilium, ibid., 1570; De re nummaria, mensuris et ponderibus, ibid., 1569, in-4®.

URANUS, premier roi du peuple connu depuis sous le nom d'Atlantes, fut père de Saturne et d'Atlas. Ce prince enseigna à ses peuples l'usage des fruits et la manière de les garder, et leur communiqua plusieurs inventions utiles. Comme il était observat. des astres, il détermina plus. circonstances de leur révolution. Les peuples, étonnés de la justesse de ses prédictions, crurent qu'il était d'une nature plus qu'humaine, et après sa m. ils lui décernèrent les honneurs divins.

URBAIN II, pape, appelé auparavant Otton ou Oddon, nat. de Châtillon-sur-Marne, d'abord relig. de Cluni, parvint aux prem. emplois de son ordre. Grégoire VII l'honora de la pourpre romaine. Après la mort du pape Victor III, il fut placé sur la chaire de Saint-Pierre le 12 mars 1088. Il m. à Rome en 1999. Il tint en 1095 le cél. concile de Clermont en Auvergne. On a de lui 59 Lettres dans les conciles du P. Labbe. Dom Ruinart a écrit sa Vie en latin; on la trouve dans les (Euvres posthumes de Mabillon.

URBAIN III, appelé auparavant Hubert Crivelli, archev. de Milan, élu pape après Lucius III, en 1185. Il eut de grandes contestations avec l'emper. touchant les terres laissées par la comtesse Mathilde à l'église de Rome, et m. à Ferrare en 1187.

URBAIN IV (Jacques-Pantaleon, dit de Court Palais), pape, succéda à Alexandre IV le 29 août 1261. Il naq. & Troyes en Champagne, et m. en 1264, Il publia une croisade contre Mainfroi, usurpateur du royaume de Sicile, en 1263; offrit la Sicile à Charles d'Anjou, frère de saint Louis; institua la fête du saint-sacrement. Il fit composer l'office de cette fête par s. Thomas d'Aquin c'est le même qu'on récite encore. On a d'Urbain une Paraphrase du Miserere dans la biblioth. des Pères, et soixanteune Lettres dans le Trésor des anecdotes du P. Martenne.

URBAIN V (Guill. de Grimoald ), pape, succéda à Innocent VI le 27 oct. 1362. Il était fils du baron de Roure et d'Emphelise de Sabran, soeur de st. Elzear. Il naq. à Grisac, dioc. de Mende,

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