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VALDECERBO (Fr.-André FENER E), de l'ordre des frères prêcheurs, né rès de Terruel en Aragon, professa la éol. vers le milieu du 17o s., dans un bil. de son ordre, en Amérique. Il a ubl.: Americica discrimine catholicæ ligionis ærumnæ, Tlescala, 1650; Constructio sacra augustioris America mpli adversus Cromwel Anglia tyinnum, Tlascale, 1654; Orator caolicus, 1658, in-4°; Clavis aurea ternitatis, in-4°, etc. Il a laissé aussi 1 grand nombre de m.ss..

VALDO (Pierre), hérésiarque, chef la secte des Vaudois, né au bourg de aux en Dauphiné, d'où il prit son m, commença à dogmatiser à Lyon rs 1180. Ses disciples furent appelés audois, du nom de leur maître, ou neux de Lyon, de la ville où cette cte prit naissance, ou Sábatès à cause leur chaussure singulière : ils ne porient que des sandales comme les apôes. Valdo se déchaîna contre l'autorité

s ecclésiastiques, en leur égalant les ques. Comme la doctrine des Vaudois Vorisait les prétentions des seigneurs,

tendait à remettre entre leurs mains

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328, et fut associé à l'empire l'an 364, naq. près de Cibale en Pannonie, vers par son frère Valentinien Ier, qui lui donna le gouvernement de l'Orient en il voulut d'abord quitter la pourpre; 365. Effrayé par la révolte de Procope, mais il fut plus hemieux l'année suiv., car il défit son ennemi et lui fit couper la tête. Après avoir pacifié l'empire, il devint un arien zélé, et persécuta vio lemment les évêques orthodoxes. Valens força les Goths à demander la paix; mais il leur permit imprudemment de s'établir dans la Thrace: ils y furent suivis de divers autres barbares; et comme la province ne pouvait suffire pour leur entretien, ils commencérent à ravager les pays voisins. Lupicin, gén. de l'armée romaine, ayant été battu, Valens marcha en personne contre les ennemis. On engagea une bataille près d'Andrinople le 9 août 378, et il eut le malheur de la perdre. La nuit le surprit avant qu'il se fût décidé sur le parti qu'il avait à prendre; les soldats, qui étaient rangés autour de lui, l'enlevèrent et le portèrent dans une maison où les Goths mirent le feu, et où il fut brûlé vif à l'âge de 50 ans.

possessions des églises, ils furent otégés par les seigneurs chez lesquels VALENS (Valérius), était proconsul s'étaient réfugiés après avoir été chas-d'Acaïe, lorsqu'une partie de l'Orient de Lyon. Louis VII fit venir des se souleva contre Gallien et reconnut issionnaires pour les convertir; mais Macrien. Le nouvel empereur, craignant prêchèrent sans succès. Philippe- que Valens n'armât contre lui, envoya guste, son fils, eut recours à la force: une petite armée commandée par Pison, fit raser plus de 300 maisons de gen- pour le surprendre et lui ôter la vie. sh., où ils s'assemblaient, et entra Valens se voyant poursuivi, se fit re-suite dans le Berry. Plus de 7000 furent connaître ssés au fil de l'épée. Malgré un grand empereur dans la Macédoine et se défit de Pison. Cette mort fut suivie tubre d'exécutions effrayantes, les de la sienne, puisqu'il fut tué peu de udois ne sont pas entièrement éteints, jours après par ses soldats, en juin 261, ils conservent l'attachement à leurs après six semaines de règne. gmes et une grande pureté de mœurs. es calvinistes les ont adoptés comme urs pères, quoique leur croyance soit fférente dans quelques articles. VALENS, év. de Murse en Mosie, URSAGE DE SINGIDON, tous deux ctateurs d'Arius, se déclarèrent ourtement contre Athanase, et furent posés avec excommunication au conle de Sardique en 347. Valens contria beaucoup à mettre l'arianisme en édit auprès de l'empereur Constance, i le chargea de persécuter vivement les tholiques; commission barbare dont ne s'acquitta que trop bien. Valens et rsace furent encore condamnés au conle de Rome en. 369.

VALENS (Flavius), emper., fils -uiné de Gratien, surnommé le Cordier, Tom. III.

VALENS (Pierre), dont le vrai nom' est STURCK, né à Groningue en 1561, vint à Paris où il fut prof, au coll royal. Il m. en 1641. On a impr. ses Harangues et ses Poésies lat., in-8° et in-4°.

VALENTIN, Romain, pape après Eugene II, m. en 827, le 40 jour après son élection.

VALENTIN (Basile), nom révéré d'un habile chimiste du 16 s., dont les écrits en haut allemand, ont été impr. à Hambourg en 1677, 1717 ou 1740, in-8°. La plupart sont trad. en lat. et en franc. Parmi les latins, le plus connu est Curus triumphalis antimonii, Amst., 1671, in-12. On cite parmi ses ouvr, français : l'Azoth des philosophes, avec les Douze clefs de philosophie, Paris, 1660, in-8°, et la figure de ces 12 Clefs; Revelation

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des mystères des teintures essentielles des sept métaux, Paris, 1646, in-4o; | Testament de Basile Valentin, Lond., 1671, in-8°.

VALENTIN (Moïse le), peintre né à Coulommiers en Brie, en 1600, m. aux environs de Rome en 1632, adopta la manière du Caravage. Il peignit, à la recommandation du card. Barberin, pour l'égl. de Saint-Pierre à Rome, le Martyre des Saints Processe et Martinien, morceau très-estimé : il est au musée du Louvre.

1720,

dans une guerre, et se voyant dépa de son commandement, le fit étrans par une horrible trahison, à Vienne d Dauphiné, en 392, à l'âge de 20 a après un règne de neuf. St.-Ambe prononca son oraison funèbre à Mar quoiqu'il n'eût pas été baptisé.

VÁLENTINIEN III (Flavius P cidus Valentinianus), emper. d'O dent, fils du gén. Constance et de P die, fille de Théodose-le-Grand, Rome en 419, fut couronné emper.s rité à Placidie sa mère; cette sage oct. 425; il confia d'abord toute late cesse et le général Aëtius, retardéren a perte de l'empire; mais Valentinien a tué de sa main ce gr. général, l'emp tomba dans une entière décadence, siné lui-même par ordre de Petro s'en releva jamais. Valentinien fat xime, dont il avait corrompa la fe l'an 455.

VALENTIN (Michel-Bernard), prof. de méd. à Giessen, où il naquit en 1657, m. en 1726. On a de lui : Historia simplicium reformata, Francfort, 1716, in-fol., 16 planc.; 1723, in-fol., 23 pl.; Amphitheatrum Zootomicum, ib., in-fol., tig.; en allemand, ibid., 17041714, 3 vol. in fol., trad. en latin par Jean Conrad Becker; Medicina novaantiqua, ibid., 1713, in-4°; Cynosura materiæ medica, Strasbourg, 1726, 3 vol. in-4°; Viridarium reformatum, Francfort, 1720, in-fol.; Corpus juris medico-legale, ib., 1722, in-fol.; Phy-qualité siologia biblicæ capita selecta, Giessen, 1711, in-4°.

VALENTINI (Eusèbe), sav. bénéd., né à Modène en 1515, passa à Ferrare, où il se lia avec l'Arioste, et revint à 'Parme, où il m. en 1539; il est aut. d'un petit Poëme sur le massacre des Innocens, dans l'ouvrage de Sannazar, De partu Virginis, Venise, 1535.

VÅLERAS (Mosen Diego de), a Cuenca en 1402, fut élevé dans le p du roi de Castille Jean II, et envou d'ambassadeur auprès des res France, d'Angleterre et d'Hongrie. 1448, se trouvant à Cuenca, il fut député de cette ville auprès des cortes tingua par son courage, et s'opp eurent lieu à Tordesillas. Valéras desseins du roi contre les grands red Ferdinand-le-Catholique étant men le trône, le nomma son historiograp son conseiller, ensuite grand-major du palais; il m. vers 1 1482. On a de lu Chronique de l'Espagne, Sacrago 1494; Salamanque, 1499; Ségone, 154 et 1567, in-f.; Traité de la Providen Séville, 1494.

VALENTINIEN Ier, emper. d'Occident, fils alné de Gratien, surnommé le Cordier, de Cibal en Pannonie. Il fut proclamé empereur à Nicée, après la mort de Jovien, en 364. Il associa Valens son fière, à l'empire, lui donna l'Oricht et garda l'Occident, où il se rendit redoutable. Les Quades ayant pris les armes en 374, il dans leur passa pays, mit tout à feu et à sang, et les força à demander la paix. Tandis qu'il parlait à l'ambassad., il il s'emporta tellem., qu'il se rompit une veine; il expira peu de tems après, le 17 nov. 375.

VALERE-MAXIME (Valer Maximus), histor. lat., sortait, seie quelques auteurs, de la famille des fères et de celle des Fabiens; il sniv Sexte Pompée à la guerre. A son retour paroles remarquables des Romains et dis composa un Recueil des actions et des Tibère. La meilleure edit. de cet ant autres hommes illustres, qu'il défi VALENTINIEN II, fils du préced., Variorum; et 1726, in-4°. On esine celle de Leyde, 1670, in-8°, cum it né en 371, fut salué emper. à Cinque en anssi celle de Paris, 1679, in Pannonie le 22 nov. 375. Il succéda à Gral'usage du dauphin. Nous avons tien son frère, en 383, et fut dépouillé de traductions de Valère-Maxime lap ses états en 387 par le tyran Maxime. Ileût | mière, par Claverat, Lyon, 1700, 2 recours à Théodose qui défit Maxime, lui in-12; la seconde, par fit couper la tête en 388, rétablit Valen- 1713, 3 vol. in-12; la troisième, par net, 1796; cette dernière a fait oub les deux autres.

tinien, et entra triomphant dans Rome avec lui. Depuis ce tems St. Ambroise devint le père spirituel de Valentinien

à

Taboicher, P

VALERE(Cyprien de),
aut. prote

et son plus fidèle conseiller; mais Arbo- a laissé une Version espagnole de to gaste, son gén,, ayant engagé ce prince

la Bible, Amst., 1602, in-fol.

VALÈRE (Luc), célèbre géomètre da 16 s., nommé par Galilée, l'Archimède de son tems. On a de lui: De centro gravitatis Solidorum, 1604, in-40; De Quadraturd Parabolæ per simplex

falsum.

-VALÉRIA (Galeria), fille de Diocletien et de Prisca, épousa, l'an 292, Gaère-Maximien, nommé César et adopté ar Diocletien. Après la mort de Galère- Maximien, elle se retira avec sa mère à ma cour de Maximin Daza, neveu de Diolétien. Ce prince en devint amoureux et ni proposa de répudier sa femme pour 'épouser; mais elle rejeta cette offre. Ce efus irrita Maximin, qui l'envoya avec Prisca en exil dans les déserts de la Syrie. Après la mort de Maximin, en 313, elles devaient espérer un adoucissement à leurs naux, sous Licinius élevé à l'empire par Salère. Leur espérance fut trompée. Prisca et Valéria furent obligées de se tacher errantes en divers lieux et déguiées sous des haillons. Vers la fin de 314, lécouvertes à Thessalonique, Licinius eu fit trancher la tête et jeter leurs corps dans la mer, l'an 315.

VALERIEN (Publius Licinius Vaerianus), emper. romain, né en 190 P'un père sénateur, fut proclamé l'an 153 de J. C., après la m. de Gallus; il ssocia à l'empire son fils Gallien, avec equel il régna 7 ans. Il témoigna d'aord quelque affection pour les chrétiens; nais dans la suite il alluma contre l'égl. a plus cruelle persécution qu'elle eût ncore éprouvée. Il fit la guerre aux Goths taux Scythes avec quelque succès; mais fut fait prisonnier en 260, dans une xpédition contre Sapor, roi de Perse, qui l'emmena dans sa capitale en triomhe, et le traita avec la plus grande inlignité. Il m. en captivité l'an 263, à 71 ns. Sapor le fit écorcher tout vif, et fit eter du sel sur sa chair sanglante. II

e faut pas confondre VALÉRIEN le vieux vec VALERIEN le jeune, son petit-fils, sur lequel on peut voir l'article de GALLIEN (Publius Licinius Gallienus.)

VALÉRINI (Adrien), gentilh. véronais, aut. dramat., flor. vers 1560, m. vers la fin du 16e s. Il a publ. dans sa langue maternelle : l'Aphrodite, trag., Vérone, 1578; Cent Mudrigaux, ibid., 1572; Beautés de Verone, ibid., 1570. Flaminius VALERINI, de la même famille, vivait dans le même tems; il est auteur d'un Poème adressé à Christophe Ferrari, jurisconsulte de Vérone, et d'une Elégie sur les noces du comte Emilius et de Beatrix Justi, dont Ferraria donné une Traduction,

VALÉRIO ou plutôt VALLÉRIO
(Aug.), card., né à Venise en 1531, m.
Rome en 1606, fut év. de Vérone en
1565. Ses ouvr. princip. sont: la Rhe-
torique du Prédicateur, en latin, trad.
1750, in-12; De cautione adhibenda in
en français par l'abbé Dinouart, Paris,
edendis libris, 1719, in-4°, etc.

vrai nom est VALÉRIO DE BELLI, grav
VALÉRIO VINCENTINI, dont le
sur pierres fines, nat. de Vicence, m.
en 1546. On a de lui une grande quan-
tité de pierres précieuses embellies
son travail. Il grava, pour
par
le pape
ment VII, un beau coffre de cristal de
Clé-
Francois Ier.
roche, dont sa sainteté fit présent à

VALÉRIUS-PUBLICOLA OU POPLICOLA (Publius), fut un des fondat. de la Républ. romaine. Il triompha, avec Brutus de Tarquin et des Toscans, l'an 507 av. J. C. On lui donna le nom de Publicola, parce qu'il était très-populaire. Il fut quatre fois consul et m. si pauvre, qu'il fallût que la républ. fournit aux frais de ses funérailles.

VALÉRIUS - POPLICOLA POTITUS l'un des décemvirs, qui appaisa le peuple irrité contre eux, et fut fait consul l'an 449 av. J. C., aprés l'extinction du décemvirat. Il remporta, peu de tems après, une victoire sur les Volsques et les Eques, etforça le sénat qui lui avait refuse les honneurs du triomphe, à les lui accorder.

VALERIUS-TORQUATUS, cons. avec Paul-Emile dans la guerre contre Pyrrhus, vers l'an 280 av. J. C. Plutarque raconte qu'ayant appris en songe la réponse de l'oracle à Paul-Émile, il se dévoua pour la patrie, et fut englouti dans la terre le jour de la bataille. La victoire que remporta son collègue fut, selon les Romains, le fruit de ce déVoûment.

VALERIUS-SORANUS, poète lat. du tems de Jules-César, l'an 50 a. J. C., fut mis à m. pour avoir divulgué des choses qu'il était défendu de dire.

VALÉRIUS-CORVINUS - MESSALA (Marcus), citoyen romain, recommandable par son génie, fut consul avec Auguste l'an 5 de J. C. Il perdit tellement la mémoire deux ans av. sa mort, qu'il ne se souvenait pas même de son nom, si l'on en croit Pline. Il était connu par plus. ouvrages qui se sont perdus.

VALÉRIUS-CORVUS, tribun milit. dans l'armée de Camille, lorsque c: géne poursuivait les Gaulois-Sénonais. Coivi

nusfut six fois consulet une fois dictateur. VALÉRIUS-FLACCUS (C. Val. Fl. Setinus Balbus), poète latin, flor. sous le règne de Vespasien. Il naquit, selon l'opinion commune, à Séba, ville de Campanie. On a de lui un Poème heroïque du voyage des Argonautes, divisé en Euit livres, qu'il adressa à Vespasien, Bologne, 1474, in-fol.; Utrecht, 1702, in-12; et Leyde, 1724, in-4°. Il y en a aussi une édition de Ch. Harles, avec les notes de Burmann, Altenburgi, 1781, in-S; on l'annexe aux Variorum. On estime aussi celle de M. J. A. Wagner, Gottinga, 1805, 2 vol. in-8°. Valerius m. vers l'an 93 ou 94 de J. C.

et qui

de France, marquis de la Valette, en 1554 d'une maison illust. et ancien de Toulouse; il porta d'abord les art au siége de la Rochelle en 1573, et s'a tacha à Henri IV, alors roi de Navarr qu'il quitta peu de tems après. Sez signalé contre les Huguenots, Henri le créa duc et pair en 1582, colonel de l'infanterie, et le nomma cing après amiral. Il se trouva à Saint-O lors de l'assassinat de Henri III, etc l'armée de Henri IV, contre le sentines de ses amis. Dans la suite il fut lieste général de l'armée contre les lignes sur lesquels il prit plusieurs places contribua beaucoup à la réduction à Béarn, qui s'était soulevé, et secount le fort de l'île de Rhé contre les Angl en 1627. Ayant eu un grand démélé l'archevêque de Bordeaux, il fut disg et eut ordre de se retirer à Loches i m. en 1642. Girard, secrétaire de de contre son collègue, et la gagna en fai-d'Epernon, a douné des mémoires por sant abroger la loi Oppia.

VALERIUS-FLACCUS, intime ami de Caton l'Ancien, avec lequel il fut consul. Il remporta, pendant son consuJat, une victoire signalée sur les Gaulois, les Insubres et les Boïens près de Milan. 1 plaida la cause des dames romaines

VALÉRIUS, archit. cél., né à Ostie, inventa la manière de couvrir les amphitheatres lorsque Libon donna, pendant le tenis de son edilité, des spectacles publics. VALERIUS (Cornélins), né à Utrecht en 1512, m. en 1578, prof. les b.-lettres dans sa patrie et à Louvain. On a de Jui une hétorique, in-40; une Grammaire; une Philosophie, in-fol., etc.

VALÉSIO (François), médecin de Philippe II, roi d'Espagne, a écrit: Controversiarum medicarum et philosophicarum libri decem, Lyon, 1625, in-4°; de sacrá philosophia, sive, de iis quæ scripta sunt physicè in libris saeris; de methodo medendi, Louv., 1647, in-8°, Francf., 1608, in-8°; des Commen taires sur Hippocrate et Galien, in-f., etc.

la vie de son maître.

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précéd., m. en 1661. Il dissipa das a VALETTE (Bernard de la), Guyenne la faction des Croquans, et geales Espagnols de vider cette pro Le card. de Richelieu ayant à sep plaindr de lui, résolut de s'en venger, readit responsable de la levée du se de Fontarabie en 1639. Ayant eu arde de venir rendre compte de sa conde il se retira en Angleterre. On lui fit fa son procès par des commissaires; condamné à mort et exécuté en e sentence qui fut cassée dès le comm du règne de Louis XIV.

VALETTE (Louis DE NOGARET la), célèb. card., frère du preced, de vint abbé de St.-Victor de Marseille archev. de Toulouse. Paul V honora de la pourpre en 1621. Il contribua à

seigneur de la), chev. des ordres du roi, dicis du château de Blois; mais il aberVALETTE (Bernard DE NOGARET, l'enlèvement de la reine Marie de Me

gouvern. du Dauphiné et de Provence, amiral de France, mestre-de camp de

donna ensuite son parti pour se livrer entièrement au cardinal de Richelie

la caval. légère, né en 1553. Après s'être qui lui donna les premiers emplois de

sigualé dans le Piémont en diverses oc

Ja guerre, le pourvat

du

gouvernement

Dauphiné en 1583. Gouvern. de Provence en 1587, il remit l'année suivante, sons l'obéissance du roi, Valensole et Digne, qui tenaient alors pour la ligue. Il fit lever le siège de Barcelonette au duc de Savoie, battit son armec près d'Esparron en 1591, et l'obligea de repasser les Alpes. Valette fut tué au siége de Roquebrune près de Fréjus

casions, fut pourvu du gouvernement de d'Anjou, de celui de Metz, et l'enr

II. VALETTE(Jean-Louis DE NOGA

commander en Allemagne avec le da de Weimar, puis en Franche-Comte contre le gen. Galas, ensuite en Picardie et en Italie, où il mourut à Rivoli pre Talon, son secrétaire, a donné, à Paris de Turin, en 1639, à 47 ans. Jacques en 1772, des Mémoires intéressans s la vie de ce cardinal. VALETTE (Siméon), mathémat né près de Montauban en 1719, m

BET de la), duc d'Epernon, pair et amiral 1801, se rendit à Ferney, près de Val

I

taire, qui profita de son séjour près de ui pour rafraîchir ses connaissances ma→ hématiques. Il a donné: Trigonometrie sphérique, 1757, in-8o, et un petit Poëme sur l'Astronomie.

VIII.VALETTE-PARISOT (J. de la), grand maître de Malte, après Claude le La Sangle, en 1559, donna tellement a chasse aux Turcs, qu'en moins de inq ans il leur prit plus de cinquante raisseaux. Soliman II, irrité de ses succes, entreprit de se rendre maître de Malte, et y envoya une armée de plus le 80,000 hommes, qui en formèrent le iége au mois de mai 1565; mais de la Valette leur résista pendant quatre mois vec tant de valeur, qu'ils furent obligés le se retirer après avoir perdu plus de 10,000 hommes. Il fit faire ensuite plus. orts, mit l'île de Malte à l'abri des enreprises des Turcs, refusa le chapeau le cardinal que Pie V lui offrit, et m. en 1578.

VALGUARNERA (D. Mariano), nob. le Palerme, né dans le 17 s., mérita 'estime du pape Urbain VIII, des prem. sav. de son tems et de la cour. On a de ui, en italien, Discours sur l'origine et Pancienneté de Palerme et des premiers habitans de la Sicile et de l'Italie, PaTerme, 1614.

VALGULIO (Charles), nat. de Brescia en Italie, a publié une Trad. lat. du Traité de la Musique de Plutarque, Brescia, 1567, petit in-4°; en la même langue, l'ouvrage de Plutarque, des Opinions des philosophes, rec. avec d'autres morceaux du même auteur grec, Paris, 1574.

VALIENTE (don Pedro PEREZ), sav. jurisc. espagnol, né à Grenade vers 1720. Ferdinand VI le nomma son conseill. d'état, et le décora de l'ordre de Calatavra. Fixé à Madrid, il a publié : Apparatus juris publici universalis, Hispanici elementa exponens, Madrid, 1751, 2 gros vol.

VALIN (René-Josué), Rochellois, avoc., procur, du roi de l'amirauté et de l'hôtel de ville, memb. de l'acad. de sa patrie, a laissé un Commentaire sur la Coutume de La Rochelle, La Rochelle, 1763, 3 vol. in-4°; l'Ordonnance de la Marine de 1681, 2 vol. in-4°, 1760; Traite des Prises, 1752, 2 vol. in-8°. Il m. en 1765.

VALINCOUR (Jean-Bapt. -Henri DU TROUSSET de), né en 1653, d'une fam. noble, origin. de St.-Quentin en Picardie, fut secrét.-gén. de la marine;

acad. de la Crusca, honoraire de l'acad. des sciences, et membre de l'acad. franc. en 1699, secrét.-gén. des commandemens du comte de Toulouse, et secrét. de la marine. Louis XIV l'avait nonimé son historien à la place de Racine son ami. Il travailla avec Boileau à l'histoire de ce prince, qui ne fut jamais finie; l'incendie qui consuma sa maison de St.. Cloud la nuit du 13 au 14 janvier 1725, fit périr les fragmens de cet ouvr., ains i que plus. autres manuscrits. On a de lui :, Lettre à Mad. la marquise de.... sur la Princesse de Clèves, Paris, 1678, in-12; la Vie de François de Lorraine le-Balafré, duc de Guise, 1681, in-12; des Observations critiques sur l'OEdipe de Sophocle, in 40°; des Traductions en vers de quelques Odes d'Horace, des Stances et plus. Contes.

VALLA (George), méd., né à Plai-. sance, prof. de belles-lett. à Venise, fut emprisonné pour la cause des Trivulces.. Ayant été mis en liberté, il m. vers 1460. Il a écrit: De expetendis et fugiendis rebus, Ven., 1501, 2 v. in-fol.

VALLA ou VALLE (Laurent), né à. Plaisance en 1415, ou à Rome, selon Bayle, fut l'un de ceux qui contribuèrent le plus à renouveler la beauté de la. langue latine, et à chasser la barbarie gothique. Il fut un critique très-rigoureux. Ayant hasardé des opinions libres relativement à la doctrine de l'église romaine, il fut condamné à être brûlé; mais il fut sauvé par Alphonse, roi de Naples. Valla fut alors confiné dans un monastère; mais le pape Nicolas V, qui. respectait ses talens, l'appela à Rome et Ini donna une pension. If y m. en 1465, Il a publ. six livres des Elémens de la langue latine, Venise, 1471, in fol. Paris, 1575, in-4°, et Cambridge, in-8°; un Traité contre la fausse donation_de Constantin; l'Histoire du règne de Ferdinand, roi d'Aragon, 1521, in-4°; des Trad. de Thucydide et d'Hérodote; des Notes sur le nouveau Testament, et plus. autres onvr. qui furent rec. à Bâle, 1640, in-fol. Il ne faut pas le confondre avec Nicolas DE VALLA, qui a traduit en latin l'Iliade d'Honière, Rome, 1474..

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