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abbé d'Orval, in-4°; l'auguste Basilique de l'abbaye royale de Saint-Arnould de Metz, 1615, in-4°.

VAI LAM (Ant.), sav. méd. espagnol, memb. de l'acad. roy. de méd. de Madrid, et correspondant étranger de l'école de méd. de Paris, né à Salamanque vers 1760, m. à Madrid en 1809. On a de lui en espagnol un Dictionnaire de médecine, Madrid, 1805 à 1807, 7 vol.

VALLARSI (l'abbé Dominique), cél. antiquaire et homme de lett., né à Verone en 1702, m. en 1771. Ses principaux ouvr, sont : S. Hieronymi opera omnia notis illustrata, Verona, 1734, 12 vol. in-fol.; Tyranii Rufini opera cum notis et observationibus, tomus primus, ibid., 1745, in-fol.; S. Hilari episcopi opera aucta, et illustrata studio monachorum S. Benedicti, ibid., 1730, in-fol.

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VALLÉ (Pierre della), cél. voyageur, gentilh. romain, m. en 1652, à 66 ans, voyagea, depuis 1614 jusqu'en 1626, en Turquie, en Egypte, dans la TerreSainte, en Perse et dans l'Inde, et se rendit habile dans les langues orientales. De retour à Rome, il publia s ses Voyages, dont la meilleure édit. est celle de Rome, 1662, 4 vol. in-4°. Le P. Carneau, célestin, en donna une trad. franç. impr. en 1663, en 4 vol. in-4°, réimpr. à Rouen, 1745, 8 vol. in-12.

VALLÉ (Claude de), est auteur du recueil connu des bibliomanes sous le nom de Chronologie collée, intitulé: Théâtre d'honneur de plusieurs princes, chanceliers, hommes illustres, jurisconsultes, faux dieux, avec leurs portraits, Paris, 1618, in-fol.

VALLÉ (Guilbert-Joseph), né à Arras en 1715, profes. de philosophie au college du card. Le Moine, à Paris, m. en 1784, après avoir publié : Lettre sur la nature de la matière et du mouvement, 1747, in-12; Refutation du système des monades, 1754, in-12.

VALLÉE (Geoffroy), sieur de la Planchete, naquit à Orléans vers le commenc. du 16 s. Accusé de professer l'athéisme, il fut pendu et brûlé à Paris en 1574. Son ouvr. est int. : La Béatitude des Chrestiens ou le fléo de la foi, par Geof. froy Vallée, natif d'Orleans, fils de feu Geoffroy Vallée et de Girarde Le Berruyer, ausquels noms des père et mère assembles il s'y treuve Lerre geru wrey fleo D. la foi bygarée, et au nom du fils. Va fléo regle foy, autrement Guerre la fole foy. Heureux qui sait au

sçavoir repot, in-8°, sans date et s nom de lieu et d'imprimeur. Ce liv qui ne contient que 8 feuillets seulemen, a été supprimé avec tant de soin, q ne nous en reste qu'un seul exemplair lequel fat vendu d'abord 851 liv. chr M. de Gaignat, et ensuite 310 liv. che M. le duc de La Vallière. On en fit de puis dans le même format une réimpres Quelques personnes conservaient des pies m.ss. de ce livre; il y en a une das la bibliothèque du roi.

VALLÉE (Simon), habile grav. Paris sous le règne de Louis XIV, VET et m. dans l'indigence. On a de lui: nus sur son char, d'après F. de Tr une Fuite en Egypte, d'après Cas Marate; St-Jean dans le désert, d'ap Raphaël; la Résurrection du Lain, d'après Le Mutian; Jesus portantsa cru", d'après André Sacchi,

VALLEMONT (Pierre LE LOR de), prêtre, né à Pont-Audemer en 16 et m. en 1721 On lui doit : La Phy que occulte ou Traité de la Bag divinatoire; les Elemens de l'Histo dont la meilleur édit. est celle de 12, 5 v. in-12; Curiosités de la Nature d de l'Art sur la végétation des plasie. réimpr. en 1753, 2 vol. in-12; Dise tations Theologiques, etc., 3 v. iv, Traité de la visibilité de l'Eglise.

VALLENSIS (André del VaU1300 jurisc., né à Andennes en 1569, prof. droit canon à Louvain, ou il m. en il a laissé une Explication des De tales, dont on a donné un grand nombre d'édit.; la meill. est celle de 1759,4

VALLET (Guillaume), grav., memb. de l'acad. de peint., m. à Paris ea 14,

70 ans, a gravé la Sainte Famille, d'après Le Guide; une autre, d'apres Raphael; l'Adoration des Rois, d'après Le Poussin; le portrait d'André Sacchi, etc.

de

VALLET (Pierre), lieuten.-gin. police à Grenoble, où il m. en 178, auteur de divers articles de l'Encyc pédie d'Yverdun, et des ouvr. suivans: Méthode pour faire des progrès rapides

in-12; l'Art de limiter les terres à petpétuité, 1769, in-12.

dans les sciences et les arts, 176

VALLETRYE (N. de la), poète qui viv. en 1602, a publié des Devises, des Epitaphes, diverses Poésies, et une pastorale en cinq actes, intit. la Chas teté repentie. VALLIER (Franc.-Charles), de Saussay, cheval. de St.-Louis, colon,

comte

infanterie, memb. des acad. d'Amiens de Nanci, né à Paris, m. en 1778, a altivé la poésie; il est aut. de l'Amour de a Patrie, poëme, 1754, in-8°; Journal n vers de ce qui s'est passé au camp de Richemond, 1755, in-4o; Le Citoyen, oëme, 1759, in-8°; Odes sur les eaux e Barègeet de Bagnères, avec un Essai ur la Guerre, et une Lettre en prose, 762, in-8°; Épître aux Grands et aux iches, qui a concouru pour le prix de académie francaise, 1764, in-8°; le Triomphe de Flore, ballet, in-80; Eglé, omédie, 1765; Eptire à la Nation franaise, sur l'établissement des Invalides, de l'Ecole Militaire, etc., 1768, in-8°; Eloge de Chevert.

VALLIÈRE (François de LA BAUME GE BLANC de la), chevalier de Malte, maître de camp général des Vénitiens, eut.-gén. des armées du roi, etc., était ils de Laurent, seigneur de la Vallière t de Choisi, tué au siége d'Ostende. Il e signala dans plusieurs siéges et comats, sur-tout à Lérida, où il reçut la m. m 1644. Il a écrit: Pratiques et Maxines de la Guerre; Le Général d'Armée.

ha

VALLIÈRE (Gilles de LA BAUME LE BLANC de la ), né au château de la Valière en Touraine, en 1616, fut d'abord n. de St.-Martin de Tours,puis élevé à é de Nantes, dont il se démit en 1677. 1 m. en 1709, a écrit: La Lumière du Chrétien, réimprimé à Nantes en 1693,

de

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ol. in-12.

III. VALLIERE (Louise-Françoise LA BAUME LE BLANC, duchesse de la, de la même maison que les précéd., fut élevée fille d'honneur de Henriette d'Anglet., première femme de Philippe, duc d'Orléans. Elle concut une si grande tendresse pour Louis XIV, qu'elle ne put la dissimuler. Le roi lui donna tout son amour, érigea en sa faveur, en 1667, la terre de Vaujour en duché-pairie sous le nom de La Vallière. La nouvelle duchesse n'abusa jamais de sa faveur, et ne s'en servit que pour faire du bien. Enfin, rcnonçant au monde et à la cour, elle se fit carmélite à Paris en 1675; elle y mena une vie exemplaire et très-pénitente. Lorsque le duc de Vermandois son fils, qu'elle avait eu du roi, mourut, elle dit: « Je pleure la naissance de ce fils plus que sa mort. » Ses grandes austérités lui causèrent une maladie dont elle m. en 1710, à 66 ans, sous le nom de sœur Louise de la miséricorde. On a d'elle des Réflexions sur la miséricorde de Dieu, in-12. Madame de Genlis a publié un roman historique, intitulé La Duchesse de La Vallière.

VALLIÈRE (L.-César de LA BAUME LE BLANC, duc de la ), petit-neveu de la précéd., né en 1708, m, en 1780, fut le dernier mâle de sa famille. Il laissa l'une des plus riches bibliothèques de Paris, dont il y a un catalogue très-recherché et divisé en deux parties; la première, publiée par Debure aîné, en 3 vol. in-8°, renferme les livres rares; la seconde partie, publiée par Nyon l'aîné, en 6 vol. in-8°; les articles de ce catalogue furent vendus au marquis de Pauliny. Le duc de La Vallière est principalement connu, dans la littérature, par sa Bibliothèque du Théâtre français depuis son origine, Paris, sous le nom de Dresde, 1768, 3 vol. in-80,

VALLIERE (Jean-Florent de), lieutenant-gén. des armées du roi, de l'acad des sciences, né à Paris en 1667, m. en 1759. Le premier il calcula les effets. de la poudre dans les mines. En 1713, au siége du Quesnoy, il commanda en chef l'artillerie, et, avec 38 pièces de canon, il en démonta 84.

VALLIERE (Joseph-Florent de), direct.-gén. de l'artillerie et associé libre de l'acad. des sciences, fils du précéd. m. en 1776 à 59 ans. Au siége de Bergop-Zoom, il ruina les batteries ennemies, et il assura la victoire à Hastembeck..

VALLISNIERI (Antoine), habile méd., né en 1661 dans le château de Trésilico, près de Reggio, m. en 1730. Les acad. d'Italie et la société roy. de Londres se l'associèrent; et le duc de Modène le créa chevalier lui et tous ses descendans aînés à perpétuité. Son fils a recueilli ses ouvr. en 3 vol. in-fol.,. dont le premier parut à Venise en 1733. Les principaux sont: Dialogues sur l'origine de plusieurs Insectes, Venise, 1700, in-8°; Considérations et Expériences sur la génération des vers ordinaires dans le corps humain; un Traité sur l'origine des Fontaines; Histoire du Caméléon d'Afrique et de plusieurs animaux d'Italie; Histoire de la génération de l'homme et des animaux, Venise, 1721, in-4°; de' Corpi marini che si monti si trovano, Venise, 1728, in-4°. Tous ses ouvr. sont en italien.

VALLOT (Franc. - Ant.), mineur conventuel, et maître de chapelle à Padoue, né à Verceil en 1697, ni. en 1780. Quelques mois avant sa mort, Vallot avait publié en italien le premier vol. d'une Théorie et Pratique de la musique moderne, Padoue, 1779, up vol. in-4°.

VALMONT DE BOMARE (Jacques-le Panégyrique de Béranger, roi dit Christophe), cél. naturaliste, membre lie; et une espèce de Satire comp de plus. acad., professeur d'hist. natu- par Adalberon, év. de Laon, contre relle, etc., né à Rouen en 1731, m. à vices des relig. et des courtisans; une Paris en 1807. Il employa plus. années nouv. édit. d'Ammien Marcellin, Pa à visiter les principaux cabinets de l'Eu- 1681, in-fol., etc. Il laissa un fils qu rope, à connaître par lui-même les ate- pub. le Valesiana, Paris, 1694, in-!. liers métalliques, les gisemens des mines, VALOIS (Louis le ), jés., né à Xla profondeur de leurs excavations; il lun en 1639, devint confess. des prin pénétra dans la Laponie; il fit la des- petits-fils de Louis XIV, et m. à Pr cription exacte des volcans de l'Islande, en 1700. Il a laissé des OEuvres spin rassembla un grand nombre de maté-tuelles, Paris, 1758, 3 vol. in-12, et = riaux précieux, revint à Paris, et le 16 juillet 1756 y ouvrit un cours sur les différentes branches d'histoire nat. Ce cours, qu'il renouvela jusqu'en 1788, fait époque dans les annales de l'histoire nat. Valmont de Bomare était encore en 1806 professeur d'hist. nat. au lycée Charlemagne, à Paris. Il a publié : Catalogue d'un cabinet d'histoire nat. 1758, in-12; Traité de mineralogie, 1761, 1762, 2 vol. in-8°; 2e édition, 1774, 2 vol. in-8°; Dictionnaire raisonné universel d'histoire naturelle. Cet

livre contre la Recherche de la verit, par Malebranche, sons ce titre : Ser ment de Descartes touchant l'essen et les propriétés des corps opposes a doctrine de l'Eglise, etc.

deaux en 1694, fut prof. d'hydrogr. VALOIS (Yves de), jés., né à l Rochelle. On ignore l'année de sant a de lui: La science et la pratique & Pilotage, 1733, in -40; Conjectur physiques sur le sel marin, 1752, ind Observations sur les auteurs qui cache: leurs noms par de mauvais motifs, v in-4°; Entretiens sur les vérités-praques de la Religion, 1751, 4 vol. ins Observations curieuses sur ce que la b celleligion a à craindre des académies Lat raires, 1756, in-12; Lettres d'an per à son fils sur l'incrédulité, 1756, in-us; Avis sur l'Incrédulité moderne; Be cueil de Dissertations littéraires, 1975, in-12, etc.

ouvr. important a eu plusieurs editions,
in-8° et in-4°. La re, publiée à Paris,
en 6 vol.; la 2e, à Yverdun, en 1768
jusqu'en 1770; la plus nouvelle est
de Lyon, 1800, 15 vol. in-8°.

VALOIS (Henri de), historiog. de France, et l'un des plus sav. hommes du 17e siècle, né à Paris en 1603, m. en 1676. Il s'appliqua de bonne heure à la lecture des poètes grecs et latins, des orateurs et des histor., et s'acquit une grande réputation dans toute l'Europe. En 1658, il obtint une pension du cardinal Mazarin; deux ans après il fut nommé historiographe du roi. Ses principaux ouvr. sont une édition de 'Histoire ecclésiastique d'Eusèbe,

en

VALORI (Baccio), jurisc. né à Florence en 1535, m. en 1606. fut senatent du duc François Ier, en 1580, puis conseiller intime de Ferdinand. Ier. En 158, il adressa au grand-due Francois la chrenique de Jean Villani: on n'a rien autre chose de lui. -Philippe, son fils, est l'aut. d'un vol. in-4o, assez rare, où l'on trouve div. instruct. sur la famille des Valori. Elle s'éteignit en 1687

VALSAVA (Ant.-M.), eel. méd, et anatomiste, ué à Imola en 1666, m. ea 1723, enseigna l'anatomie à Bologne. On a de lui des Dissertations anatomiques en latin, Venise, 1740, a ml

grec, avec une trad. latine et de sav. notes; Histoire de Socrate et de Sozomène, en grec et en latin, avec des observat.; Histoire de Théodoret, et celle d'Evagre le scolastique, aussi en grec et en latin, avec des notes; une nonv. edition d'Ammien Marcellin, avec des remarques; des Remarques sur Harpo-in-4°; De aure humana, Bologne, 1787, cration; Emendationum libri quinque, Amsterd., 1740, in-4o.

VALOIS (Adrien de), frère puîné du précéd,, historiogr. de France, suivit l'exemple de sou frère. Il se consacra à l'histoire de France. Le roi le fit son historiogr. en 1664. Il m. en 1692, à 80 ans. Ses ouvr. les plus estimés sont : Gesta Francorum, 1658, 3 vol. in fol.; Notitia Galliarum, Paris, 1675, in-fol.; une édit. in-8° de deux anc. poëmes;

in-40. Tous ses ouvr, ont été tee, sous ce titre: Antonii-Mariæ Valsalvæ open, hoc est, de aure humand et dissertationes anatomicæ, cum additionibus J. B. Morgagni.

VALTURIUS (Robert), né à Rimini dans le 15 s., m, à 70 ans et demi, a donné un livre latin sur l'Art militaire, Vérone, 1472, in-fol. L'édit. de 1483, moins rare que l'autre, est plus correcte, trad, en ital., à Vérone, par Paul Ramu

io, et une belle édit. à Paris, en 1532, in-folio.

en

VALVASONE (Erasme de), né en 1523, au château de Valvasone Frioul, m. en 1593. On a de lui : La Chasse, poëme en stances de huit vers, et divisé en cinq livres, 1591, dont Le Tasse parle avec éloge; la trad. de la Thebaide de Stace, les Larmes de la Madeleine, le Combat des bons anges contre les rebelles, Electre de Sophocle, en vers libres, et les 4 prem. chants de Lancelot.

VALVASONE (Jacob), surnommé de Vieux, né à Maniaque en Frioul, flor. dans le 16 s. Il a écrit en italien une nouv. Histoire du Frioul, enrichie de notes sur celle que Jean Candide fit paraître à Venise en 1521, sous ce titre: Commentarii Aquilejenses. L'ouvr. de Valvasone n'est pas parvenu an public. Quant à sa Description de Corgna en Frioul, écrite en 1565, on la trouve dans le 5 tome du nouv. Magasin de Toscane.

VALVERDA (Jean), méd. espagnol du 16 s., né dans le royaume de Léon, vint se fixer à Rome, et travailla sur les ouvr. anatom. de Vésale. Il a écrit: Ilistoria de la composicion del cuerpo humano, Rome, 1556, in-fol., trad. en ital. par lui-même, et une latine par Michel Colombus; De animi et corporis sanitate tuenda, Lutetiæ, 1552, in-8°; Venetiis, 1553, in-8°.

-

VAN-AKEN (Joseph), peint, habile de l'école flamande, excellait à rendre les satins, les velours, les dentelles et les broderies, etc., m. en 1749, à 50 ans. - Il y a eu un autre Arnold Van-Aken qui a peint avec succès des paysages et des figures en petit, et une suíte gravée de poissons intit. : Les merveilles de l'Océan, qui est curieuse et recherchée.

VANBRUGH (Sir John), écriv. dramatique anglais et archit., naq. dans le comte de Chess, m. en 1726. 11 donna d'abord deux pièces intit.: The relapse et The provoked wife (la Rechute et la Femme provoquée), jouées sur le théâtre de Lincoln's Fields en 1698, avec le plus grand succès; Esope, comédie, 1698, jouée à Drurylane; The false friend (le faux Ami), 1702, et plus. autres. Sous la reine Elizabeth, Vanbrugh fut honoré du titre de chevalier, ensuite, l'un des hérants d'armes d'Angleterre auquel est attaché le nom de Clarencieux. Sous George Ier, il fut nommé intendant des bâtimens de l'hô

pital de Greenwich, contrôleur-général de ceux de sa majesté, et intendant de ses jardins. Sir John bâtit differ. édifices, dont le principal est le château de Bleinheim, la résidence du duc de Marlborough. On a rec. ses ouvr en 2 vol. in-12.

VAN-CEULEN (Ludolphe), .col. mathémat. flamand, au commenc. du 17 s., travailla beaucoup pour déterminer le rapport du cercle à la circonférence. On a de lui: Fundamenta geometric, trad. du holland. en lat. par Snellius, 1615, in-4°; De circulo et adscriptis, 1619, in-4°.

VAN-CLEVE (Corneille), sculpt., né à Paris en 1644, où il m. en 1733, memb. de l'acad. de peint. et de sculpt., embellit de ses ouvr. Paris, Versailles, Marly et Trianon. On admire le groupe da Lion terrassant un Loup, celui de la | Loire et du Loiret aux Tuileries, et le Tombeau du marquis de Louvois qui était aux Capucines.

VANCOUVER (George), cél. navigateur, m. en 1798. accompagna le capitaine Cook dans son second voyage, et fut nommé en 1784 capitaine de l'Europe, qu'il conduisit à la Jamaïque. Il fut ensuite chargé de parcourir les côtes de l'Amérique pour y déterminer les positions avec plus de précision qu'on n'avait fait précédemment. Il a publ. : A Voyage of discovery into the north Pacific Ocean, and round the world in the years, 1790-1795, London, 1798, 3 vol. in-4° et 1 atlas. Desmeuniers et l'abbé Morelet l'ont trad. en franç., 3 vol. in-4°, avec 18 pl. et 1 atlas impr. aux frais du gouvernement en 1800 (an 8); le même, trad. par Henri, Paris, an 10, 5 vol. in-8°, et atlas.

VAN-DALE ou DALEN (Antoine), sav. critique et méd., né en 1638, m. à Harlem, méd. de l'hôpital de cette ville en 1708; il a laissé de savantes Dissertations sur les Oracles des Païens; la meill. édit. est celle d'Amsterd., 1700, in-4°. Fontenelle en a donné un abrégé

en français dans son Traité des Oracles. Un Traité de l'origine et des Progrès de l'Idolatrie, 1696, in-4°; Dissertations sur des sujets importans, 1702 et 1743, in-4°; Dissertatio super Aristea de LXX Interpretibus, Amsterdam, 1705, in-4°.

VANDELLI (Dominique), premier mathémat. des ducs Rinald I et François III, né dans le Modénois en 1671, m. en 1754, laissa en italien: Considerations sur les Académiciens latins, Florence, 1744; Mémoires géographi

ques; Lettres sur quelques oppositions
à l'origine des Sources et des Rivières,
par
Valisnieri,

I. VANDEN-VELDE (Adrien), peint., né à Amsterd. en 1639, m. en 1672, a excellé à peindre des animaux. Il réussissait dans le paysage; son pinceau est délicat et moelleux, son coloris suave et onctueux. On a de lui plus de 20 estamp.

VANDEN-VELDE (Isaïe), peint. flamand, se distingua dans le 16 s. par ses Batailles et ses Attaques de Voleurs, peintes avec beauc. de feu et d'intelligence. Il viv. à Harlem en 1626, et à Leyde en 1630.

VANDEN-VELDE (Jean), peint., frère du précédent, s'est rendu très-cél. dans l'art de la gravure à l'eau-forte et au burin. On a de lui des portraits, des paysages, des bambochades, les quatre élémens et quelq. petits écrits sur son art. VANDEN-VELDE (Guillaume), peint., surnommé le Vieux, frère des précéd., m. à Londres en 1693, excellait a représenter des Vues et des Combats de mer. S'étant trouvé dans diverses bat. sous l'amiral Ruyter, il dessinait durant l'action ce qui se passait sous ses yeux. VANDEN-VELDE (Guill. le jeune), fils du précéd., fut élève de son père; îl naq. à Amsterd. en 1663. Aucun peint. n'a rendu mieux que lui les accidens d'une tempête, les détails d'un combat,

les tems calmes et les brouillards. Charles II et Jacques II, rois d'Anglet., eurent pour lui une estime particulière, et lui accordèrent plusieurs pensions. Il m. à Londres en 1707.

VANDER-BERGUE, né à Orléans, et m. à Versailles en 1783, est aut. d'un Voyage de Genève, in-8°.

-

VANDER-DOÈS (Jacob), peint., né à Amsterd. en 1623, m. à La Haye en 1673, excellait dans le paysage et à représenter des animaux. Son fils Simon hérita de son talent. Il y a eu un autre peint. d'Amsterd. nommé aussi Jacob VANDER-DOES, au commenc. du 18e s. VANDER-HELTS (Barthelemi), peint., né à Harlem, en 1631, a peint, avec un égal succès, le portrait, de petits sujets d'histoire, des paysages.

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avec beaucoup d'art et de goût des fleur et des paysages.

VANDER-KABEL (Adrien), pein et grav., né au château de Ryswick, pr che la Haye, en 1631, m. à Lyon 1695, a eu beaucoup de talent pa peindre des marines et des paysages.

VANDER-KEMP (J.-F.), miss. midi de l'Afrique, doct, en médecine, né en Hollande en 1748, a fondé, arc son collégue M. Reid, en mai 1803, m village à la baie d'Algoa, et en 1810 ily avait déjà 60 à 70 maisons renferman: chacune 10 à 12 habitans. Vander-Kemp y m. en 1811.

nides), cel. méd., né en 1609 à Enkher VANDER-LINDEN (Jean-Astmédecine à Franeker et à Leyde, où é sen dans la Nord-Hollande, professa b m. en 1664. Ses ouvr. sont : De ser medicis libri duo, Amst., 1662, in-§, avec des addit. et des correct. de M

cklein, Nuremberg, 1686, in - 4°. Le Lindenius renovatus est passé tout e tier dans la Bibliotheca scriptorum m dicorum de Manget. Selecta medies, Leyde, Elzevir, 1656, in-4°; une eduise des (Euvres de Spigelius, Amsterdam, 1645, 3 vol. in-fol.; de Celse, Leyde, 1665; d'Hippocrate, 1665, 2 vol. in-§.

VANDER-MEER ( Jean ), peinue, Italie, et périt dans un petit voyage de né à Harlem en 1628, resta longtems ex mer en 1691. Il excella à peindre des Paysages et des Vues de mer.

VANDER-MEER (N. ), peint, fæère du précéd., né à Harlem en 1650, avait nn talent supérieur pour peindre le paysage et des animaux, sur-tout des moutons dont il a représenté la laise avec un art séduisant.

VANDER-MERSCH, gen en chef des insurgés brabançons, servit d'abord en France sous Chevert, et passa ensuite dans les armées de l'emper. avec le titre de lieuten.-colonel. Lorsque la révolte du Brabant éclata en 1789, il fut appelé blemens qui s'y étaient formés ; il vainà Breda pour y commander les rassem quit à Hoogstraten et à Turnhout le ges autrichien Schroeder. Bientôt les Brabancons, divisés d'opinion, refusèrent de lui obéir, et le livrèrent au général prussien Schondfeld, qui s'avançait contre lui. Il demanda alors à être

VANDER-HEYDEN (Jean), excell. peint., né à Gorcum en 1637, m. à Amsterdam en 1712. Son talent était de peindre des ruines, des vues, des mai-jugé par les Etats de son pays, et se sons de plaisance, des temples, des paysages, des lointains.

VANDER-HULST (Pierre), peint., né à Dort en Hollande en 1632, à peint

rendit lui-même à Bruxelles pour obtenir un jugement. Les Etats l'envoyèrent à la citadelle d'Anvers. Il obtint ensuite sa liberté, et m. en 1792.

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