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Clement XI le nomma en 1718 év. d'Ascalon, et coadjut. de Pidou de St.-Olon, év. de Babylone, qui m. peu de tems après. A peine fut-il arrivé dans le lieu de sa destination, que la cour de Rome, mécontente de ce qu'il avait donné la confirmation aux jansénistes de Hollande, le suspendit de tout exercice de son ministère. Varlet, se voyant inutile en Perse, se retira en Hollande. Il travailla à se justifier auprès d'InnocentXIII. Varlet se justifia par deux sav. Apologies qui, avec les pièces justificatives, forment un gr. vol. in-4°. On a de lui plus. autres pièces, entre autres des Lettres à M. de Senez sur le concile d'Embrun. Il m. à Rhynwick en 1742.

VARNERY, gén. - major au service du roi de Pologne, m. à Varsovie en 1787, à 67 ans, après s'être distingué autant par ses actions d'éclat que par d'excellens écrits sur l'art militaire.

VARO (Michel), syndic de la métropole de Genève en 1582, où il m. en 1586, physicien distingue. Il a laissé un Traité De motu, in-40, Genève, 1584; il est très-rare.

VAROLI (Constance), hab. chirurg. et méd. de Bologne, où il naq. en 1543, m. à Rome en 1574, s'est immortalise parmi les anatomistes par sa cél. découverte des nerfs optiques.

VAROTARI (Ascagne), poète du 176 s., a laissé en ital. un Recueil d'ouvrages en vers et en prose, Padoue, 1666; le Guépier éveillé, satires vénitiennes, Venise, 1691.

VARRON (Marcus-Terentius), consul romain avec Paul Emile, perdit par son imprudence la bataille de Cannes contre Annibal, l'an 216 avant J. C. Lorsqu'il retourna à Rome, le peuple, loin de lui demander compte de cette défaite, lui rendit des actions de grâces de ce qu'il n'avait pas désespéré du salut de la république.

2 vol. in-8°; De Re Rusticá, Vencis 1472, in-fol. On a impr. ses ouvr. S ce titre M. T. Varronis opera Scaligeri, Turnebi, Victorii et Aug tini conjectaneis et notis, Parisis, Stephanus, 1573 vel 1581, in-8; Edem, cum notis variorum, Dordec 1619, vel (titulo renovato) Amst., 12. 2 vol. in-8°. Cette édit. fait partie de collect. des Variorum. Saboureux de Bonneterie a donné une trad. franc. Re Rusticá, Paris, 1771, in-8°, qui la le second vol. de l'Economie rarak vol. in-8°.

VARRON (le Gaulois) (Terenties poète latin sous Jules-César, né à At sur la rivière d'Aude, dans la prova de Narbonne, composa un pocne, Bello Sequanico. Il mit aussi en versio le poeme des Argonautes d'Apollo de Rhodes.

VARON (N.), administ. du dep de Jemmapes, m. à Mons en 18. 36 ans, a pub. dans la décade plik phique des morceaux de ses Voy dans les environs de Rome; Cantie de Vénus, ibid., Elegie, trad. de bulle. Il a coopéré à plus. ouvr. srà littérat. et les arts, entre autres a Voyages de le Vaillant en Afrique, tr une trad. de l'ouvr. de Winkelman

VARUS (Quintilius), proconsul main, fut d'abord gouvern. de la Syre. ensuite de la Germanie. Il fut entere ment défait par Arminius, chef des Ge mains sous le règne d'Auguste, l'an de J. C. Varus, blesse, ne voulut pas survivre à sa défaite, et se perca de sat épée. Il est different d'un autre Qa VARUS, qui remporta une victoire sig lée sur Magon, frère d'Annibal, l'an 283 av. J. C.

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VARUS (Alfenus), d'abord cordonnier à Cremone. Dégoûté de son metier, il alla à Rome, et se mit à l'école de Servius Severus, célèbre jurisconsulte. Il y fit en peu de tems de si grands proVARRON (Marcus-Terentius), né grés dans le droit, qu'il mérita d'être l'an 118 avant J. C., fut lieuten. de Pom- elevé aux plus grandes dignités de la re pée dans la guerre contre les pirates, et publique. C'était un intime ami de Virmérita une couronne navale. Il m. Pangile, qui le chante dans sa nevie 29 av. J. C. Il nous reste de lui: De Linguá latiná, ac Verborum Origine libri qui supersunt; Venetiis, per Johan, de Colonia et Joh. Manthem de Gherretzem, 1474, in-fol., édit. très-rare et la

prem. de ce liv. - lidem, ex edit. et cum notis Ant. Augustini, Archiep. Tarraconensis, Romæ, 1557, in-8°.. Iidem, cum notis A. Augustini, A. Turnebi, J. Scaligeri, etc., Biponti; 1788,

Eglogue sous le nom de Varus. Il l'e aussi de Catulle. Dans le recueil des dailles des familles romaines public par Vaillant, on en voit une qui lui est co00sacrée, où il est appelé Alphinius. VASARI (George), cel. peint. ital.,

né à Arezzo en Toscane l'an 1513, m. Florence en 154, élève d'Andre del Sarte et de Michel-Ange, passa la plas gr. partie de sa vie à voyager. On a de

lui,

VASS

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passa toute sa vie à Rome, et y m. en

en italien, les Vies des meilleurs Peintres, Sculpteurs et architectes ita-1785. On a de lui, en italien: Beautés liens, Florence, 1568, 3 vol. in-4°; Rome, 1759, 3 vol. in-4°. Le Traité de Peinture, pub. à Florence en 1619, n-4°, est de George VASARI Son nev., quoique plus d'un bibliographe l'ait attri bué à l'oncle.

VASCO DE QUIROGA, prem. év. le Michoacan, m. en 1556 au village 'Urnapa. C'est à Pascuaro, sur les bords u lac pittoresque de ce nom, vis-à-vis u village indien de Janicho situé à une etite lieue de distance, sur un flot charnant au milieu du lac, que reposent les endres de cet homme très-remarquable, t dont la mémoire, depuis deux siècles t demi, est vénérée parmi les Indiens. es indigènes l'appellent encore aujour'hui leur père (tota don Vasco): Il deint sur-tout le bienfaiteur des Indiens Parasques, dont il encouragea l'indusrie. If prescrivit à chaque village indien ne branche de commerce particulière;

es institutions utiles se sont conservées

n grande partie jusqu'à nos jours. Voyez Essai politique sur le royaume de la Vouvelle-Espagne, t. 2, L. 3, ch. 8, S. 306, Paris, 1811, in-8".

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de Rome au dedans et au dehors, tanţ anciennes que modernes, etc., coniposant 200 gravures, Rome, 1761, 10 vol. in-fol.; Trésor chisi, ou les Basiliques Eglises, Cimetières et autres édifices religieux de Rome, ibid., 1778, a vol.; Itinéraire de Rome pour l'architecture, peinture et sculpture, ibid., 1777.

théolog. à Alcala, où il m. en 1604. Ses
VASQUEZ (Gabriel), jés, espagnol,
ouvr. ont été impr. à Lyon en 1620, en
Io vol. in-fol.

roi, memb. de l'acad. roy. de peint, et
VASSE (Ant.-Fr. de), sculpt. du
de sculpt., né à Toulon, m. à Paris en
de ses ouvr.
1736, à 53 ans. Il a décoré plus. églises

VASSÉE (Jean) Vasseus, de Bruges, m. à Salamanque en 1560, est aut. d'une Histoire d'Espagne en latin, Salamanque, 1552, in-fol.

VASSELIER (Joseph), poète, né à Rocroi en Champagne, fut envoyé à Lyon comme employé dans l'administ des postes, devint memb. de l'acad. de cette ville, et y m. en 1798. Plus. des

VASCONCELLOS (Michel), Por-pièces de Vasselier furent attribuées à

ugais, secrét. d'état auprès de la viceeine de Portugal, Marguerite de Savoie, uchesse de Mantone, était un ministre bsolu et indépendant, et la créature du omte duc d'Olivarès, prem. ministre e Philippe IV, roi d'Espagne. La consiration des princip. seigneurs de Porngal, pour mettre le duc de Bragance sur e trône, termina son bonheur et sa vie. Le jour de l'exécution de ce dessein fat ixé auier décembre de l'an 1640. Les conarés s'étant saisis du palais, entrerent lans la chambre de Vasconcellos, lai sortèrent plus. coups d'épée, et lë jetëent par la fenêtre en criant : « Le tyran est mort! Vive la liberté et don Juan, oi de Portugal! »

- VASCOSAN (Michel de), cel. imprimeur de Paris, né à Amiens; il passe avec raison pour l'un des premiers maîtres de son art. Presque tous les livres qui sont sortis de ses presses sont estimés. Les curieux recherchent particuliè rement: les Vies des Hommes illustres de Plutarque, et ses OEuvres morales, Paris, 1567-74, 13 vol. in-8o ; les OEuvres de Cicéron, pub. par parties; le Diodore de Sicile, 1530; le Quintilien, 1542, in-fol., édition très - rare et d'un grand prix.

Voltaire, qui ne réclama pas contre cette
paternité. On a rec. après sa m.,
3 vol. in-12, la plupart de ses vers.

en

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VASSELIN, littérateur, prononca à Paris, le 10 juin 1792, à la barre de la législature, un Discours dans lequel il attaqua Servan, min. de la guerre, défendit la prérogative royale, et fit naître de grands débats dans l'assemblée. Ayant survécu au régime de la terreur, il publia, en juin 1796 un écrit intitulé: Respect a la proprieté, ou le Seul point de ralliement des représentans aux représentes, et des gouvernés aux gouvernans. Il m.

en 1802.

VASSEUR (Jacq. le), theol., chan ville, où il m. en 1669, a beaucoup écrit de Noyon, né à Nîmes, près d'Abbesur la théologie. On remarque parmi ses ouvrages: Franciæ reges, Paris, 1602, in-8°; les Devises des empereurs romands, depuis Jules-César jusqu'à Romains, tant italiens que grecs et alledolphe II, Paris, 1608, in-8°; l'Entrée ou Sortie de l'homme au monde, ou la Recherche de la terre promise, Paris, 1612; Jacobi Vassevrii epistolarum centuriæ duæ, Paris, 1623, iu-8°.

VASSOR (Michel le), cél. écriv., né à Orléans, entra dans la congrég, de VASF (Jos.), peint. ef grav. sicilien, l'Oratoire. Il quitta cette congrég. en Tome III.

Préparations anatomiques dont 11 donné la description sous ce titre: Fteri Museum anatomicum propriam,

VATRY (Jean), sav. distingué, Reims en 1697, m. à Paris en 1769, prof. au coll. royal et memb. de l'acad des inscript. Les Mémoires de cr compagnie en renferment seize de Vary

1690, se retira en Holl. l'an 1695, puis en Angl., où il embrassa la communion anglicane, et où il m. en 1718, à 70 ans. On a de lui un Traité de la manière d'exami-in-4°. ner les différends de religion, in-12; une Histoire de Louis XIII, Amsterd., 20 vol. in-12, réimpr. en 1756, en 7 vol. in-4°; un Traité de la véritable religion, Paris, 1683, in-4°, une Traduction en fr. avec des remarques, des Let-parmi lesquels on distingue ceux suris tres et des Mémoires de Vargas, de Malvenda et de quelques év. d'Espagne, touchant le concile de Trente, in-8°. VASSOULT (Jean-Baptiste), aumônier de madame la dauphine, né au village de Bagnolet près Paris, m. à Versailles en 1945, à 78 ans, a donné une Traduction de l'Apologétique de Tertullien, impr. en 1714 et 1715, in-4° et in-12; Psaumes de David, en forme de prières, dont la seconde édit. est de Paris, 1733, in-12.

VASTI (Jacq. Roscius), de Reggio, écriv. du 16 s., tint une école de langue grecque dans sa ville natale, et une de B.-lett. à Guastalla. On a de lui quelques Discours lat., impr. à Parme.

VATABLE, ou plutôt WATEBLED OU GASTEBLED (François), prof. en langue hebr., né à Gammaches, petite ville de Picardie, m. à Paris en 1547, se rendit si habile dans le grec et l'hébreu, et s'appliqua tellement à l'étude de l'Ecriture sainte, qu'il fut choisi pour être prof d'hébreu au coll. roy. Vatable s'acquit une réputation immortelle par ses leçons et par ses notes sur la Bible, lesquelles ayant été rec. par Bertin, l'un de ses disciples, elles furent impr. par Robert Etienne en 1545. Tous les savans estiment avec raison les notes de Vatable, quoiqu'elles aient été censurées par la faculté de théol. de Paris. La dern. édit. est de 1729, a vol, in-fol. On a encore de lui une Traduction lat, de quelques livres d'Aristote, qu'on trouve dans l'édit. de ce philosophe, donnée par Duval.

VATER (Abraham), sav. anatom., memb. de l'acad. des curieux de la nature, de la soc. royale de Londres et de celle de Prusse, né en 1684, prof. l'anat., de botan. et de méd. à Wittemberg sa

patrie, où il m. en 1751. On distingue

dans ses écrits: de l'Utilité de l'Anato

mie; Joannis Curvi Semmedi pugillus

rerum Indicarum Wittemberg, 1722, in-4°; Catalogue des plantes exotiques du jardin de Wittemberg, 1738; Description du cabinet de Ruysch et des principaux cabinets d'Histoire naturelle de l'Allemagne. Il a laissé des

progrès de la tragedie et de la comer chez les Grecs, la fable de l'Eneide, poëme épique, Isocrate et Eschine. travailla aussi au Journal des savans

VATTEL (Emer de), ou DE WA TEL, cél. écriv. en jurisprud., conser privé de l'électeur de Saxe, né à Com dans la principauté de Neufchâ 1714, où il m. en 1767. Ses ourr. Defense du système philosophique Leibnitz, contre les objections et putations de M. de Crousaz, 17: Mélanges de Littérature, Neufchi 1740; Pièces diverses de morale d'a

amusement, Paris, 1746, 1 v. in: Questions de Droit naturel, : Droit des gens, ou Principes de naturelle, etc., Neufchâtel, 158 Amsterd., 1775, 2 vol. in-40, trad plus, langues vivantes après plus edit

VATTEVILLE ( l'abbé de ), Berne, colonel du régim. de Bourg pour le roi d'Espagne Philippe IV, s distingua par plusieurs actions d'éclat fit ensuite Chartreux, s'evada de sa monastère, et après div. aventures, fin par se retirer dans les états du grand seigneur, où il prit le turban. East entré dans le service, il montra a va leur dans quelques occasions, devin bacha et obtint le gouvern. de quelques places dans la Morée, pendant la guerre de la république de Venise contre la Porte Ottomane. Cette circonstance lai fit naître l'idée de rentrer dans sa patrie. Il négocia secrètement avec les Veni tiens, qui obtinrent de Rome l'absolution de son changement de religion, sécularisation et un bénéfice considerable en Franche-Comté. De retour dans sa cherchait à l'envahir, il servit assez tr province, au moment où Louis XIV da lement la France pour obtenir dex

à plus de go ans. On trouve dans Pedit. chapitre de Besançon. Il y m. en 1710 des (Euvres de Duclos, publiées à Pari

en 1806, une notice sur la vie de homme extraordinaire.

né à Lisieux dans le 17 s., m. cu 1670 VATTIER (Pierre), habile arabicas,

On lui doit une trad. franc. du Timur, Wet celle des Califes mahometans d'Elmacinus, Paris, 1657; Elégie de Thograi, Paris, 1660, in-8°.

sous le nom de Pavillon, évêque d'Aleth, dans le tems qu'il servait de secrétaire à ce prélat.

VAUCELLES (Mace on Matthieu poète et imprimeur au Mans, se distingua par ses édit. et ses poésies. Il existait en 1539.

VAU (Louis le), prem. archit. dude), roi de France, m. à Paris en 1670, à | 1958 ans. Ce fut sur ses dessins qu'on éleva une partie des Tuileries, la porte de l'entrée du Louvre. Il donna les plans de l'hôtel de Colbert, et les dessins du coll. des Quatre-Nations, exécutés par Dorbay son élève, etc.

VAVASSEUR (François), jés., né en 1605 à Paray, dioc. d'Autun, devint interprète de l'Ecrit. sainte pour le coll. des jés. à Paris, où il finit ses jours en 1681. Le père Lucas son confrère publia le rec. de ses poésies, 1683, in-8°. Ses autres ouvr. ont été rec. à Amsterdam, 1705, in-fol., etc.

VAUCANSON (Jacques de ), cél. mécanicien, de l'acad. des scien., né à Grenoble en 1709, m. en 1782. Il s'est fait connaître dans sa jeunesse par des automates qui ont excité l'admiration des connaisseurs, sur - tout le Fluteur, dont il a publié le mécanisme, qui soufflait réellement dans sa flute, et modifiait les sons par le mouvement juste de ses doigts, et ses deux Canards qui barbotaient et digéraient réellement ce qu'ils mangeaient dans l'auge. Depuis il s'est rendu utile à sa patrie par l'invention de ses moulins à soie; les organsins qu'on en tire se payaient un écu de plus, que ceux du Piémont. Il inventa aussi un métier avec lequel un enfant pouvait faire les plus belles étoffes de Lyon, et qui fit révolter les ouvriers, par l'économie contraire à leurs intérêts, qui en résultait. On voit beauc. d'ouvr. de cet habile mécanicien au conservatoire des arts et métiers à Paris.

VAUCEL (Louis-Paul du), fils d'an conseill. d'Evreux, chan. et théologal de la cathédrale d'Aleth. Vaucel recut une lettre de cachet qui le reléguait à SaintPourcain en Auvergne. Après quatre années de captivité, il passa en Hollande en 1681, auprès d'Arnauld qui l'envoya à Rome, où il fut fort utile à ce doct, et à ses amis. Le pape le chargea en 1694 des affaires de la mission de Hollande. Il quitta Rome, alla m. à Maestricht en 1715, et a laissé un Traité de la Régale, trad. en ital., puis en lat., sous ce titre : Tractatus generalis de Regalia, è gallico latinè redditus, auctior et emendatior, 1689, in-4°; Breves considerationes in doctrinam Michaelis de Mokinos, in-12; plus. Lettres, Mém,, etc.,

"VAUCHELET (Aug.), archit., né à Paris en 1792, élève de MM. Percier et Fontaine, archit. Il avait 16 ans et et demi lorsque la classe des beaux arts de l'stitut l'admit à concourir pour le graud prix de Rome; il en avait 17 et demi lorsqu'elle lui accorda l'honneur de concourir pour l'un des grands prix d'architecture: Le sujet était une Bourse pour une ville maritime du premier ordre, le concours fut jugé le 15 sept., et proclama Auguste Vachelet comme ayant mérité le second prix. Il reçut prix le 6 octobre 1810 dans la séance publiq, et extraord. tenue par l'institut, et m. le 6 nov. de la même année. Ca jeune homme donnait les plus grandes espérances.

le

d'A

VAUDREUIL ( L. P., marquis de), lieut. - général des armées navales de France, entra au service de la marine en 1741, où il se signala par son intrépidité; c'est sur-tout dans la guerre mérique que Vaudreuil se couvrit de gloire. A la paix qui proclama l'indépendance des Américains, Vaudreuil, de retour dans sa patrie, fut fait grand'croix de l'ordre militaire de St.-Louis, puis nommé en 1789 député de la noblesse du bailliage de Castelnaudary aux états-génér.; il fut à l'assemblée nationale un des memb. les plus prononcés du côté droit, parla quelquefois sur des objets relatifs à la marine, et signa les protestations des 12 et 15 sept. de l'année 1791. Il émigra et passa en Angleterre. Après dix ans d'absence, il rentra en France, et y m. en 1802, à 79 ans.

VAUMORIÈRE (Pierre DORTIGUE, sieur de), geutilh. d'Apt en Provence, vint à Paris, et fut ami intime de l'abbé d'Aubignac. Il m. en 1693. On a de lui: l'Art de plaire dans la conversation, in-12; un rec. de Harangues sur toutes sortes de sujets, avec l'Art de les composer, 4 v. in-12; un Recueil de Lettres avec la manière de les écrire, 2 v. in-12; un gr. nombre de Romans; le Grand Scipion, 4 vol. in-8°; les 5 dern. vol. du Pharamond, qui en a 12 in-8°; Diane de France, in-12; la Galanterie des anciens, 2 vol. in-12; Adélaïde de Champagne, 2 vol. in-12; Agiatis, 2 vol. in-12.

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VAURE (N. du), du Dauphiné, ancien officier de cavalerie, a donné au théâtre français, en 1728, la comédie du Faux Savant, en 3 actes et en prose, dont la représentation fait encore plai sir; une autre comédie, intit, : L'Imagination, en un acte et en prose.

VAUVENARGUES (Luc CLAPIERS de), né à Aix en 1715, d'une fam. noble de Provence, m. en 1747, fut longtems capitaine au régiment du roi, infanterie. Il quitta le service, et se livra à l'étude de la morale. On a de lui : Introduction à la connaissance de l'esprit humain, suivie de réflexions et de maximes, Paris, 1746, in-12. En 1797, M. Fortia a pub. une édit. des OEuvres de Vauvenargues, en 2 vol. in-12, avec plus. opuscules de l'aut., et des Réflexions sur quelques écriv. français. En 1806, il a paru à Paris une édit. des OEuvres de Vauvenargues, précédée d'une notice sur sa vie et ses écrits par M. Sicard., 2 vol. in-8°.

VAUVILLIERS (Jean-François), fils de Jean Vauvilliers, professeur d'éloq. à l'univ. de Paris, et de langue grecque au coll. roy. On connaît de lni plus. disCours latins, entre autres: De præstantiá græcarum litterarum, etc. Le fils suppléa à son père à l'univ. En 1767, il prof. le grec au coll. roy. de Fr. La ville

bigenis, dont Nicolas Camusat, chi de Troies, donna en 1615 une édit.

VAYRAC (l'abbé Jean de), né a Auvergne, est auteur d'une trad. des Lettres et Mémoires du cardin. Bent voglio, 1713, in-12; et d'une Desen tion de l'état présent de l'Espagne, d'Espagne, 1718, 4 vol. in-12. Amst., 1719, 4 vol. in-12; Révolution

VECCHIETTI (Jean-Baptiste), à Cosence en 1552, m. en 1619, c par ses voyages en Perse et en Egypte, dont il fut chargé par la cour de Rome. Il a écrit en italien une Relation de s Perse. Le m.ss., qui n'a pas été impo, est à la biblioth. de Nani à Venise.

VECCUS (Jean), Cartophilar, t à-d. garde du trésor des chartes de St Sophie, cél. patriarche de Constant nople, fut envoyé par l'emper. Mid Paléologue au concile de Lyon, o réunion de l'égl. grecque et l'égl maine fut terminée en 1274. Josep patriarche de Constant., qui foment le schisme, ayant été déposé, Vec fut élevé sur le siége patriarchal a 1975. La persécution des schismaugus de son patriarcat à l'empereur, ce le porta en 1279 envoyer la démiss retirer dans son monastère; mais

prince le rappela peu après. Michel Pr féologue étant m., Andronic fit déport étroite prison, où il m, en 1298.last Veccus, et le fit enfermer dans une composé plus. Ecrits pour la defense de

la vérité.

de Paris le nomma lieuten. de maire en 1790, et le chargea en cette qualité de son approvisionnement. Il donna sa démission; puis, memb. du conseil des Cinq-cents, il fut proscrit au 18 fruct., et obligé de fuir sa patric. Sur l'invitation de Paul Ier, il passa à Pétersbourg, où il m. en 1800, âge de 64 ans. Il était memb. de l'acad. des inscript. de Paris et de celle de Pétersbourg. On lui doit : Essai sur Pindare, 1772, in-12; Ex-sont celles de Stace, Leyde, 166, 18, traits de div. aut. grecs à l'usage de et de Pline le jeune, ibid., 1669 l'école militaire, 1788, 6 vol. in-12; II. VEGA (Lopez de), cél. po

VEENHUSEN (Jean), litterat. bel les b.-lett. avec succès, et travailla sur landais, viv. sur la fin du 17 s. It pret. div. aut. classiques. Les princip, edit, dites Variorum, que nous lai devons,

Lettres sur Horace, 1767, in-12; Con-pagnol, appelé aussi Lope Feliz delega

tinuation de l'Abrégé de l'histoire universelle; Examen historique du gouvernement de Sparte, 1769, in-12, etc. VAUX (Noël DE JOURDA de), né en 1765, d'une famille noble du Gévaudan, passa par tous les grades milit., obtint le bâton de maréchal de France en 1783, et la place de commandant de la FrancheComté. Il m. à Grenoble en 1788. La France lui dut la conquête de la Corse en 1769.

VAUX-CERNAY (Pierre de), relig. de l'ordre de Citeaux, près de Chevreuse, derivit vers l'an 1216 l'Histoire des Al

Carpio, né à Madrid en 1562, m. 1635. Il fut secrét. de l'év. d'Avila, pais du comte de Lemos, du duc d'Albe, i Après la m. de sa seconde femme, Malte. On a de lui un très-gr. nombre embrassa l'état eccles, et se fit cher, da titre: Colleccion de las Obras sueltas, de comédies. On a rec. ses ouvr, sous te assi en prosa, como en verso, Madrid, 1776-79, 21 vol., pet. in-4°. On n'a pas fait entrer dans cette édit. les pièces de théâtre de l'auteur; elles forment ladolid, etc., de 1609 à 47, seules 25 v. in-40", impr. à Madrid, ValVEGA (Christ, de) med. d'Alcalar

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