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2.

VÉGA

où il m. en 1573. Ses princip. ouvr. sont : De Methodo medendi libri tres, Lugd., 1565, in fol.; De curatione caruncularum, Salmanticæ, 1552, in-fol. ; Commentaria in Hippocratis prognostica, etc., ibid., 1552, in-fol.

VÉGA (le baron de). On lui doit la grande édit. des Logarithmes de Vlacq, in-f., devenus très-rares. Véga s'est noyé dans le Danube en 1802.

VEGECE (Flavius Vegetius-Renatus), eel. aut., qui vivait dans le 4 s., du tems de l'emper. Valentinien. On a de lai: Epitome rei militaris, in - fol., prem. édit. très-rare, impr. sans chiffres, réclames et signatures; Vegetius et alii de Re militari, cum notis Varior., VeOrsaliæ, 1670, 2 vol. in-8°; Ejusd. de Re militari libri V, ex recens. N. Schwe belü, et cum notis Oudendorpii, Besselii, etc., Argentorati, 1806, in-8°, trad. en franç. par Bourdon de Sigrais, sous ce titre : Institutions militaires de Végèce, Paris, 1759, petit in-12, fig. Il y a aussi une trad. franç. de Végèce par de Bongars, Paris, 1772, in-12. Le comte Turpin a donné un bon Commentaire sur les Institutions militaires de Végèce, Paris, 1783, 2 vol. in-4°. Vêgèce a donné aussi, Ars veterinaria, inséré dans Rei Rusticæ Scriptores, Leipsick, 1735, 2 vol. in-40, qui a été trad. par Saboureux de La Bonneterie,

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Paris, 1775, in-8°.

VEIGA (Th.-Roderique de), cél. méd. du 16e s., né à Evora en Portugal. Le roi Jean III, lui donna en 1548 une chaire de méd. à Coïmbre. Il a laissé : Commentaria in Hippocratem de victus ratione; Commentariorum in Galenum tomus primus, etc. Antverpiæ, 1564, in-fol.; Commentarii in Galenum de febrium differentiis, Coimbrica, 1577; Practica medica, Ulyssipone, 1678.

VEIL (Ch.-M. de), juif de Metz, fut converti par Bossuet, et devint chan. regul. de Ste.-Geneviève; mais en 1679 il passa en Angleterre, où il abjura la religion cathol., et m. à la fin du 17 s. On a de lai de sav. Commentaires sur St. Matthieu et St. Marc, Paris, 1674, in-4; sur les actes des apôtres, 1584, in-8°; sur Joël, 1676, in-12; sur le Cantique des Cantiques, Londres, 1679, in-8°; et sur les douze petits Prophètes, Londres, 1680, in-12.

VEIL (Louis), frère du précéd., m. à la fin du 17o s., né comme son frère dans la religion juive, et converti comme Jui par Bossuct, comme lui aussi em. brassa la religion protestante. Il a donné

VELA

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plus. sav. ouvr., dont le princip. est: Catechismus judæorum in disputatione et dialogo magistri et discipuli, etc., en hébreu et en latin, 16794

VEILLAND (Christophe-Martin), sav. allemand, m. en 1813 dans un âgede campagne qu'il possédait à Osmanstrès-avancé, inhumé dans un petit bien tadt, à un mille de Weimar. Il a donné une Traduction des Lettres de Cicéron, pour ajouter un 6 vol. à ce bel ouvrage dont la 5e partie avait paru dans le cours

de 1812.

VEILLARD (L.-G. le), gentilh. servant chez Louis XVI, né à Dreux. il fut, en 1790, maire de Passy et adniAyant embrassé le parti de la révolut., nistrateur du départ. de Paris av. le 10 août. S'étant montré opposé à cet événement, il fut arrêté et condamné à m. le 15 juin 1794. On lui doit l'Eloge historique de Franklin et plus. Mémoires sur la chimie, ete.

VEINS (Aymard de), vivait à la fin du 16 s. Il donna à cette époque une tragédie de Clorinde.

VELASCO (Gregorio-Hernandez de), poète espag., né à Tolède vers le milieu du 16 s., se livra à son goût pour les b.-lett. et la poésie. On a conservé deux traductions de cet auteur, l'Eneide de Virgile, en vers espagnols, impr. à Tolède, Madrid, Anvers et Saragosse; De partu Virginis de Sannazar, impr. à Tolède, Madrid et Séville.

VELASQUEZ (J.-Ant.), jés., conseiller de la congrégat. de la conception immaculée, né à Madrid en 1585, m. en 1669. 11 a laissé un Commentaire latin sur l'Epitre aux Philippiens, 2 vol. in-fol., etc.

cél. peint., né à Séville en 1594, origin. VELASQUEZ (D. Diego de Silva), s'appliqua d'abord à travailler dans le de Portugal, m. à Madrid en 1660. Il comparé dans l'art de peindre le portrait, goût du Caravage, auquel il peut être et se rendit ensuite à Madrid, où ses ouvr. le mirent dans la plus haute répule nomma son prem. peint., le décora tation. Le roi d'Espagne, Philippe IV, de plus. charges, et lui fit présent de la Jacques. Velasquez voyagea en Italie, et clef d'or, et le fit ensuite chev. de St.fut recu par-tout avec distinction. Il m. à Madrid en 1660. Ses obsèques furent d'une magnificence extraordinaire. Dans la salle des Bains au Louvre, on a placé des portraits de lui. La collection d'Orléans possédait de cet habile mature un Moïse sanvé des eaux.

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VELAZQUEZ DE VÉLASCO (L.-J.), marquis de Valdeflore, chev. de l'ordre de St.-Jacques, memb. de l'acad. d'hist. de Madrid et de celle des inscript. et b.-lett. de Paris, etc., né à Malaga en 1722, passa à Madrid, où il se livra tout entier à l'histoire et aux antiquités. En 1766, il fut arrêté et transféré au château d'Alicante. Malheureusement pour les lettres, on lui saisit plus. m.ss. Ce sav. m. près de Malaga en 1772. Ses ouv. conservés sont: Essais sur des caractères inconnus gravés sur quelques médailles et monumens d'Espagne, Madrid, 1752, in-4°; Origine de la langue et de la poesie castillanne, Annales de la nation espagnole depuis son origine jusqu'à l'époque de l'invasion des Romains, Malaga, 1759, in-4°; Jugement sur les médailles des rois goths et suèves d'Espagne, Malaga, 1759, in -4°; Notice sur le voyage d'Espagne, fait par ordre du roi, et sur l'Histoire générale de cette nation, depuis les tems les plus reculés jusqu'à l'année 1516, d'après les monumens rec. dans ce voyage, Madrid, 1765, in-40; Collection de divers écrits sur l'art de la galanterie, avec des notes de plus. aut., etc. Ses ouvr. inédits sont : Histoire naturelle de l'Espagne; Geographie de l'Espagne; Essai sur une Histoire universelle; Histoire de la ville de Malaga; Théorie sur les médailles d'Espagne; Description des royaumes de Tunis et de Maroc; OEuvres poé

tiques, ete.

sont celles d'Elzévir, 1639, ín-12; Al usum Delphini, 1675, in-40; Cum not variorum, Leyde, 1668, 119, 17 in -8°; Oxford, 1711, in-80. La je édit. de Barbou, qui parut en in-12, est due aux soins de M. Philippe. qui l'enrichit d'une table geograph, e d'un catalogue des édit. préced. Do le trad. en francais. La trad, avec ds notes, par l'abbé Paul, Paris, Barbos, 1770, in-12, est très-estimée.

VELLUTELLO (Alex.), né à Ladu 16e s., composa sur les poésies di ques vers l'an 1519, où il m. sur la r Dante des Commentaires estimés a

Italie, impr. avec ceux de Christop Landini à Venise, 1578, in-fol. Laft de Pétrarque et des Commentaires fit ses poesies, impr. plus. fois. L'e qu'on estime le plus de ses Commenta est celle de Venise, 1545, in-8°.

VELLY (P.-Fr.), né près de Fiss jés., et en étant sorti onze ans après, en Champagne, entra dans la société d

se livra tout entier aux recherches histoc Il m. à Paris en 1759, à 48 ans. Oni de lui: Histoire de France depuis le blissement de la monarchie, par Vet (jusqu'au tome 4), Villaret (depa fin du tome 4 jusqu'au commenceme du 9), Garnier (depuis le tome g qu'au 15, finissant en 1564), Pan, 1770-89, 15 vol. in-4°. La ment, 30 vol. in-12, dont alors les 81ers y, set

de Velly.Une Traduction frane. de dot Bull, ou le Procès sans fin, du dict. Swift, in-12.

VELLEJUS ( And.-Séverin ), histor. du roi de Danemarck, né dans le bourg de Vedèle en Jutland, fut prédicat. de la minéralogiste, né à Brunswick, o VELTHEIM (A. F. comte de), cour, sons le roi Frédéric II, m. en 1616, dans un Age avancé. Il est le premier qui m. en 1801. Il a donné des Dissertations ait tire des m.ss. et publ.: Adami Bre- qu'il expliquait par des seytales, sur les sur les vases myrrhins des ancient, mensis historia ecclesiastica, avec des Onix, sur la Statue de Me en notes, Copenhague, 1579, in-8°; Oratio Egypte, sur les Fourmis des Indes, de origine appellationis regni Daniæ; qui entassaient de l'or dans leurs four Une Traduction danoise de Saxon-le-milières, etc.; des Mémoires sur l'art grammairien; Vitæ pontificum Romanorum emendatæ, en vers danois; plus. explication du vase Barberini. de fabriquer les glaces, et une Nouvelle aut. ouvrages sur l'Islande et le Dancmarck; des Discours, des Oraisons fu

nèbres, etc.

VELLEIUS-PATERCULUS, cél. hist. lat., né d'une fam. origin. de Naples, fut tribun des soldats, puis préteur l'année de la mort d'Auguste, sous lequel il avait servi. Il suivit Tibère dans toutes ses expéditions, Nous avons de lui: Historia romana. Cet excell. abrégé n'est pas en entier. Rhenanus publia cet aut. en 1520, et depuis ce tems il y en a cu un gr. nombre d'édit., dont les meill.

et trésorier de

tein, ou selon d'autres, d'Utrecht, com
VELTWYCK (Gérard), de Raveins
seill. de Charles-Quint,
la toison d'or, en 1549. On a de lui, a
Thohis, ou les Voyages du Desert;
vers hébraïques, un ouvr. intit.: Scheve
Oratio ad Solimannum, Turcarum in
peratorem, prononcée en
1545. Il avait
été envoyé vers cet empereur avec Hu
gues Favolius, et il a écrit l'histoire de
son ambassade dans une lettre qu'il
adressa à Nicolas de Granvelle. Veltwyck
m. à Vienne en 1555.

VENANCE-FORTUNAT (Venantius | Honorius Clementianus Fortunatus), év. de Poitiers, né en Italie, près de Trévise, en 530, m. vers 60g. On célèbre a fête à Poitiers le 14 déc. On a de lui an Poëme de la vie de St. Martin, que e P. Brower, pub. en 1616, in-4°.

VENCE (H.-F. de), prêtre, doct. de Sorbonne, prévôt de l'égl. primatiale de Nanci, conseill. d'état de Léopold, duc le Lorraine, m. à Nanci en 1749, donna les Commentaires du Père de Carrières, Nanci, 1738-1743. Il y ajouta six vol. d'Analyses et Dissertations sur "ancien Testament, et 2 vol. d'une Analyse ou Explication des Psaumes. Rondet a inséré la plupart de ces Dissertations dans l'édit. qu'il a donnée de la Bible en latin et en franç., Avignon, 1767—1773, 17 vol. in-4°.”

VENCE (Jean - Gaspard), ancien contre-amiral de France, préfet maritime à Toulon, né à Marseille en 1747, et m. à Tonnerre en 1808, se distingua par la part active qu'il eut à l'attaque de la Grenade et Savanach, dans la guerre = de l'Amérique.

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II. VENDOME (L.-Joseph, duc de), arrière-petit fils de Henri IV, était fils de Louis duc de Vendôme, et de Laure Mancini, nièce du card. Mazarin. Après la m. de son épouse il obtint la pourpre romaine, et devint légat à latere. LouisJoseph son fils, né en 1654, fit sa prem. campagne à 18 ans en Hollande, où il suivit Louis XIV. It se signala à la prise de Luxembourg en 1684, de Mons en 1691, de Namur l'année suivante, au combat de Steinkerque et à la bataille de la Marsaille. Après avoir passé par tous les grades, il parvint au généralat et fut envoyé en Catalogne, où il gagna un combat et prit Barcelone en 1697; En 1702 il alla commander en Italie, la place de Villeroi et remporta deux victoires sur les Impériaux à Santa-Vittoria et à Luzara. Il passa en Espagne pour sauver Philippe V qui n'avait plus ni troupes ni général; la présence de Vendôme lui valut une armée; profitant de l'ardeur qu'il inspire, il poursuit les ennemis, ramène le roi à Madrid, oblige les vainqueurs de se retirer vers le Portugal, passe le Tage à la nage, fait prisonnier Stanhope avec cinq mille Ånglais, atteint le général Stahremberg; et le lendemain (10 décembre 1710) remporte sur lui la célèbre victoire de Villaviciosa, journée qui affermit pour jamais la couronne d'Espagne sur la tête de Philippe V, qui le déclara premier

prince de son sang. Vendôme mourut Tignaros en 1712. Le duc de Vendôme avait épousé, en 1710, une des filles du prince de Condé dont il n'eut point d'enfans, et qui m. en 1718. De Bellerive a donné l'histoire de ses campagnes, Paris, 1714, in-12.

il

VENDOME (Philippe de), grandprieur de France et frère du précéd., né à Paris en 1655, se siguala d'abord sous le duc de Beaufort son oncle, qu'il accompagna à son expédition de Candie. Il suivit ensuite Louis XIV, en 1672, à la conquête de la Hollande. Elevé au poste de lieutenant-général en 1693, eut en 1695 le commandement de la Provence, à la place du duc de Vendôme son frère qui passait en Catalogne. Il le suivit quelque tems après, et il se montra un héros au siége de Barcelone en 1697, et à la défaite de don François de Velasco, vice-voi de Catalogne. Dans la guerre de la succession il fut envoyé en Italie, où il prit plusieurs places sur les Impériaux; mais après la bataille de Cassanno, donnée le 16 août 1705, où il ne s'était point trouvé par un défaut de conduite, il fut disgracié. Il se retira à Rome, après avoir remis la plupart de ses nombreux bénéfices. Il revint en nacé Malte en 1715, il vola à son secours 1712 en France. Les Turcs ayant meet fut nommé généralissime des troupes n'ayant pas eu lieu, il revint en France, de la religion. Mais le siége de cette ile le titre de prieur de Vendôme, et m. à se démit du grand prieuré en 1719, prit Paris en 1722. En lui finit la postérité des ducs de Vendôme, descendans de Henri IV.

VÉNÉGAS (Alexis), sav. espagnol, né à Tolède au commenc. du 16 s., m. trois langues, Tolède, 1531, in-8°; en 1567. On a de lui: Orthographie de Angoisses de la mort, Alcala de Henares, 1568, in-4°, et Valladolid, 1583, traduit en italien; Diversité des livres qui existent dans l'univers, Madrid, 1569; Salamanque, 1572; Valladolid, 1583.

VENEL (Gabriel-François), méd. inspect.-général des eaux minérales de France, né à Pézenas en 1723, m. Montpellier, a travaillé pendant plus. années à l'analyse des eaux minérales. Il a laissé: Examen des eaux minérales de Passy, Paris, 1755; Instructions sur l'usage de la Houille, Avignon 1775, vol. in-8°, fig.; Analyse des Eaux de Seltz, dans les Mémoires de l'acad. des Sciences; Aquarum Galliæ mineralium analysis, m.ss. eu 2 vol. in-4°;

une Matière médicinale, 2 vol. in-8°, ouvrage posthume. Il a fourni beaucoup d'articles sur cette science aux éditeurs de l'Encyclopédie.

VÉNÉRONI (Jean), né à Verdun. Il enseigna l'italien à Paris, et pour passer pour Florentin il italianisa son nom de Vigneron en celui de Vénéroni. Ses ouvr. sont Méthode pour apprendre L'italien, Paris, 1770, in-12, dont on a fait plusieurs édit. en différ. formats; Dictionnaire italien-français et francais-italien, 1768, 2 vol. in-4o, reimpr. plusieurs fois; Fables choisies, avec la trad. italienne de cet aut. Il y en a une édit. avec une version allemande et des figures; Augsbourg, 1709, in-4o; Lettres de Lauredano, trad. en franc.; Lettres du cardinal Bentivoglio, ibid. VENETTE (Jean FILLIONS de), légendaire du 14 s., né à Compiègne, fut carme à Paris, et publia, vers l'an 1340, un poème de quarante mille vers, intit. le Roman des trois Maries, imprimé en 1473, in-4°, et devenu trèsUn autre VENETTE, cité par La Curne de Sainte-Palaye, a été l'un des continuateurs de la Chronique de Guillaume de Nangis.

rare. -

VENETTE (Nicolas), méd., né en 1633, m. en 1698 à La Rochelle sa patrie, avait étudié à Paris sous Gui Patin et Pierre Petit; il voyagea en Italie et en Portugal, et se retira dans son pays natal. On a de lui: Traité du Scorbut, La Rochelle, 1671, in-12; Traité des pierres qui s'engendrent dans le corps humain, Amsterd., 1701, in-12; Tableau de l'amour conjugal, etc., a vol. in-12, figures; Traite du Rossignol, Paris, 1697, in-12.

VÉNIÉRO (Dominique), noble vénitien, intime ami de Bembo, son coinpatriote, cultiva comme lui la littérature et la poésie. Il m. en 1581 ou 1582. Ses Poésies ont été d'abord imprim. dans les rec. de Dolce et de Ruscelli, et depuis à Bergame en 1750, in-8°, avec celles de Louis et Maffée Véniéro ses neveux. Dominique était frère de Jérôme, François et Louis, connus ainsi que lui par divers ouvr. en pross et en vers. Louis déshonora sa plume par un poème licencieux en trois chants, intit. la Puttana errante, à la suite duquel en est un autre, en un seul chant, qui a pour titre : Il Trent'uno; le tout imprime à Venise en 1531, in-8^. Ces deux traductions ont été mal-à-propos attribuées à l'Arétin par quelques bibliographes, et calomnieusement à Maffée Veniero,

VENT

archevêque de Corfou, fils de ce méz Louis, par un éditeur protestant qi les fit impr. à Lucerne en 1651; car forsque son père les mit au jour. Lon prélat n'était pas encore né en 1581, Véniero m. en 1550. Serassiqui, qu publ. l'édit. des (Euvres de Dominiq Véniero, l'a enrichie de sa vie.

VÉNIERO (Fr.), Vénitien da

quatre Livres sur Aristote; Dialog s., fut excell. philosophe. On a de lui de la volonté humaine; Discours sa la génération et la corruption, d

ristote.

VÉNINI (Ignace), sav. jés., le pr des orateurs sacrés de l'Italie dans 186 s., né à Côme en 1711, prêcha d les principales villes de l'Italie. Apis la suppression de l'ordre des Jesus en 1773, Vénini resta à Milan, cù m. en 1778. Ses Sermons du carêm en plus. vol., furent publ. à Milana 1780, et ses Panegyriques en 1782.

VENIUS (Othon), peint. de Lerde, né en 1556, étudia sous Frédéric La charo à Rome, après quoi ili Anvers, et de là à Bruxelles où la en 1634. Vénius avait une grande inte ligence du clair-obscur. On estime peignit pour la cathedrale d'Anvers. Triomphe de Bacchus, et la Cène qu Ecrits sont enrichis de figures et portraits dessinés par lui-même. S ouvr. sout Bellum Batavicum in-40, avec 39 fig. grayées par Tempes Romanis, ex Cornelio Tacito, 161, Historia Hispanica septem infat Lara, cum iconibus; Conclusiones phy posita, Leyde; Horatii Flacci emble sica et theologica, notis et figuris di mala, cum notis, 1607, in-40, rempt. à Bruxelles en 1683, avec des notes lat., ital., franc. et flam.; et imprime à Paris en 1646, sous le titre d'astruc tion et devoirs d'un jeune prince, t dédié à Louis XIV encore jeane, par Tancrède de Gomberville; Amon emblemata, 1608, in-4o; Vua S. The mæ Aquinatis, 32 iconibus illustrate; Amoris divini emblemata, 1615, in Emblemata ducenta, Bruxelles, 1624, in-4°. Le célèbre Rubens fut son eleve Gilbert et Pierre VENIUS, ses frères, s'appliquèrent, l'un à la gravure, l'autre à la peinture, et s'y distinguèrent.

botan., memb. de l'institut de France, VENTENAT (Et. P.), profess. de de plus. acad. et de la légion-d'honneur, administrateur de la biblioth. du Panthéon, né à Limoges en 1757, mort à

Paris en 1808, On a de lui: le Tableau

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u règne végétal, 4 vol. in-8° avec 24 1.; le Catalogue des plantes étranères, rec. par M. Cels, de l'institut, oloriées, in-fol., avec 100 pl. Il y a eu ne suite, intitulée: Choix de Plantes, vec 60 planches; le Jardin de la Malraison, avec 120 grav. sur les dessins e M. Redouté; plusieurs Mémoires ans les journaux et dans la collection es Mémoires de l'institut, etc.

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danois, né dans l'ile d'Huena, pasteur de l'église du St.-Esprit à Copenhague, prof. de physique dans l'univ., ensuite prof. d'éloq. et d'histoire; Enfin Christian IV le fit son historiographe. En 1607, il fut nommé présid. de l'acad. de Sora, et m. en 1608. On a de lui une dissertation intit. : De fabulá quæ pro historid venditatur, 1605; de Beatitudine hominis, 1602; in Timæum Platonis, 1602 et 1603; de Historid, 1604; de comparanda eloquentia, 1606; une Tra

l'imitation de J. C., 1599, 1626, 1675.

VENTI, empereur de la Chine, étudia astronomie et prédit les éclipses qu'il st regarder comme des présages de mal-duction danoise des quatre livres de eur. Venti répara autant qu'il le -ut, le ravage causé par son prédéceseur Chi-hong-ti, qui avait ordonné de rûler tous les livres. Il fit rechercher eux qui avaient échappé à cet incenie; et ce fut alors qu'on découvrit pariculièrement le Chou-King: Venti égna 170 ans av. J. C.

- VENTURA (don), prof. d'archit. t direct. de l'Ecole à Madrid, m. en 786, a contribué beaucoup à faire fleuir l'archit. en Espagne.

VENTURE (Mardochée), juif, a lonné Pièces journalières à l'usage les Juifs portugais ou espagnols, 1772, in-12; les mêmes, avec des notes élément. pour en faciliter l'intelligence, 3 vol. in-12; le Cantique des Cantiques de Salomon, etc., avec des notes élémentaires, 1774, in-12.

VÉNUSTI (Marcel), peintre, né à Mantoue, ami de Michel-Ange, copia pour le duc de Parme le beau tableau du Jugement dernier par celui-ci. On trouve beaucoup de ses ouv. en Espagne et à Rome où il m. vers la fin du 16e s.

VÉNUSTI (N.-M., marquis de), chev. de St.-Etienne, surintend, de la biblioth. et du musée du palais de Farnèse, inspect. des recherches faites à Herculanum, né à Cortone en 1700, où il fonda la cél. acad. Toscane, ainsi que plus. autres établissemens utiles. Il m. en 1755, et laissa entre autres ouv., une Lettre latine sur l'ancienneté de Cortone; Description des découvertes faites à Herculanum, Rome, 1748.

VENUTTI (Rudolfino), garde da cabinet des antiques du Vatican, m. en 1762. On a de lui: Antiqua numismata maximi moduli, Romæ, 1739, 2 vol. in-fol., fig.; Collectanea Antiin-fol., fig.; Numismata Imperatorum quitatum Romanarum, Romæ, 1736,

VENTURI (P. Pompée), jés., né à Sienne en 1693, enseigna la philos. et la rhétor. à Florence, à Sienne, à Prato et à Rome. Il m. à Ancône en 1752. On a de lui des Commentaires sur le Dante, Lucques, 1732; quelques Oraisons funèbres; plus. productions ine-præstantiora à Martino Vad Benedicdi tes, telles qu'une Satire latine et une tum XIV, Rome, 1744, in-4°. poétique.

:

VÉNUS (Mythol.), déesse de l'amour, des grâces et de la beauté. Le paganisme n'ayant point été renfermé dans une seule contrée, il n'est pas étonnant qu'il

se

VENUTTI (l'abbé Philippe), poète, fut très-lié avec le présid. Montesquieu. Il a trad. en vers italiens le Télémaque, 2 vol. in-4°; le poème de la Religion de Racine; et la Didon de Pompignan,

trouve tant de variété touchant le VÉRARDO (Charles),, né à Césène mom, l'origine et l'histoire de cette di- dans la Romagne en 1440, m. en 1500, vinité. Les Latins l'appelaient Venus, camerier et secrétaire des brefs des papes et les Grecs Aphrodite. Ici elle était Paul II, Sixte IV, Innocent VIII et Alenee de l'écume de la mer, ailleurs ellexandre VI. On a de lui: Historia Caroli était fille de Jupiter et de Dionée. Ciceron (au 3e liv. de la divinité des Dieux) dit que la Vénus la plus ancienne était fille du Ciel et de la déesse du Jour. On lui a bâti des temples par-tout. On voit au Musée du Louvre, à Paris, la statue appelée la Vénus de Médicis, l'un des plus beaux ouvrages sorti des mains de l'art.

VENUSINUS (Jonas-Jacobi), sav.

Verardi de urbe Granatá, singulari virtute, felicibusque auspiciis Ferdinandi et Elizabethæ regis et reginæ expugnatá, Romæ, 1493, in-4°, fig.

VERAZZANI (Jean), gentilh. florentin, était au service de François Ier lorsqu'il découvrit en 1524 la Nouvelle France dans l'Amérique septentrionale. Il visita et examina les côtes de cet immense se pays, parvint jusqu'à Terre-Neuve,

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