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thagorica; Ethica platonica; Thea- 1 trum virtutum et vitiorum ab Aristotele omissorum; Juvenci historia evangelica cum notis.

OMER (saint), Audomarus, né dans le val de Goldenthal sur le HautRhin, fut nommé év. de Térouane par le roi Dagobert en 636. Il bâtit le monastère de Sithin, auquel saint Bertin, qui en fut le second abbé, donna son nom. Sa m. arriva en 668.

OMODEO (Léonard), de Palerme, mathémat. et poète, m. en 1680, a publ. des tragedies, des poésies, des discours academiques, des chansons siciliennes, des observations d'éclipses, des traités d'astrologie et une série d'observations sur les planètes, et quelques livres de mathématiques.

OMPHALE (mythol.), reine de Lydie. Hercule eut fant de passion pour cette princesse, qu'il prenait sa quenouille et s'amusait à filer avec elle.

OMPHALIUS (Jacques ), jurisc. et conseiller du duc de Clèves, né à Andernach, m. en 1570, a donné en latin plus. ouvr., dont De officio et potestate principis; De elocutionis imitatione et apparatu.

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ONCIU (Gad de), relig. prêcheur, né à Poligny, vers la fin du 13e siècle, ou au commencement du 14°, paraît être le premier Franc-Comtois qui ait composé en langue romance. Il a publié une Traduction de la Consolation philosophique de Boëce, traduction terminée en 1336; un Poëme sur les guerres de Franche-Comté, en 1336.

ONESTI (Christ.), de Bologne, médecin da 14a s., m. dans sa patrie en 1390, a écrit: De cognitione et curd febrium; Introductorium, sive Janua ad omne opus practicum medicinæ.

lens dus au roi d'Egypte, et qui furent acquittés par Joseph, son neveu.

ONIAS III, fils de Simon et petitfils d'Onias II, établi dans la grande sacrificature après la mort de son père, vers l'an 200 av. J. C., était un homme juste qui périt victime des perfidies d'un juif nommé Simon; il fut assassiné par Andronic, gouvern. de la Judée.

ONIAS, juif, obtint de Dieu, dit l'Ecriture, par ses prières, la fin d'une cruelle famine qui affligeait ses compatriotes; mais il n'obligea que des ingrats, car il fut lapidé par le peuple.

ONKELOS, surnommé le Prosélyte, rabbin du premier siècle, est auteur de la première Paraphrase chaldaïque sur le Pentateuque.

ONOMACRITE, poète grec, qu'on croit auteur des poésies attribuées & Orphée et à Musée, flor. vers l'an 516 av. Jésus-Christ.

ONORATI (Franç.-Marie), avocat romain et littérateur, né à Poli dans la campagne de Rome, m. à Rome en 1705, fut l'un des continuateurs du Journal des lettres d'Italie, commencé en 1668. Il a écrit en vers élégiaques un morceau intitulé De laribus Ciampinianis.

ONOSANDER, philosophe platonic. du premier siècle de l'ère chrétienne, a écrit sur l'art militaire, et a pris pour modèle le style de Xénophon. Rigault a donné la prem, édition du Devoir et des vertus d'un général d'armée, en grec et en latin, Paris, 1599, in-4°. La meilleure édition a été publiée à Nuremberg en 1761, in-fol.

OONSEL (Guillaume Van), dominicain et cél. prédicat., né à Anvers en 1571, m. à Gand en 1630. Ses princ. ouvrages sont : Enchiridion concionatorum, Anvers, 1619; Officina saera biblica, Douay, 1624; La victoire de l'Eglise, et lairuine de la synagogue calviniste, en flamand, Gand, 1625; Hieroglyphica sacra, Anvers, 1627; Tuba Dei, Gand, 1629; Concionum moralium compendium, 1630.

ONGARO (Antoine), poète de Padoue passa plusieurs années à la Cour des Farnèse. Il publia l'Aminte du Tasse, et Alcee, impr. à Venise en 1582, sous ce titre: Alceo favola pescatoria di Antonio Ongaro recitata in Nettuno, Castello de' signori Colonnesi, e non OOSTERGA (Cyprien), juriscons. più posta in luce; des Poésies, Bo-hollandais, né en 1614, m. en 1687, logne, 1644.

ONIAS Ier, success. de Jeddon ou Joaddus, obtint le souverain pontificat Pan 324 avant J. C.

ONIAS II, homme de pea d'esprit et d'une avarice sordide, grand prêtre l'an 22 av. J. C., faillit à faire éprouver les ples grands malheurs à la Judée, pour avoir refuse de payer le tribut de 20 ta

laissé: Logica juridica, Utrecht, 1638
in-12; Censura Belgica in libros IV
Institutionum, ibid., 1648, in-8°; Cens.
Belg. in libros Pandectarum, 1651 et
1665, in-4°; In omnes leges codicis,
1666, in-40; Ad jus canonicum, 1669,
in-4; Ad novellas, 1669, in-4°.

OOSTERWYCK (Marie Van), fille d'un prédicateur de l'église réformés,

née près de Delft en 1630, et m. à Eutdam à l'âge de 63 ans, s'acquit un nom célèbre dans la peinture. Ses tableaux furent achetés par Louis XIV, l'empereur Léopold, et Guillaume III, roi d'Angleterre; elle peignait les fleurs avec beaucoup d'agrément.

OPHIONÉE (mythol.), chef des mauvais génies qui se révoltèrent contre Jupiter.

OPHNI et PHINÉES, enfans du grand-prêtre Heli, si impies et si méchans, que l'Ecriture leur a donné le nom de fils de Bélial, périrent en combattant contre les Philistins.

OPITIUS (Henri), luthérien, né à Altenbourg en Misnie l'an 1642, fut professeur en langues orientales et en théol. à Kiel, où il m. en 1712. On ne recherche de lui que sa Biblia hebraica, Kiel, 1719, 2 vol. in-4°.

OPITZ (Martin), en latin Opitius, de Boberfeld, poète de Silésie, né à Buntslow en 1597, s'établit à Dantzick, où il termina son ouvrage sur les anciens Daces, et m. en 1639. On a de lui deux livres de Sylves, un livre d'Epigrammes, un poëme allemand sur le Vésuve; une Traduction, en vers allemands, de l'Argenis de Barclay; une Traduction allemande du Traité de Grotius, de la vérité de la religion chrétienne; Opera poëtica, prosodie allemande; les Psaumes de David en vers allemands.

OPMÉER (Pierre), zélé cathol., né à Amsterdam en 1525, m. à Delft en 1595, a donné un Traité de la messe, 1570, in-8°; Histoire des martyrs de Gorcum et de Hollande, Leyde, 2 vol. in-8°; une Chronique depuis le commencement du monde jusqu'en 1569, 2 fol. in-fol., avec fig.

OPPEDE (Jean Meynier), premier président au parlement d'Aix, sa patrie, joignit à sa charge la lieutenance générale de Provence, le commandement militaire en l'absence du comte de Grignan. Ce magistrat guerrier et fanatique se signala par un zèle cruel contre les Vaudois, et se rendit coupable de tous les crimes et de toutes les horreurs que peut inspirer un fanatisme outré. Le récit des atrocités qu'il commit fait frémir. Ce magistrat bourrean m. en 1558. On a de lui une Traduction française de six triomphes de Pétrarque.

OPPEÑORT (Gilles-Marie), architecte, m. à Paris en 1730, posséda à un degré éminent le genre de dessin convenable à son art. Le due d'Orléans, régent du royaume lui donna la place de

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directeur gén. de ses bâtimens et de ses jardins. Oppenort a laissé des dessins dont Huquier a gravé une suite considérable.

OPPIEN, poète grec, fils d'Agésilaüs, né à Anazarbe, ville de Cilicie, flor. dans le 2 s., sous le règne de l'emp. Caracalla. Nous avons de lui cinq livres de la Pêche, et quatre de la Chasse. Ce poëte fut moissonné par la peste dans sa patrie, au commenc. du 3o s., à l'âge de 30 ans. Les meilleures éditions de ses poëmes imprimés à Florence dès 1478, in-4, sont celles de Venise, 1515 et 1517, in-8°; de Paris, 1549, et de Leyde, 1597, in-8°, en grec et en latin, avec des notes de Rittershuys. La meilleure traduction franc. du poëme de la Chasse est celle de Belin de Baliu, Strasbourg, 1787, in-So. Antoine M. Salvini a traduit en italien, et en vers, les poemes de la Chasse et de la Pêche, Florence, 1728, in-8°.

OPPIUS (Caïus), auteur, selon quelques-uns, des Comment. sur les guerres d'Alexandre, d'Afrique et d'Espagne, attribués à Hirtius. On croit aussi qu'il a fait un Traité des hommes illustres.

OPS (mythol.), fille du Ciel et de Vesta, soeur et femme de Saturne, est la même que Rhée et Cybèle.

OPSOPAEUS (Vincent), écriv. allemand du 16 s. dont nous avons en latin un poëme, De arte bibendi, Franfort, 1578, in-8°.

OPSTRAET (Jean), théolog., né à Beringhen, dans le pays de Liege, en 1651, fut fait principal du college de Faucon, et m. dans cet emploi en 1720. On a de lui: Instructions theologiques pour les jeunes théologiens; Le bon pasteur; Theologus christianus, mis en français, Paris, 1723, sous ce titre : Le directeur d'un jeune theologien, in-12; Instructions théologiques sur les actes humains, 3 vol. in-12; Théologie dogmatique, morale, pratique et scolastique, 3 vol. in-12; De locis theologicis dissertationes decem, Lille, 1737, 3 vol. in-12, etc.

OPTAT, év. de Milève, ville de Numidie en Afrique, au 4e s., m. en 384, sous l'empire de Valentinien et de Valens, est aut. des sept livres du Schisme des donatistes, contre Parménien, évêque de cette secte. La meilleure édition est celle du docteur du Pin, Paris, 1700, in-fol.

ORANGE (Philibert de Châlons prince d'), né en 1502, quitta le service de François Ier en 1520, et passa ǹ

celui de l'empereur. Il fit ses premières armes à la reprise de Tournay sur les Francais, en 1521, et commanda toute l'infanterie espagnole au siége de Fontarabie en 1522. Ayant éte fait prisonnier par André Doria, en 1524, il fut envoyé à la tour de Bourges, où il resta jusqu'au traité de Madrid, après la bataille de Pavie. Il fut général de l'armée impériale en 1527, prit Rome, qu'il saccagea après la mort du connétable de Bourbon. Il m. en 1530, dans un combat en Toscane.

ORANGE (le prince Frédéric d'), second fils du stathouder, commanda en 1793 et 1794, sous son frère le prince héréditaire, contre les Français, et dé ploya beaucoup de bravoure, d'activité et d'intelligence. Avant passé, en 17:6, an service d'Autriche en qualité de genéral - major, il continua à se signaler contre les Français, sur lesquels il remporta de gr. avantages en 1797 et 1798; passa ensuite en Italie, et y m. presque subitement au commencement de la campagne de 1799.

ORANTES (François), cordelier espagnol, m. en 1584, fut confesseur de don Juan d'Autriche, puis év. d'Oviédo en 1581, a écrit, en laûn, un Livre contre les institutions de Calvin, etc.

ORBESSAN (Anne-Marie d'Aignan ́d'), né à Toulouse en 1709, presid. à mortier au parlement, m. sur la fin du 18e siècle, à trad. de l'anglais de Middleton le Traité du sénat romain, Montauban, 1755, in-12. On a de lui: MeLinges historiques et critiques de phy sique, de littérature et de poésie, Paris, 4 vol. in-8°, et Varietés littéraires, Paris, 1781, 2 vol. in-8°.

ORBIANA (Barbia), impérat. romaine, 3e femme d'Alexandre-Sévère.

ORCIDÈS ( mythol.), capit. hebrycien, combattit contre les Argonautes descendant sur le rivage de sa patrie, et tua de sa main Talaus.

ORCUS (mythol. ), dien des enfers, le même que Pluton, ainsi appelé du nom grec O'pros, tombeau ou sepulcre.

OREGIUS (Augustin), philosophe et théologien, né à Florence, card. en 1634, et archev. de Bénévent, où il m. en 1635, à 58 ans, a publié, en 1631, Aristotelis vera de rationalis animæ immortalite sententia, in-4o; de Deo, de Trinitate, de Angelis, de Opere ser dierum, et d'autres ouvrages, Rome, 1537 et 1642, in-fol.

ORELLANA (François), le premier

Européen, à ce que l'on croit, qui a reconnu la rivière des Amazones, s'embarqua en 1539, et périt deux ans après. La rencontre qu'il fit, en la descendant, de quelques femmes armées, la fit nommer rivière des Amazones.

ORELLE (Rigaud d'), ou d'OURELLE Ou D'AUREILLE, maître d'hôtel du roi Louis XI, gouvern. et sénéchal d'Agénois et de Gascogne, etc., né à Villeneuve-de-l'Ambron en Auvergne, fut employé dans des négociations importantes par Louis XI, Charles VIII, Louis XII et Francois ler: : m. au château de Villeneuve en Auvergne.

ORÉSIESIS ou ORIÉSIUS, solitaire d'Egypte, qui vivait dans le 4e s., composa Regula de institutione monachorum, qui se trouve dans la Bibliothèque des Pères.

ORESME (Nicolas), grand-maître du college de Navarre, natif de Caen fut précepteur de Charles V qui lui donna, en 1377, l'évêché de Lisieux; m. en 1382. Ses ouvrages sont: un Discours contre les déréglemens de la cour de Rome; De communicatione idiomatum; un Discours contre le changement de la monnaie; De Antichristo, et quelques Traductions.

ORESTE (mythol.), roi de Mycènes, fils d'Agamemnon et de Clytemnestre, l'ami inséparable de Pylade, tua Clytemnestre, sa mère, et Egiste, qui avait tué Agamemnon son père, poignarda en Epire Pyrrhus, qui allait épouser Hermione, eut cette princesse dont il gouverna les états: m. vers l'an 144 av. J. C.

ORFANEL (Hyacinthe), dominicain espagnol, né à Valence en 1578, brûlé vif dans sa mission du Japon, en 1622, a écrit: Histoire de la prédication_de P'Evangile au Japon, depuis 1602 jusqu'en 1621, Madrid, 1633, in-4°.

ORGEMONT (Pierre d'), de Lagnysur-Marne, chancel. de France en 1373, exerça cette charge jusqu'au mois d'oct. 1380, et m. à Paris en 1389, avec une grande réputation d'intégrité.

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ORGEMONT (Nicolas d'), surnommé le Boiteux, 4e fils du précédentné vers le milieu du 14: S. embrassa l'état ecclésiastique, et obtint un grand nombre de bénéfices et de dignités. Une imposition onéreuse, mise sur la ville de Paris, occasionna, en 1416 un grand mécon tentement parmi ses habitans. Le duc de Bourgogne, ennemi du roi de France voulut profiter de cette disposition des esprits pour faire entièrement disparaître

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la cour de France. Nicolas d'Orgemont fut le chef de la conspiration projetée, qui fut découverte dans la matinée du jour où elle devait éclater, d'Orgemont fut arrêté avec ses complices. L'évêque de Paris réclama Nicolas d'Orgemont, comme attaché à son chapitre, et les immunités de l'église sauvèrent du supplice ce grand coupable, qui fut transféré dans la forteresse de Mehun -surLoire, où il m. en 1416.

ORIBASE DE PERGAME (Oribasius), médecin de l'emp. Julien. On a de lui un grand nombre d'ouvrages, impr. à Bâle, 1557, 3 y in-f. Le plus estimé est son livre des Collections en 72 liv., dont il ne nous reste plus que 17. Son Anatomie parut à Leyde en 1735, in-4° ; et son Traité de Luxis et de Luxatis, Florence, 1754, in-fol.

ORIGÈNE, né à Alexandrie l'an 185 de J. C., fut élevé dans la religion chrétienne. A 18 ans, il se trouva chargé du soin d'instruire les fidèles à Alexandrie. Les hommes et les femmes accouraient en foule à son école. La calomnie l'attaqua; il crut lui fermer la bouche en se faisant eunuque. Après la mort de Septime-Sévère, Origène alla à Rome, et s'y fit des admirateurs et des amis. De retour à Alexandrie, il y reprit ses lecons. L'Achaïe se trouvant livrée à diverses hérésies, il y fut appelé peu de tems après. En passant à Césarée de Palestine, il fut ordonné prêtre par les évêques qui s'y rencontrèrent. Ce fut là le Commencement des persécutions qui empoisonnèrent sa vie, et celui des troubles de l'Egypte et des disputes qui déchirérent si longtems l'Eglise. Dèce ayant, l'an 249, allumé une nouvelle persécu tion, Origène fut mis en prison; épuisé par les tourmens et les austérités, il m. Tyr, l'an 254, dans sa 6ge année. Ses ouvrages sont : une Exhortation au martyre, composée pour animer ceux qui étaient dans les fers avec lui; des Commentaires sur l'Ecriture Sainte, etc. On a nne édition complète des OEuvres d'Origène, en 4 vol. in-folio.

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ORIGNY (Pierre), écuyer, sieur de Sainte-Marie, vivait sous François Ier. On a de lui: Le Temple de Mars tout puissant et le Héros de la Noblesse française, imprimés à Reims, l'un en 1559 et l'autre en 1578.

ORIGNY (Pierre-Adam d'), m. en 1774 à Reims sa patrie, produisit l'Egypte ancienne et la Chronologie des Egyptiens, l'une en 1762, l'autre en 1765, chacune en 2 vol. in-12.

ORIOL (Pierre), cordelier, natif de Verberie-sur-Oise en Picardie, surn. le Docteur éloquent, devint provincial dans son ordre, puis archev. d'Aix en 1321; il vivait encore en 1345. Il a laissé : Des Commentaires sur le Maitre des sentences, Rome, 1595 et 1605, 2 vol. in-fol. ; et Breviarium Bibliorum, Paris, 1508 et 1685, in-8°.

ORIOLLE (Pierre d'), chancelier de France et seigneur de Loicé en Aunis, fut employé dans les affaires les plus importantes depuis 1472 jusqu'en 1483. Il m. en 1485, regarde comme un homme intègre et intelligent.

ORION (mythol. ), fils de Neptune et de la nymphe Euryale. On le connaît au ciel pour une constellation qui excite des tempêtes à son lever et à son coucher. Orion fat chez les Parthes le nom du dicu de la guerre.

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ORITHYE (mythol.), fille d'Erecthée, et reine des Amazones, enlevée par Borée, eut de lui Zéthès et Calais. Il y eut une autre ORITHYE, reine des Amazones, célèbre par sa valeur et par sa vertu, qui voulut venger ses sœurs insultées par Hercule et par Thésée; mais le succès ne répondit pas à son courage.

ORKAN, fils d'Ottoman, emper. des Tures, s'empara du trône en 1320, après s'etre défait de ses frères aînés. Il ouvrit l'Europe à ses successeurs, par la prise de Gallipoli et de plusieurs villes sur les Grecs, et par l'alliance qu'il fit avec P'empereur Jean Cantacuzène, qui lui donna sa fille Théodora en mariage. Son règue fut long et cruel. Il m. du chagrin que lui causa en 1360 la m. de Soliman son fils aîné.

ORLANDI (Pellegrin-Antoine), m. vers 1730, a publié Une Notice de l'origine et des progrès de l'imprimerie depuis l'an 1455 jusqu'en 1500, en ital., Bologne, 1722, in-4°; une Histoire des écrivains de Bologne, Bologne, 1714, in-4°; Abecedario pittorico, Venise, 1753, in-4°. C'est un abrégé de la vie

des anciens peintres, sculpteurs et ar

chitectes.

ORLANDI ( César), de Sienne, m. de misère vers le milieu du 16e siècle, a écrit: De urbis Sena ejusque episcopatús antiquitate.

ORLANDI (Jérôme), de Palerme, imprim. et libraire dans le 17 s.; on lui doit des corrections et des augment. à l'instruction sur l'artill. d'Aniello, chef de l'école royale de Palerme.

ORLANDINI (Nicolas), jés., né à Florence en 1556, rect. du coll. de Nole, m. à Rome en 1606, a composé en latin, l'Histoire de la Compagnie de Jésus, Cologne, 1615, la Rochelle, 1620, 2 vol. in-fol.

ORLANDO (Matthieu), Sicilien, général de l'ordre de Ste.-Marie du mont Carmel, fut employé par la cour de Rome dans des negociations import., et m. en 1695. Il a donné: Cursus theologicus, in 3 part., D. Thomæ ad methodum scholast. ordinat.

ORLÉANS (Louis de France, duc d'), comte de Valois, d'Ast, de Blois, etc., fils du roi Charles V, né en 1371, cut beaucoup de part au gouv. pendant le règne de Charles VI son frère. Jean, duc de Bourgogne, oncle du roi, jaloux de l'autorité du duc d'Orléans, le fit assassiner dans la rue Barbette, au Marais, à Paris, en 1407. Ce meurtre fut l'orig. de la fameuse division, si fatale à la France, entre les maisons d'Orléans et de Bourgogne.

ORLEANS (Charles, duc d'), fils du précéd. et de Valentine de Milan, se trouva en 1415 à la bat. d'Azincourt, où il fut fait prisonnier. De retour en Fr., l entreprit la conquête du duché de Milan, qui lui appartenait du chef de sa mère; mais il ne put se rendre maître que du comté d'Ast. Ce prince aima les lettres et les cultiva avec succès. On a de lai un recueil de Poésies, qui a été imprimé pour la première fois à Grenoble, 1803, 1 vol. in-12. Orléans m. à Amboise en 1465, laissant un fils, Charles, duc d'Angoulême, qui épousa Louise de Savoie, mère de François Ier, depuis roi de France.

ORLÉANS (Louis, duc d'), prem. prince du sang, né à Versailles en 1703, de Philippe, depuis régent du royaume, . en 1752. Sa jeunesse fut assez dissipée; mais après la mort de son père et telle de son épouse, il prit un appartement à l'abbaye de Sainte-Geneviève,

'y établit en 1742. Il ne sortait de sa Tetraite que pour faire de bonnes œuvres.

Il cultiva toutes les sciences, et a laissé un gr. nombre d'ouvrages m.ss.

ORLÉANS (autres princes et princesses de la maison d'). Voy. ANTOINETTE, DUNOIS, VALENTINE, et au mot PHILIPPE.

ORLÉANS (Lonis) ou plutôt DoRLÉANS, avocat à Paris, se signala par son fanatisme. La Ligue le choisit pour son avocat-général, et le députa aux états. De retour à Paris, il écrivit et déclama contre Henri IV. Apprenant la conversion du roi, il composa une autre satire contre lui, qui le fit chasser de la capi tale, il n'y revint qu'après un exil de neuf années. Ses discours séditieux le firent arrêter et mettre à la Conciergerie. Henri IV, par un excès de bonté, lui donna la liberté. Dorléans fit impr. en 1604 un Remerciement au roi, conten. autant d'éloges qu'il lui avait donné de malédictions. Ce fanatique m. à Paris en 1627 à 87 ans. Il a laissé : Apologie ou défense des catholiques unis contre les impostures des catholiques associés aux réformes, 1586, in-8°; Premier et deuxième avertissemens des catholiques anglais aux Français catholiques, Lyon, 1590, in-8°; Banque et aprèsdiné du comte d'Arète, où il est traité de la dissimulation du roi de Navarre, et des moeurs de ses partisans, Paris, 1594, in-8°; Discours sur les ouvertures du parlement; de mauvais Commentaires sur Tacite et Sénèque.

ORLÉANS (Pierre-Joseph d'), jés., né à Bourges en 1641, m. à Paris en 1698, a publ.: Hist. des Révol. d'Angl., Paris, 1693, 3 vol. in-4o, ou 4 vol. in-12; Histoire des Révolutions d'Espagne, Paris, 1734, 3 vol. in-4o, et 5 vol. in-12, avec la continuation par les PP. Rouillé et Brumoy; Histoire curieuse de deux conquérans tartares, Chunchi et Can-hi, qui ont subjugué la Chine, 1 vol. in-8°; La Vie du père Cotton, jes., in-12, et celles de quelques autres jésuites; La Vie de Constance, prem. ministre du roi de Siam, in-12, et 2 vol. de Sermons.

ORLEANS DE LA MOTTE (LouisFrançois-Gabriel d'), né à Carpentras l'an 1683, fut nommé en 1733 évêque d'Amiens. Il ne se considérait que comme dépositaire de ses revenus, et les pauvres les usufruitiers. Il m. en 1774. On lui doit des Lettres spirituelles, Paris, 1777, 1 vol. in-12. L'abbé Proyart a publié sa Vie en 1988, in-12.

ORLERS (Jean), a laissé en hollaudais une Description de laville de Leyde,

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